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Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 07 juin 2009 : 18:57

"Fait recent (mois de juin 2009) : L'Egypte qui n'est en guerre contre personne recevra prochainement des avions F16 americains ainsi que des tanks derniers modeles. Pourquoi faire ? et pourquoi justement des armes et pas un soutien financier qui serait hautement plus efficace pour reduire la misere en eloigner l'integrisme rampant ?"

Bonjour Darlett,


Les USA comme tant d'autres pays, préfèrent faire tourner leur industrie d'armement, plutôt que de fournir une aide financière, dont on sait que sans nulle doute, une grande partie sera détournée au profit des dirigeants des pays récipiendaires, qui possèdent de multiples comptes off-shore.

De plus, et bien que déjà anciens les F16 sont actuellement "démodés", mais sont fort bien fournis en équipements informatique hyper sophistiqués de gestion des systèmes d'armes, de navigation, et de maintenance périodique.

Ce qui fait que pour pouvoir bien fonctionner, les avions d'attaques modernes ont besoin de mises à jour système périodique fournies par téléchargement, par le pays d'origine et que de ce fait, ils sont impossibles à utiliser, par n'importe qui, contre n'importe qui, sans l'autorisation du pays qui les a livré.

Voilà, c'est tout simple, que de contrôler les actes de politique étrangère, du pays à qui on fournit des armes. Depuis l'affaire des missiles "Stinger", les fournisseurs d'armes ont appris la dure leçon.




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 07 juin 2009 : 21:30

Reçu d'un ami qui sait de quoi il parle.


Monsieur Obama, lisez cette simple pensée

En 1921, l’émir Abdullah, l’un des fils du dernier chérif de la Mecque, obtenait la partie orientale de la "Palestine" des britanniques. Cette partie ne porte plus aujourd'hui le nom de Palestine, mais on l'a renommée la Jordanie, pour effacer les traces historiques. Ce nom ne se trouve pas dans l'histoire et depuis il devint un fait accompli. Aujourd'hui personne n'ose le contester et les juifs n'ont pas été consultés, alors qu'ils habitaient aussi en Palestine depuis toujours. Les chrétiens qui connaissent la bible savent bien que les juifs sont aussi les héritiers légitimes de cette dite Palestine dont la Jordanie est une partie.

Je me demande pourquoi vous demandez à ce que les Israéliens arrêtent la construction et le développement dans la Judée et la Samarie, en d'autre mots, vous leur demandez d'arrêter leur activité de construction dans la terre de leur ancêtres. Je trouve qu'il faut reconnaitre que les juifs s'abstiennent de réclamer la Jordanie qui était aussi habitée par deux tribus juives. Je pense qu'aux Etats Unis vous avez des problèmes plus important que celui-ci.

Monsieur Obama, j'ai bien aimé votre discours, mais vous, qui connaissez l'histoire, vous qui avez eu une enfance entre l'Afrique et les Etats Unis, entre l'Islam et le Christianisme, entre la langue maternelle et la langue paternelle, entre les blancs et les hommes de couleur, je ne me sens pas différent que vous, car moi aussi je me débats entre les langues arabe et française, entre la culture juive et la culture chrétienne, entre la culture juive et la culture française et actuellement entre la culture américaine qui est encore un amalgame de différentes cultures. Vous voyez, nous avons beaucoup en commun, par la diversité des culture et des races.

Si vous voulez faire une justice au Moyen Orient, pourquoi commencer par l'histoire contemporaine et non pas par l'histoire ancienne, comme elle s'est développée depuis des siècles? Les juifs ont beaucoup souffert par les différentes conquêtes depuis les Grecs et les Romains, les tsars, depuis la France de Dreyfus et d'Emile Zola, et pour faire court, les Anglais et les Allemands. Pour bien comprendre l'histoire regardez la géographie du Moyen Orient et vous allez comprendre que les Arabes ne manquent pas de terre pour leur développement futur. Alors que le peuple juif a tant besoin. Donc faire un cas pour la construction et le développement de la région de la Judée-Samarie c'est encore faire une injustice qui pèsera plus tard sur votre conscience.

Je vous prie, monsieur le Président, mettez-vous d'accord avec les autorités israéliennes en cours, dont une belle partie de son peuple vous a bien soutenu. Vous le savez bien que le peuple juif est un peuple intelligent , paisible et créateur. Le monde arabe a besoin des juifs plus qu'ils ne peuvent le penser qu'ils abandonnent la haine. Regardez vous-même leur succès dans tous les domaines. Laissez-les construire paisiblement et développer la terre de ses ancêtres au lieu de développer des armés destructives

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2009 : 05:53

Le discours du président Barack Obama au Caire

M. Obama préconise un nouveau départ avec les musulmans de par le monde.

M. Obama le 4 juin 2009
Le président Obama le 4 juin 2009 au Caire (Égypte).


Je vous remercie. Bonjour à tous. C'est pour moi un honneur de me trouver dans cette ville intemporelle qu'est le Caire et d'être reçu par deux institutions remarquables. Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman et, depuis plus d'un siècle, l'université du Caire est une source de progrès pour l'Égypte. Ensemble, vous représentez l'harmonie entre la tradition et le progrès. Je vous suis reconnaissant de votre hospitalité et de celle du peuple égyptien. Je suis fier aussi de vous transmettre la bonne volonté du peuple américain et une salutation de paix de la part des communautés musulmanes de mon pays : « Salamm aleïkoum ». (Applaudissements)

Notre rencontre survient à un moment de grande tension entre les États-Unis et les musulmans du monde entier - tension ancrée dans des forces historiques qui dépassent le cadre des débats actuels de politique générale. Les relations entre l'islam et l'Occident se caractérisent par des siècles de coexistence et de coopération, mais aussi par des conflits et des guerres de religion. Dans un passé relativement plus récent, les tensions ont été nourries par le colonialisme qui a privé beaucoup de musulmans de droits et de chances de réussir, ainsi que par une guerre froide qui s'est trop souvent déroulée par acteurs interposés, dans des pays à majorité musulmane et au mépris de leurs propres aspirations. En outre, les mutations de grande envergure qui sont nées de la modernité et de la mondialisation ont poussé beaucoup de musulmans à voir dans l'Occident un élément hostile aux traditions de l'islam.

Des extrémistes violents ont exploité ces tensions auprès d'une minorité de musulmans, qui pour être réduite n'en est pas moins puissante. Les attentats du 11 septembre 2001, conjugués à la poursuite des actions violentes engagées par ces extrémistes contre des civils, ont amené certains dans mon pays à juger l'islam inévitablement hostile non seulement à l'Amérique et aux pays occidentaux, mais aussi aux droits de l'homme. La peur et la méfiance se sont ainsi accentuées.

Tant que notre relation restera définie par nos différences, nous donnerons du pouvoir à ceux qui sèment la haine et non la paix et qui encouragent le conflit au lieu de la coopération qui peut aider nos deux peuples à connaître la justice et la prospérité. C'est ce cycle de la méfiance et de la discorde qui doit être brisé.

Je suis venu ici au Caire en quête d'un nouveau départ pour les États-Unis et les musulmans du monde entier, un départ fondé sur l'intérêt mutuel et le respect mutuel, et reposant sur la proposition vraie que l'Amérique et l'islam ne s'excluent pas et qu'ils n'ont pas lieu de se faire concurrence. Bien au contraire, l'Amérique et l'islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain.

Ce faisant, je reconnais que le changement ne se produira pas du jour au lendemain. Il y a eu beaucoup de publicité à propos de mon discours, mais aucun discours ne peut éradiquer des années de méfiance, et dans l'espace de cet après-midi, je n'ai pas la réponse non plus aux questions complexes qui nous ont menés au point où nous sommes maintenant. Mais je suis convaincu que pour aller de l'avant, nous devons dire ouvertement entre nous ce que nous recelons dans notre cœur et que trop souvent nous n'exprimons qu'à huis clos. Nous devons consentir un effort soutenu afin de nous mettre à l'écoute et d'apprendre les uns des autres ; de nous respecter mutuellement et de rechercher un terrain d'entente. Comme le dit le Saint Coran, « Crains Dieu et dis toujours la vérité ». (Applaudissements) C'est ce que je vais essayer de faire aujourd'hui - de dire la vérité de mon mieux, rendu humble par la tâche qui nous attend et ferme dans ma conviction que les intérêts que nous partageons parce que nous sommes des êtres humains sont beaucoup plus puissants que les forces qui nous séparent.

