En tous les cas Fouad, sache qu'a Haifa, au Carmel, le point le plus haut et le plus riche de la ville, des familles musulmanes achetent des appartements en masse et personne ne vient les deranger ni voir en cela de la provocation.

mais quelle colonisation ? la Palestine n'existe pas. Ce sont des gens venus récemment de tous le moyen orient, attirés par le travail existant en Israël, qui se sont installés là. L'annexion que tu appelles a eu lieu après la guerre des 6 jours, guerre provoquée notamment par les jordaniens (plus la syrie, le liban, l'egypte), qui occupaient alors jérusalem est, lesquels après leur défaite se sont retirés en laissant la ville aux conquérants, comme cela se passe dans toute guerre lorsque des territoires sont conquis.

Il existe un principe aussi essentiel qu’élémentaire en droit politique : force ne fait pas droit. Le problème de tout pouvoir est celui de la durée : pour se conserver, le pouvoir ne peut s’appuyer sur la seule force. Il a besoin d’être reconnu comme légitime par ceux sur lesquels il s’exerce.
Car, en l’absence d’une reconnaissance - de droit - qu’Israël ne parvient pas à arracher à ceux qui lui résistent depuis plus de 62 ans, son existence se trouve compromise. Et ce, dans un avenir peut-être pas si éloigné que cela...
Ne pas se méprendre sur mes commentaires, je suis pour la division du territoire et un accord entre Palestiniens et Israéliens quoique je n'y crois plus.

Citation:

fouad
Ne pas se méprendre sur mes commentaires, je suis pour la division du territoire et un accord entre Palestiniens et Israéliens quoique je n'y crois plus.

Le partage palestinien approuvé par Fouad



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C'est sa façon de voir ISRAËL à cette crapule?

Les Turcs seraient-ils devenus plus fourbes que les Libanais ou le Hezbollah ?

Ils laissent entrer dans leur ambassade de TelAviv un demandeur d'asile qui devient violent.Et la presse et les dirigeants turcs exigent que leur securité soit renforcée en pretendant que celle de l'ambassade israelienne est plus efficace !!!

Que Erdogan envoie à son ambassade d'autres vigiles moins buveurs de 3arak et ce n'est pas à Israel de surveiller son BÄTIMENT.

Une attaque contre Téhéran semble imminente.

Ce soir au Parc des Princes il y a le MACCABI TEL-AVIV contre le Paris St. Germain, composé de voyous de banlieues avec leurs torchons autour du cou le drapeau de leur pays, les sifflets de la Marseillaise et de la Tikva.
1000 policiers soit 1 pour 10 spectateurs.
Souhaitons seulement pas de bagarres surtout que leur jalousie l'emporte sur le match.

L'AFP depasse de loin son role d'"Agence de Presse" "objective" pour diffuser des informations manipulees afin de rallier le plus possible a ses positions evidentes pour tous aujourd'hui.

Voici quelques "perles", exemples du parti pris abusif de cette "agence de presse".

C’est à propos de l’assassinat par des terroristes – des individus armés s’attaquant systématiquement à des civils - du Hamas, mardi, dans la région d’Hébron, de quatre civils israéliens.
Voici ce qu’a distribué l’AFP dans ses dépêches :

"L'Union européenne a condamné mercredi «l'attaque terroriste» qui a tué quatre colons israéliens près de Hébron

C’est absolument faux. Il s’agit d’une construction à dessein de l’AFP ; d’un communiqué de l’AFP se substituant à celui de l’Union Européenne : nous avons consciencieusement vérifié, la condamnation de l’UE, elle ne mentionne aucunement que les victimes étaient des colons.

Propos de Binyamin Netanyahu : "Ce dernier a réagi très vivement à l'attaque, revendiquée par la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a coûté la vie à quatre colons israéliens en Cisjordanie.".

L’usage du terme colon est pourtant totalement étranger au discours du 1er ministre israélien dans le cadre du différend israélo-arabe.

"La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a "fermement condamné" mercredi "l'attaque terroriste" qui a tué quatre colons israéliens".

Nouvelle construction à dessein de l’AFP, en contradiction avec le texte qu’elle assure citer.

En vérité, Catherine Ashton a déclaré : "Je condamne fermement l'attentat terroriste qui a tué quatre civils israéliens près de la ville d'Hébron. (...)

