Si on n'est pas suffisamment renseigne sur les competences du nouveau personnel a la maison blanche, voici un article extremement revelateur et pour le moins inquietant sur la "naivete" ou plutot "l'imbecilite" de la nouvelle secretaire d'Etat a la Maison Blanche, qui n'est autre que la Mme Hillary Clinton, la digne et respectable epouse de Bill Clinton ainsi que les projets en cours guides et inspires par le vieux Jimmy Carter, celui qui refuse de se faire interner dans une maison de vieillesse (malgre sa senilite) et vient de faire paraitre un livre que plusieurs n'hesitent pas a dire "antisemite".
Cet article est a lire car il informe avec menus details sur la maniere dont les affaires du monde sont traitees par la nouvelle administration americaine et c'est ce qui me fait dire avec effroi : "Mon Dieu, protegez-moi de mes amis, de mes ennemis, je m'en charge !"+%
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Au sein de cette liste, Hosni Moubarak pourrait faire figure "d’ami d’Israël"...
Par Sami El Soudi
Le président égyptien Hosni Moubarak se trouve actuellement en visite à Washington. Hier, lundi, il a rencontré la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, et ce mardi, il s’entretiendra avec le Président Obama.
Ce déplacement se déroule sous d’étranges augures. D’abord, parce que la police du raïs a procédé hier à l’arrestation, dans la ville de Suez, de 38 membres (30 selon la police) de la puissante confrérie islamiste des Frères musulmans, ce qui porte à 450 le nombre des activistes de cette organisation actuellement en détention dans le pays du delta du Nil.
Ces arrestations sont intervenues au moment
où Mme Clinton soulevait avec son hôte la question des Droits de l’Homme en Egypte.
Un porte-parole du département d’Etat a par ailleurs confirmé l’existence de ce volet de la discussion, rappelant que le pays arabe le plus populeux était accusé d’avoir recours systématiquement à la torture et de fausser les consultations électorales.
A noter que les partis représentant des doctrines religieuses sont bannis par la Constitution égyptienne. Nonobstant cela, les Frères occupent environ un cinquième des sièges du parlement, après avoir présenté des candidats sous l’étiquette "indépendant", durant les élections de 2005.
Dans l’hypothèse où le régime ne serait pas intervenu par divers moyens violents autant qu’antidémocratiques, la représentation de la Fratrie serait certainement beaucoup plus importante.
Il n’est pas du tout à exclure que si des élections libres se tenaient en Egypte, les Frères musulmans pourraient les remporter et être appelés à diriger cet Etat.
Dans cette optique, il est bon de mentionner que cette organisation islamiste entend restreindre encore davantage les droits de la minorité copte chrétienne ainsi que ceux des femmes.
Lors de sa rencontre avec Hillary Clinton, le raïs s’est en outre entendu demander d’autoriser l’existence d’un "parti islamiste modéré" sur son territoire. A la Ména on ignore à quelle formation et à quels leaders on a fait allusion au département d’Etat, et si cette proposition n’est pas, plutôt, due à l’ignorance des réalités moyen-orientales dans laquelle on baigne sur les berges du fleuve Potomac.
En tout état de cause, en appréhendant les militants islamistes à Suez, Moubarak a signifié, de la manière la plus claire qui soit, qu’il refusait même d’entrer en matière sur le sujet.
Afin de bien situer l’opinion du pouvoir égyptien sur les Frères musulmans, le raïs a tenu à rappeler, lors d’une interview sur CBS, le jour de son entretien avec Mme Clinton, que la Fratrie entretenait des contacts serrés avec les groupes libanais et palestinien du Hezbollah et du Hamas.
"Ils ont des contacts avec le Hamas", a martelé Moubarak à l’antenne, "ils ont des contacts avec le Hezbollah et des contacts avec beaucoup d’autres organisations (terroristes)".
C’est ici qu’il convient peut-être de rappeler à nos lecteurs que le Hamas est en fait une émulation, la succursale palestinienne, des Frères musulmans. Ces derniers demeurent les patrons historiques d’Ismaïl Hanya, et ses principaux bailleurs de fonds, avec l’Iran et la Syrie.
Ce positionnement on ne peut plus clair d’Hosni Moubarak s’inscrit en droite ligne de son rapprochement stratégique avec Jérusalem. Cela n’est guère secret, le raïs s’est longuement et à plusieurs reprises entretenu, en vue de sa visite outre-Atlantique, avec des conseillers israéliens ; en particulier, Moubarak rencontre régulièrement le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, qu’il tient en grande estime.
