gilou a ecrit:
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> Charles
> Non seulement je maintiens ce que je dis,mais de
> plus je pense que tu es atteint de troubles de
> lecture ou que tu ne comprends pas ce que tu lis:
> Cette demi-portion de Benbassa est citée dans mon
> message comme la soeur jumelle de ton Ignifugé.
> Ses avis et ceux de son mari sont applaudis par
> les anti-israeliens,je dirais anti-juifs les plus
> convaincus,et il en font leur référence.Tes
> semblables.
> Si tu veux que je reste poli,ne reproduis plus ces
> insanités,fais travailler ta cervelle,argumente et
> discute si tu peux.
Es ce qu une chartre est appliqué dans le cas de ce monsieur impoli ??
Gilou je suis pret a discuter avec vous mais dans un cadre bienseant et courtois. Aussi, Vous eviterai a l'avenir de me traiter d hypocrite ou d'autres mots grossiers. Les insultes sont le signe d un manque d arguments intelligents.
On a trop cru dans les milieux militaires ( et je sais de ce que je parle) que l'emploi de la force pouvait tout resoudre. Ce qui se passe aujourd'hui au Liban est une illustration de cette theorie et n'aboutit strictement à rien. Cela fait plus de 3 semaines deja que Tsahal emploie pratiquement tout son arsenal militaire pour eliminer le Hezbollah! Si c'est a cela que vous voulez arriver, alors il est vraiment regrettable de voir combien des civils innocents tombent chaque jour et ce dans les 2 peuples. C'est un gachis inommable et les responsables devront rendre des comptes une fois le calme revenu. Peut etre meme devant un tribunal pénal international !!!!!
Vous auriez pu arreter les frais il y a 48 heures! Le Hezbollah etait pret a le faire, puisqu'il avait pratiquement arrete ses bombardements . Combien faudra-t-il encore de victimes innocentes pour arreter tout cela?
un autre papier pertinent , le troisieme que je vous reproduit. Il faut croire que vous ne representer que une mouvance dans le peuple juif (possiblement majoritaire) mais qu il en existe d autres mouvances plus minoritaires c est vrai mais aussi plus pacifiques et aussi plus lucides.
Sharon, réveille-toi !
Par Marek HALTER
Ariel Sharon savait que la force qui fait peur à l'adversaire est celle que l'on n'utilise pas. Clausewitz dit avec raison que la force utilisée n'est plus la force mais la violence. Les successeurs de Sharon pouvaient-ils poursuivre la même politique ? «Non, répond Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, dans le journal iranien Jomhouri-ye Eslami . Ils sont petits. Ils ne riposteront pas.» Hassan Nasrallah s'est trompé : les dirigeants israéliens ne pouvaient pas agir comme Sharon, non parce qu'ils sont «petits», mais parce qu'ils sont différents : c'est pour cela que les Israéliens les ont élus.
Ce n'est pas un hasard si le gouvernement d'Ehud Olmert est, par sa composition, l'un des plus pacifiques depuis la création de l'Etat : pas un seul général en son sein. Est-ce cela que Hassan Nasrallah a pris pour de la faiblesse ? Lorsqu'on lit soigneusement ses déclarations ainsi que les déclarations de Mahmoud Ahmadinejad, président de l'Iran, cela est évident. La réaction israélienne aux enlèvements des soldats les a beaucoup surpris. Ni le chef du Hezbollah ni son patron de Téhéran n'ont compris que, parce qu'ils avaient affaire à des pacifistes, ceux-ci se devaient de réagir vite et avec plus de violence que ne l'aurait peut-être fait Sharon : toute attente de leur part serait apparue comme une faiblesse ou une trahison. Clausewitz encore : «On voit à quel point il serait faux de réduire la guerre entre peuples évolués à un simple calcul rationnel de gouvernants qui s'affranchiraient progressivement des passions humaines...»
L'enlèvement du caporal Shalit par des groupuscules liés au Hamas pouvait, et devait, se résoudre rapidement par la négociation. Le conflit avec le Hezbollah pose un problème autrement plus grave à Israël. J'ai toujours soutenu que le problème palestinien ne trouvera une solution que dans la création d'un Etat indépendant, à l'instar et à côté de l'Etat juif. A cette fin, Ehud Olmert et Amir Peretz seront amenés, qu'ils le veuillent ou non, à négocier avec les dirigeants palestiniens. Peu importe que ceux-là s'appellent Mahmoud Abbas ou Ismaïl Haniyeh, qu'il s'agisse du Fatah ou du Hamas. C'est ainsi. Il ne nous est pas donné de choisir notre ennemi.
