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nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 septembre 2013 : 11:22

Seconde partie de l'analyse de Stephane Juffa

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Une partie d’échecs avec le Diable (suite et fin)

Par Stéphane Juffa

Les analystes du gouvernement hébreu complètent la démystification de la manœuvre de diversion de Khamenei en demeurant dans une logique implacable : "Le but du régime iranien consiste à passer un accord qui ne l’obligerait qu’à abandonner une part insignifiante de son programme nucléaire, mais qui lui permettrait cependant, au moment où il le déciderait, de le remettre en marche et d’atteindre rapidement l’arme atomique".

On note aussi, dans les milieux proches de l’establishment de la Défense israélienne, que Fodow fait l’effet d’un drap rouge agité devant les yeux de la communauté internationale comme devant ceux d’un taureau. De plus, "grâce aux opérations de sabotage, aux virus informatiques, aux raids de toutes sortes – connus et ignorés du grand public -, il a été possible de compliquer significativement l’exploitation de ce site, creusé dans une montagne, d’accès difficile et vulnérable", nous a-t-on confié, "sa fermeture n’est donc pas une mauvaise affaire pour Téhéran".

Les Iraniens s’investissent de plus en plus dans le processus de fabrication d’une bombe au plutonium. Lors, il ne suffirait pas qu’ils s’engagent à cesser le traitement de l’uranium pour "fermer le dossier du nucléaire iranien", il est aussi absolument nécessaire de les empêcher de travailler le plutonium.

Un proche conseiller de Netanyahu me fait remarquer que s’ils entendaient véritablement mettre un terme à leur programme, les Perses ne souffriraient d’aucun désagrément en acceptant les conditions édictées par le 1er ministre ; à savoir, cesser l’enrichissement de l’uranium, se séparer de l’uranium déjà enrichi, démanteler Fodow et arrêter le programme du plutonium.

"Et s’ils désirent de l’uranium pour effectuer des recherches dans le domaine médical", m’affirme la même source, "ils n’ont qu’à conserver quelques kilos d’uranium enrichi à 3% ; personne n’a jamais entendu parler d’un appareil médical qui utiliserait un enrichissement supérieur", ajoute-t-il, "ces gens doivent décider s’ils veulent soigner les malades ou les rôtir", note-t-il avec le sourire, "et ils possèdent suffisamment d’uranium à 3% pour 10 000 ans de recherche médicale", conclut mon interlocuteur sur le même ton.

Rohani va probablement prononcer un discours hyper-pacifiste à l’ONU ; pas une harangue idéologique mais quelque chose qui ressemblera à une proposition pratique et tentante.

Les conseillers des chefs d’Etat occidentaux ne sont peut-être pas au niveau de leurs homologues perses, mais ils ont également appris les principes de la diversion à l’université. Tous ne sont pas naïfs au point de croire n’importe quoi. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, s’est ainsi fendu d’une mise au point après la publication de l’existence d’échanges épistolaires entre les deux présidents : "la fenêtre d’opportunité pour résoudre cela diplomatiquement est ouverte, mais elle ne le restera pas indéfiniment".

D’autres diplomates nous ont dit attendre avec impatience une nouvelle réunion prévue le 27 courant à Vienne. A cette occasion, ils devraient recevoir la réponse de Salehi quant à la requête toujours rejetée par Ahmadinejad de laisser les inspecteurs de l’AIEA visiter le site de Parchin, où ils soupçonnent les Iraniens d’avoir réalisé des tests de matériels nucléaires à usage exclusivement militaire. "Nous allons vite voir s’ils bluffent ou s’il y a matière à discuter", m’a dit un vieux diplomate britannique, ami de la Ména depuis ses débuts.


Hassan Rohani, sous le regard lourd du fantôme de Khomeiny
La diversion, c’est Rohani ; choisi par le régime parce qu’il inspire la confiance


Que nous soyons en présence d’une tentative de diversion de la part de Téhéran ne fait l’objet d’aucun doute sensé : si Téhéran avait continué de se livrer aux activités d’enrichissement au rythme qui était le sien en mars dernier, il se serait par trop approché du point de non-retour et Israël, au moins elle, serait déjà intervenue militairement.

Mais je veux évoquer en conclusion de cet article une hypothèse un peu plus complexe, et c’est celle à laquelle je crois. Il est déjà advenu, par le passé, que des pays aient lancé des diversions, non pas afin de réaliser un plan ou une opération militaire spécifique, mais afin d’élargir l’éventail de leurs choix. De s’extraire du coin du ring dans lequel ils étaient confinés.

