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Haine et antisemitisme
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 02 juillet 2010 : 20:50

Ce triste tunisien qui aboie dans un français au ras des pâquerettes ne ferait pas ça dans son pays car la Tunisie de Zine El Abdine Ben Ali ne lui permettrait pas.
Cette pauvre suisse devenue presque islamisée depuis les minarets de Genève ferait mieux de balayer cette racaille venue souiller son sol.




Haine et antisemitisme
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2010 : 16:58


Haine et antisemitisme
Posté par: dina a. (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2010 : 18:38

BRAVO GILOU, RIEN A AJOUTER.;;.)

Haine et antisemitisme
Posté par: odlek (IP enregistrè)
Date: 04 juillet 2010 : 19:04

la différence entre nous et ces islamistes assassins, qui ne vivent que pour voir couler le sang.

Haine et antisemitisme
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 20 juillet 2010 : 10:03

Au cours d'un colloque sur le racisme juif,organisé par un groupe d'amitié
hispano-arabe,un intervenant,chrétien converti,a donné comme preuve l'attitude des soldats israeliens lors des conflits avec le Liban et Gaza.
Laquelle ?
"Ils tuent,ils detruisent sans pitié,mais ils ne violent jamais les femmes
arabes,non pas par misericorde,mais par racisme pur "!!!!!

Applaudi par les assistants pour ce raisonnement euclidien.J'étais présent,invité par un pourri de Juif qui est persuadé de mon anti-israelisme militant,et certain qu'Israel capitulera.

HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 20 juillet 2010 : 15:13

Citation:
Gilou
...mais ils ne violent jamais les femmes
arabes,non pas par misericorde,mais par racisme pur "!!!!!

Aors, si tu n'as pas reagi, tu as rate une bonne occasion de repondre a ce bonhomme et au transfert qu'il deplacait de lui a nous.




HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 20 juillet 2010 : 16:09

Darlett
Comme partout ,tenter d'argumenter devant une assemblée acquise aux thèses racistes anti-israeliennes ne convainc personne.Par contre ma présence avait un autre objectif ,utile à d'autres fins.

HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 20 juillet 2010 : 17:25

Quel bâtard de mec, ce moins que rien ne mérite même pas de lui serrer la main car elle pue.

HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 juillet 2010 : 16:41

Il roulait en trottinette à Marseille: l'ado de 13 ans a été embarqué au poste

A lire sur
[www.laprovence.com]






HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 26 juillet 2010 : 17:31

Merci DARLETT, je l'ai mise sur FACEBOOK, je savais que les flics étaient cons mais pas à ce point.
L'ont-ils pris pour momo ?

HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 aot 2010 : 16:02

Voici encore une preche haineuse d'un Imam passee sur une tele egyptienne le 11 juillet 2010.

Incroyable qu'on puisse tenir un discours aussi haineux sans reaction de ceux qui ecoutent et qu'on juge bon de passer ces horreurs a la television ?! Cela depasse mon entendement !

Hitler a eu raison ! dit-il !

[www.memritv.org]




"L'antisémitisme en 2010 est pire qu'en 1910", Robert Wistrich
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 aot 2010 : 15:39

"L'antisémitisme en 2010 est pire qu'en 1910", Robert Wistrich



Le professeur Robert S. Wistrich, directeur du Centre International pour la Recherche sur l'Antisémitisme au nom de Vidal Sassoon à l'Université Hébraïque, et auteur d'un livre récemment publié à ce sujet et intitulé "Obsession Compulsive: L'Antisémitisme", considère que le monde devient de jour en jour plus dangereux pour les juifs.

"Ce qui m'a laissé l'impression la plus choquante durant cette dernière décennie est la fusion entre l'antisémitisme classique et un nombre de courants secondaires tels que l'anti-américanisme, l'islam fondamentaliste, et la délégitimation internationale de l'état d'Israël. Il ne s'agit pas de quelque chose de nouveau, mais de l'aggravation de quelque chose d'existant. La coopération entre ces facteurs est devenue beaucoup plus claire."


Pour lire tout l'article :

[philosemitismeblog.blogspot.com]




"L'antisémitisme en 2010 est pire qu'en 1910", Robert Wistrich
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 octobre 2010 : 09:30

De l’antisémitisme au « péril musulman »

Alain Gresh
Jeudi 21 Octobre 2010


La poussée d’une droite dite populiste à diverses élections, des Pays-Bas à la Suède, en Europe a ravivé le spectre du fascisme et de la seconde guerre mondiale. Ces parallèles sont toujours problématiques, notamment parce que la perspective de l’installation d’un pouvoir « de type nazi » dans un pays important d’Europe est largement fantasmatique.