Côté libanais, le problème est tout autre. La politique chaotique des Etats-Unis dans la région a favorisé l'émergence d'une puissance régionale, l'Iran, qui veut à tout prix se doter d'une arme atomique pour élargir son influence dans le monde. Cette arme, les Iraniens la fabriqueront, que cela nous plaise ou non. Non, ce n'est pas l'arme atomique iranienne qui me fait peur. Au Rwanda, il n'y a pas si longtemps, on a massacré un million d'individus à coups de machette ! Au Darfour, on tue et on déplace des centaines de milliers de personnes à coups de fusil, voire de bâton. Ce qui me fait peur, en revanche, c'est la volonté affichée de la République islamique d'Iran de détruire l'Etat d'Israël.
J'appartiens à cette génération d'hommes qui a appris, à ses dépens, à croire ce que disent les dirigeants politiques. Surtout quand ils annoncent le pire et qu'ils sont apparemment suivis par des foules. Ainsi, quand Mahmoud Ahmadinejad enjoint aux Israéliens, devant les caméras du monde entier, de «préparer leurs valises, sinon ils seront exterminés» , je le crois. D'autant plus qu'il s'est doté des moyens pour réaliser son objectif grâce, notamment, à sa «légion étrangère», installée à la frontière nord d'Israël, le Hezbollah. Le quotidien arabe Al-Sharq al-Awsat , qui paraît à Londres, a publié ces jours-ci la liste impressionnante des armes, missiles et roquettes que le Hezbollah a installés le long de la frontière libanaise. Auxquels il faut ajouter la haine qu'il porte à Israël. J'avoue que pareille accumulation des armes et pareils discours m'angoissent. Désormais, ce n'est plus un conflit entre deux revendications nationales auxquelles, depuis des décennies, je m'emploie modestement à favoriser une issue politique. J'étais sur le point de me rendre à Damas pour rencontrer Khaled Mechaal, le chef historique du Hamas. Mais ce qui se passe à la jonction du Liban et d'Israël est d'une tout autre nature.
Le 12 juillet 2006, le quotidien iranien Jomhouri-ye Eslami publiait un discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah : «Nous pouvons couvrir le nord d'Israël avec nos missiles et nos roquettes... Tout Israël est maintenant à portée de nos tirs. Cela comprend les ponts, les bases militaires, les complexes industriels... Je répète et je dis que notre stock d'armement est significatif aussi bien en quantité qu'en qualité... Plus de deux millions de Juifs vivent au nord de la Palestine, région remplie de centres touristiques, de zones agraires, d'aéroports et de bases militaires. C'est un avantage pour nous... Notre présence sur la frontière du Sud-Liban est pour nous une chance...» Comment Israël pouvait-il ne pas prendre au sérieux ce nouveau danger ?
La question qui, en Israël, se pose et se posera bientôt, dès l'arrêt des hostilités, concerne la stratégie employée. Fallait-il bombarder Beyrouth ou suffisait-il, après avoir demandé l'évacuation des villageois du Sud-Liban, d'arroser de bombes les bunkers du Hezbollah tout le long de la frontière ? En Israël, vraie démocratie, ce débat, j'en suis sûr, aura lieu.
En attendant, nous assistons à un double drame. Les images nous assaillent : 700 000 Libanais déracinés et, curieusement, le même nombre d'Israéliens qui ont quitté le nord de leur pays pour se réfugier plus au sud. J'ai assez manifesté pour l'indépendance du Liban pour comprendre la rage des Libanais. J'aime assez Israël pour comprendre le drame des Israéliens. Si cette guerre pouvait enclencher un processus qui n'aboutirait certes pas à la paix mais à une forme de coexistence ? Au cours de l'Histoire, bien des conflits se sont réglés dans l'urgence. Pourquoi pas celui-là ?
A l'heure où la communauté internationale, si elle existe comme telle, se mobilise, ne devrait-elle pas avant tout favoriser l'échange du soldat Shalit et des ministres du Hamas retenus en Israël ? A cette occasion, elle pourrait imposer une trêve entre l'Autorité palestinienne et Israël, trêve qui permettrait à Ehud Olmert d'engager un retrait de la Cisjordanie, premier pas vers la création d'un Etat palestinien.
Ne pourrait-on profiter de cette mobilisation internationale pour promouvoir les contacts entre la Syrie et Israël, résoudre leurs différends frontaliers et mettre fin à l'état de guerre ? N'est-il pas urgent d'intégrer la Syrie, seul îlot laïque dans la tempête des guerres religieuses, à un processus de paix au Proche-Orient ? Et enfin, penser déjà à reconstruire le Liban. Pourquoi pas avec l'aide d'Israël ? Reconstruire le Liban après avoir posté sur la frontière entre les deux Etats 10 000 et pourquoi pas 20 000 soldats d'une force internationale qui garantirait l'intégrité des frontières et la tranquillité des habitants qui, depuis le roi de Tyr et le roi Salomon, ont vécu en bonne entente.
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