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Iran.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2011 : 03:07

J'aurais bien aimé voir Israel appliquer ce système,ce black-out total à l'ensemble des pays arabo-musulmans et non pas pour le seul Iran.Israel leur rendrait un service immédiat immense,puisqu'ils veulent et se battent pour revenir au Moyen-Age.

Iran.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2011 : 15:47

Citation:
darlett
Derka, aucune importance a le declarer car d'apres ce que j'ai compris, impossible {actuellement} pour les iraniens de se premunir contre.
L'experience a ete faite en Israel et pendant quelques minutes, tout le pays etait en black out. Tous les ordinateurs, cellulaires, telephones fixes, electricite, tout etait coupe pendant une ou 2 minutes.

les hopitaux ont été certainement avisés car ils sont bourrés d'electronique pour les malades et lors des opérations. Il y a meme maintenant les premiers pancreas artificiel gérés par smart phone qui va s'arreter d'injecter l'insuline ou qui va en injecter une grosse quantité et c'est le coma

Iran.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 18 novembre 2011 : 16:00

Citation:
Mostafa
J'aurais bien aimé voir Israel appliquer ce système,ce black-out total à l'ensemble des pays arabo-musulmans et non pas pour le seul Iran.Israel leur rendrait un service immédiat immense,puisqu'ils veulent et se battent pour revenir au Moyen-Age.
comme
hmmmm ! tu n'as peut etre pas tort Mostapaha comme a dit un poete anglais:
"la ou l'ignorance est un bien fait, c'est de la folie d'etre sage"

Iran.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 30 novembre 2011 : 01:42

L’Iran incapable de défendre ses sites stratégiques


S’il fallait une preuve que l’offensive menée contre les installations-clés de l’industrie nucléaire iranienne portait ses fruits, elle a été donnée, cette nuit, par des tirs de roquettes, à partir du Liban, sur le nord d’Israël.

Au moins quatre de ces engins se sont abattus en Galilée occidentale. On ne dénombre pas de victimes, mais l’une des fusées a partiellement détruit un poulailler, tandis qu’une autre atteignait le centre d’une localité, sans toutefois exploser au moment de l’impact, et qu’une troisième boutait le feu à un réservoir de carburant.

Les pompiers ont dû intervenir des heures durant afin de maîtriser l’incendie du réservoir. L’artillerie israélienne a immédiatement répliqué en direction de l’origine des tirs, située, selon Michaël Béhé, reprenant des sources libanaises, aux environs de la localité d’Aïta Chaab.

Les autorités officielles libanaises, de même que le Hezbollah, n’ont publié, pour l’heure, aucun bilan faisant état de pertes humaines ou de dégâts.

Ce mardi matin, la FINUL, la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban, a convoqué une réunion en présence des représentants des armées israélienne et libanaise, pour tenter de reprendre le contrôle de la situation et d’empêcher que les choses ne dégénèrent. Malheureusement, ça n’est pas l’Armée libanaise, du moins son haut-commandement, qui fait la loi à la frontière avec Israël, ni, d’ailleurs, dans le reste du Liban.

A l’aune de l’incident de la nuit dernière, qualifié d’ "extrêmement sérieux" par Tsahal, on est amené à se rappeler les déclarations très récentes du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a indiqué qu’ "une attaque d’Israël contre l’Iran aboutirait à une confrontation armée entre le Hezbollah et Israël".

La menace exprimée par Nasrallah renforce l’évaluation de notre agence, selon laquelle, en cas de conflit entre l’Etat hébreu et la "République" Islamique, les ayatollahs, conscients du risque qu’ils encourraient, ne répliqueraient pas par des tirs de missiles balistiques sur Tel-Aviv, mais par des lancers de roquettes massifs sur la Galilée, perpétrés par leurs supplétifs des milices chiites libanaises.

C’est à un "échantillon" de cette tactique auquel on a probablement eu droit cette nuit, la milice entendant ainsi démontrer qu’elle ne faisait aucun cas des décisions des institutions de Beyrouth, pas plus que de celles du QG de l’Armée libanaise, et qu’elle était décidée à obéir aux ordres qu’elle recevra en provenance de Téhéran.

Mais l’action du Hezbollah intervient surtout au lendemain d’une nouvelle explosion, survenue hier lundi, au sein d’une installation majeure de l’industrie nucléaire perse. C’est une usine de la proximité de la ville d’Ispahan, qui a cette fois été visée par un commando dont l’identité reste à définir.

L’installation dans laquelle la déflagration s’est produite est en activité depuis 2004 ; c’est une unité de "conversion de l’uranium", qui accueille le minerai d’uranium extrait dans les mines, et le transforme en gaz, le fluorure d’uranium.

Ce gaz est ensuite envoyé à l’usine de Natanz, pour y être enrichi dans les centrifugeuses. L’unité d’Ispahan sert aussi d’entrepôt, tant pour la matière première, que pour le gaz en attente de traitement. Des tonnes de ces substances seraient conservées dans l’installation visée par l’explosion d’hier.

Fait remarquable, l’usine dans laquelle l’explosion s’est produite est pratiquement la seule de ce type en "République" Islamique, et sa neutralisation, ou son arrêt temporaire influencerait directement la capacité des Iraniens à progresser en direction de leur bombe atomique.

Des Iraniens qui se trouvent en plein désarroi, eux qui s’attendaient à des bombardements aériens massifs, et qui s’aperçoivent que leurs sites les plus sensibles ne sont pas à l’abri, en dépit des efforts considérables concédés pour leur protection, des actions de commandos au sol, israéliens et/ou impliquant les forces spéciales d’autres nations occidentales.

Le trouble du régime, confronté à ces failles béantes dans la protection de son programme nucléaire, s’est traduit par la réaction mitigée du Hezbollah – on ne peut guère parler de l’inondation de la Galilée sous les Katiouchas – et par une communication médiatique pour le moins confuse autour de l’explosion d’Ispahan.