[www.menapress.org]

darlett
l'afp est comme la croix rouge ! antisemite ! cet organe de presse doit etre certainement dirige et finance par des organes arabes anti israeliens !!

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Liban : "même si cela nécessite de faire tomber l'Etat par la force"

Par Michaël Béhé à Beyrouth


Je n’en voudrai à personne si des lecteurs de mes récents articles, avertissant d’un danger imminent de guerre civile au Liban, me prenaient pour un illuminé ou un paranoïaque. Ce serait le résultat du filtrage médiatique efficace exercé sur les informations en provenance de mon pays.

Je lis souvent dans la Ména les comptes-rendus de distorsions de la réalité concernant Israël, dans les media européens en général, français en particulier. Je crois pouvoir affirmer que la même activité de brouillage fonctionne aussi pour les événements ayant pour origine le pays au cèdre, et à un degré comparable.

L’unique différence marquante que j’observe, consiste en la quantité des informations diffusées lorsqu’il s’agit respectivement d’Israël ou du Liban. A propos de l’Etat hébreu, on peut constater un phénomène de surinformation, tandis que les événements dramatiques se déroulant ici ne sont, soit pas rapportés, soit ils le sont au compte-gouttes.

Soit, encore, c’est ce que je remarque en lisant les dépêches de l’AFP - qui font la pluie et le beau temps en déterminant l’agenda et l’orientation des media francophones dans le domaine international -, les faits relatés sont indéchiffrables pour qui n’est pas Libanais ou spécialiste des affaires du Liban.

Quoi qu’il en soit, le Liban est en train d’exploser, mais on ne trouve aucune trace de cette explosion dans les éditions électroniques du Monde, du Figaro, de Libération, de l’Express, de l’Obs, etc.

Il n’existe aucune fortuité dans la situation que je décris. Il me semble, au contraire, que mon pays est actuellement le théâtre principal de la Guerre des civilisations, et que les intellectuels, les journalistes et les politiques français n’en parlent pas, parce qu’ils nient l’existence de cette guerre, et que ma réalité contredit leurs théories.

Autre raison de ce silence, qui nous laisse face-à-face et sans défense en présence de nos bourreaux : l’Europe et la France ont choisi de ne pas se fâcher avec l’Iran, la Syrie et leur milice supplétive du Hezbollah.

Pourtant, ce sont des brutes qui s’expriment par les armes, avec l’ambition, qu’ils ne dissimulent même plus, de remplacer notre gouvernement légitime par un coup d’Etat, alors que nous sommes pacifiques, démocrates, occidentalisants, et en partie chrétiens.

Si on donnait aux Européens la possibilité de nous connaître et de savoir ce qui nous arrive, cela déclencherait probablement un courant de sympathie à notre égard, et des interrogations, qui ne feraient que déranger les partis suscités et leur politique.

Pour ces raisons, le Liban libre, indépendant et démocratique est en cours de disparition violente en plein silence des agneaux.


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je ne suis pas au fait des problemes internes de la société libanaise mais j'écoute chaque jours les declarations des un et des autres, il y a une tension tres vives actuellement va t'elle degenerer c'est possible et le coupable sera vite trouvé Israel.

Citation:

yossi1
darlett
l'afp est comme la croix rouge ! antisemite ! cet organe de presse doit etre certainement dirige et finance par des organes arabes anti israeliens !!

Lors d'une collecte de la CROIX ROUGE un bénévole, était venu me demander une pièce, au feu rouge, je lui ai dit: J'aime bien la Croix Rouge, car vous nous aimez, je suis palestinien, il m'avait répondu oh oui nous aimons les palestiniens et pas Israël*%(, alors j'ai dit: dégages pauvre con.

Cerejido
Tu me rappel ce qui est arrivé à un ami juif du Maroc, il était de passage à Paris et s’est rendu à Barbes pour acheter des habits à sa bonne. Il a été attrapé par deux algériens d’origine (reconnu par leurs accent dit il) ils voulaient le maltraiter. Pris de peur il leur a dit en arabe:
-nous les arabes on se maltraite toujours entre nous et c’est ce qui fait plaisir aux juifs.
Ils l’ont relâché tout de suite.
Lui je le comprend il n’a pas eu ton courage.