Cette conviction s'enracine en partie dans mon vécu. Je suis chrétien, mais mon père était issu d'une famille kényane qui compte des générations de musulmans. Enfant, j'ai passé plusieurs années en Indonésie où j'ai entendu l'appel à la prière (azan) à l'aube et au crépuscule. Jeune homme, j'ai travaillé dans des quartiers de Chicago où j'ai côtoyé beaucoup de gens qui trouvaient la dignité et la paix dans leur foi musulmane.

Féru d'histoire, je sais aussi la dette que la civilisation doit à l'islam. C'est l'islam - dans des lieux tels qu'Al-Azhar -, qui a brandi le flambeau du savoir pendant de nombreux siècles et ouvert la voie à la Renaissance et au Siècle des Lumières en Europe. C'est de l'innovation au sein des communautés musulmanes (Applaudissements) - c'est de l'innovation au sein des communautés musulmanes que nous viennent l'algèbre, le compas et les outils de navigation, notre maîtrise de l'écriture et de l'imprimerie, notre compréhension des mécanismes de propagation des maladies et des moyens de les guérir. La culture islamique nous a donné la majesté des arcs et l'élan des flèches de pierre vers le ciel, l'immortalité de la poésie et l'inspiration de la musique, l'élégance de la calligraphie et la sérénité des lieux de contemplation. Et tout au long de l'histoire, l'islam a donné la preuve, en mots et en actes, des possibilités de la tolérance religieuse et de l'égalité raciale. (Applaudissements)

Je sais aussi que l'islam a de tout temps fait partie de l'histoire de l'Amérique. C'est le Maroc qui fut le premier pays à reconnaître mon pays. En signant le traité de Tripoli en 1796, notre deuxième président, John Adams, nota ceci : « Les États-Unis n'ont aucun caractère hostile aux lois, à la religion ou la tranquillité des musulmans. »

Depuis notre fondation, les musulmans américains enrichissent les États-Unis. Ils ont combattu dans nos guerres, servi le gouvernement, pris la défense des droits civils, créé des entreprises, enseigné dans nos universités, brillé dans le domaine des sports, remporté des prix Nobel, construit notre plus haut immeuble et allumé le flambeau olympique. Et, récemment, le premier Américain musulman qui a été élu au Congrès a fait le serment de défendre notre Constitution sur le Coran que l'un de nos Pères fondateurs, Thomas Jefferson, conservait dans sa bibliothèque personnelle. (Applaudissements)

J'ai donc connu l'islam sur trois continents avant de venir dans la région où il a été révélé pour la première fois. Cette expérience guide ma conviction que le partenariat entre l'Amérique et l'islam doit se fonder sur ce qu'est l'islam, et non sur ce qu'il n'est pas, et j'estime qu'il est de mon devoir de président des États-Unis de combattre les stéréotypes négatifs de l'islam où qu'ils se manifestent. (Applaudissements)

Or ce même principe doit s'appliquer à la façon dont l'Amérique est perçue par les musulmans. Tout comme les musulmans ne se résument pas à un stéréotype grossier, l'Amérique n'est pas le stéréotype grossier d'un empire qui n'a d'autre intérêt que le sien. Les États-Unis représentent l'une des plus grandes sources de progrès que le monde ait connues. Nous sommes nés d'une révolution contre un empire ; nous sommes fondés sur l'idéal de l'égalité de tous et nous avons versé de notre sang et combattu pendant des siècles pour donner un sens à ces mots - sur notre territoire et à travers le monde. Nous sommes façonnés par chaque culture, issus des quatre coins du monde et acquis à un concept simple : E pluribus unum : « De plusieurs peuples, un seul ».

Eh bien, qu'un Américain d'origine africaine et ayant pour nom Barack Hussein Obama ait pu être élu président a fait couler beaucoup d'encre. (Applaudissements)

Mais mon parcours n'est pas unique. Le rêve des chances de réussir ne s'est pas concrétisé pour tous en Amérique, mais cette promesse demeure pour tous ceux qui débarquent sur nos rivages - y compris les près de sept millions de musulmans américains qui vivent aujourd'hui dans notre pays et dont le revenu et le niveau d'éducation, disons-le, sont supérieurs à la moyenne. (Applaudissements)

En outre, la liberté en Amérique est indissociable de celle de pratiquer sa religion. C'est pour cette raison que chaque État de notre union compte au moins une mosquée et qu'on en dénombre plus de mille deux cents sur notre territoire. C'est pour cette raison que le gouvernement des États-Unis a recours aux tribunaux pour protéger le droit des femmes et des filles à porter le hijab et pour punir ceux qui leur contesteraient ce droit. (Applaudissements)

Le doute n'est pas permis : l'islam fait bel et bien partie de l'Amérique. Et je suis convaincu que l'Amérique contient en elle la proposition vraie qu'indépendamment de notre race, de notre religion ou de notre condition sociale nous aspirons tous à la même chose - vivre dans la paix et la sécurité ; faire des études et travailler dans la dignité ; aimer notre famille, notre communauté et notre Dieu. C'est cela que nous avons en commun. C'est l'espoir de l'humanité tout entière.

Certes, notre tâche commence seulement quand nous avons pris conscience de notre humanité commune. Ce n'est pas par des paroles que nous pouvons répondre aux besoins de nos peuples. Nous ne pourrons les satisfaire qu'à condition d'agir avec audace dans les années à venir et de comprendre que nous nous heurtons à des défis communs et qu'en nous abstenant d'y faire face c'est à nous tous que nous faisons tort.

Car nous en avons fait récemment l'expérience : quand le système financier d'un pays particulier s'affaiblit, la prospérité est mise à mal partout. Quand une nouvelle grippe infecte un seul être humain, nous courons tous un risque. Quand un pays particulier tente de se doter d'une arme nucléaire, le risque d'attaque nucléaire augmente dans toutes les nations. Quand des extrémistes violents sévissent dans une certaine région de montagnes, les populations situées par-delà l'océan sont mises en danger. Et quand des innocents en Bosnie et au Darfour sont massacrés, c'est notre conscience collective qui est souillée. (Applaudissements)

Vivre ensemble dans le monde, voilà ce que cela signifie au vingt et unième siècle. C'est la responsabilité que nous avons les uns envers les autres en tant qu'êtres humains.

C'est une responsabilité difficile à assumer. Car l'histoire de l'humanité est trop souvent le récit de nations et de tribus - et admettons-le, de religions - qui s'asservissent en visant leur propre intérêt. Mais dans cette ère nouvelle, une telle attitude est autodestructrice. Au vu de notre interdépendance, tout ordre mondial qui élève un pays ou un groupe d'individus au détriment d'un autre est inévitablement voué à l'échec. Quelle que soit notre opinion du passé, nous ne devons pas en être prisonniers. Nous devons régler nos problèmes par le biais du partenariat et partager nos progrès. (Applaudissements)

Il ne faut pas en conclure que nous devrions faire sembler d'ignorer les sources de tension. C'est l'inverse qui nous est suggéré : nous devons affronter carrément ces tensions. Dans cet esprit, permettez-moi de m'exprimer aussi clairement et aussi simplement que possible sur certaines questions précises auxquelles nous devons maintenant faire face ensemble.

La première est celle de l'extrémisme violent sous toutes ses formes.

À Ankara, j'ai fait clairement savoir que l'Amérique n'est pas - et ne sera jamais - en guerre contre l'islam. (Applaudissements)

En revanche, nous affronterons inlassablement les extrémistes violents qui font peser une menace grave sur notre sécurité. Parce que nous rejetons ce que rejettent les gens de toutes confessions : le meurtre d'hommes, de femmes et d'enfants innocents. Et il m'incombe d'abord, en tant que président, de protéger le peuple américain.