L’ambassadeur japonais Nomura a toujours prétendu qu’il avait mené les négociations de paix de bonne foi et qu’il avait été surpris autant que les Américains par la nouvelle de l’attaque de Pearl Harbour. Nombre de chercheurs l’ont cru.

Il est par ailleurs fréquemment arrivé que des régimes aient utilisé leurs propres officiers ou diplomates sans les avertir dans des processus de diversions. Les gens agissant de bonne foi sont plus convaincants.

Il se pourrait, en théorie au moins, qu’Hassan Rohani, comme Nomura avant lui, fasse l’objet d’une manipulation de la part de ses chefs et de leurs stratèges ; j’ignore si c’est le cas, l’hypothèse n’est pas à exclure mais elle ne change de toute façon strictement rien à la donne.

[www.menapress.org]

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 24 septembre 2013 : 20:27

dans son discours à l'onu Obama a dit:
il faut poursuivre la voie diplomatique avec l'Iran........jusqu'à ce qu'il ait sa bombe

nucleaire iranien/Pourquoi les Ayatollahs ne peuvent pas renoncer à l’atome
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 octobre 2013 : 15:07

Pourquoi les Ayatollahs ne peuvent pas renoncer à l’atome

Zvi Mazel



Ils sont nombreux en Occident à se voiler la face et à croire contre toute évidence que les Ayatollahs accepteront en dernière analyse de changer de cap et de se transformer en adeptes de la démocratie et des droits de l’homme. C’est impossible pour deux raisons majeures. La première est bien évidemment le fanatisme idéologique du régime Chiite. La seconde, les sommes astronomiques investies dans le programme nucléaire et le terrorisme mondial.

Le régime iranien repose sur la doctrine de l’Ayatollah Khomeini, l’homme qui a déclenché la révolution islamique en Iran en 1979, en a jeté les bases et les a léguées à Khamenai son successeur. Quels sont les deux points essentiels de cette doctrine ? Tout d’abord c’est une autorité religieuse - velayat-e faqih –qui doit se trouver à la tête du pays ; ensuite la révolution islamique se doit d’être permanente.
Ce sont aujourd’hui encore les piliers idéologiques sur lesquels repose le régime. Le Guide Suprême de l’autorité religieuse n’est pas nécessairement la plus haute personnalité religieuse du pays mais doit être un imam. Il est au dessus du président et du parlement élus par le peuple. Il est assisté par le Conseil des Gardiens chargé d’assurer que la législation respecte scrupuleusement la Charia.

La notion de révolution islamique permanente signifie non seulement que l’Iran doit être à jamais dirigé par une autorité religieuse mais encore que le modèle iranien d’Islam chiite doit être « exporté », dans un premier temps dans les pays du Moyen Orient puis aux Etats Unis, symbole de la décadence de l’Occident et toujours qualifié de « Grand Satan ». Paradoxalement le terme de révolution permanente est « emprunté » à Trotski, qui estimait qu’il ne suffirait pas de faire de la Russie un pays communiste, il fallait exporter cette idéologie dans le monde entier ; autrement pensait-il, si la Russie devenait seule communiste, elle ne pourrait tenir face à un monde hostile et le régime finirait par s’écrouler. Khomeini était arrivé à la même conclusion pour la révolution islamique chiite qu’il mettait en place dans un monde arabe majoritairement sunnite. C’est pourquoi dès 1982 il s’employa à la création du Hezbollah, fer de lance de son implantation dans la région et menace sur la frontière nord d’Israël.

Le peuple qui avait renversé le Chah attendait des nouveaux dirigeants des mesures concrètes sur le plan économique et social. Il n’en fut rien. Les Ayatollahs mirent sur pied une première milice paramilitaire, les Gardiens de la Révolution, fanatiquement dévoués au Guide Suprême et chargés d’imposer la révolution islamique par la force. Les Gardiens de la Révolution se virent octroyer carte blanche pour mettre la main sur de larges segments de l’économie et prendre le contrôle des services de sécurité et des services secrets.

Pendant la longue guerre contre l’Iraq les Ayatollahs créèrent une seconde organisation paramilitaire, les Basijis, qui comptent aujourd’hui un million de membres et qui jouent un rôle essentiel dans la survie du régime. Cependant c’est sur le nucléaire que Téhéran table pour assurer la victoire de l’Iran et frapper de terreur ses voisins sunnites tels l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe mais aussi pour exporter la révolution. Le programme nucléaire mis en route par le Chah avait été abandonné par Khomeini dans les premiers temps ; l’Occident avait en effet arrêté sa collaboration et Khomeini n’était pas sûr que son pays en avait besoin.