Ainsi, suite à la déflagration, ostensiblement de forte puissance, qui a été perçue par tous les habitants de la ville, les autorités, dans un premier temps, ont reconnu qu’il s’agissait effectivement d’une explosion. L’adjoint au maire d’Ispahan faisait une déclaration dans ce sens à l’agence semi-officielle Fars.

Mais, quelques minutes plus tard, le même adjoint, s’adressant à l’autre agence de presse autorisée du régime théocratique, Mehr, distillait une version totalement divergente, affirmant qu’il n’avait pas entendu parler d’une explosion.

La plus haute autorité judiciaire de la ville rapportait pour sa part qu’ "un bruit ressemblant à celui d’une explosion avait bien été perçu".

Quelques instants plus tard, les deux agences niaient catégoriquement l’incident, mais ne dissipaient pas la confusion, attribuant le bruit, alternativement à l’explosion d’une station-service et à un accident d’une unité de l’armée à l’exercice.

Des alibis qui ne sont pas sans rappeler les explications hésitantes que le régime avait fournies à l’occasion de l’explosion de la base de missiles balistiques de Modarres, il y a environ quinze jours de cela.

Au sujet de l’opération de Modarres, précisément, nous notons, avec le plus grand intérêt, l’intervention surprenante d’un haut responsable sécuritaire israélien, concédée hier, pratiquement au moment durant lequel le commando s’en prenait à l’installation d’Ispahan. Cet officiel a ainsi déclaré que "l’explosion qui avait secoué la base de missiles proche de Téhéran [Modarres] pourrait retarder, ou même faire cesser tout nouveau développement de missiles iraniens sol-sol".

Connaissant la fiabilité coutumière de ce genre d’intervention par des responsables hébreux de ce niveau, on reste, à la Ména, à se demander, avec une curiosité croissante, quel était l’objet de l’explosion. Nous cherchons et nous finirons par trouver.

Dans l’entretemps, nous sommes en situation de divulguer l’objectif poursuivi par les récentes opérations de commandos, menées dans la profondeur du territoire ennemi. Il s’agit, d’une part, d’infliger des dommages substantiels à l’industrie chiite de la bombe atomique ; mais, en finalité absolue, le but consiste à occasionner des retards conséquents, de même, accessoirement, que des surcoûts provoqués par la reconstruction des sites détruits.

Reste que, d’un point de vue strictement stratégique, les commanditaires de ces sabotages à grande échelle désirent reculer l’échéance du point de non-retour de la bombe iranienne. Ils s’y prennent avec des intervenants faisant montre d’une hardiesse exceptionnelle, qui n’est rien encore comparée à leur professionnalisme. Et ils obtiennent des résultats. Des résultats qu’ils comptent mettre à profit afin d’augmenter considérablement l’efficacité des nouvelles sanctions décidées par les gouvernements occidentaux, indépendamment de l’ONU.

Nous, de mettre à jour les estimations de la Ména, quant à la date à laquelle les Perses seront capables de procéder au tir d’essai souterrain d’une bombe atomique.

Si nous ne possédons toujours pas les détails de l’objet ayant subi des dommages à Modarres, ladite opération ne concerne pas le développement de la bombe à proprement dit, mais des véhicules [missiles] chargés de son transport aérien.

Indirectement, la neutralisation d’un site de missiles affecte certes la capacité des ayatollahs de lancer leur bombe, mais pas celle de la construire. Dans les faits, cela se confond cependant, puisqu’il ne sert à rien de posséder l’arme absolue, si vous n’êtes pas en mesure de la transporter sur vos objectifs.

Nous sommes à même, en revanche, d’évaluer grossièrement le retard qu’occasionnerait la destruction des entrepôts de fluorure d’uranium d’Ispahan. Si ce sont eux que l’explosion d’hier a anéantis, et si la destruction est complète, l’Occident pourrait avoir gagné entre six et huit mois supplémentaires, qu’il pourrait mettre à profit pour raisonner Khamenei.

Sur la base non démontrée de cette hypothèse, le monde disposerait désormais d’environ un an – et non plus de quatre à cinq mois – pour persuader la dictature islamique, grâce à de nouveaux trains de sanctions particulièrement énergiques, d’abandonner son projet monstrueux. En quatre à cinq mois, cela n’avait aucune chance de réussir, en un an, cela redevient plausible.

Jean Tsadik

Menapress.org


Iran.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 15 dcembre 2011 : 19:18

l'Iran va deplacer ses centrifugeuses à un endroit sur. C'est ce que j'ai appris hier sur France24. Pour moi c'est une confirmation iranienne que les explosions qu'ils ont vecu ces derniers temps n'etaient en rien des accidents

Iran.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2012 : 19:05

Comme quoi on ferait mieux de se méfier des réseau sociaux.

Un développeur, « espion de la CIA », condamné à mort en Iran
Ancien développeur pour un studio new-yorkais, l'américano-iranien Amir Mirzaei Hekmati a été condamné à mort en Iran pour espionnage.


Pierre Fontaine01net.le 11/01/12 à 15h35

En décembre 2011, Amir Mirzaei Hekmati confessait sur une chaîne de télévision iranienne être un agent de la CIA chargé d'espionner l'Iran. Voilà pourquoi la justice de ce pays l'a condamné à mort avec pour charge principale le fait d'avoir « déclaré la guerre à Dieu ». Dans ses confessions, il avouait espionner essentiellement pour le compte de la CIA et du gouvernement américain. Il précisait également toucher de l'argent de l'Agence pour « produire, créer et distribuer grauitement des films ou des jeux visant à manipuler l'opinion publique au Moyen-Orient ».
Amir Mirzaei Hekmati est un Américano-Iranien de 28 ans, né aux Etats-Unis, ancien Marine et développeur de jeux pour le studio new-yorkais Kuma Games. Petit studio qui a notamment produits de nombreux jeux de guerre. Comme beaucoup d'Américains d'origine iranienne installés aux Etats-Unis depuis une ou deux générations, il était de retour dans le pays d'origine de sa famille quand il a été arrêté.
Espionnage ?