La situation qui prévaut en Afghanistan illustre les objectifs de l'Amérique et la nécessité de collaborer tous ensemble. Voilà maintenant plus de sept ans, forts d'un large appui de la communauté internationale, les États-Unis ont donné la chasse à al-Qaïda et aux talibans. Nous avons agi de la sorte non par choix, mais par nécessité. Je suis conscient que d'aucuns mettent encore en question ou même justifient les événements du 11 Septembre. Mais soyons clairs : Al-Qaïda a tué près de trois mille personnes ce jour-là. Ses victimes étaient des hommes, des femmes et des enfants innocents, venus d'Amérique et de beaucoup d'autres pays, et qui n'avaient rien fait à personne. Mais al-Qaïda a choisi de les tuer sans merci, de revendiquer les attentats et il réaffirme aujourd'hui encore sa détermination à commettre d'autres meurtres à une échelle massive. Ce réseau a des membres dans de nombreux pays et il essaie d'élargir son rayon d'action. Il ne s'agit pas là d'opinions à débattre - ce sont des faits à combattre.

Eh bien, ne vous y trompez pas : nous ne voulons pas laisser nos soldats en Afghanistan. Nous ne cherchons pas - nous ne cherchons pas à y établir des bases militaires. Il nous est douloureux pour l'Amérique de perdre ses jeunes gens et ses jeunes femmes. La poursuite de ce conflit s'avère coûteuse et politiquement difficile. Nous ne demanderions pas mieux que de rapatrier tous nos soldats, jusqu'au dernier, si nous avions l'assurance que l'Afghanistan et maintenant le Pakistan n'abritaient pas d'éléments extrémistes déterminés à tuer le plus grand nombre possible d'Américains. Mais ce n'est pas encore le cas.

C'est pourquoi nous œuvrons en partenariat avec une coalition de 46 pays. Malgré les couts en cause, la volonté de l'Amérique ne va pas fléchir. Assurément, aucun d'entre nous ne doit tolérer ces éléments extrémistes. Ils ont fait des morts dans beaucoup de pays. Ils ont tué des gens de toutes religions - et surtout des musulmans. Leurs actions sont irréconciliables avec les droits de l'homme, le progrès des nations et l'islam. Le Saint Coran nous enseigne que quiconque tue un innocent tue l'humanité tout entière, (Applaudissements) et que quiconque sauve quelqu'un, sauve l'humanité tout entière. (Applaudissements) La foi enracinée de plus d'un milliard d'habitants de la planète est tellement plus vaste que la haine étroite de quelques-uns. Quand il s'agit de combattre l'extrémisme violent, l'islam ne fait pas partie du problème - il constitue une partie importante de la marche vers la paix.

Nous savons en outre que la puissance militaire ne va pas à elle seule résoudre les problèmes qui se posent en Afghanistan et au Pakistan. C'est pour cette raison que nous comptons investir 1,5 milliard de dollars par an, au cours des cinq prochaines années, dans la construction d'écoles et d'hôpitaux, de routes et d'entreprises, en partenariat avec les Pakistanais, ainsi que des centaines de millions de dollars pour venir en aide aux personnes déplacées. C'est pour cette raison encore que nous fournissons plus de 2,8 milliards de dollars aux Afghans afin de les aider à développer leur économie et à prodiguer les services dont la population a besoin.

Je voudrais aussi aborder le dossier de l'Irak. Contrairement à la guerre en Afghanistan, la guerre en Irak est le résultat d'un choix, lequel a provoqué des différences marquées dans mon pays et à travers le monde. Tout en étant convaincu que le peuple irakien a gagné au bout du compte à être libéré de la tyrannie de Saddam Hussein, je crois aussi que les événements en Irak ont rappelé à l'Amérique la nécessité de recourir à la diplomatie et de construire un consensus international pour résoudre ses problèmes à chaque fois que c'est possible. (Applaudissements) De fait, nous avons en mémoire les propos de Thomas Jefferson, qui disait ceci : « J'espère que notre sagesse grandira avec notre puissance et qu'elle nous enseignera que moins nous utiliserons cette dernière, plus elle fera de l'effet. »

Aujourd'hui, l'Amérique possède une double responsabilité : aider l'Irak à se forger un avenir meilleur et laisser l'Irak aux Irakiens. J'ai fait clairement savoir au peuple irakien (Applaudissements) que nous ne cherchons nullement à établir des bases en Irak ni à revendiquer son territoire ou ses ressources. La souveraineté de l'Irak appartient à l'Irak. C'est pour cette raison que j'ai ordonné le retrait de nos brigades de combat d'ici au mois d'août de l'année prochaine. C'est pour cette raison que nous allons honorer l'accord que nous avons conclu avec le gouvernement irakien, élu démocratiquement, concernant le retrait de nos troupes de combat des villes irakiennes d'ici au mois de juillet et de toutes nos troupes du territoire irakien d'ici à 2012. (Applaudissements) Nous aiderons l'Irak à former ses forces de sécurité et à développer son économie. Mais c'est en tant que partenaires, et jamais en tant que protecteurs, que nous apporterons notre appui à un Irak sécurisé et uni.

Enfin, tout comme l'Amérique ne tolérera jamais la violence des extrémistes, elle ne doit jamais altérer ni oublier ses principes. Les événements du 11 Septembre ont infligé un traumatisme considérable à notre pays. La peur et la colère qu'ils ont provoquées sont compréhensibles, mais dans certains cas ces sentiments nous ont conduits à agir de manière contraire à nos traditions et à nos idéaux. Nous prenons maintenant des mesures concrètes pour rectifier cette situation. J'ai interdit sans équivoque l'usage de la torture par les États-Unis et j'ai ordonné la fermeture de la prison à Guantanamo Bay d'ici au début de l'année prochaine. (Applaudissements)

L'Amérique va donc se défendre, dans le respect de la souveraineté des nations et de la primauté du droit. Et nous agirons en ce sens en partenariat avec les communautés musulmanes qui sont elles aussi menacées. Plus vite les extrémistes seront isolés et malvenus dans les communautés musulmanes, plus vite nous connaîtrons tous une sécurité accrue.

La deuxième grande source de tension que nous devons aborder concerne la situation entre les Israéliens, les Palestiniens et le monde arabe.

Les liens solides qui unissent l'Amérique à Israël sont bien connus. Cette relation est immuable. Elle se fonde sur des liens culturels et historiques et sur la reconnaissance du fait que l'aspiration à un territoire juif est ancré dans un passé tragique indéniable.

À travers le monde, le peuple juif a été persécuté pendant des siècles et l'antisémitisme en Europe a atteint son paroxysme avec un holocauste sans précédent. Demain, je me rendrai à Buchenwald, qui faisait partie d'un réseau de camps où des Juifs étaient réduits à l'esclavage, torturés, abattus et envoyés aux chambres à gaz par le Troisième Reich. Six millions de Juifs ont été tués - soit un nombre supérieur à celui de toute la population juive d'Israël aujourd'hui. Il est injustifié, ignorant et odieux de nier ce fait. Il est profondément injuste de menacer Israël de destruction, ou répéter de vils stéréotypes sur les Juifs et cela ne sert qu'à évoquer dans l'esprit des Israéliens cette page la plus douloureuse de leur passé et à empêcher de prendre racine la paix à laquelle ont droit les habitants de cette région.

Ceci dit, il est également indéniable que le peuple palestinien, qui regroupe des musulmans et des chrétiens, a souffert en quête d'un territoire. Depuis plus de soixante ans, il connaît la douleur de la dislocation. Beaucoup attendent dans des camps de réfugiés en Cisjordanie, à Gaza et dans des terres voisines de connaître une vie de paix et de sécurité à laquelle ils n'ont jamais eu le droit de goûter. Ils subissent au quotidien les humiliations - grandes et petites - qui accompagnent l'occupation. Il n'est pas permis d'en douter : la situation du peuple palestinien est intolérable. L'Amérique ne tournera pas le dos à l'aspiration légitime du peuple palestinien à la dignité, aux chances de réussir et à un État à lui. (Applaudissements)

Depuis des dizaines d'années, une impasse persiste : deux peuples aux aspirations légitimes, chacun marqué par un passé douloureux qui rend un compromis insaisissable. Il est aisé de pointer un doigt accusateur : les Palestiniens peuvent attirer l'attention sur la dislocation consécutive à la fondation d'Israël, et les Israéliens peuvent dénoncer l'hostilité et les attaques dont le pays a de tout temps fait l'objet à l'intérieur même de ses frontières et par-delà. Mais si nous examinons ce conflit à travers le prisme de l'une ou de l'autre partie, nos œillères nous cacheront la vérité : la seule résolution consiste à répondre aux aspirations des uns et des autres en créant deux États, où Israéliens et Palestiniens vivront chacun dans la paix et la sécurité. C'est dans l'intérêt d'Israël, dans l'intérêt de la Palestine, dans l'intérêt de l'Amérique, dans l'intérêt du monde. C'est pourquoi je compte personnellement poursuivre un tel aboutissement avec toute la patience et le dévouement qu'exige cette tâche. (Applaudissements) Les obligations qu'ont acceptées les parties en vertu de la Feuille de route sont claires. Pour que règne la paix, il est temps que les parties - et que nous tous -se montrent à la hauteur de leurs responsabilités.