C’est l’utilisation par Saddam Hussein de l’arme chimique contre l’armée iranienne qui le fit changer d’avis. Les Ayatollahs décidèrent que la possession de l’arme nucléaire était nécessaire pour protéger et développer leur révolution. Le monde n’a appris qu’en 2002 l’existence du programme nucléaire iranien, commencé dans le plus grand secret et en violation des engagements pris par Téhéran, qui avait signé le traité de non prolifération. Des dissidents au régime ont révélé qu’à Natanz on procédait à l’enrichissement de l’uranium et qu’à Arak on produisait du plutonium. L’existence d’autres sites nucléaires a été connue par la suite, notamment celui de Parchin où des techniques de mise à feu seraient testées.

Le programme nucléaire de l’Iran est probablement le plus grand au monde. Il faut ajouter les missiles capables de porter des ogives nucléaires jusque dans les capitales européennes aujourd’hui et bientôt en Amérique.

Parallèlement l’Iran renforçait ses liens avec la Syrie, conduit obligé du financement et des armes vers le Hezbollah. Cette organisation joue désormais un rôle majeur dans la région et menace ouvertement Israël. Téhéran assiste aussi le Hamas – sunnite – en lui faisant parvenir argent et armements, missiles compris. Par ailleurs le terrorisme iranien ne connait pas de frontières. Les attentats contre la communauté juive d’Argentine en 1994 ont fait des centaines de morts et l’an dernier une tentative d’assassinat de l’ambassadeur saoudien aux Etats Unis a été déjouée à temps.

Il faut bien voir que le coût combiné du programme nucléaire, des Gardiens de la Révolution, des Basijis, de l’assistance au Hezbollah et au Hamas et du financement de la terreur à travers le monde a atteint un niveau proprement monstrueux ; il est estimé par certains à des centaines de milliards de dollars au cours des dernières décennies. Malgré les revenus considérables tirés du pétrole, il ne restait pas grand-chose pour le développement du pays.

Le régime des Ayatollahs est tout entier tourné vers la survie et le développement de la révolution islamique à travers le monde. Il est donc incapable d’abandonner son programme nucléaire devenu la pierre angulaire de sa politique. Sans la menace nucléaire le pays perdrait son influence à l’étranger. Les Ayatollahs devraient alors expliquer au peuple le manque de développement économique et l’absence de droits de l’homme. Ils devraient surtout rendre des comptes sur le gaspillage effréné des ressources du pays. Ce serait le commencement de la fin pour la révolution islamique.

Le premier ministre israélien qui connaît bien la réalité iranienne a tenté d’en convaincre le président Obama et les Nations Unies. Ruhani a beau tenir des propos conciliants, il n’a aucunement l’intention de dévier de son objectif. Malheureusement l’Occident n’a pas envie de se lancer dans une nouvelle confrontation et veut croire aux propos « modérés » du nouveau président iranien. C’est la dessus que compte Téhéran, qui se moque de l’Occident depuis quinze ans tout en faisant semblant de négocier de bonne foi. Pour paraphraser les paroles du prophète Jérémie, il n’y a pas plus aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.

[www.desinfos.com]

nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 avril 2015 : 08:54

L’ancien Premier ministre « Colombe » d’Israël, Ehud Barak, a déclaré mercredi qu’une opération militaire pour éliminer le programme d’armes nucléaires de l’Iran est plus comparable à la mission ponctuelle pour tuer Oussama ben Laden qu’à une guerre à grande échelle.





[b]Dans une interview sur CNBC, Ehud Barak a déclaré que l’opération prendrait seulement « une fraction de nuit » et a ajouté que « les Iraniens ne peuvent rien faire à ce sujet, sauf attaquer Israël. »[b]

L’administration utilise le terme ‘guerre’, a déclaré Barak : « et les gens pensent que c’est probablement quelque chose comme une guerre contre l’Irak ou une guerre en Afghanistan, [mais] ce n’est pas le cas. Techniquement parlant, le Pentagone et les forces armées américaines dans le cadre d’un soutien et probablement à l’initiative du président [américain] [pourraient] créer un moyen extrêmement efficace pour détruire le programme nucléaire militaire iranien en une fraction de nuit ».