Sondage palestinien: la “colonisation” israélienne n’est pas un problème important!

Pendant que le pessimisme au sujet de la restauration de l’unité entre les palestiniens de Judée-Samarie et ceux de Gaza augmente, pendant que les palestiniens croient ne plus être libre de critique leur gouvernement sans crainte, pendant que la crédibilité, tant du Hamas que du Fatah s’effondre, les statistiques palestiniennes de décembre mettent en valeur d’autres informations ultra-intéressantes... Tour d’horizon !




Le nouveau centre commercial de luxe de Gaza était l'un des 127 emplacements ou le sondage a été posé.

Avant tout, expliquons que ce dont nous parlons dans cet article sont les résultats du dernier sondage mené par le Centre Palestinien pour la Politique et les Sondages (PSR), basé à Ramallah et Gaza City. Un sondage réalisé entre le 16 et le 18 décembre 2010, soit après l’échec des pressions américaines sur Israël, après l’échec des négociations israélo-palestinienne, avant le déroulement d’un scrutin en Judée-Samarie ou des membres du Hamas ont été arrêtés pour “tentative d’assassinat du Gouverneur de Naplouse” et après que 3 membres du Fatah aient été condamnés à mort pour “collaboration avec Israël” (alors qu’ils n’avaient fait que critiquer un imam du Hamas à Gaza).
Le sondage a été mené sur un échantillon de 1270 palestiniens de plus de 18 ans, en face à face, dans 127 emplacements choisis au hasard. La marge d’erreur est de 3%.

Les résultats du quatrième trimestre de 2010 indiquent une augmentation du niveau de pessimisme quant aux chances de réconciliation et de restauration de l’unité entre la Judée-Samarieet la bande de Gaza. Ils indiquent aussi un rejet écrasant des autres formes de relations entre ces régions. Les résultats montrent également une méfiance généralisée des autorités du Fatah et du Hamas. Par exemple, seulement 25% des palestiniens croient que le Hamas à réellement voulu assassiner le Gouverneur de Naplouse et moins de 25% des personnes interrogées croient que la condamnation à mort des 3 membres du Fatah à Gaza s’est fait suite à un procès équitable.

Les résultats soulignent également une dégradation significative et continue dans la perception publique du niveau des libertés dont jouissent les citoyens de la Judée-Samarie et la bande de Gaza depuis la scission politique entre ces deux territoires en Juin 2007. Par exemple, à la question “pensez-vous pouvoir critiquer le gouvernement sans crainte ?” les résultats sont apssés de 56% de “oui je suis libre de critiquer le gouvernement sans crainte” en 2007 à seulement 27% en décembre 2010 (pour Ramallah). Pour Gaza, la situation est encore pire puisque les chiffres passent de 52% en 2007 à seulement 19% aujourd’hui!
Autres chiffres:

- 17% des palestiniens décrivent les conditions de vie dans la bande de Gaza comme “Bonnes” ou “Excellentes” (contre 62% pour mauvaises et très mauvaises). Il y a 3 mois, seulement 11% décrivaient la situation comme bonne ou excellente.

- 35% des palestiniens décrivent la situation en Judée-Samarie comme “bonne” ou “excellente” (contre 31% qui disent le contraire).

- 71% des palestiniens disent qu’il y a de la corruption dans les institutions de l’Autorité Palestinienne alors qu’ils ne sont que 61% à le penser pour les institutions du Hamas à Gaza.

- 60% disent qu’il y a, complètement ou dans une certaine mesure, la liberté de la presse en Judée-Samarie (ils sont 47 % à le croire à Gaza.

Tableau: diminution progressive de la croyance au sujet de la possibilité de critiquer les autorités en Judée-Samarie ou la bande de Gaza

Date------Critiquer librement le gouvernement de Ramallah sans risques ?------- Critiquer librement le gouvernement de Gaza sans risques ?

DEC 2010----------27%---------19%
SEPT 2010---------30%---------24%
MARS 2009---------37%---------29%
AOUT 2008---------47%---------42%
SEPT 2007---------56%---------52%

- 61% des habitants de Judée-Samarie et 58% des gazaouis estiment vivre en sécurité.