Les Palestiniens doivent renoncer à la violence. La résistance sous forme de violence et de massacre n'aboutira pas. Les Noirs en Amérique ont souffert du fouet quand ils étaient esclaves et de l'humiliation de la ségrégation. Mais ce ne fut pas la violence qui leur a finalement permis d'obtenir l'égalité des droits dans son intégrité. Ce fut la persévérance ferme et pacifique pour les idéaux au cœur même de la création de l'Amérique. Cette même histoire peut être racontée par des peuples de l'Afrique du sud à l'Asie du sud ; de l'Europe de l'est à l'Indonésie. C'est une histoire avec une simple vérité : la violence ne mène nulle part. Lancer des roquettes contre des enfants israéliens endormis ou tuer des vieilles femmes dans un autobus, n'est pas un signe de courage ni de force. Ce n'est pas de cette manière que l'on revendique l'autorité morale ; c'est ainsi qu'on l'abdique.

Le moment est maintenant venu pour les Palestiniens de se concentrer sur ce qu'ils peuvent bâtir. L'Autorité palestinienne doit développer ses capacités de gouverner avec des institutions qui répondent aux besoins de son peuple. Hamas jouit du soutien de certains Palestiniens, mais il doit aussi reconnaitre ses responsabilités. Il doit jouer un rôle pour réaliser les aspirations des Palestiniens et unir le peuple palestinien. Hamas doit mettre fin à la violence, reconnaître les accords passés et reconnaître le droit à l'existence d'Israël.

En même temps, Israël doit reconnaître que tout comme le droit à l'existence d'Israël ne peut être nié, il en est de même pour la Palestine. Les États-Unis n'acceptent pas la légitimité de la continuation des colonies israéliennes. (Applaudissements) Ces constructions constituent une violation des accords passés et portent préjudice aux efforts de paix. Le moment est venu pour que ces colonies cessent. (Applaudissements)

Israël doit aussi honorer ses obligations et assurer que les Palestiniens puissent vivre, travailler et développer leur société. Tout comme elle ravage les familles palestiniennes, la continuation de la crise humanitaire à Gaza ne sert pas à promouvoir la sécurité d'Israël, l'absence persistante de chances de réussite en Cisjordanie non plus. Des améliorations dans la vie de tous les jours du peuple palestinien doivent constituer une partie cruciale de la feuille de route pour la paix.

Enfin, les États arabes doivent reconnaître que l'initiative arabe de paix a été un début important, mais non la fin de leurs responsabilités. Le conflit israélo-arabe ne devrait plus être utilisé pour distraire les populations des États arabes des autres problèmes. Il doit au contraire servir de raison pour aider les populations palestiniennes à développer les institutions qui permettront d'asseoir leur État ; à reconnaître la légitimité d'Israël ; et à opter pour le progrès au lieu de se polariser de manière autodestructive sur le passé.

L'Amérique alignera ses politiques avec ceux qui veulent la paix. Nous dirons en public ce que nous dirons en privé aux Israéliens, aux Palestiniens et aux Arabes. (Applaudissements) Nous ne pouvons pas imposer la paix. Mais en privé, de nombreux Musulmans reconnaissent qu'Israël ne disparaitra pas ; de même, de nombreux Israéliens reconnaissent la nécessité d'un État palestinien. Le moment est venu de prendre une initiative, sur ce que tous savent être vrai.

Trop de larmes ont coulé. Trop de sang a été versé. Nous avons tous la responsabilité d'œuvrer pour le jour où les mères d'Israéliens et de Palestiniens pourront voir leurs enfants grandir sans peur ; où la terre sainte de trois grandes religions sera ce lieu de paix que Dieu avait voulu ; où Jérusalem sera un lieu de résidence sur et permanent pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans et un lieu où tous les enfants d'Abraham pourront se côtoyer dans la paix comme dans l'histoire d'Israh, (Applaudissements), - comme dans l'histoire d'Israh, de Moïse, de Jésus et de Mohammed (que la paix soit avec eux) unis dans la prière. (Applaudissements)

La troisième source de tension est nos intérêts en commun à l'égard des droits et des responsabilités des États concernant les armes nucléaires.

Cette question a constitué une source de tension entre les États-Unis et la République islamique d'Iran. Pendant de nombreuses années, l'Iran s'est défini en partie par son opposition à mon pays et il existe en effet un passé tumultueux entre nos deux pays. En pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement d'un gouvernement iranien démocratiquement élu. Depuis la révolution islamique, l'Iran a joué un rôle dans la prise d'otages et dans des actes de violence à l'encontre des troupes et des civils américains. Cette histoire est bien connue. Plutôt que de rester emprisonné par le passé, j'ai dit clairement au peuple et aux dirigeants iraniens que mon pays est prêt à aller de l'avant. La question qui se pose maintenant n'est pas de savoir à quoi l'Iran s'oppose, mais plutôt quel est l'avenir qu'il souhaite bâtir.

Je comprends qu'il sera difficile de surmonter des décennies de méfiance, mais nous allons procéder avec courage, rectitude et fermeté. Il y aura de nombreux problèmes à examiner entre nos deux pays et nous sommes disposés à aller de l'avant sans conditions préalables, sur la base d'un respect mutuel. Mais il est clair pour tous ceux préoccupés par les armes nucléaires que nous sommes arrivés à un tournant décisif. Ce n'est pas simplement dans l'intérêt des États-Unis, c'est pour empêcher une course aux armes nucléaires susceptible d'entraîner cette région sur une voie extrêmement dangereuse .

Je comprends ceux qui protestent contre le fait que certains pays possèdent des armes que d'autres ne possèdent pas. Aucun État ne devrait décider et choisir qui sont les pays à avoir des armes nucléaires. C'est pourquoi je réaffirme fermement l'engagement de l'Amérique à vouloir un monde dans lequel aucun pays ne possède d'armes nucléaires. (Applaudissements) Et chaque pays, y compris l'Iran, devrait avoir le droit d'avoir accès à l'énergie nucléaire pacifique s'il respecte ses engagements dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire. Cet engagement est au cœur du Traité et il doit être pris par tous ceux qui y souscrivent pleinement. J'espère que tous les pays de la région pourront partager cet objectif.

Le quatrième point je vais aborder est la démocratie. (Applaudissements)

Je sais - je sais qu'il y a eu une polémique, au cours des récentes années, au sujet de la promotion de la démocratie et qu'une grande partie de cette controverse est liée à la guerre en Irak. Par conséquent, permettez-moi de le dire clairement : aucun système de gouvernement ne peut ou ne devrait être imposé par un pays à un autre.