Comme l'indiquait récemment nos confrères de Games Industry, un développeur de jeu vidéo, nommé Darius Kazemi, a récemment tweetté une page du site d'un programme du gouvernement américain, le SBIR, où est cité le nom d'Amir Mirzaei Hekmati. Il y figure en tant qu'acteur principal d'un programme permettant l'apprentissage, par l'intermédiaire d'un jeu vidéo, d'une deuxième langue aux soldats américains qui vont être déployés à l'étranger. Le SBIR, pour Small Business Innovation Research est, en apparence au moins, un programme qui encourage les petites entreprises américaines à s'engager dans la recherche et le développement de projets potentiellement commercialisables pour le compte du gouvernement fédéral.

Le Département d'Etat américain a déclaré que ce ressortissant ne travaillait pas pour la CIA ou pour l'Etat. Ce qui ne veut pas dire grand-chose pour quiconque a vu un épisode de Mission impossible. Pour autant, comme le rappelle le porte-parole de la Maison blanche, Tommy Vietor, « le régime iranien a déjà, à tort, accusé des personnes d'espionnage ». Et d'ajouter qu'« il a également un historique pour ce qui concerne les aveux arrachés par la force et la rétention, pour des raisons politiques, de citoyens américains innocents ».

En revanche, plus préoccupant, c'est la première fois en 33 ans d'existence de la République islamique qu'un ressortissant américain est condamné à mort.

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2012 : 21:46

d'apres le canard encahiné 9000 soldats americains ont debarqué en Israel pour exercices communs avec Tsahal. Je crois que le jour le plus est plus proche qu'avant.
Les longs violons de l'automne, les longs violons de l'automne

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2012 : 22:31

Des “préparations majeures” en cours dans tout le Proche-Orient – sources extrêmement fiables



Alors que l’hiver syrien occulte la situation globale du Proche-Orient (on a à peine entendu parler de la peine de mort requise pour Moubarak), que se passe-t-il en coulisse ? Car si « ceux qui en parlent le plus en font le moins » est un proverbe bien connu de tous, le fait de ne pas parler semble au contraire démontrer que quelque chose de stratégique se déroule actuellement.

Un lanceur de missile Arow sur la base de Palmahim
Plus que jamais Israël craint pour sa survie. Le printemps arabe maltraite la paix avec l’Égypte, les Palestiniens refusent toujours de reconnaître l’existence d’un État Juif, la Jordanie est dans une situation tendue (les Bédouins ne veulent plus des Palestiniens), le Liban vit un calme précaire sous la domination du Hezbollah… Reste la Syrie et l’Iran.
Et c’est là que nos informations obtenues de sources “extrêmement fiables” entrent en jeu. Selon des spécialistes et acteurs majeurs de la région, « plusieurs milliers de soldats américains sont en train d’arriver discrètement en Israël ». Ils seraient « répartis sur plusieurs bases dans la région de Be’er Sheva et de Tel Aviv ».

Nos sources affirment par ailleurs que « plus de 12.000 marines américains sont en cours de déploiement dans le Golfe arabo-persique. Des centaines de soldats seraient en train de sécuriser l’Arabie Saoudite ».
Nos sources ajoutent qu’un « poste de commandement conjoint israélo-américain est en cours de mise en place sur la base américaine de Patch Barracks à Stuttgart en Allemagne ». Une base bien connue des états-majors mondiaux puisque c’est l’État-Major des troupes américaines en Europe. Une de nos sources ajoutera même que c’est « la première fois que des soldats israéliens sont basé en Allemagne »”
Autre information venue d’une troisième source elle aussi extrêmement fiable : « des dizaines d’ingénieurs français et américains sont arrivés en Israël ces dernières semaines ». Il semble que leur mission discrète prenne place principalement dans la base de lancement de missile de Palmahim. Selon nos informations « ces ingénieurs ont été envoyées par les sociétés Boeing, Lockheed Martin Space Systems, BAE Systems, Dassault, Caterpillar Inc., Thales et EADS ».
Nos trois sources, qui ne se connaissent pas, sont basées aux États-Unis et en Israël. Toutes pensent que des « préparations majeures » sont en cours dans tout le Proche-Orient. Nous n’en saurons pas plus.





nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 13 janvier 2012 : 12:54

Les scientifiques iraniens sont-ils les seuls en danger ? Michael Bar-Zvi.


Au lendemain de l’annonce de l’ouverture de l’usine souterraine d’enrichissement d’uranium à Fordow, l’ingénieur chargé des importations pour la centrale nucléaire de Natanz, Mostapha Ahmedi Roshan a perdu la vie dans un attentat à Téhéran.

La technique utilisée, une fois encore, est celle de ce qu’on appelle la sticky bombe, lorsque deux motards placent une charge explosive sur la portière d’un véhicule en mouvement. Le temps de réaction ne permet pas aux passagers de stopper le véhicule avant l’explosion, qui, en général est très meurtrière pour les personnes à bord, sans pour autant provoquer d’importants dégâts à l’environnement, ni même au véhicule lui-même.

Cette méthode a été déjà été appliquée à plusieurs reprises pour la liquidation d’autres ingénieurs iraniens. Les médias attribuent bien entendu cet acte au Mossad, avec l’aide des américains. Pourtant, il faut savoir qu’une telle action ne peut se dérouler qu’avec l’aide de personnes locales. On évoque l’opposition iranienne ou la résistance kurde, car aussi bien pour l’exécution d’une telle opération, que pour la fuite des auteurs, il est nécessaire de connaître le terrain à la perfection.

Ces actions entravent et retardent sérieusement l’avancée du programme de développement nucléaire iranien, mais elles ne l’arrêtent pas pour autant. Cette tactique de retardement repose sur deux principes : le premier est la volonté de ne pas attaquer l’Iran de manière frontale, et de ne pas lui donner le prétexte d’une contre-attaque contre des cibles civiles et militaires israéliennes.