Néanmoins, des parallèles peuvent être dressés avec la situation en Europe des années 1930 :

- une crise économique et sociale profonde qui ébranle les fondements du système ;
- une peur croissante à l’égard de l’immigration, qui mettrait en danger l’identité européenne.

Avec une différence notable : désormais, les immigrés menaçants ne sont plus juifs mais musulmans.

On peut, bien évidemment, minimiser le danger, affirmer que ces tendances restent très minoritaires. Ce serait oublier à quel point leurs thèses pénètrent la pensée dominante, sont reprises par les partis de droite comme de gauche. Le succès du livre écrit par Thilo Sarazin de la Banque centrale allemande et membre du Parti social-démocrate, (L’Allemagne s’autodétruit), (dont les critiques de l’islam et des musulmans sont approuvées par 60 % des Allemands), n’est qu’un témoignage parmi d’autres.

Sur ce thème, et les rapports qu’il entretient avec la perception du conflit israélo-palestinien, voici un extrait de mon ouvrage, De quoi la Palestine est-elle le nom ? (Les Liens qui libèrent, septembre 2010).

Alors qu’au début du XXe siècle les juifs étaient perçus comme une menace pour la civilisation européenne, à l’aube du XXIe siècle ce sont les musulmans qui les ont remplacés à cette place peu enviable de « boucs émissaires ». Et, depuis le 11 septembre 2001, la Palestine est souvent perçue comme étant l’un des champs de bataille du choc des civilisations qui opposerait le monde occidental à l’islamisme, au terrorisme islamique, voire à l’islam. Dans cette configuration, Israël retrouve la place, dont avait rêvé le fondateur du sionisme Theodor Herzl, celui de poste avancé de l’Occident contre les « barbares ».

La nouvelle droite radicale européenne, de Gert Wilders aux Pays-Bas à Oscar Freysinger en Suisse, ne s’y trompe pas, elle qui a relégué l’antisémitisme au magasin des accessoires désuets. Freysinger, l’homme à l’origine de la « votation » sur l’interdiction de la construction de minarets en novembre 2009, s’explique : « Notre parti a toujours défendu Israël parce que nous sommes bien conscients que, si Israël disparaissait, nous perdrions notre avant-garde. (…) Aussi longtemps que les musulmans sont concentrés sur Israël, le combat n’est pas dur pour nous. Mais aussitôt qu’Israël aura disparu, ils viendront s’emparer de l’Occident. [1] »

Le philosémitisme déborde le cadre étroit de la droite radicale pour devenir l’opinion la plus répandue parmi les intellectuels européens, y compris de gauche. Ce phénomène a été analysé de manière roborative par deux Israéliens, l’un laïque, Yitzhak Laor, l’autre religieux, Ivan Segré [2]. Le philosémitisme, remarque Segré, est la pièce maîtresse d’« une opération idéologique d’envergure visant à imposer le mot d’ordre d’une “défense de l’Occident” », un terme qui, pourtant, avait été disqualifié à la suite de son usage par Hitler, puis par les militants de quelques groupes musclés en Europe, qui écumaient fièrement le Quartier latin dans les années 1960 et dont l’un s’intitulait précisément « Occident ». A l’heure même où la condamnation du nazisme semble unanime, le concept de « défense de l’Occident » retrouve une virginité inattendue.

Cette « opération idéologique » suppose d’abord d’identifier les juifs à l’Europe et de proclamer, comme une évidence, l’existence immémoriale d’une « civilisation judéo-chrétienne ». L’entreprise ne manque pas de piquant si l’on se rappelle que cette expression est née dans les années 1930, précisément pour contrer le discours hitlérien de défense de l’Occident et de la civilisation chrétienne contre les juifs. Le philosophe français catholique Jacques Maritain écrivit ainsi en 1942 que la tradition « judéo-chrétienne » était la source des valeurs occidentales. Cette idée fondée sur de louables intentions continua à être utilisée, notamment aux Etats-Unis, pour affirmer les valeurs du « monde libre » contre l’Union soviétique athée. Pourtant, dès les années 1960, elle tomba en désuétude, les guerres de libération anticoloniales mettant à bas l’idée d’une lutte de civilisation dans laquelle le Nord représenterait le Bien [3]. Paradoxalement, c’est avec la chute du mur de Berlin que la notion de « civilisation judéo-chrétienne » a connu une nouvelle jeunesse avec une acception inédite : l’inclusion des juifs dans un Occident ressuscité au détriment des nouveaux parias, les musulmans.