Toutefois, cela ne diminue pas mon engagement à l'égard des gouvernements qui reflètent la volonté du peuple. Chaque nation donne naissance à ce principe de sa propre manière, en fonction des traditions de son propre peuple. L'Amérique ne prétend pas savoir ce qui est le mieux pour tout et chacun, tout comme nous ne voudrions pas prétendre décider des résultats d'une élection pacifique. Mais j'ai la ferme conviction que tous les peuples aspirent à certaines choses : la possibilité de s'exprimer et d'avoir une voix dans la façon dont ils sont gouvernés ; la confiance en l'État de droit et l'application équitable de la justice ; un gouvernement qui est transparent et qui ne vole pas ce qui appartient à son peuple ; la liberté de vivre selon leur choix. Il ne s'agit pas simplement d'idéaux américains, il s'agit des droits de l'homme et c'est pourquoi nous les encouragerons dans le monde entier. (Applaudissements)

C'est vrai, il n'y a pas de route directe pour honorer cette promesse. Mais une chose est claire, les gouvernements qui défendent ces droits sont à terme plus stables, meilleurs et plus en sécurité. La suppression des idées ne réussit jamais à les éliminer. L'Amérique respecte la liberté d'expression de tous ceux, dans le monde entier, qui sont pacifiques et respectueux de la loi, même si nous ne sommes pas d'accord avec eux. Nous accueillerons tous les gouvernements élus pacifiques - à condition qu'ils gouvernent en respectant toutes leurs populations.

Ce point est important car il y a ceux qui encouragent la démocratie uniquement lorsqu'ils ne sont pas au pouvoir ; et une fois au pouvoir ils sont sans scrupules dans la suppression des droits d'autrui. (Applaudissements) Quel que soit là où il prend forme, le gouvernement du peuple et par le peuple est le seul étalon par lequel on mesure tous ceux qui sont au pouvoir : il faut conserver le pouvoir par le consentement du peuple et non la coercition ; il faut respecter les droits des minorités et participer, dans un esprit de tolérance et de compromis ; il faut mettre les intérêts du peuple et le déroulement légitime du processus politique avant ceux de son parti. Sans ces ingrédients, les élections ne créent pas une vraie démocratie à elles seules.

Un membre du public : Barack Obama, on vous aime !

Le président Obama : Je vous remercie. (Applaudissements) Le cinquième point que nous allons aborder ensemble est celui de la liberté de religion.

L'Islam a une tradition de tolérance dont il est fier. Nous le constatons dans l'histoire de l'Andalousie et de Cordoue pendant l'Inquisition. Je l'ai constaté de première main pendant mon enfance en Indonésie, où des Chrétiens dévots pratiquaient ouvertement leur religion dans un pays à prépondérance musulmane. C'est cet esprit qu'il nous faut aujourd'hui. Les habitants de tous les pays doivent être libres de choisir et de vivre leur religion d'après leur conviction d'esprit, de cœur et d'âme. Cette tolérance est essentielle pour que la religion puisse s'épanouir, or elle est assaillie de plusieurs façons différentes.

Parmi certains musulmans, on constate que certains ont malheureusement tendance à mesurer leur propre croyance à l'aune du rejet des croyances d'autrui. Il faut soutenir la richesse de la diversité religieuse, que ce soit pour les Maronites au Liban ou les Coptes en Égypte. (Applaudissements) Et pour être francs, il faut aussi mettre fin aux divergences entre les musulmans, car les divisions entre les sunnites et les chiites ont provoqué des violences tragiques, tout particulièrement en Irak.

La liberté de religion joue un rôle crucial pour permettre aux gens de vivre en harmonie. Nous devons toujours examiner les façons dont nous la protégeons. Aux États-Unis, par exemple, les musulmans ont plus de mal à s'acquitter de l'obligation religieuse de la zakat étant donné les règles relatives aux dons de bienfaisance. C'est pour cette raison que je suis résolu à œuvrer avec les musulmans américains pour leur permettre de s'acquitter de la zakat.

De même, il importe que les pays occidentaux évitent d'empêcher les musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, par exemple, en dictant ce qu'une musulmane devrait porter. En un mot, nous ne pouvons pas déguiser l'hostilité envers la religion sous couvert de libéralisme.

De fait, la foi devrait nous unir. C'est pour cette raison que nous sommes en train de créer de nouveaux programmes de service communautaire en Amérique qui réunissent des chrétiens, des musulmans et des juifs. C'est également pour cette raison que nous nous réjouissons des initiatives telles que le dialogue interreligieux du roi Abdallah d'Arabie Saoudite et le leadership de la Turquie dans l'Alliance des civilisations. À travers le monde, nous pouvons transformer le dialogue en un service interreligieux de sorte que les ponts entre les êtres humains mènent à des actions en faveur de notre humanité commune, que ce soit pour lutter contre le paludisme en Afrique ou pour fournir des secours après une catastrophe naturelle.

La sixième question - la sixième question dont je veux parler porte sur les droits des femmes.

(Applaudissements) Je sais - je sais, et vous pouvez le voir d'après ce public - que cette question suscite un sain débat. Je rejette l'opinion de certains selon laquelle une femme qui choisit de se couvrir la tête est d'une façon ou d'une autre moins égale, mais j'ai la conviction qu'une femme que l'on prive d'éducation est privée d'égalité. (Applaudissements) Et ce n'est pas une coïncidence si les pays dans lesquels les femmes reçoivent une bonne éducation connaissent bien plus probablement la prospérité.

Je tiens à préciser une chose : les questions relatives à l'égalité des femmes ne sont absolument pas un sujet qui concerne uniquement l'Islam. En Turquie, au Pakistan, au Bangladesh et en Indonésie, nous avons vu des pays à majorité musulmane élire une femme à leur tête, tandis que la lutte pour l'égalité des femmes continue dans beaucoup d'aspects de la vie américaine, et dans les pays du monde entier.

Je suis convaincu que nos filles peuvent offrir une contribution à la société tout aussi importante que nos fils (Applaudissements)et que notre prospérité commune sera favorisée si nous utilisons les talents de toute l'humanité, hommes et femmes. Je ne crois pas que les femmes doivent faire les mêmes choix que les hommes pour assurer leur égalité, et je respecte celles qui choisissent de suivre un rôle traditionnel. Mais cela devrait être leur choix. C'est pour cela que les États-Unis œuvreront en partenariat avec tout pays à majorité musulmane pour améliorer l'alphabétisation des filles. Nous aiderons aussi les jeunes femmes à faire la transition de l'école au monde du travail par l'intermédiaire du microfinancement qui permet aux gens de réaliser leurs rêves. (Applaudissements)

Finalement, je veux parler de notre intérêt commun à favoriser le développement et les opportunités économiques.

Je sais que pour beaucoup, la mondialisation présente des aspects contradictoires. Internet et la télévision peuvent transmettre dans les foyers des connaissances et des informations, mais également une sexualité vulgaire et une violence gratuite. Le commerce peut s'accompagner de nouvelles richesses et opportunités, mais aussi de grands bouleversements et de changements au niveau communautaire. Dans tous les pays, y compris en Amérique, ce changement provoque la peur. La peur que la modernité signifie la perte du contrôle de nos choix économiques, de nos décisions politiques et, il s'agit d'un élément encore plus important, de notre identité, c'est-à-dire des choses qui nous attachent à notre communauté, notre famille et notre foi.

Mais je sais aussi qu'on ne peut pas empêcher le progrès humain. Le développement et la tradition ne sont pas nécessairement contradictoires. Des pays comme le Japon et la Corée du Sud ont connu une prodigieuse croissance économique tout en conservant leur culture distincte. Il en va de même pour les progrès remarquables au sein de pays à majorité musulmane, de Kuala Lumpur à Dubaï. Par le passé et de nos jours, les communautés musulmanes ont été à la pointe de l'innovation et de l'éducation.

Ceci est important car aucune stratégie de développement ne peut se fonder uniquement sur ce que produit la terre et elle ne peut être durable si les jeunes n'ont pas de travail. De nombreux pays du Golfe se sont énormément enrichis grâce au pétrole et certains commencent à concentrer leurs ressources sur le développement plus large. Mais nous devons tous garder à l'esprit que l'éducation et l'innovation seront la monnaie d'échange du 21e siècle. (Applaudissements) Dans trop de communautés musulmanes, le sous-investissement en ces domaines persiste. J'attire l'attention sur cette réalité dans mon propre pays. Et à la différence du passé pendant lequel l'Amérique se concentrait sur le pétrole et le gaz, s'agissant de cette partie du monde, nous chercherons désormais à agir dans des domaines plus variés.