Le second principe est l’espoir, qui, ces derniers jours, ne semble plus infondé, de voir les américains changer leur attitude attentiste pour une politique plus musclée.

Plusieurs sources, proches de la Maison-Blanche, ont affirmé que le président Obama et le secrétaire d’Etat à la défense Panetta ont rencontré les représentants des pays du Golfe, et notamment l’Arabie Saoudite, pour les informer de l’élévation du niveau d’alerte américain dans le détroit d’Ormuz et de l’éventualité d’une intervention armée si les Iraniens mettaient à exécution leurs menaces de fermeture. La circulation dans le détroit est vitale pour les exportations de pétrole des pays du Golfe, auxquels les Etats-Unis et l’Europe ont demandé d’augmenter leur production, dans le cadre de l’application d’un boycott à l’encontre de l’Iran.

L’analyse des spécialistes israéliens, formulée il y a quelques années déjà, prend aujourd’hui tout son sens. Israël n’est pas le seul pays menacé par la bombe iranienne, et un jour ou l’autre les Etats occidentaux et les autres régimes de la région finiront par arriver à la conclusion qui s’impose : empêcher Téhéran de se munir de l’arme fatale. En attendant, il faut mettre tout en œuvre pour retarder l’échéance.

Jamais l’expression "mieux vaut tard que jamais" n’aura été aussi judicieuse.

Chronique du 12 janvier 2012 Yod Zain Be Tevet 5772

Michael Bar-Zvi


nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 13 janvier 2012 : 14:50

le troisiéme principe Bravo c'est de voir les sanctions economiques mettre à genou ce pays

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 13 janvier 2012 : 22:47

Salut Bravo
un article interessant qui appui ton deuxieme message du 12 janvier.

[www.dreuz.info]

shabat shamlom

nucleaire iranien/Cela pourrait commencer plus tôt que prévu
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2012 : 20:40

Iran : cela pourrait commencer plus tôt que prévu

jeudi, 12 janvier 2012

Par Stéphane Juffa

On pourrait se trouver beaucoup plus près d’une confrontation militaire avec l’Iran que le public ne se l’imagine. Cette situation de veille de guerre a été causée par le franchissement par les Perses de l’une des deux "lignes rouges" définies par le Secrétaire d’Etat américain à la Défense, Léon Panetta.

C’est le quotidien de Téhéran Kayhan, proche de la junte théocratique, qui l’a d’abord annoncé, avant que la nouvelle ne soit confirmée par l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique : la "République" Islamique a mis en route l’usine souterraine de Fodow (ou Fordow) près de Qom.

C’est dans cette installation creusée au cœur d’une montagne, donc en principe à l’abri des frappes aériennes, que les ayatollahs entendent augmenter la concentration d’une partie de l’uranium en leur possession, de 3,5% à 20%, et ensuite aux environs de 90%, le degré de pureté nécessaire pour confectionner des bombes atomiques.

En fait, comme nous l’avons déjà signalé, la difficulté technique réside dans l’enrichissement à 20%, le dernier processus n’entraînant pas de problème particulier, et pouvant, selon les experts, être réalisé en l’espace de quelques mois.

En transférant de l’uranium pré-enrichi à Fodow, et en lançant les centrifugeuses, Téhéran lève le dernier voile sur les objectifs militaires de son programme nucléaire ; la vice-ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Rosemary Di Carlo, a déclaré que l’Iran ne possédait "pas de justification pour enrichir l’uranium à ce niveau". Comprenez que les activités qui constitueraient la finalité de son programme nucléaire, selon la théocratie chiite – la production d’énergie et l’instrumentation médicale – ne réclament pas de minerai concentré à plus de 3,5%.



L’envoi du fleuron de la marine britannique, le HMS Daring, dans le Golfe
La réponse de Londres aux menaces iraniennes…


Nous, d’ajouter, que les 3000 centrifugeuses que peut contenir, au maximum, le site de Fodow n’auront jamais une production suffisante pour fournir le carburant nécessaire à un réacteur nucléaire. En revanche, leur rendement est parfait pour la fabrication de bombes.

Reste à savoir s’il ne s’agit pas d’une nouvelle provocation iranienne. En clair, si les ayatollahs, quand ils parlent de la mise en activité de Fodow, n’évoquent pas des expérimentations marginales de pré-production qui s’y dérouleraient, ou encore, s’ils ne se livrent pas à une étape technique appelée "passivation", consistant à placer du matériel nucléaire dans les centrifugeuses, afin de les préparer à l’activité d’enrichissement, sans s’y livrer toutefois.

Si c’est de cela dont il s’agit, les mollahs tenteraient de tester la détermination des Occidentaux, et de vérifier si Panetta ne bluffe pas, lorsqu’il affirme : "Si l’Iran commence à développer une arme, les Etats-Unis agiront". Et, faisant directement allusion à Fodow : "S’ils effectuent ce pas, ils vont être stoppés !".

Présent aux côtés de Panetta lors de ces déclarations, le chef de l’Armée US, le général Martin Dempsey, n’a pas fait dans la dentelle, expliquant qu’une frappe américaine avait la capacité d’anéantir "leur" programme nucléaire. Les deux hommes évoquant également l’éventualité d’une action militaire préventive.

Khamenei joue assurément avec le feu, mais si la mise en route industrielle de Fodow n’était pas confirmée, les Occidentaux n’attaqueraient pas sa dictature théocratique pour l’instant. Leur idée consiste à exercer une pression, à l’aide de nouvelles sanctions, destinées à dissuader Téhéran de mettre Fodow en branle, et non à déchaîner le feu du ciel si cela n’est pas indispensable.

Pas de souci, cependant, les grandes puissances s’enquièrent actuellement de la nature des opérations qui sont réalisées dans le ventre de la montagne iranienne, et personne ne les empêchera de savoir précisément ce qu’il s’y passe. C’est même ma conviction qu’elles le savent déjà.