Barak, qui a également été ministre de la Défense d’Israël, a déclaré que sur un « spectre entre la guerre en Irak et l’assassinat d’Oussama Ben Laden, on est beaucoup plus proche du scenario d’Oussama Ben Laden. »

« C’est quelque chose qui doit être compris » a ajouté Barak : « Les Iraniens ne peuvent rien faire à ce sujet, sauf attaquer Israël. »
Comme préalable à son évaluation de ce que serait une intervention militaire contre le programme nucléaire de l’Iran, Ehud Barak a conseillé qu’un ultimatum soit donné à l’Iran pour que clairement son projet nucléaire soit abandonné. Il a critiqué fortement la stratégie de négociation de la Maison Blanche en disant que les concessions américaines sont beaucoup plus ancrées que celles de l’Iran parce qu’en tant que démocratie, les États-Unis ne peuvent changer de positions sur un caprice.

Il a dit, « Chacun d’entre nous préfère une solution qui pourrait être obtenue par des négociations, mais pour négocier, l’autre côté devrait comprendre et croire … que s’ils ne veulent pas composer avec les exigences réelles, mettre tout le matériel enrichi hors d’Iran, fermer Fordo, cesser tout travail de militarisation et les préparatifs d’armes ; s’il n’y a pas d’accord sur tout cela en ce moment, ils font face à des alternatives. »

Les commentaires de l’ancien Premier ministre sont une indication de l’ampleur de la critique en Israël de l’accord-cadre récemment annoncé, couvrant tout le spectre politique.

Barak a également eu des mots d’éloge pour le président Obama et a dit qu’il était confiant que le président était bien intentionné.
« Le soutien de l’Administration à Israël pour la sécurité, la coopération et les renseignements sont sans précédent », a-t-il dit. « Je ne doute pas un instant de l’engagement du président Obama et de tout le monde dans cette administration pour la sécurité d’Israël. »

[www.europe-israel.org]

nucleaire iranien
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 15 juillet 2015 : 09:33

Posté par: Bravo
Date: 14 juillet 2015 a 21:49


Le président de l’Iran Hassan Rouhani a sans surprise salué mardi l’accord nucléaire conclu avec les puissances mondiales sous le commandement américain, et tourné en dérision les efforts « échoués » des « belliciste sionistes ». Son plaisir, et la joie de l’Iran, sont facilement compréhensibles.

L’accord légitime le programme nucléaire de l’Iran, lui permet de conserver les installations nucléaires de base, lui permet de poursuivre la recherche dans des domaines qui va considérablement se rapprocher du seuil nucléaire s’il choisit de faire fi de l’accord, mais lui permet également d’attendre la fin de ces restrictions et de procéder pour devenir un État au seuil nucléaire, et ce avec une pleine légitimité internationale. Voici comment.


1. Est-ce que le régime iranien a été tenu, comme condition pour parvenir à cet accord, de divulguer les dimensions militaires de son programme nucléaire – à avouer ses propres violations – à la fois pour assurer des inspections efficaces de toutes les installations pertinentes et pour briser le mythe iranien qu’il n’a jamais manqué à ses obligations de non-prolifération nucléaires ? Non. (Cet échec, sans doute le péché originel de l’approche dans les négociations de l’Occident, est habilement détaillé ici par Emily B. Landau.)

Plutôt que d’exposer les violations de l’Iran, le nouvel accord affirme solennellement que le Traité de non-prolifération nucléaire que l’Iran n’a pas réussi à honorer, « reste la pierre angulaire » des efforts constants pour prévenir la propagation des armes nucléaires.

L’accord prévoit un mécanisme « pour résoudre les problèmes actuels et passés des préoccupations concernant son programme nucléaire », mais l’Iran a réussi à esquiver ces efforts pendant des années, et l’accord inspire peu d’espoir d’un changement dans ce domaine, anticipe allègrement « la conclusion de la question » dans les prochains mois.

2. Est-ce que le régime iranien a dû mettre fin à l’enrichissement de l’uranium, y compris éteindre les milliers de centrifugeuses tournant à son usine d’enrichissement de Natanz ? Non. L’accord légitime notamment l’enrichissement sous certaines limitations d’érosion.

3. Est-ce que le régime iranien a dû arrêter et démanteler son réacteur à eau lourde à Arak et son usine de production de plutonium ? Non, il va convertir, et non pas démonter l’installation, en vertu d’un processus très complexe. Même s’il honore cette clause, son engagement à la disposition : « pas de réacteurs à eau lourde supplémentaires ou l’accumulation d’eau lourde en Iran » expirera après 15 ans.

4. Est-ce que le régime iranien a dû fermer et démanteler l’usine d’enrichissement d’uranium souterraine qu’il a construit en secret à Fordo ? Non. (Convertir, pas démonter.)