- 36% des palestiniens ont confiance en Ismail Hannyeh (chef du Hamas à Gaza) et 43% dans le gouvernement de Salam Fayyad. 50% des palestiniens ont confiance en Mahmoud Abbas. 23% des palestiniens estiment que le gouvernement du Hamas à Gaza est légitime, 29% pensent que le gouvernement de Fayyad est légitime. 34% disent que les deux gouvernements sont légitimes.

- A Gaza, 45% des habitants disent vouloir tenter d’émigrer dans un pays tiers (ils étaient 37% il y a 3 mois). Ils sont 27% en Judée-Samarie à aller vivre ailleurs que dans un potentiel Etat Palestinien.
Autres chiffres, en vrac:

- 48% estiment que le premier but palestinien devrait être de mettre fin à l’occupation israélienne dans les territoires disputés, de construire un état en Judée-Samarie, à Gaza, avec Jérusalem-Est comme capitale.

- 21% pensent que le but le plus important à accomplir pour les palestinien est la création d’une théocratie islamique.

- 20% croient que l’objectif des palestinien doit être le retour des réfugiés (donc la destruction d’israël comme Etat Juif).

- Seulement 11% des palestiniens pensent que l’objectif le plus important de la société palestinienne est d’établir un Etat démocratique respectant les libertés et les droits des palestiniens.

Le problème le plus sérieux auquel est confronté la société palestinienne est la” propagation de la pauvreté et du chômage” selon 28% de la population tandis que 26% croient que le problème le plus grave est l’absence d’uunité nationale. En troisième position et seulement avec 24%, les palestiniens pensent que la “poursuite de la colonisation” est un problème majeur. Seulement 10% des palestiniens pensent que le “blocus” de Gaza est un problème important.

Et si l’on envoyait ce sondage aux médias du monde entier ?

[jssnews.com]

Darlett
voilà ce pourri de Gresh qui vient à nouveau tenter de justifier son obsessionnel desir de voir Israel disparaître.






Alain Gresh :"La Palestine est le dernier conflit colonial"
Cargado por oumma. - Las últimas noticias en video.

Gilou, je suis incapable de voir cette video tellement ce type m'exaspere. En voyant son image, j'ai reconnu le bonhomme en question. Quelle crasse !!!
"Conflit colonial" pour decrire le conflit dans lequel se trouve Israel !

Qui donc Israel a colonise puisque les Palestiniens en tant qu'entite officielle n'existent toujours pas !? C'est incroyable combien des termes peuvent faire du chemin et devenir realite sans qu'on ne s'attarde sur leur sens et realite. C'est un peu ce qu'il en est avec le terme de "sioniste" qui devient une insulte alors que l'Etat d'Israel, legitimement reconnu par l'ONU est peuple de "sionistes".

L’état de la guerre de propagande contre Israël
Analyse[/b]

mercredi, 05 janvier 2011

Par Guy Millière

Il est possible de commencer l’année 2011 en annonçant de bonnes nouvelles concernant Israël. La croissance de ce pays, pour l’année écoulée, a été de 4,5% ; il s’agit du plus fort taux de croissance de l’ensemble des pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), qui regroupe la totalité des pays développés.

Israël est aussi le seul pays de l’OCDE où le niveau de vie (revenu disponible moyen des ménages, divisé par le nombre d'unités de consommation) a augmenté en 2010 : en l’occurrence, une hausse de 2,7%. Ces performances sont le reflet d’une économie dynamique, performante et qui constitue, avec celle des Etats-Unis, la plus avancée du monde dans le secteur des hautes technologies.

A la différence de tous les pays européens, Israël se présente comme un pays qui est déjà passé au vingt-et-unième siècle et dispose d’un fonctionnement postindustriel.

Après avoir énoncé ces bonnes nouvelles, qui sont loin d’être anecdotiques, du fait, entre autre, de leurs implications dans le domaine militaire - Israël possède non seulement une armée puissante, mais elle est également technologiquement très supérieure à celles de ses voisins -, il faut passer aux mauvaises nouvelles.

Les performances économiques d’Israël ne seront pas dévoilées ni commentées par les grands media occidentaux !

Pour une simple raison : ces grands media sont trop occupés à mener un travail de démolition de l’image d’Israël dans le monde, qu’ils accomplissent avec un succès certain, pour se préoccuper de mentionner les événements qui lui sont favorables.