Pour Danny Yatom, l’ex-patron du Mossad, un homme connu pour sa grande prudence et sa ferme opposition aux aventures militaires - à moins qu’elles ne soient incontournables et que tout ait été tenté pour les éviter -, les dés sont déjà jetés.

Evoquant l’élimination de Mostafa Ahmadi Roshan, hier, mercredi, le responsable de l’enrichissement de l’uranium sur le site de Natanz, et donc le scientifique iranien le plus calé en matière de centrifugeuses et du processus d’enrichissement, Yatom a fait la déclaration suivante. Il a observé que plusieurs pays agissaient, qui en imposant des sanctions, qui par des opérations secrètes, pour freiner le programme perse, mais a affirmé que le monde n’aura, en définitive, pas d’autre choix que celui d’attaquer l’Iran.

Si les ayatollahs ont activé l’ultime phase d’enrichissement de l’uranium, les Occidentaux se préparent à l’action. Si ce n’est pas le cas, ils laisseront les nouvelles sanctions agir ; la quasi-totalité des raffineries mondiales ne pourra plus traiter de brut perse, suite à la décision prise par Washington, le 31 décembre dernier : un décret stipulant que toute entité commerçant avec la banque centrale iranienne se verrait exclue du système financier US. Lors, à notre connaissance, une raffinerie ne peut fonctionner hors de ce système, et ce, pratiquement, quel que soit l’endroit où elle se trouve.

Quant aux Européens, ils ont, semble-t-il, décidé que leur embargo visant l’achat de pétrole iranien débuterait le 27 janvier prochain. Avec une exemption de trois mois au maximum pour la Grèce, afin de lui permettre de trouver des sources d’approvisionnement de substitution, et de ne pas administrer de nouveau choc à son économie souffreteuse.

Mais cela mettra un terme au business impliquant entre 450 000 et 600 000 barils/jour entre Téhéran et l’UE. Certes, Ahmadinejad trouvera d’autres clients pour écouler en partie les deux millions et demi de barils que son pays produit journellement, mais à quel prix ?

Car rien ne serait plus faux que d’imaginer que la Chine se fournit encore chez les ayatollahs pour des raisons de connivence politique. Que nenni, c’est uniquement une affaire d’intérêt : c’est ainsi que Beijing n’a pratiquement rien acheté en Perse durant ces deux derniers mois, afin d’augmenter le discount que les théocrates chiites lui concèdent. Et que voulez-vous que les ayatollahs fassent d’autre qu’acquiescer ? La Chine est leur dernier gros client, et la vente de brut constitue 60% des revenus de la "République" Islamique et de ses 74 millions de bouches à nourrir.

Au cas où les Chinois obtiendraient un rabais de 50% sur le prix international – ce que je n’exclue absolument pas – on imagine aisément les profits qu’ils réalisent sur les 600 000 barils/jour qu’ils achètent à Ahmadinejad. Dans ces temps de concurrence au couteau, que nous traversons en basse conjoncture, il n’y a pas de petits profits ; les Chinois en sont conscients, même s’ils savent que leur trafic avec le régime extrémiste chiite peut cesser à n’importe quel moment et de façon abrupte.

En Iran, on faisait déjà la queue devant les commerces et les banques pour s’approvisionner avant l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions. Devant les commerces, pour trouver de la nourriture, avec un pouvoir d’achat en constante régression ; devant les banques, pour acheter des dollars, la seule monnaie qui vaudra quelque chose si tout venait à péter. Dollar, la devise du Grand Satan, bonjour les contrastes !

Reste que si l’activité industrielle de Fodow a effectivement débuté, on n’attendra pas l’impact des nouvelles mesures restrictives, on détruira l’infrastructure nucléaire perse et les sites de missiles confectionnés pour le transport des bombes atomiques.

Deux porte-avions et leurs escadres voguent vers le Golfe arabo-persique, en dépit des menaces proférées par l’amiral Fadavi et les ayatollahs. D’autres navires de guerre occidentaux attendent les ordres à proximité. Notamment des unités battant pavillons britannique, français, australien, et émirati, déjà tous placés sous les ordres directs d’un amiral US.

C’est encore sans compter avec les vedettes et les sous-marins arborant l’étoile de David, qui rôdent sans discontinuer face aux plages iraniennes.

Des dizaines de milliers de marins et des centaines d’aviateurs de diverses nations sont ainsi prêts à intervenir, connaissant par cœur la mission qu’ils auraient à remplir, et qu’ils ont répétée à l’entraînement, à d’innombrables occasions.

En Israël, à en croire des rumeurs persistantes, des milliers de soldats de l’Oncle Sam, spécialisés dans la guerre des missiles et l’exploitation des radars, viendraient compléter les compétences des hommes de Tsahal et de leur système Pin vert, celui qui inclut le missile anti-missiles Khetz, l’Arrow, la Flèche.

Le tir des Khetz serait directement subordonné aux radars US, les plus performants de la planète. Et cette synchronisation des moyens procède d’une quasi-certitude. Elle serait complétée par le déploiement du système américain THAAD et de ses servants. Un système capable d’intercepter des missiles intrus à très haute altitude. A en croire certaines sources, Israël serait actuellement protégée par les deux systèmes anti-missiles les plus performants sur le marché.

D’autre part, on parle beaucoup d’experts et de militaires israéliens intégrés dans l’armada occidentale, y compris dans ses postes de commandement ; dans des lieux aussi éloignés du théâtre des opérations que l’Allemagne. Pour le reste, nous n’avons pas l’intention d’extrapoler ; sachons uniquement que de nombreux Israéliens n’attendent pas, confinés dans leurs frontières nationales, les prochaines actions des ayatollahs.