5. Est-ce que le régime iranien a dû stopper son développement de missiles ? Non.

6. Est-ce que le régime iranien a dû mettre un terme à la recherche et au développement des centrifugeuses plus rapides qui lui permettront de fabriquer la bombe beaucoup plus rapidement qu’il ne peut le faire actuellement ? Non.

L’accord légitime spécifiquement la R & D en cours dans certaines limites. Il prévoit expressément, par exemple, que l’Iran commencera les tests sur les « IR-8 les centrifugeuses simples et ses cascades intermédiaires » dès que l’accord entrera en vigueur, et les « tests commenceront jusqu’aux centrifugeuses 30 IR-6 et IR-8 après huit ans et demi ».

7. Est-ce que le régime iranien a dû se soumettre aux inspections « n’importe où, n’importe quand » de toutes les installations où il se livrerait à des activités liées au nucléaire ? Non. Au lieu de cela, l’accord décrit longuement un très long processus de préavis et de « consultation » pour résoudre les problèmes.

8. Est-ce que les procédures établies par la communauté internationales énonçant comment elle va répondre aux différentes catégories de violations iraniennes, pour assurer que la communauté internationale puisse agir avec une rapidité et une efficacité suffisante pour contrecarrer la fabrication de la bombe ? Non.

9. Est-ce que le régime iranien a dû mettre un terme à son armement, au financement et à la formation de l’armée terroriste du Hezbollah dans le sud du Liban ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

10. Est-ce que le régime iranien a dû traduire en justice les membres de son leadership placés sur une liste de surveillance d’Interpol pour leur implication présumée dans l’attentat, par un kamikaze du Hezbollah, des bureaux du centre de la communauté juive AMIA à Buenos Aires en 1994 qui a entraîné la mort de 85 personnes ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

11. Est-ce que le régime iranien s’est engagé à fermer ses 80 (chiffres estimées) « centres culturels » en Amérique du Sud à partir desquels il favoriserait des réseaux terroristes ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.

12. Est-ce que les dirigeants iraniens ont accepté de cesser d’inciter ses habitants à la haine contre Israël et les États-Unis et à cesser ses appels incessants à l’anéantissement d’Israël ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

13. Est-ce que le régime iranien a décidé de mettre fin aux exécutions, actuellement la moyenne est d’environ trois par jour, le taux le plus élevé depuis 20 ans ? Non. (Ce genre de questions non nucléaires n’a pas été discuté lors des négociations.)

14. Est-ce que l’accord nucléaire brise le régime des sanctions, soigneusement construites, qui a forcé l’Iran à se présenter à la table des négociations ? Oui.

15. Est-ce que l’accord nous fera rentrer dans une nouvelle ère d’échange commerciale mondiale avec l’Iran, la relance de l’économie iranienne et de la libération des ressources financières que l’Iran utilisera pour renforcer ses forces militaires et les réseaux terroristes ? Oui.

16. Est-ce que l’accord nucléaire cimentera le régime répressif et idéologiquement rapace de l’Iran au pouvoir ? Oui.

Pas étonnant que l’Iran et ses alliés célèbrent. Personne d’autres ne devrait le faire.

nucleaire iranien
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 15 juillet 2015 : 09:34

Posté par: Mostafa
Date: 15 juillet 2015 a 02:26

Tout cela est la faute de la France et de l'administration Carter en 79. La France a donne asilea Khomeiny lui permettant de renverser le Chah Reda Pahlevi tranquillement avec gardes du corps s' il vous plait. Carter a laisse tomber le Chah qui est venu se refugier d'abord au Maroc..




nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 15 juillet 2015 : 11:00



Saluant la diplomatie américaine et affirmant que l’accord conclu avec l’Iran coupe « toutes les voies de l’Iran vers l’arme nucléaire », le président Barack Obama a aussi cherché à répondre aux préoccupations d’Israël sur l’accord.

Il a affirmé que les Etats-Unis partagent les préoccupations d’Israël et d’autres alliés régionaux sur le soutien de l’Iran au terrorisme, « mais c’est précisément pourquoi nous prenons cette mesure : parce qu’un Iran doté de l’arme nucléaire serait beaucoup plus déstabilisant et beaucoup plus dangereux pour nos amis et le monde ».


« Nous allons poursuivre nos efforts sans précédent pour renforcer la sécurité d’Israël, des efforts qui vont au-delà de ce que toute administration américaine a fait avant », a promis Obama lors de ses déclarations faites depuis la Maison Blanche.

Il a dit qu’il incombait aux États-Unis à « continuer à tester si cette région, qui a connu tant de souffrances, tant de sang versé, peut se déplacer dans une direction différente ».