Nul mieux que l’écrivain israélien Amos Oz n’a exprimé, à son corps défendant, cette posture a-historique d’identification du judaïsme à l’Europe. Dans un discours sur les années 1930 prononcé à Francfort en 2005, il expliquait :

« A l’époque, les trois quarts de l’Europe n’aspiraient qu’à se débarrasser définitivement de tous ces paneuropéens fervents, polyglottes, férus de poésie, convaincus de la supériorité morale de l’Europe, amateurs de danse et d’opéra, amoureux du patrimoine paneuropéen, rêvant d’une unité européenne post-nationale, prisant la courtoisie, les toilettes et les modes européennes, admirateurs inconditionnels d’une Europe que depuis des années (…) ils s’étaient évertués à amadouer, à enrichir dans tous les domaines et par tous les moyens, s’efforçant de s’intégrer, de l’attendrir en lui faisant une cour effrénée, de se faire aimer, accepter, de la satisfaire, d’en faire partie, d’être aimé. »

A cette invraisemblable distorsion des faits, Yitzhak Laor rétorque :

« Les Juifs assassinés en Europe n’étaient pas une nation d’“europhiles”. (…) Ils n’étaient pas “polyglottes, férus de poésie, convaincus de la supériorité morale de l’Europe, amateurs de danse et d’opéra”, etc. Un tel propos est une offense aux victimes du génocide, dont la majorité n’allait jamais à l’opéra ni ne lisait de poésie européenne. »

Amos Oz nie tout simplement l’altérité des victimes juives, qui ressemblaient bien plus aux travailleurs immigrés d’aujourd’hui qu’à des Européens « bien élevés », comme le révèlent les photos des ghettos est-européens, mais aussi les mesures de restrictions à l’immigration juive imposées par les gouvernements européens et celui des Etats-Unis dans le premier tiers du XXe siècle.

Ce rejet de l’idée d’une « civilisation judéo-chrétienne » remontant à des millénaires n’émane pas exclusivement de milieux laïques, mais aussi d’intellectuels religieux, et ce dès les années 1930. Plus tard, le grand philosophe Yeshayahou Leibowitz les rejoignit dans un texte célèbre publié en 1968 par le quotidien Haaretz, « Sur le prétendu “héritage judéo-chrétien commun” ». Plus récemment, analysant le discours de nombre d’intellectuels médiatiques français, de Bernard-Henri Lévy à Alexandre Adler, de Pierre-André Taguieff à Alain Finkielkraut, Ivan Segré dénonce la dissolution du judaïsme et de sa singularité dans le christianisme et l’Occident.
Car pour Segré, cette dissolution constitue le deuxième acte de l’« opération idéologique d’envergure » visant à imposer le mot d’ordre de « défense de l’Occident ». Alain Finkielkraut y apporte sa contribution : le philosophe prétend ainsi que l’Amérique représente « l’image inversée d’Auschwitz » et que « le souvenir d’Auschwitz » est devenu la loi morale de la conscience démocratique. S’opposer à la politique des Etats-Unis revient ainsi à faire preuve d’un antisémitisme plus ou moins honteux.

Parallèlement, on assiste à une relégation du génocide « loin de l’Europe ». Shlomo Sand, un historien israélien rendu célèbre par son essai Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), avait publié auparavant un intéressant ouvrage, Le XXe siècle à l’écran [4] (Seuil, 2004), dans lequel il revenait sur Shoah (1985), le film de Claude Lanzmann. Outre que ce documentaire fut financé par le gouvernement israélien à travers une société écran, Sand note :

« Il posait une coupure totale entre le monde de la haute culture et la “solution finale”. Shoah repousse, en effet, le meurtre de masse dans les franges incultes de l’Europe. Tous les lieux physiques en relation avec l’Holocauste sont des bourgades polonaises, et les ruines des camps se situent également en Pologne », le film escamotant ainsi totalement le fait que « les décisions, l’organisation et la logistique de cette entreprise de mort émanèrent bien des centres de la haute culture allemande […] »
Une partie de la généalogie occidentale du génocide est ainsi délibérément occultée. Ni les massacres coloniaux, ni l’eugénisme, ni la brutalisation de la vie européenne avec la Première Guerre mondiale ne sont rappelés, car ils obligeraient à essayer de comprendre pourquoi la civilisation occidentale et sa « haute culture » ont engendré le nazisme – même s’il n’y avait aucune prédestination faisant du génocide des juifs « la vérité » de l’Occident.