Les services français ont ainsi rendu public, cette semaine, qu’ils avaient observé une multitude d’Israéliens dans les territoires kurdes irakiens, à proximité immédiate de la "République" Islamique. Nous, nous disons que cette présence n’est pas récente, et qu’elle ne date ni de la brouille avec Ankara, ni de la chute de Saddam Hussein.

Les Israéliens sont à la fois déployés dans le cadre de la coalition occidentale, qui ne dit pas encore son nom, et au service exclusif de leur gouvernement et à ses ordres. Leur incorporation au sein des forces de l’Ouest, ainsi que les échanges de soldats entre les USA, l’Europe (dans une moindre mesure), et l’Etat hébreu, participe d’une décision stratégique de Washington. Celle consistant à profiter des compétences étendues des soldats de Tsahal et de partager efficacement les ressources. Léon Panetta en dit long, lorsqu’il exprime : "Nous avons un objectif commun dans cette affaire", et surtout, "la meilleure approche pour nous [Américains] consiste à travailler ensemble [avec les Israéliens]".

Décision stratégique, parce qu’elle permet, entre autre, à la Maison Blanche, de s’assurer qu’elle ne sera pas totalement surprise en cas d’attaque unilatérale, par Jérusalem, contre les infrastructures iraniennes. Une situation que Washington désire absolument éviter et qui lui fait peur ; peur, parce qu’elle déclencherait la bagarre selon les règles de Netanyahu et Barak, et non de Barack Obama. Peur, parce que les bâtiments de la Navy, de même que les bases terrestres US dans la région, seraient aux premières loges en cas de réaction violente des ayatollahs.

De leur côté, les Israéliens laissent entendre qu’ils n’entreprendront pas d’action en solo, mais ce, uniquement tant que les principes établis en commun, après d’âpres discussions, seront respectés. Et ils sont simples : a) pas d’Iran nucléaire, serait-ce au prix d’une intervention armée et b), l’enrichissement d’uranium en direction des 90% constitue un casus belli du point de vue des alliés. Et comme nul ne peut imposer ses vues aux Etats-Unis, Jérusalem se réserve simplement l’opportunité d’agir à sa guise si Obama ne respecte pas les conditions de cette entente.

L’attitude israélienne apparaît constructive aux yeux de plusieurs capitales impliquées dans la coalition ; en cela qu’elle maintient la pression sur la Maison Blanche, et l’oblige à adopter une approche réaliste et responsable face au développement de la situation iranienne. Ce dont tous les leaders du monde dit libre n’étaient pas unanimement persuadés.

Les Occidentaux ont défini la seconde ligne rouge à l’intention des ayatollahs, le second casus belli. Il concerne la réalisation, par la junte iranienne, de sa menace de fermer de détroit d’Hormuz, au cas où on l’empêcherait de vendre son pétrole, et dans celui où de nouveaux porte-avions US s’installeraient dans le Golfe arabo-persique.

[www.menapress.org]

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 14 janvier 2012 : 21:27

ça se prepare,
mais moi j'aimerai bien voir la tete de chien du hizbollah quand son maitre aura été écrasé.

nucleaire iranien/Cela pourrait commencer plus tôt que prévu
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 15 janvier 2012 : 13:36

Il est tout de même intèressant et curieux, qu'à propos d'armes atomiques iranienne, on ne parle que d'Uranium 235, et jamais de plutonium 238,,,


L'Iran nucléaire.

Si l'enrichissement de l'Uranium 235, peut conduire à la fabrication d'une bombe de type "Little Boy", celle qui fut utilisé à Hiroshima, et dont le concept fut très vite abandonné, car si elle est relativement facile à concevoir, elle est très dangereuse à utiliser, il serait d'ailleurs fou de l'installer dans des missiles balistiques, pour constituer une force de frappe, par contre, elle peut très bien convenir à une utilisation terroriste.

Celle Hiroshima, la seule bombe à uranium 235 de l'histoire, fut larguée par un bombardier B29, embarquée en deux partie ( pour éviter les conséquences cataclysmique, en cas de crash au décollage ), et assemblées en vol avant d’être larguée, donc l'installer dans un missile causerait un danger quasi insoluble pour le tireur.

Par contre elle constituerait une arme de terroriste, si elle est plaquée dans un bateau suicide, qui pourrait exploser dans un port occidental, mais cette bombe explosant au sol, ferait de gros dégâts, mais moindres qu'à Hiroshima car le maximum d'efficacité de la bombe A, se situe à une hauteur de 500 m sol.

Voir la technologie de fabrication sur :

[fr.wikipedia.org]

Pour ce qui est des bombes qui constituent les forces de frappe actuelles, elle sont toutes de type "Fat Boy", faisant appel au Plutonium 238 et pas du tout à l'uranium 235.

Ce type de bombe peut être installée dans un missile, car si elles sont très difficiles à fabriquer ( Fabrication de suffisamment de plutonium, et du détonateur de haute précision ), elles sont assez facile à utiliser, du fait de leur sécurité.

Voir la technologie de fabrication sur :

[fr.wikipedia.org]

Or la fabrication du Pu238, ne se fait pas par enrichissement, d'une matière naturelle comme l'Uranium, mais par la transmutation de l'uranium 235 dans des réacteurs nucléaires, ce qui prend beaucoup de temps, et mobilise des budgets gigantesques,,, ce qui fait que tant que l'Iran ne dispose pas de ces "facilités", le danger n'est pas si proche, mais mieux vaut ne dormir que d'un oeil.

Or celle du complice syrien de l'Iran, a été récemment détruite

L'usine de fabrication du Pu 238, fait appel à des réacteurs, plus des unités industrielles de traitement électrochimiques, difficiles à planquer, et nulle doute qu'elles constitueront des cibles faciles à identifier et à détruire le moment venu, car on n'en est plus à l'époque de la destruction d'Ozirac, l'attaque viendra quand même du ciel, et les bombardiers seront remplacés par des missiles de croisière, à charges classiques, ou nucléaires si besoin.