« Il est possible de changer », a-t-il affirmé, critiquant la position dure adoptée par l’Iran jusqu’à présent, qui comprend des menaces d’ « attaquer vos voisins ou d’éradiquer Israël ».

Cette approche, a-t-il dit, n’est pas une impasse. « Ce qui était nécessaire de l’Iran, a-t-il ajouté, est une ‘voie différente’… C’est une opportunité, et nous devons la saisir ».

Le leadership d’Israël a attaqué sans relâche l’accord, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu le décrivant mardi comme une « erreur historique ».

Obama a affirmé que l’accord « ne s’est pas construit sur la confiance, il s’est construit sur la vérification ».

Toutes les voies de l’Iran vers l’arme nucléaire sont coupées selon les termes de l’accord, a-t-il insisté, notant que l’Iran supprimera les deux tiers de ses centrifugeuses installées et se débarrassera de 98 % de son stock d’uranium.

Selon Obama, l’accord assure que « l’Iran ne produira pas … le matériel nécessaire pour une bombe nucléaire », et que même si elle dispose actuellement d’un stock d’uranium qui peut produire 10 armes nucléaires, l’accord permettra d’assurer que ce stock soit expédié vers l’étranger.

En échange, le président a déclaré que l’Iran bénéficiera d’un allègement progressif des sanctions à mesure qu’il remplit les dispositions prévues par l’accord.

Obama a menacé d’opposer son veto à toute législation du Congrès qui viserait à bloquer la mise en œuvre de l’accord. Il a indiqué que l’absence d’accord « signifie une plus grande chance de plus de guerre » dans le Moyen-Orient.

« Aucun accord signifie une plus grande chance de plus de guerre au Moyen-Orient, » a-t-il expliqué.

Obama, accompagné par le vice-président Joe Biden, a parlé peu de temps après que les négociateurs à Vienne ont annoncé la signature de l’accord historique visant à freiner le programme nucléaire de l’Iran pendant plus d’une décennie, en échange de milliards de dollars en allégement des sanctions internationales.

Le président a déclaré que l’accord, négocié avec près de deux ans de négociations, aurait coupé toutes les voies de l’Iran d’une bombe et donner à la communauté internationale sans précédent d’accès aux installations nucléaires du pays.

« Cet accord ne s’est pas construit sur la confiance, il s’est construit sur la vérification. Les inspecteurs auront accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à des sites nucléaires clés de l’Iran », a affirmé Obama.
« Si l’Iran viole l’accord, toutes les sanctions seront remises en place. L’Iran doit compléter les étapes nucléaires clés avant de recevoir de nouveaux allégements des sanctions », a-t-il ajouté.

Selon Obama, l’absence d’un accord avec l’Iran encouragerait d’autres pays du Moyen-Orient à chercher à avoir leurs propres armes nucléaires.

« Réfléchissez à ce qui se passerait dans un monde sans cet accord. Sans cet accord il n’y aurait pas d’accord sur les limites sur le programme nucléaire de l’Iran. Aucun accord signifie aucune contrainte durable sur le programme nucléaire de l’Iran », a ajouté Obama, affirmant qu’une telle perspective alimenterait une course aux armements dans « l’une des régions les plus instables du monde ».

Même avec l’accord des puissances mondiales, Obama doit maintenant vendre les vertus de l’entente aux législateurs sceptiques sur Capitol Hill. Le Congrès dispose de 60 jours pour évaluer l’accord et de décider de la poursuite législation imposant de nouvelles sanctions à l’Iran ou empêcher Obama de suspendre celles déjà existantes.

Obama a également noté que si un accord est violé, les futurs présidents américains auraient « les mêmes options » à leur disposition comme elles sont actuellement disponibles pour lui.

Le président a renouvelé sa promesse d’imposer son veto sur toute cette législation et a exhorté les législateurs à examiner les répercussions de leurs actions. Il a brossé un sombre scénario dans lequel le reste du monde signerait ses propres accords nucléaires avec l’Iran, laissant les Etats-Unis isolés.

Et sans les limitations et les vérifications incluses dans l’accord annoncé mardi, Obama a indiqué qu’il ou d’un futur président des États-Unis serait plus susceptible de devoir prendre une décision sur l’utilisation de l’action militaire américaine pour empêcher l’Iran de construire une bombe.