Dans le domaine de l'éducation, nous allons élargir les programmes d'échange et augmenter les bourses, comme celle qui a permis à mon père de venir en Amérique, (Applaudissements) tout en encourageant davantage d'Américains à étudier dans des communautés musulmanes. Nous offrirons à des étudiants musulmans prometteurs des stages aux États-Unis ; nous investirons dans l'enseignement en ligne destiné aux enseignants et aux enfants à travers le monde ; et nous créerons un nouveau réseau informatique qui permettra à un jeune du Kansas de communiquer instantanément avec un jeune du Caire.

Dans le domaine du développement économique, nous créerons un nouveau corps de volontaires des milieux d'affaires qui formeront des partenariats avec des homologues de pays à majorité musulmane. Je vais aussi accueillir un Sommet sur l'entrepreneuriat cette année pour trouver les moyens d'approfondir les liens entre les leaders du monde des affaires, les fondations et les entrepreneurs sociaux des États-Unis et des communautés musulmanes à travers le monde.

Dans le domaine des sciences et des technologies, nous établirons un nouveau fonds pour appuyer le développement technologique dans les pays à majorité musulmane et pour aider à concrétiser commercialement des idées pour qu'elles créent des emplois. Nous ouvrirons des centres d'excellence scientifiques en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est, et nous nommerons de nouveaux émissaires pour les sciences chargés de collaborer à des programmes qui mettront au point de nouvelles sources d'énergie, créeront des emplois verts, numériseront les registres et archives, purifieront l'eau et produiront de nouvelles cultures. Dans le domaine de la santé au niveau mondial, j'annonce aujourd'hui une nouvelle initiative avec l'Organisation de la conférence islamique pour éradiquer la polio et nous intensifierons nos partenariats avec des communautés musulmanes pour améliorer la santé maternelle et infantile.

Tout cela doit être accompli en partenariat. Les Américains sont prêts à se joindre aux citoyens et gouvernements, aux organisations communautaires, aux dirigeants religieux et aux entreprises dans les communautés musulmanes du monde entier afin d'aider nos populations à améliorer leur vie.

Il ne sera pas facile de régler les questions dont je viens de parler. Mais nous avons la responsabilité de nous unir pour réaliser le monde auquel nous aspirons, un monde où les extrémistes ne menacent plus notre pays et où les soldats américains sont rentrés chez eux, un monde où les Palestiniens et les Israéliens vivent chacun en sécurité dans un État qui leur est propre et où l'énergie nucléaire est utilisée à des fins pacifiques, un monde où les gouvernements servent les intérêts de leurs citoyens et où les droits de tous les enfants de Dieu sont respectés. Tel est le monde auquel nous aspirons et nous n'y parviendrons qu'ensemble.

Je sais qu'un grand nombre de gens - musulmans et non musulmans - se demandent si nous arriverons vraiment à prendre ce nouveau départ. Certains veulent attiser les flammes de la division et entraver le progrès. Certains suggèrent que ça ne vaut pas la peine ; ils avancent qu'il y aura fatalement des désaccords et que les civilisations finissent toujours par s'affronter. Beaucoup plus ont tout simplement des doutes. Il y a tellement de peur, tellement de méfiance qui se sont accumulées avec les ans. Mais si nous choisissons de nous laisser enchaîner par le passé, nous n'irons jamais de l'avant. Je veux particulièrement le déclarer aux jeunes de toutes les fois et de tous les pays, plus que quiconque, vous avez la possibilité de ré-imaginer le monde, de refaire le monde.

Nous partageons tous cette planète pendant un court instant. À nous de décider si nous passons ce temps à nous concentrer sur ce qui nous sépare ou si nous nous engageons à faire ce qu'il faut - de façon soutenue - pour trouver un terrain d'entente, pour nous concentrer sur l'avenir que nous désirons pour nos enfants, et pour respecter la dignité de tous les êtres humains.

Tout ceci n'est pas simple. Il est plus facile de se lancer dans une guerre que de faire la paix. Il est plus facile de blâmer autrui que de s'examiner soi-même ; il est plus facile de voir ce qui nous distingue, plutôt que ce que nous avons en commun. Mais il faut choisir le bon chemin, et non le plus facile. Il y a une règle essentielle qui sous-tend toutes les religions : celle de traiter les autres comme nous aimerions être traités. Cette vérité transcende les nations et les peuples. C'est une croyance qui n'est pas nouvelle, qui n'est ni noire ni blanche ni basanée, qui n'est ni chrétienne ni musulmane ni juive. C'est une foi qui a animé le berceau de la civilisation et qui bat encore dans le cœur de milliards d'êtres humains. C'est la foi dans autrui et c'est ce qui m'a mené ici aujourd'hui.

Nous avons le pouvoir de construire le monde auquel nous aspirons, mais seulement si nous avons le courage de prendre un nouveau départ, en gardant à l'esprit ce qui a été écrit.

Le Saint Coran nous dit : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. »

Le Talmud nous dit : « Toute la Torah a pour objectif de promouvoir la paix. »

La Bible nous dit : « Bienheureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu. »

Les habitants du monde peuvent cohabiter en paix. Nous savons que telle est la vision de Dieu. C'est maintenant notre tâche sur cette Terre. Je vous remercie et que la paix de Dieu soit avec vous. Je vous remercie. Je vous remercie. (Applaudissements)


(Traduction française du Bureau des services linguistiques du département d'État)

[www.america.gov]

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2009 : 06:53

J'ai lu attentivement ce discours et je dois avouer que je suis seduite par ces belles paroles. C'est un discours qui denonce la haine et la violence et par la meme occasion, denonce l'extremisme et prone la tolerance et le respect de tous. Idyllique en effet mais cela fait toujours du bien d'ecouter des bonnes paroles aujourd'hui lorsque nous sommes innondes de discours haineux et racistes.

Obama a, selon toute evidence, ce don d'etre un excellent orateur et il choisit pour conquerir le monde arabo-musulman de souligner justement ses propres origines, alors qu'il avait choisi de les oublier pendant la campagne electorale americaine. Si ce fait contribue a faire un rapprochement entre le monde arabe et l'Amerique, ce n'est pas une mauvaise chose. Il faut esperer seulement qu'Israel ne payera pas les pots casses...

Tout y est pratiquement dans son discours que je trouve intelligent et flatteur mais pourquoi lui en faire le reproche ? Les dirigeants arabes ont si peu souvent tenu un langage pareil a leur peuple et c'est regrettable car Obama souleve, avec diplomatie, beaucoup de points de reflexions sensibles aux masses arabes tels les problemes de l'extremisme, de la religion, de la democratie, les droits des femmes, le conflit israelo-palestinien, le nucleaire iranien, etc...
Une dissonance frappante et et a mon avis de tres mauvais gout, c'est son appel a "defendre par les tribunaux americains le port du Hijab en Amerique". Ridicule et contradictoire avec les normes occidentales de liberte pour la femme car comment parler de choix lorsqu'on inculque aux femmes, par necessite religieuse, le port d'un vetement noir qui les dissimule totalement sauf les yeux ?

Autre dissonance, c'est le fait de louer "...les initiatives telles que le dialogue interreligieux du roi Abdallah d'Arabie Saoudite..." Vraiment, pour dialogue interreligieux, on fait mieux que le Roi de l'Arabie Seoudite, pays d'origine et d'exportation de l'obscurantisme et du radicalisme islamique.

Apparemment, Obama a adopte dans ce discours le style "orientaliste", celui qui chatouille et flatte pour faire passer la pilule et rester le bon ami.




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2009 : 11:58

En fait de dialogue inter religieux, en "trompe l' oeil", il faudrait bien demander à ce fameux roi, s'il va enfin autoriser les Juifs, à se rendre sur territoire saoudien, sans passer par le processus de la conversion, ou la présentations d'un certificat de baptême chrétien.

Se souvenir en effet que pendant la première guerre du golf, Eddy Mitchel s'était vu refuser son visa saoudien, sous prétexte qu'il était Juif, alors qu'il s'était porté volontaire pour distraire les troupes françaises, stationnées sur le territoire saoudien.

Je n'ai pas le souvenir de beaucoup de protestations, de la part de notre gouvernement, contre cette décision éminemment intolérante, et raciste.




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2009 : 16:23

Sur les photos de la rencontre Obama-Abdallah d'Arabie, on les voit assis cote a cote et tout près il y a Rahm Emanuel qui plaisante.
Donc la voie est ouverte.