[www.alterinfo.net]

-----

Notes
[1] Cité par Olivier Moss in Patrick Haenni et Stéphane Lathion (dir.), Les Minarets de la discorde, Infolio, coll. « Religioscope », Paris 2009.
[2] Yitzhak Laor, Le Nouveau Philosémitisme européen, La Fabrique, 2007, et Ivan Segré, La Réaction philosémite, Lignes, 2009.
[3] Pour tout ce paragraphe, on lira la passionnante analyse de Mark Silk, « Notes on the Judeo-Christian Tradition in America », American Quarterly, Vol. 36, n° 1, printemps 1984.
[4] Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, Paris 2008, et Le XXe siècle à l’écran, Seuil, Paris, 2004.




"L'antisémitisme en 2010 est pire qu'en 1910", Robert Wistrich
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 22 octobre 2010 : 10:41

Gresh,Israelien deserteur,connu depuis des decennies pour ses articles destinés à prouver qu'Isrel est une aberration historique,se refère à tous les auteurs israeliens//juifs connus pour leur excentricité intellectuelle,pour nous resservir sa prose immonde.
Le seul espoir de ces insensés est de voir Israel rejoindre le camp des européens asservis à la pensée unique,celle qui a deja integré le metissage precurseur de leur disparition.
Ce qui est previsible penadant ce siècle est,après la mobilisation en cours des defenseurs de l'identité "judeo-chretienne" en péril,puis la prise du pouvoir democratique par des partis extremistes fascisants,après le reflux organisé des musulmans vers leurs pays d'origine,soit par une assimilation forcée ( celle de la Bulgarie envers sa minorité turque ),ce qui est previsible est une persecution des Juifs occidentaux,à cause de
la prise de position mondialiste de ces Juifs "intellectuels" devoyés .

Il faut relire l'histoire pour le craindre.

"L'antisémitisme en 2010 est pire qu'en 1910", Robert Wistrich
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 octobre 2010 : 18:47

Gilou bonjour,

Sans connaitre ce Grest, il me semble toutefois que dans cet article, il denigrait justement les Sand et autres negationistes de l'histoire pour noter les interventions mediatiques de BHL. Finkielkraut, Taguieff... lorsqu'ils denoncaient "la dissolution du judaïsme et de sa singularité dans le christianisme et l’Occident".




"L'antisémitisme qui vient" par Bernard Henry Levy
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 dcembre 2010 : 18:35

L'antisémitisme qui vient

par Bernard Henry Levy



La diabolisation d'Israël n'aura-t-elle donc jamais de fin ?

Trois événements récents, trois signes, obligent à se poser, à nouveau, la question.

D'abord, en France, cette étrange campagne pour le " boycott " qui semble vouloir s'étendre. Il y a des situations, bien sûr, où le boycott se justifie. Et je suis le premier à l'avoir prôné dans les cas où, en gros, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes tourne au droit des tyrans à disposer de leur peuple ou, tout autant, du peuple voisin. Mais dans le cas d'une démocratie comme Israël ? Dans le cas de la seule démocratie du Proche-Orient, c'est-à-dire du seul Etat de la région où les différends politiques puissent se régler par des compromis ? Face à l'une des seules nations au monde qui, à la vieille question de savoir si la démocratie s'improvise, si on peut l'inventer à partir de rien et si elle peut surgir de peuples qui n'ont souvent connu que le totalitarisme ou la tyrannie, a répondu par le miracle d'un régime qui, dès son acte de naissance, fut, en effet, une démocratie ? Et que dire, enfin, de cette punition collective que l'on prétend infliger à un pays qui, dans sa relation à son adversaire politique, c'est-à-dire à la partie palestinienne : a) compte une forte minorité de citoyens prêts à toutes les concessions ; b) en compte une majorité convertie, depuis longtemps, en échange de garanties de sécurité, à la solution des deux Etats ; c) n'a quasi plus un responsable sérieux qui ne soit, bon gré mal gré, résigné à faire le deuil de son utopie et à accepter le partage de la terre. Cette affaire de boycott, qu'il soit économique, sportif ou culturel, n'a pas de sens. Ou, si elle en a un, on frémit d'avoir à l'énoncer tant on est proche, là, de la plus irrationnelle, de la plus folle, de la plus enragée des haines.