Voir la technologie des Cruise Missils sur :

[fr.wikipedia.org]





nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 janvier 2012 : 18:53


Iran.
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 23 janvier 2012 : 20:24

L'Europe impose un embargo pétrolier sans précédent contre l'Iran



BRUXELLES - Les pays de l'Union européenne ont décidé lundi d'imposer un embargo pétrolier graduel sans précédent contre l'Iran, et de sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé.

Les nouveaux contrats dans le secteur pétrolier avec l'Iran sont interdits avec effet immédiat. L'annulation des contrats existants interviendra ultérieurement, d'ici au 1er juillet, pour permettre aux pays les plus dépendants de se retourner.

L'Iran vend environ 20% de son pétrole aux pays de l'UE, notamment à l'Italie, l'Espagne et la Grèce.

Pour l'Espagne, renoncer à 12% de sa consommation représente un très important sacrifice, a fait valoir son ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo, en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union européenne qui a décrété l'embargo. Mais il a assuré avoir trouvé des alternatives.

D'autres pays producteurs, dans le Golfe notamment, ont en effet promis de prendre le relais de l'Iran.

La décision a surtout été difficile à prendre pour la Grèce qui importe 30% de son pétrole d'Iran. En proie à une grave crise de la dette souveraine, elle l'obtient à des conditions avantageuses, et redoute notamment que ses nouveaux fournisseurs exigent des garanties financières difficiles à apporter.

Athènes a levé lundi ses objections en échange de la promesse de ses partenaires européens de se pencher sur la question des Etats dépendants du pétrole iranien au plus tard en avril.

D'ici là, les difficultés liées aux conditions d'approvisionnement de certains pays de l'UE pourront être levées a estimé le Français Alain Juppé.

Ces sanctions ont pour but de faire en sorte que l'Iran prenne au sérieux notre requête de venir à la table des négociations sur son programme nucléaire, a souligné la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les occidentaux soupçonnent Téhéran, sous couvert d'activités civiles, de chercher à se doter de la bombe nucléaire.

Les Etats-Unis avaient déjà décidé fin décembre de geler les avoirs des institutions financières étrangères qui commercent avec la banque centrale iranienne dans le secteur du pétrole.

Mais l'essentiel des ventes de pétrole iraniennes est réalisé en Asie, où Européens et Américains s'efforcent de convaincre des pays comme l'Inde de réduire eux aussi leurs importations.

La décision de l'UE va aussi influencer les actions de nombreuses autres nations, a pronostiqué le ministre britannique William Hague.

Saluée par Israël, elle a été critiquée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, pour qui les sanctions unilatérales ne font pas avancer les choses.

En Iran, les premières réactions ont cherché à minimiser la portée de la mesure. Les sanctions contre les exportations pétrolières de l'Iran servent seulement les politiciens américains et européens à faire de la propagande et n'auront pas d'effet sur l'économie iranienne, a affirmé Ali Adiani, membre de la Commission de l'Energie du Parlement.

Outre l'embargo pétrolier, l'UE a gelé lundi les avoirs de la banque centrale iranienne et partiellement interdit les transactions avec l'institut monétaire, y compris la production pour son compte de pièces et de billets.

Aux 433 sociétés et 113 personnes dont l'UE avait jusqu'ici gelé les avoirs s'ajoutent désormais huit sociétés --dont la banque iranienne Tejarat, qui a des filiales au Royaume-Uni, en France, et en Allemagne-- et trois personnes.

L'UE a aussi élargi lundi l'interdiction d'investissements dans l'industrie pétrochimique et celle d'exporter des produits sensibles, et suspendu les ventes d'or ou d'autres métaux précieux et diamants à l'Iran.

Il s'agit d'assécher les sources de financement du programme nucléaire iranien, a expliqué l'Allemand Guido Westerwelle.


(©AFP / 23 janvier 2012 15h22)

La dernière chance d’Israël pour bombarder l’Iran ! – Amos Yadlin
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 mars 2012 : 10:24

La dernière chance d’Israël pour bombarder l’Iran ! – Amos Yadlin

Le 7 Juillet 1981, j’étais l’un des huit pilotes de chasse israéliens qui a bombardé le réacteur nucléaire irakien d’Osirak. Alors que nous étions assis dans la salle de briefing pour écouter le chef d’état-major, Rafael Eitan, avant le démarrage des moteurs de nos avions », je me suis souvenu d’une conversation, datant d’une semaine auparavant, quand il nous avait invité à exprimer nos inquiétudes au sujet de notre mission.


Nous lui avions confié nos pensées et les risques que nous pensions possibles : être à court de carburant, des représailles irakienne, comment une frappe pourrait nuire à notre relation avec l’Amérique, et l’impact limité d’une mission réussie (peut-être retarder de quelques années le programme, mais après ?). A écouter les débats d’aujourd’hui sur l’Iran, nous entendons les mêmes arguments et faisons face aux mêmes difficultés, même si nous comprenons que nous ne sommes pas en 1981.


Peu de temps après avoir détruit Osirak, l’attaché militaire israélien à Washington a été appelé au Pentagone. Il s’attendait à une réprimande. Au lieu de cela, il a été confronté à une seule question: Comment avez-vous fait cela ? L’armée américaine avait supposé que l’avion F-16 qu’elle avait vendue à Israël n’avait ni l’envergure, ni les munitions pour attaquer l’Irak avec succès. L’erreur alors, comme aujourd’hui, était de sous-estimer l’ingéniosité militaire d’Israël.

Nous avions tout simplement maximisé l’efficacité énergétique de nos avions et seuls des pilotes expérimentés, formés spécialement pour cette mission, pouvaient y prendre part. En chemin vers l’Irak, nous avions alors éjecté nos réservoirs externes, puis, nous avons attaqué le réacteur avec une extrême précision, de si près et à si basse altitude que nos bombes non guidées étaient aussi précises et efficaces que les munitions guidées d’aujourd’hui.