« Nos intérêts en sécurité nationale dépendent de [notre capacité à] empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire », a-t-il conclu.

nucleaire iranien
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 17 juillet 2015 : 13:12

Posté par: Bravo
Date: 16 juillet 2015 a 23:10



La bataille sur l’accord iranien dans les couloirs de Washington

Avec les négociations achevées à Vienne, c’est au tour des législateurs américains de se prononcer

Pour les sceptiques, comme le sénateur démocrate Robert Menendez du New Jersey, et son homologue républicain Bob Corker du Tennessee, c’est le paroxysme d’un drame de plusieurs longues années entourant les pourparlers. Les deux – rejoints par d’autres, y compris Mark Kirk (R-IL) et, plus récemment, la recrue Tom Cotton (R-AR) – ont mené une ligne dure envers l’Iran, qui comprenait une pression pour des sanctions accrues et une surveillance accrue des négociations.


Corker est en grande partie responsable de ce qui se passera maintenant.

Selon la Loi sur l’examen de l’accord sur l’Iran nucléaire de 2015 – parrainée par le sénateur Corker et Ben Cardin (D-MD) que le président Barack Obama a signée à contrecoeur en mai – le Congrès est habilité à examiner l’intégralité de l’accord signé avec l’Iran. L’accord ayant été conclu après le 9 juillet, le Congrès aura jusqu’à 60 jours, après avoir reçu sa version complète, pour en revoir les termes.

À la fin de la période d’examen, qui dépassera le mois d’août, le Congrès reprenant ses activités en septembre, un vote sera tenu sur l’approbation de l’accord.

Le résultat émanera du Comité des relations étrangères du Sénat, présidé par Corker, qui a accueilli une longue série d’audiences sur les conséquences de l’accord, des mois avant la signature de l’accord.

Un vote de désapprobation limiterait la capacité d’Obama à lever un certain nombre de sanctions imposées par le Congrès contre l’Iran. Pour Téhéran en difficultés économiques, l’allégement des sanctions est l’une des pierres angulaires de l’accord nucléaire passé.

Le Congrès mené par les Républicains pourrait exprimer une désapprobation d’une façon ou d’une autre de l’accord, critiqué par la quasi-totalité des dirigeants du parti.

Mais comme avec tout autre processus législatif, il y a un hic – dans presque le même souffle annonçant qu’un accord avait été atteint, le président américain Barack Obama a promis d’opposer son veto à toute tentative du Congrès de le faire couler.

Si cela se produit, les adversaires devront obtenir suffisamment de voix des Démocrates pour renverser le veto présidentiel, qui nécessite une majorité des deux tiers au Sénat (et à la Chambre des représentants). En d’autres termes, le président ne doit obtenir que 34 votes démocrates au Sénat pour maintenir l’accord ; il y a actuellement 54 Républicains, 44 Démocrates et deux sénateurs indépendants.

C’est là que les lobbyistes entrent en jeu.

Les groupes pro-accord, comme les Américains pour la Paix maintenant, J Street et de le National Iranian American Council, ont été relativement calmes ces dernières semaines, prévoyant les fonds de publicité et les activités de lobbying pour ce moment précis.

Ces groupes et d’autres vont engager un effort concerté pour faire en sorte que les principaux sénateurs démocrates, comme Charles Schumer (D-NY) et Ben Cardin suivent leur ligne politique. L’administration fera tout pour éviter l’apostasie du soutien démocratique pendant la période d’examen de 60 jours.

La semaine dernière, les responsables de la Maison Blanche avaient prévu une sorte de caucus d’avant-match, au cours duquel ils ont enjoint les représentants des groupes pro-accord de « prendre d’assaut » le Capitole pour faire pression sur les démocrates afin qu’ils soutiennent l’accord.

Sur le côté opposé, l’AIPAC et les lobbyistes représentant les États Iran-phobiques comme l’Arabie saoudite sont susceptibles d’inciter contre ce qu’ils considèrent comme une erreur historique.

Et le lobbying ne ferait que s’intensifier après un veto présidentiel, le Congrès ayant trois semaines pour tenter d’enrôler les 67 votes nécessaires au Sénat pour contrecarrer Obama.

Si les négociations à Vienne sont terminées, pour l’administration Obama le champ de bataille a simplement été déplacé. Maintenant, elle doit convaincre un Washington rancunier que des années d’efforts ont finalement produit un résultat intéressant.

