Citation:Bravo
Bonjour et comme vous y allez les Amis,,,
Vouloir juger quelqu'un qu'on ne connaît pas, c'est pas juste ça, même la Justice ne juge pas des hommes, en démocratie la Justice ne juge que des actes, et surtout pas sur des présomptions, ou alors c'est qu'on vit sous la dictature.
Le président des USA n'est que le président des USA et rien d'autre, et au vue du résultat de la politique de celui qui l'a précédé, tout ce que l'on peut dire, c'est que l'héritage qui lui a été laissé en main, va être très dur à digérer, avec des guerres, des désastres économiques, et tous leurs corollaires, de déficit en matière d'image sur le plan international, avec plus de 500 milliards de $ qu'ont coûté les aventures Irakiennes et leur 60.000 victimes civiles, Guentanamo, les subprimes, l'enrichissement personnel de la cour du nabot.
Qui pourrait faire pire que son prédécesseur ? Alors peut être comme le disent les Etazuniens, "wait and see".
Bravo, je voudrais preciser ma pensee. Tout d'abord et avant tout ce n'est pas le President des Etats Unies recemment elu que nous jugeons mais
c'est l'engouement quasi general autour de sa personne (et son epouse)avec, pour le decrire et en parler, un amoncellement de superlatifs alors qu'il est, comme tu le precises avec justesse, totalement inconnu du bataillon et sauf des qualites personnelles evidentes, ce dernier n'a nullement demontre encore ce dont il est capable. Son experience politique etant assez limitee, on ne sait encore rien de lui sinon que c'est un excellent orateur, beau gars et extremement sympathique.
Secondo, c'est un peu abusif de mettre sur le compte de l'equipe Bush la catastrophe economique lorsque celle-ci repose sur un ideal capitaliste qui est tout autant celui des democrates (avant lui donc) que des republicains et que c'est curieusement sous le gouvernement democrate de Clinton que ce systeme de "cupidite et d'irresponsabilite" fut instaure.
Les gouvernements americains sont tous responsables de cet esprit boursier et capitaliste et Bush n'a donc fait que continuer ce qui etait etabli avant lui.
Tertio, si l'equipe Bush etait si catastrophique, il me semble que c'est doublement catastrophique de constater que celui qui promet tant et pour lequel les sympathies sont si unanimes,
choisisse justement de nommer le meme homme qui a servi sous Bush au ministere de la defense qui est Robert Gates.
Pour les finances, Barak Obama a choisi Paul Volker, Lawrence Summers et Timothy Geithner, ironie amere puisque ces trois personnes sont justement les instigateurs du desastre financer.
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Lawrence Summers, professeur d’économie à l’université de Harvard, a servi d’économiste en chef à la Banque mondiale (1991–1993). Il a contribué à la conception des réformes macro-économiques imposées à nombre de pays émergents endettés. Dans le cadre du programme d’ajustement structurel (PAS), parrainé par le FMI et la Banque mondiale, l’impact social et économique de ces réformes a été dévastateur, entraînant une extrême pauvreté.
La période de Larry Summer à la Banque mondiale coïncidait avec l’effondrement de l’Union soviétique et l’imposition de la « médecine économique » mortelle du FMI et de la Banque mondiale en Europe de l’Est, dans les anciennes républiques soviétiques et dans les Balkans.
En 1993, Summers est passé au Trésor des États-Unis. Il a d’abord occupé le poste de sous-secrétaire au Trésor pour les affaires internationales et, plus tard, secrétaire d’État adjoint. En liaison avec ses anciens collègues du FMI et de la Banque mondiale, il a joué un rôle clef dans l’élaboration du « traitement de choc » économique lié au train de réformes imposées à la Corée du Sud, à la Thaïlande et à l’Indonésie, lors de l’apogée de la crise asiatique de 1997."
..."Larry Summers est devenu secrétaire du Trésor en juillet 1999. C’est un protégé de David Rockefeller. Ce fut l’un des principaux artisans de l’infâme Financial Services Modernization Act, qui, purement et simplement, légitima le délit d’initié et la manipulation financière."
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Paul Volker était président de la Réserve fédérale dans les années 1980 de l’ère Reagan. Il a joué un rôle central dans la mise en œuvre de la première phase de déréglementation financière, qui a favorisé la foule de faillites, fusions et acquisitions menant à la crise financière de 1987."
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Timothy Geithner est directeur général de la Banque de la Réserve fédérale de New York (FRBNY), la plus puissante institution financière privée d’Amérique. Il est aussi ancien fonctionnaire des Finances du gouvernement Clinton. Il a travaillé pour Kissinger Associates et fut aussi en poste au FMI."
"Summers est aujourd’hui consultant pour Goldman Sachs et directeur général de D.E. Shaw Group, un organisme de fonds spéculatifs. En tant que gestionnaire de fonds de spéculation, ses contacts avec les Finances ainsi que Wall Street lui procurent de précieuses informations privilégiées sur le mouvement des marchés financiers. Sous la gouverne de Larry Summers, et en conséquence directe de la crise financière, le D.E. Shaw Group a fait des bénéfices records. A la fin octobre 2008, à l’apogée de la crise financière, le D.E. Shaw Group a annoncé 7 milliards de dollars de revenu, en augmentation de 22% sur l’année précédente, « avec près de trois fois plus d’argent dans la main qu’il y a un an » (2theadvocate.com, 31/10/08).
Mettre un gestionnaire de fonds de spéculation (ayant des liens avec l’establishment financier de Wall Street) en charge des Finances équivaut à placer le renard à la garde du poulailler."
Summers, Geithner, Corzine, Volker, Fischer, Phil Gramm, Bernanke, Hank Paulson, Rubin, sans oublier Alan Greenspan, et autres, sont des copains. Ils jouent au golf ensemble ; ils ont des liens avec le Council on Foreign Relations et les Bilderberg ; ils agissent de concert conformément aux intérêts de Wall Street ; ils se rencontrent à huis clos ; ils sont sur la même longueur d’onde ; ils sont démocrates et républicains.
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Je crois qu'avec toutes ces informations et en y regardant de plus pres et sans subjectivite a outrance, on peut tout de meme essayer d'y voir un peu plus clair et comprendre que Barack Obama est loin d'etre le Messie et que nous aurions ete bien heureux si seulement il pouvait l'etre...