L’image d’Israël s’est, de fait, encore détériorée dans le monde développé au cours de l’année 2010.
Aux Etats-Unis et au Canada, la dépréciation atteint cependant un niveau moindre, et les avis positifs sur Israël demeurent majoritaires. En Europe, en revanche, la détérioration est nette. Et elle ne me surprend pas.

Si je ne devais m’informer sur Israël en ne regardant que les chaînes de télévision françaises, ou en ne lisant que notre presse nationale, je détesterais un pays que je prendrais pour une tyrannie brutale, colonisatrice, tueuse d’enfants innocents, etc. Si je devais m’informer dans les media allemands, néerlandais, britanniques ou espagnols, ce ne serait pas significativement mieux, et même parfois pire.


En réalité, il y a infiniment plus de gestes de ce genre que d’actions israéliennes guerrières. Mais cette vérité est volontairement occultée par les media internationaux

Je pourrais en déduire, si je raisonnais hâtivement, que le gouvernement israélien ne réalise pas un travail de communication et de réinformation suffisant. Et je n’aurais pas pleinement tort. Mais, selon moi, tous les efforts du gouvernement israélien en ce sens seront vains si certaines tendances lourdes ne sont pas arrêtées, voire inversées.

La situation actuelle de la propagande/information anti-israélienne est la résultante d’une longue guerre pour la destruction d’Israël, menée par le monde arabe et une partie du monde musulman, depuis la naissance de l’Etat hébreu.

Cette guerre a eu une dimension militaire, reposant sur des attaques d’armées conventionnelles, en 1948-49, 1967 et 1973.

Elle a eu une dimension terroriste, qui n’a pas cessé d’exister, et qui s’était affirmée à partir de la création de l’OLP en 1964. Mahmoud Abbas, le "modéré", vient d’ailleurs de célébrer le début de la "révolution palestinienne", en chantant les louanges du premier acte terroriste commis par le mouvement auquel il appartient, qui se déroula le 1er janvier 1965.

Cette guerre a une dimension de propagande, dont les conséquences les plus graves sont encore à venir. La falsification de l’histoire du Proche-Orient par ce que, suivant en cela Paul Giniewski, j’appelle le "palestinisme", s’est substituée à l’histoire du Proche-Orient, et se retrouve désormais dans les manuels scolaires de plusieurs pays occidentaux.

Et elle sert de toile de fond aux analyses diligentées par la plupart des commentateurs. Le paradigme "Israéliens mauvais-Palestiniens bons" constitue l’arrière fond de quasiment tous les reportages sur le Proche-Orient diffusés dans les media du monde occidental.

S’ajoute, pour l’Europe, les effets d’une présence musulmane importante, des actions d’apaisement et de compromis des gouvernements européens vis-à-vis des gouvernements du monde arabe et du monde musulman, mais également vis-à-vis de groupes terroristes. Ces gouvernements européens préfèrent que ces derniers frappent ailleurs que chez eux et ils font des concessions pour que cela advienne.

S’ajoute aussi une politique arabe de la France, devenue politique musulmane de l’Europe, dont mon amie Bat Ye’or met au jour les rouages dans son excellent dernier ouvrage L’Europe et le spectre du califat – Edition "Les Provinciales", 17,10 euros - ; ainsi qu’une alliance de tous les adeptes politiques des sociétés fermées en Europe - l’extrême-gauche, les Verts, les communistes et néo-communistes, une fraction de l’extrême-droite - avec ceux qui entreprennent de soumettre le continent à l’islamisation.

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L'aveuglement médiatique au Proche-Orient



La couverture médiatique d'Israël - hors proportion - se fait au détriment des agissements des autres pays de la région, ce qui fait le jeu de leurs dictateurs, soutient le professeur Bensoussan.

En 1996, un match de soccer opposait les villes de Benghazi et de Tripoli en Lybie. Benghazi menait. Le propriétaire de l'équipe de Tripoli qui n'est autre que le fils du colonel Kadhafi, descendit dans le stade pour parler au juge et exiger une pénalité. La foule exprima son mécontentement. Le fils Kadhafi descendit avec ses garde-corps au milieu du terrain pour tirer sur la foule. Les victimes se comptèrent par dizaines et l'on en fit peu cas dans la presse occidentale.