Bravo tu peux voyager en Arabie Saoudite ! En cas de probleme prière de s'adresser à Hussein qui alertera Barak qui nous fera un beau discours évangélique sur l'avenir du voyage d'un Juif à la Mecque.




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 08 juin 2009 : 17:07

Salut Gérard.

Qui ça ? moi un mécréant de première, qui tient en horreur tout ce qui touche à l'opium du peuple ? dans ce pays d'arriérés mentaux, et pour me faire couper quoi ?

Qu'est ce que j'irais bien y foutre ? On n'est pas assez bien chez nous ?

Et puis, VIVE LA LIBERTE DE CONSCIENCE !

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2009 : 17:03

Barack Obama renonce à limiter les salaires des banquiers. Wall street reprend donc les commandes !!!

Encore un recul de la part de Obama, il y a eu l'histoire des enquetes dirigees contre la CIA au sujet de Guantanamo, maintenant un autre recul avec ce revers economique de Barack Obama qui baisse les bras et recule pour s'etre trop avance ! (en paroles evidemment !-:/)

"La Maison Blanche a annoncé mercredi soir que le Président renonçait à limiter les salaires des banquiers de Wall street à 500.000 dollars comme il s'y était engagé. Barack Obama décide de transmettre ce dossier délicat au Congrès qui statuera. Est-ce là son premier revers sur le terrain économico-financier ? "

Ecoutez la chronique de Jean-Louis Gombeaud a ce sujet

[www.rtl.fr]




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2009 : 17:16

Je ne sais pas si on se rend compte mais tout doucement et surement, Obama devient le miroir de Bush.

N'en deplaise a ceux qui se sont gorges de ses discours electoraux aux messages messianiques. Personnellement, il me fait deja l'effet d'un cure prechant !

La realite est la, malheureusement !




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2009 : 17:48

Et son pasteur Wright affirme que ce sont les Juifs qui empêchent Obama de lui parler,car les sionistes veulent avoir les mains libres pour accomplir le genocide des palestiniens.

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 11 juin 2009 : 18:10

Bein voyons Darlett, il me semble que certains devraient être rassurés,,, Rien ne semble changer ici Bas,,, comme ici Haut,








Wafa Sultan contre Barack Obama- Qui devons-nous croire ?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2009 : 03:51

Je vous propose une traduction de la réponse de Wafa Sultan au discours d’Obama du Caire:

Qui devons-nous croire ? par Wafa Sultan

Après le discours du Président Obama au Caire, beaucoup de mes lecteurs arabes du Moyen-Orient ont réagi avec stupeur. L’un d’entre eux a déclaré, “Qui devons-nous croire, vous ou Obama?” - En particulier quand Obama a dit que “l’Amérique et l’Islam se chevauchent et partagent des principes communs de justice, de progrès de tolérance et dignité pour tous les êtres humains.”.

Certes, à la lecture des réactions à ce discours dans la presse arabe, il est clair que de nombreux musulmans aujourd’hui aiment Obama.

Après tout, il leur a présenté un récit qui confirme leurs théories de conspiration et leur statut de victimes de l’Occident. Par conséquent, les médias arabes expriment leur assurance que le discours va marquer le début d’une “nouvelle position à l’égard de l’islam et des musulmans, après des siècles d’agression et d’hostilité.» (Al Ahram - Egypte-MEMRI)

Plus que tout, cela me rappelle une histoire de Nizar Qubbani, le célèbre poète syrien. Son jeune fils qui était médecin souffrait d’un grave problème cardiaque. Lorsque Nizar questionna son fils sur son coeur, le fils dessina un cœur rouge. Etant poète, le père interpréta le dessin comme un signe de dynamisme et de bonne santé du coeur et eut grand confort à croire à ce signe de guérison. Après le décès de son fils, Nizar écrivit un poème décrivant son coeur de père brisé. Il estimait insupportable sa tristesse car il réalisait qu’il avait mal interprété le dessin de son fils. De toute évidence, le coeur rouge esquissé par le fils avait pour but de ne laisser aucun espoir sur son coeur.

Le poète et le médecin avaient des compréhensions totalement différentes, de même il y a dichotomie entre la perception du Président Obama et la mienne, sur le monde musulman.

La vérité est cependant, qu’il n’existe qu’une seule réalité.

M. Obama est un homme politique très astucieux. Toutefois, son discours a révélé que son avis est indûment influencé par ses désirs naïfs. Sa perception de l’islam et la réalité de l’islam ont besoin d’être synchronisées. Je suis médecin et une personne réaliste, qui a vécu et ressenti les effets de ma culture arabe et de la religion islamique depuis l’enfance.

Le président a bercé les musulmans: a fait l’éloge de leurs réalisations, a compati à leurs doléances, et a présenté ses excuses pour les injustices qui leur ont été faites par des siècles de colonialisme - sans mentionner une seule fois l’histoire violente du colonialisme arabe endémique. Il a évité toute mention des principes du Djihad, ou de l’idéologie politique islamique de suprématie sur les non musulmans - des principes ancrés dans la charia. Ils sont enseignés et appliqués ouvertement par Al-Azhar, l’université qui l’a accueilli, et qui est le principal centre d’études de la charia.

Obama a mis l’accent sur les supposés mauvais traitements américains que les terroristes ont subit et a présenté ses excuses pour les actes de torture à Guantanamo, en oubliant de dire comment les régimes islamiques sont brutaux envers leur propre peuple. Le président a également renié les contributions importantes des États-Unis aux musulmans, à la fois par le sacrifice de la vie de ses soldats et par l’aide humanitaire partout dans le monde et à travers l’histoire - en dépit des attaques musulmanes contre l’Amérique et les Américains. En bref, certaines parties de son discours résonnent comme celui d’un nouveau messie pan-arabe venu annoncer au monde arabe le retour de sa légitime domination du monde.

Le plus inquiétant a été l’appel lancé par le président pour défendre les musulmans contre les stéréotypes négatifs. Un dangereux précédent est établi lorsque la liberté de parole est réduite au silence et que les critiques des idéologies sont interdites. Ceci, encore une fois, est l’essence même des régimes totalitaires cauchemardesques. Toute la beauté de la Constitution américaine réside dans l’équilibre et la sagesse qu’elle comprend, en distinguant entre ce qui doit être protégé et défendu et ce qui doit être combattu et décrié. Encourager des lois pour faire en sorte que la critique de l’islam devienne une infraction punissable par la loi est inquiétant.

Depuis mon arrivée aux États-Unis, j’ai bénéficié de la liberté d’éduquer mes frères et soeurs arabes du Moyen-Orient, qui aspirent à la vraie liberté - et j’ai obtenu des succès. M. Obama appelle à remettre ces succès en question au lieu de défendre la liberté.

Alors que le Président se lance dans sa nouvelle tâche qui consiste à défendre les musulmans contre les stéréotypes négatifs, “cela veut-il dire en quelque sorte qu’il va entraver et saper mon message? Ou, peut-être cela signifie qu’il va se joindre aux efforts des 57 pays musulmans de l’Organisation de la Conférence islamique, qui travaillent sans relâche pour promouvoir une résolution des Nations Unies qui supprimera les voix dissidentes contre l’islam? Je suis convaincue que nous en viendront tous à le regretter.



Obama couvre la grave situation dans le monde islamique par la flatterie, à défaut d’encourager à la responsabilisation de la rhétorique, des pratiques et des comportements qui alimentent les stéréotypes. Je n’ai pas entendu le moindre appel pour que le monde islamique s’ouvre à la diversité, pour qu’il accepte les femmes comme des citoyens égaux avec les mêmes droits et protections que les hommes. Je ne l’ai pas entendu exhorter le monde musulman à accepter d’autres religions et qu’elles puissent être pratiquées ouvertement dans le monde islamique - où la pratique du christianisme, du judaïsme et des autres religions peut coûter sa vie à tout individu.

Je n’ai pas entendu d’appel à renoncer une fois pour toutes au racisme de la dhimmitude - loi basée sur la charia qui dicte que les chrétiens et les juifs sont [des citoyens] de qualité inférieure et doivent être supprimés. Est-ce que ce sont ”… les principes de justice, de tolérance et de dignité des êtres humains»?