Le second événement s'est produit à Toronto, où vient d'être projeté un film de Vibeke Lokkeberg, ex-mannequin et actrice norvégienne muée en documentariste de guerre : " Tears of Gaza ". Rien n'est plus noble, à mes yeux, que le genre du documentaire de guerre. Mais rien n'est plus difficile. Et je sais, pour m'y être risqué, que le genre ne vaut qu'à la condition de respecter des règles simples mais strictes. La probité, d'abord : à quoi bon faire pleurer sur le prétendu " massacre de civils ", voire le " génocide ", qu'aurait été la guerre de Gaza, quand les estimations palestiniennes elles-mêmes (ce 4 novembre encore, les déclarations de Fathi Hamad, le ministre de l'Intérieur du Hamas) nous parlent de 700 combattants, je dis bien combattants, tués en janvier 2009, pendant cette guerre - et corroborent, donc, les chiffres israéliens ? La contextualisation, ensuite : a-t-on le droit de montrer ces images, terribles comme toutes les images de guerre, sans nous dire un seul mot de l'idéologie des maîtres de Gaza, de leurs responsabilités dans le déclenchement des opérations ainsi que de leur façon de se battre - en obligeant, par exemple, les parents à faire de leurs enfants des boucliers humains ? Et puis, dernier principe, la fiabilité de ce que l'on montre : nous montrions des archives, nous aussi, dans " Bosna ! " ; mais la majorité des images du film étaient de nous, tournées par Alain Ferrari et moi dans Sarajevo bombardé ; alors que l'équipe de ce film-ci n'a pas mis les pieds à Gaza et s'est contentée de mettre bout à bout des séquences filmées par des cadreurs sous haute surveillance des miliciens du Hamas. Un tel film - que l'on verra, hélas, bientôt débarquer dans tous les festivals de la planète -n'est pas un documentaire mais une oeuvre de propagande. C'est un film qui, en satanisant Israël, ne promeut pas la paix mais la guerre.

Et puis le dernier signe, enfin, concerne, justement, la Norvège et, au-delà de la Norvège, cette Scandinavie que j'aime mais peine, ces dernières années, à reconnaître. N'est-il pas navrant d'apprendre, par exemple, que le pays des accords d'Oslo a été le premier, après Toronto, à faire un triomphe à ce film ? Au-delà même du film dont on pourrait se dire, après tout, que c'est la nationalité de son auteure qui l'a porté, n'est-il pas désolant de songer qu'un livre comme " Mornings in Jenin ", de Susan Abulhawa, qui est, sous couvert de fiction, un concentré de clichés anti-israéliens et antijuifs, y est un best-seller applaudi par la plupart des grands médias ? Pis, n'est-il pas consternant d'apprendre que, dans la ville même où Yitzhak Rabin manqua faire la paix avec Yasser Arafat, l'ambassade d'Israël est contrainte de déménager car harcelée, menacée et " menaçant " donc, par sa seule présence, par les barrières de sécurité (on dit, à Oslo, le " mur des Lamentations ") qu'elle a dû installer pour se protéger des nervis, la tranquillité des riverains du quartier huppé de Parkveien ? Et puis quelle pitié, enfin, d'observer ce que devient la Suède voisine où vingt députés fascisants siègent au Parlement national ; où une frange croissante de la gauche ne voit plus dans les idéaux de tolérance qu'une autorisation à dire la réprobation qu'inspire l'existence même, au Proche-Orient, d'un Etat à majorité juive ; et où une ville comme Malmö, qui est la troisième ville du pays, est administrée par un maire dont le plus beau titre de gloire est d'avoir déclaré la guerre, claironne--t-il, à l'antisémitisme aussi bien qu' au sionisme ? Aventures de la dialectique progressiste. Grimaces de ce qui fut le visage même de la social-démocratie en Europe. Cela fait peur. Nous en sommes là.


[www.lepoint.fr]

HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 dcembre 2010 : 13:15

Simon Epstein, historien et professeur a l'Universite de Jerusalem s'exprime sur la "passivite" des Juifs de France, alors et aujourd'hui.

Il fait le parrallele entre l'activisme des Juifs de France a l'epoque de Dreyfus, dans les annees 30...et l'activite actuelle des institutions juives de France. Pareil au meme contrairement aux idees fausses. Organisations de vigilance actuelles et anciennes.

Thematique du Juif peureux et qui ne fait rien est acquis par l'ensemble de la communaute juive actuelle en ce qui concerne le passe. La facilite a pietinier les generations anterieures dans l'espoir qu'en les pietinant, on se montre different... C'est la notion de la fausse lecon tiree de la Shoah.