Dans leur lutte d'hégémonie pour la primauté de leur doctrine religieuse, l'Arabie saoudite et l'Iran se livrent des batailles par terroristes interposés. Les minorités kurdes et bahaïes sont persécutées en Iran. De son côté, l'Arabie saoudite discrimine les populations chiites dans son pays et cette réalité est également celle des émirats du Golfe. La police des moeurs est omnipotente. En 2002, un incendie se déclara dans une école de filles à la Mecque. Du fait qu'elles n'étaient pas voilées, la police des moeurs renvoya dans les flammes quinze filles qui tentaient de les fuir. Peu de journalistes songent à couvrir la condition des travailleurs étrangers et notamment celle des femmes dans ce pays qui a par ailleurs l'outrecuidance de financer la construction de milliers de mosquées dans le monde entier et interdit la construction d'une seule église dans son territoire.

L'Iran détient le triste record d'avoir exécuté 65 personnes durant le seul mois de janvier 2011, enfants compris (et 45 autres personnes dans les 10 derniers jours du mois de décembre) et aussi d'avoir le plus grand nombre de journalistes emprisonnés. Les hommes dits de religion y disposent du pouvoir politique quasi absolu.

Les Berbères qui constituent la population autochtone en Algérie, sont brimés et leur langue est discriminée au profit de la langue arabe. Sous le couvert de l'islam étatique, la conversion au christianisme est considérée non pas comme un libre choix, mais comme une aberration si ce n'est le résultat d'un complot, car on y combat l'islam politique sous le couvert d'un islam étatique.

La situation des chrétiens d'Orient est dramatique. Les assassinats suicide sont monnaie courante en Irak, chiites et sunnites cherchant à délimiter leurs zones d'influence par terroristes interposés. Le manque d'intérêt des médias face à ce drame quasi quotidien est incompréhensible. Faudrait-il comprendre que les médias s'attendent à des normes de conduites draconiennes de la part d'Israël qui est au centre de leurs préoccupations et qu'ils trouvent normal que les autres pays baignent dans la barbarie?

Lorsque Roosevelt fut interpellé par son secrétaire d'État qui se plaignait des agissements du dictateur du Nicaragua Somoza, il répondit: «C'est vrai, mais c'est notre salaud.» Il semble bien que cette politique ait été celle des grandes puissances au Moyen-Orient, que ce soit l'Union soviétique ou les États-Unis. On a fermé les yeux sur les revenus pétroliers considérables qui sont accaparés par les familles princières ou les dictateurs alors que les injustices sociales sont flagrantes.

Comment un tel système a-t-il pu se perpétuer? Les dictateurs de cette région du monde n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'orienter leurs masses contre Israël et d'alimenter le conflit par des propagandes aussi pernicieuses que haineuses sans n'avoir jamais apporté de soutien tangible aux Palestiniens. Les médias ont dansé à ce rythme en faisant d'Israël leur obsession du jour et en entrant dans le jeu de la désinformation des dictatures de la région. Ainsi et à titre d'exemple, on rapporte à grands titres que quelques dizaines de logements vont être construits dans la ville unifiée de Jérusalem. Ce que les médias omettent toujours de préciser est que la population arabe de Jérusalem est passée de 60 000 en 1967 à plus de 250 000 aujourd'hui. Chaque décision municipale est analysée hors contexte en faisant fi du fait que les tribunaux israéliens s'expriment clairement si nécessaire et que les Palestiniens et les Israéliens y ont recours. Par ailleurs, les institutions internationales font également le jeu des dictatures de la région : en 2010, les Nations Unies ont accordé à la Libye un des 14 sièges au Conseil des droits de l'homme, à la suite de l'appui de 155 des 192 états membres de l'ONU.

La couverture médiatique d'Israël - hors proportion - se fait au détriment des agissements des autres pays de la région, ce qui fait le jeu de leurs dictateurs. Pendant ce temps-là, les frustrations des populations s'accumulent au point où les médias sont dépassés du fait même de l'existence de la vague de contestation au sein du Moyen-Orient et des pays voisins.

La couverture médiatique du Proche-Orient fait penser à une personne qui a perdu sa clef dans une ruelle sombre - les pays dictatoriaux sans liberté de presse - et qui va la chercher au centre-ville éclairé : la démocratie ouverte d'Israël.

David Bensoussan

Professeur de sciences à l'Université du Québec

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