De nos jours, Israël voit la perspective d’un Iran nucléaire qui appelle à notre anéantissement comme une menace existentielle. Une frappe israélienne contre l’Iran serait un dernier recours, si tout le reste a échoué avant. Cette prise de décision aura lieu lorsque l’Iran sera sur le point de réussir le blindage de ses installations, ce que les dirigeants israéliens appellent « la zone d’immunité ».

Certains experts s’opposent à une attaque parce qu’ils prétendent que même une attaque précise, au mieux, retarderait le programme nucléaire de l’Iran que pour un court laps de temps. Mais leur analyses sont fausses. Aujourd’hui, presque tous les pays industrialisés peuvent produire une arme nucléaire en quatre à cinq ans. Ce qui importe davantage est la campagne après l’attaque. Lorsque nous avons été informés avant le raid d’Osirak, on nous a dit qu’une mission réussie serait de retarder le programme nucléaire irakien pour seulement trois à cinq ans. Mais l’histoire a raconté une histoire différente.

Après l’attaque d’Osirak et la destruction du réacteur syrien en 2007, les programmes nucléaires irakiens et syriens n’ont jamais entièrement repris. Ce pourrait être aussi le résultat en Iran, si l’action militaire est suivie par des sanctions sévères, des inspections internationales strictes et un embargo sur la vente de composants nucléaires à Téhéran. L’Iran, comme l’Irak et la Syrie avant elle, devra comprendre qu’une action militaire pourrait être répétée si besoin.

D’autres prétendent que l’attaque sur le programme nucléaire iranien déstabiliserait la région. Mais un Iran nucléaire pourrait conduire à bien pire: une course régionale aux armements nucléaires sans un téléphone rouge pour désamorcer une escalade de crise, une agression iranienne sur le Golfe Arabique, des substituts iraniens comme le Hezbollah toujours plus confiants et une menace de transferts des matières nucléaires vers des organisations terroristes.

Veiller à ce que l’Iran n’obtienne pas la bombe est la meilleure garantie, à long terme, de la stabilité régionale. Un Iran non nucléaire serait infiniment plus facile à contenir qu’un Iran doté d’armes nucléaires. Le président Obama a dit que l’Amérique «utilisera tous les éléments de la puissance américaine pour empêcher l’Iran de développer une arme nucléaire. » Israël le prend au mot.

Le problème, cependant, est le temps. Israël n’a pas la sécurité de la distance, de même que nous n’avons pas l’Air Force Américaine et ses chasseurs. L’Amérique pourrait procéder à une campagne aérienne de grande envergure, avec sa technologie furtive et d’énormes quantités de munitions, sans problème. L’Amérique pourrait faire tout ce qu’Israël ne peut pas faire.

Cela donne aux Etats-Unis le temps qu’Israël n’a pas pour déterminer le moment de la décision à prendre… Et à mesure que ce temps se rapproche, les horaires différentes deviennent une source de tension entre les deux pays.

Lundi, Obama et le Premier ministre Benjamin Netanyahu doivent se réunir à Washington. De toutes leurs rencontres, ce pourrait être la plus critique. En demandant aux dirigeants d’Israël de se conformer au calendrier de l’Amérique, et par conséquent d’empêcher Israël de se défendre, Obama n’agirait pas pour la sécurité régionale.

Obama devra donc non plus penser à la « zone d’immunité » mais à la « zone de confiance. » Ce qui est nécessaire, c’est d’avoir l’assurance que si Israël s’abstient d’agir dans sa propre fenêtre de tir, Washington agira pour empêcher un Iran nucléaire alors qu’il en a encore le pouvoir.

J’espère qu’Obama permettra de clarifier cela. S’il ne le fait pas, les dirigeants israéliens peuvent ainsi choisir d’agir alors qu’il est encore temps.

Par Amos Yadlin

Amos Yadlin est l’ancien chef du renseignement militaire israélien, est le directeur de l’Institut d’Israël pour les études de sécurité nationale.

Adapté par Gilles Raphel pour Israël-flash [www.israel-flash.com]

Le texte en anglais :
[www.nytimes.com]




nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 02 mars 2012 : 13:55

tres bonne analyse mais incomplete (mem si je ne suis pas specialiste) il faut prendre en compte la reaction de l'iran avec ses missiles. Ils n'atteindront pas l'amerique, mais Israel si. Les degats seront ils "supportables". pour repondre à cette question seuls ceux qui connaisent la capacité de nuire de l'iran ont la reponse.

nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 mars 2012 : 14:30

Derka bonjour,

Ce ne sont pas les missiles iraniennes qui inquietent le plus mais l'important arsenal du Hezbollah emmagasine au nez et a la barbe des forces de l'ONU, menacees et craintives, en poste dans le Sud du Liban justement pour empecher ce genre d'approvisionnement.
Le Hezbollah et le Hamas, 2 emissaires iraniens sont charges de cette mission justement. A cela s'ajoutent quelques remous interieurs dont se chargent les Arabes israeliens avec quelques attentats sporadiques de la part des Palestiniens accompagnes du lancement quasi-quotidien de roquettes dans le Sud, le tout pour favoriser le dispersement des forces de securite et affaiblir la defense israelienne. Ce sont apparemment les ordres donnes par les iraniens.




nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 02 mars 2012 : 16:28

Bonjour Darlett
c'est deja pas mal et bon à entendre si ce n'est pas l'arsenal iranien qui pose probleme mais celui du hizbollah car plus proche mais aussi plus proche pour que des operations terrestres l'eliminent.
Quand deux pays rentrent en guerre, si un pays (parlement et chef d'etat) decide d'entrer dans la guerre, c'est normal chacun choisi son camp suivant ses alliances, mais qu'une organisation terroriste camouflée sou forme de parti politique decide de son propre chef de lancer un pays en guerre c'est anormal, il faut que les libanais se fassent entendre dés maintenat sur ce sujet car tot ou tard ça va venir de toute façon et c'est leurs propres vies qui sont en jeu.




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