Ce sont ces intérêts communs qui amènent le raïs, pendant que je rédige ces lignes, à demander sans ambages à Barack Hussein Obama ce qu’il entend faire très précisément au cas où Téhéran ne répondrait pas favorablement à son offre de dialogue avant l’échéance de septembre.
En fait, il se peut que, de manière rhétorique, Hosni Moubarak casse encore quelques morceaux de sucre sur le dos de l’Etat hébreu ; mais, dans les faits, une fois n’est pas coutume, le président de l’Egypte sera plus proche des thèses de Jérusalem que de celles qui lui seront exposées par ses interlocuteurs washingtoniens.
Il convient de garder cette conclusion à l’esprit lorsque l’on examine la Breaking news lancée ce matin par le journal Al-Quds Al-Arabi (Jérusalem Arabe), paraissant à Londres.
D’après cette publication relativement crédible, le Président Obama discute actuellement avec son hôte des contours d’un nouveau plan de paix pour notre région qu’il entend promouvoir. Une constante dans la vision de Barak Obama : sa préférence pour un accord négocié en bloc sur la stratégie – en vigueur jusqu’à présent – des petits pas.
Citation:Autre particularisme de l’approche obamienne d’un règlement au Proche-Orient : discuter à propos d’Israël, mais sans représentants de ce pays, et sans coordonner au préalable avec lui les initiatives.
Les initiateurs du nouveau plan "révélé" par Al-Quds seraient l’ancien Président Jimmy Carter, l’ex-Secrétaire d’Etat James Baker, ainsi que celui qui fut Conseiller en matière de Sécurité Nationale, Brent Scowcroft.
Au sein de cette liste, Hosni Moubarak pourrait à nouveau faire figure "d’ami d’Israël"...
Carter a récemment soulevé un tollé aux Etats-Unis, en publiant un ouvrage que beaucoup ont jugé antisémite. Quant aux deux autres instigateurs du nouveau plan, voici ce qu’en disait mon camarade Laurent Murawiec dans son article Où s’arrête le mistigri ? :
Citation:"Rice, Nick Burns son adjoint, et, derrière eux, la cohorte des James Baker, des George Bush-le-papa, des Brent Scowcroft, continuent ce qu’ils ont toujours fait, et que Bush-fils a rejeté, à plusieurs reprises. Leur « solution » pour le Moyen-Orient n’a jamais varié : seuls des militaires sunnites à poigne de fer permettent de « stabiliser » la région ; ceux qui troublent l’onde pure aux doux relents de pétrole, il faut les contraindre, il faut leur apprendre à vivre ! En ce qui concerne Israël, M. Baker, Secrétaire d’Etat de Bush père, l’avait si joliment exprimé : « Fuck the Jews. Anyway, they don’t vote for us » (Que les Juifs aillent se faire enc..er. De toutes façons ils ne votent pas pour nous) [Ndlr. Les Juifs votent traditionnellement démocrate aux USA]".
Quant à ce que dit Al-Quds Al-Arabi au sujet de l’initiative proprement dite, il s’agirait d’établir un Etat palestinien démilitarisé sur les frontières "amendées" de 1967.
Jérusalem serait déclarée capitale "partagée" des deux Etats.
Autre point intéressant de cette proposition, nous (les Palestiniens. Ndlr.) serions invités à abandonner l’idée – de toute façon impraticable – du retour des réfugiés de 1948 en Israël, en échange "de" compensations.
S’il s’agit d’une fuite authentique et non d’un lâcher de ballons publicitaires par un rédacteur peu scrupuleux, ce plan recèlerait quelques avantages. Celui d’être acceptable par l’équipe Netanyahu – c’est l’une de ses conditions sine qua none – en ce qui concerne la démilitarisation de notre futur Etat. J’ajoute ne pas envisager non plus que nous entretenions une armée entre la Jordanie et Israël ; il y a déjà trop d’armes en circulation par chez nous et non le contraire.
Autre signe favorable : les frontières amendées de 1967 pourraient inclure les trois blocs homogènes d’implantations juives. Les autres implantations pourraient être démantelées, et des terres israéliennes équivalentes à la dimension et la qualité de celles des blocs pourraient nous être attribués en dédommagement.
Troisième point positif : une réparation économique pour les réfugiés de 48 me paraît constituer une idée réaliste et acceptable par les deux camps. Et les initiatives acceptables en principe par les deux camps sont de bonnes idées.
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