La perception qu'ont les Juifs d'eux-memes par rapport a l'antisemitisme. Perception de renouveau... en 48..en 67...et meme en 80 - Finkielkraut)]. Tendance a s'inventer a se creer un renouveau...fictif malheureusement. Dans la presse juive des annees 20, il y a ce qu'on croit alors aussi au "renouveau", a la renaissance du Juif par rapport a l'Israelite...

Voici le lien pour ecouter Simon Epstein, auteur du "Paradoxe francais".

[www.akadem.org]




"Le Juif imaginaire" - Alain Finkielkraut
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 dcembre 2010 : 13:28

Identité et Shoah « Le Juif imaginaire »

Alain Finkielkraut publie en 1980 « Le Juif imaginaire »Les éditions du Seuil.
Il trace, en évoquant des sujets comme le judaïsme, Israël, l'antisémitisme, son propre itinéraire psychologique: de l'ostentation à la fidélité



Entretien donné par A. Finkielkraut au journal l’Humanité en mai 2000

« Le Juif imaginaire partait de ce paradoxe d’une judéité définie par le malheur, un malheur dont le souvenir, le traumatisme nous protégeaient contre tout antisémitisme. Je me demandais, dès cette époque, comment honorer les morts sans s’approprier leur destin. »

Entretien avec A. Finkielkraut publié sur Agonia.net en 2005 « Il me semblait important à l’époque, de compliquer le paradigme sartrien, c’est-à-dire l’opposition entre le juif authentique et le juif inauthentique avec cette autre catégorie qu’était celle du juif imaginaire »



Resume du livre " Le Juif imaginaire" :

Citation:
"Le Juif errant, c'est moi ; le détenu famélique au pyjama rayé, c'est moi ; moi, le torturé de l'Inquisition, moi Dreyfus à l'île du Diable." Voilà le roman dans lequel j'ai passé mon adolescence. Le Différent, l'Ecorché vif, le Rescapé : je n'en finissais pas de brandir et de savourer cette image. Du judaïsme, je ne retenais que l'adjectif auquel il me donnait droit et l'usage narcissique que je pouvais en faire. J'allais chercher dans mes origines les fastes que me refusait la trame sans accroc d'une existence studieuse et sage. J'étais, d'un seul tenant, un Juif authentique et un Juif imaginaire. Ce livre ne raconte pas, après mille autres, l'histoire édifiante et pathétique de l'enfant né au judaïsme sous les espèces de l'injure ou de la malédiction. Il relate un autre cheminement : le passage, jamais tout à fait accompli, de l'ostentation à la fidélité.
Alain Finkielkraut




Antisemitisme. 200 familles juives ont decide de quitter la Belgique en 2010
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 19 dcembre 2010 : 23:43

"Deux cent familles juives de Belgique ont cette année (2010) décidé de quitter la Belgique pour aller s'installer en Israël, en Australie, en Suisse [aux Etats-Unis ?, au Canada ?].

En 2009 elles étaient 100; c'était deux fois moins. Une immigration qui ne surprend pas les organisations juives. Selon elles les faits d'antisémitisme augmentent. Certains Juifs ne se sentent plus réellement en sécurité chez nous. Ils parlent souvent d'abandon par les autorités et d'un climat malsain, de crainte mais aussi de doutes.



[philosemitismeblog.blogspot.com]




HAINE & ANTISEMITISME
Posté par: mecness (IP enregistrè)
Date: 20 dcembre 2010 : 22:58

" Je parle beaucoup plus facilement avec les arabes en Israel qu'en Belgique " !!
Apres ce temoignage, la declaration d'un homme politique d'un pays voisins à la Belgique ne doit pas nous etonner.
La voici:
Bolkestein : "les Juifs doivent quitter les Pays Bas, sous peine de souffrir de l'antisémitisme des jeunes d'origine marocaine"
Pour lire l'article: [www.guysen.com]


Une petite devinette:
C’est un pays où les jeunes Musulmans menacent les Juifs, les traitent de « sale Juif, retourne dans ton pays! » (Il faudrait presque dire merci aux antisémites, eux, au moins, ils reconnaissent l’Etat d’Israël et son caractère juif).
C’est un pays où les Juifs n’osent plus aller à la synagogue, où les rabbins sont molestés, où il faut engager des vigiles pour assurer la sécurité d’une Bar Mitsva ou d’un mariage. Dans les écoles de ce pays, on ne se risquerait certainement pas à enseigner la Shoah.

Reponse: [www.europe-israel.org]

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