En revanche, je vois mon peuple, le cœur sanguinolant et je sais son besoin pressant de se corriger et de s’examiner honnêtement pour des raisons de réparations urgentes. Obama agite la carotte, mais passe sous silence les questionnements impératifs qui bouillonnent sous la surface.

La réalité d’Obama fait de mon travail et de celui d’autres qui prennent la parole contre l’intolérance de la doctrine islamique encore plus difficile. Il sape notre mission par l’apaisement des politiques abusives et xénophobes qui permettent à des personnes dans le monde islamique d’asservir les autres, de contraindre les autres à leurs croyances, et de poursuivre ces objectifs avec sa bénédiction.

Le président a manqué de se joindre aux personnes éprises de liberté, aux arabes libérés comme moi. Il n’a pas réussi à entraîner le monde musulman dans la modernisation et l’indispensable réforme.

Au lieu de crier ”La maison est en feu.” Obama sourit et nous dit comment la maison est belle alors qu’elle brûle hors de tout contrôle et menace de nous détruire.

Pour revenir à la question que j’ai reçu par e-mail; “Qui devons-nous croire, vous ou Obama?” J’ai répondu à mon lecteur marocain qu’Obama est un homme politique qui souhaite utiliser les mots doux et blanchir la réalité pour se rallier les musulmans.

Moi, en revanche je suis une femme arabe pragmatique qui s’est échappée de la prison de l’islam pour le monde libre, et qui consacre maintenant sa vie à l’expression de points de vue libres et pour pousser à une réelle réforme dans l’Islam. Il faut savoir choisir. L’intolérance ne tolère jamais la liberté.

Texte trouvé sur Hudson NY [www.hudsonny.org] Traduction Bivouac-id.

Wafa Sultan contre Barack Obama- Qui devons-nous croire ?
Posté par: YONA (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2009 : 09:57

Heureusement qu'il y en a une sur cette terre qui a tout compris!!....
Bernard.

Wafa Sultan contre Barack Obama- Qui devons-nous croire ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 14 juin 2009 : 16:06

YONA, les politiciens resteront les politiciens et il ne faut plus chercher le vrai du faux dans ce qu'ils racontent mais Wafa Sultan utilise le meme terme que j'avais employe en parlant du phenomene Obama substitue, a tort, par les masses en messie bienfaiteur.




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2009 : 06:25

Pour ceux qui voudraient savoir ou va Obama et quelle est sa politique, voici 2 videos extremement explicites de sa strategie politique suivant les preceptes de l'ancien conseiller de Carter, Zbignew Brejinski .


2 clips videos incroyables emises avant l'election d'Obama par l'historien Webster G. Tarpley qui a ecrit des biographies de plusieurs Presidents des USA ainsi que 2 biographies de Barack Hussein Obama.

Il decrit avec exactitude un scenario politique qui se precise de plus en plus de la part de Obama.

Ces clips sont malheureusement en anglais et je n'ai pas trouve de traduction francaise mais je le place tout de meme a cause de ce qui est dit et qui represente exactement ce que nous avons sous les yeux actuellement, a savoir l'alliance d'Obama avec le monde arabe dans le but de combattre avant tout, les Russes d'un cote (en s'alliant avec la Syrie et l'Iran), et les chinois de l'autre (en intervenant au Soudan afin de contrer la Chine qui s'approvionne en petrole, matieres premires, etc... dans ce pays.. La politique d'Obama serait de s'allier au monde arabe en tentant de l'amener a combattre, sur differents fronts, les Russes et les Chinois afin de garder la suprematie dans le monde. Le but est de mettre ensuite les Russes et les Chinois les uns contre les autres afin qu'ils se detruisent mutuellement. Un scenario effrayant et extremement dangereux.

Webster G. Tarpley decrit l'election d'Obma comme un "coup d'Etat politique" et sa politique comme bien plus agressive et plus militariste que celle de G. Bush.

Ce que cet historien revele, c'est que le principal conseiller et gourou de Barack Obama n'est autre que l'ancien conseiller a la securite nationale du president Jimmy Carter, Zbignew Brejinski qui a toujours reclame, sans succes, a G. Bush de discuter avec les iraniens. Apparemment, il est ecoute attentivement par Obama et les premiers signes se montrent deja.

Ceci pourrait expliquer les reactions tardives et peu enthousiastes d'Obama envers ce qui se passe actuellement en Iran. Silence confus et intervention tiede seulement ce soir. La CNN d'ailleurs (comme on le sait, entierement asservi a Barack Obama) n'a pratiquement rien montre des manifestations en Iran alors qu'habituellement, cette station montre en boucle chaque petit evenement insignifiant qui se produit dans le monde. L'Iran a d'ailleurs aujourd'hui accuse d'intervention l'Europe avec surtout la France et l'Allemagne, sans rien dire contre les USA qui se "comportent bien".


"The men behind Obama" (Les hommes derriere Obama)



Clip no. 1



Clip no. 2






Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2009 : 07:20

Pour ceux qui ne connaissent pas ce Zbignew Brejinski, voici ce qu'il disait au cours d'un interview ou on lui parlait d'Israel.

Dingue et je reconnais ici aussi la vision d'Obama concernant le conflit israelo-palestinien.





Et un interview du Nouvel Observateur en 1998 qui demontre qui est cet affreux personnage et la politique de Barack Obama prend tout son sens.

Z. Brzezinski. Qu'est-ce qui est le plus important au regard de l'histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l'empire soviétique ? Quelques excités islamistes ou la libération de l'Europe centrale et la fin de la guerre froide?

N. O. Quelques excités ?? Mais on le dit et on le répète: le fondamentalisme islamique représente aujourd'hui une menace mondiale.

Z. Brzezinski. Sottises! Il faudrait, dit-on, que l'Occident ait une politique globale à l'égard de l'islamisme. C'est stupide: il n'y a pas d'islamisme global. Regardons l'islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C'est la première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu'y a-t-il de commun entre l'Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan militariste, l'Egypte pro-occidentale ou l'Asie centrale sécularisée? Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté...


[www.webgroupes.eu]




Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2009 : 16:34

Hourra !!! Voici les deux clips avec traduction francaise.


Clip no. 1



Clip no. 2


Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 juin 2009 : 17:14

Une analyse intelligente et pertinente sur le systeme politique americain et l'"ancienne nouvelle politique" des democrates americains et que l'auteur de l'article decrit ainsi :

"L'autre option, c'est celle défendue par Brzezinski et qu'il aime à appeler 'soft power' (le pouvoir en douceur). D'autres parlent d'un 'impérialisme intelligent'. En fait, il s'agit de réaliser les mêmes objectifs des Etats-Unis, mais par des formes de violence moins directes, moins visibles. En comptant moins sur les interventions militaires US, très coûteuses, et davantage sur les services secrets, les manoeuvres de déstabilisation, les guerres par pays interposés, et sur la corruption aussi..."

Pour lire tout l'article, voici le lien

[sathyadas2.blogspot.com]

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 06:45

Bush: Je tiens juste a vous dire......

«Je sais que c'est le secteur privé qui va faire sortir le pays de la période économique que nous vivons», a-t-il dit devant un groupe d'entrepreneurs, dans une critique voilée de l'interventionnisme de l'administration Obama dans la sphère économique. «Vous pouvez dépenser votre argent d'une meilleure manière que le gouvernement ne le fait», a-t-il ajouté.

M. Bush a également évoqué le camp de détention de Guantanamo, que Barack Obama a promis de fermer d'ici janvier prochain. «Je ne vais pas critiquer mon successeur», a-t-il affirmé, «je tiens juste à vous dire qu'il y a des gens à Gitmo qui tueraient des Américains sans hésitation».



C'est vrai.....

Barack OBAMA, président des Etats-Unis
Posté par: YONA (IP enregistrè)
Date: 19 juin 2009 : 07:57

Ce mec a une toute autre dimension!!..J'adore son réalisme.
Au fait, Merci Gérard pour ton petit mot si gentil: Je crois que BUSH, lui, ne descend pas du singe!!...hihihihi!!!
Ton ami Bernard.

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