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2015 : 19:11

Tous ceux qui ont cru que l'accord va modérer l'Iran n'ont pas attendu longtemps pour déchanter.
"Mort aux usa et a Israel" dit le guide suprême. La politique iranienne ne changera pas
Khamenei: les slogans "Mort à Israël, aux USA" traduisent l'opinion des Iraniens [www.i24news.tv]

nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2015 : 22:26

Citation:
derka
Tous ceux qui ont cru que l'accord va modérer l'Iran n'ont pas attendu longtemps pour déchanter.
"Mort aux usa et a Israel" dit le guide suprême. La politique iranienne ne changera pas
Khamenei: les slogans "Mort à Israël, aux USA" traduisent l'opinion des Iraniens [www.i24news.tv]


Pas de tous les iraniens, Derka, j'en suis sure car il y a certainement quelques millions qui ne soutiennent pas du tout ce regime theocratique mais soutien certainement de la part des masses fanatisees qui entourent ce fichu Khamenei.

IL n'y a malheureusement plus qu'une seule et unique valeur, c'est le gain et l'Occident est trop impatiente d'exploiter ce creneau si important. C'est deja la course des Ministres europeens qui s'empressent d'arriver les premiers.

Une bonne analyse de cet accord qui demontre efficacement le peu de serieux des arguments tenus par Obama et les 5 autres signataires.

[www.causeur.fr]




nucleaire iranien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2015 : 22:41

Un commentaire instructif d'un internaute suite a l'article sur Causeur.fr (signale plus haut)

Citation:
L’Iran n’a pas les vecteurs nécessaires, bombardiers stratégiques, sous-marins nucléaires, pour employer ses bombes nucléaires;
A moins que la France ne les lui vende comme au Qatar et à l’Arabie Saoudite : coup double. Une aubaine pour financer la Grèce!

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 19 juillet 2015 : 01:22

ISRAËLSONDAGE:

Les trois quarts de la population israélienne sont persuadés que la récente signature de l’accord nucléaire entre les puissances mondiales et l’Iran n’empêchera pas la République islamique de faire des efforts pour acquérir des armes nucléaires, et seulement 10 % de la population disent qu’ils font confiance aux États-Unis pour contrecarrer les ambitions de Téhéran de produire des armes non conventionnelles, selon un sondage réalisé mercredi par l’Institut Sarid et révélé jeudi par la Dixième chaîne.

Le sondage a révélé en outre que 70 % des Israéliens s’opposent à l’accord sur le nucléaire, alors que seul un petit 10 % le soutient.


De plus, 20 % des sondés ont révélé qu’ils n’avaient pas d’opinion sur la question. Un tiers des sondés a déclaré qu’Israël avait maintenant plus d’autre choix que de frapper les installations nucléaires de l’Iran, tandis que 40 % s’opposent à une action militaire contre la République islamique.

En ce qui concerne les actions à entreprendre, 60 % pensent que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, devrait mener une campagne au Congrès américain visant à empêcher l’approbation et la mise en œuvre de l’accord. Seulement 20 % s’opposent à une telle campagne.

La Dixième chaîne n’a pas précisé le nombre de personnes qui ont participé au sondage.

Selon l’accord annoncé mardi, le programme nucléaire de l’Iran sera réduit et étroitement surveillé tandis que les Etats-Unis et les puissances mondiales chercheront à empêcher la République islamique à développer une arme atomique.

En échange, l’Iran verra ses sanctions économiques progressivement levées, libérant des dizaines de milliards de dollars de revenus dû au pétrole et des avoirs gelés.

Mais Netanyahu et d’autres critiques affirment que l’accord aurait dû neutraliser et démanteler les installations nucléaires militaires de l’Iran, et mettent en garde contre le fait que l’accord ouvre la voie à l’Iran vers la bombe et enverra des milliards dans ses coffres, qui lui servira à promouvoir son programme terroriste dans la région et au-delà.


Le président américain Barack Obama mercredi a présenté une défense détaillée de l’accord historique nucléaire, négociés par les puissances mondiales et l’Iran, et a fustigé Netanyahu et d’autres critiques véhéments à l’intérieur des États-Unis qui n’ont pas présenté une alternative viable à cet accord.

Lançant une pique directe à Netanyahu, Obama a déclaré que certains critiques ont affirmé que l’Iran veut « conquérir le monde », faisant référence à un discours que le Premier ministre a fait plus tôt dans le mois au cours duquel il a affirmé que l’Iran a comme « vrai but ultime de conquérir le monde ».

Ce fut « une nouvelle pour les Iraniens », a plaisanté Obama lors d’une conférence de presse sur l’accord avec les journalistes à la Maison Blanche.

Mais Obama a convenu « qu’Israël a des préoccupations légitimes quant à sa sécurité par rapport à l’Iran. » Le régime de Téhéran, a-t-il noté, « a proclamé qu’Israël ne devrait pas exister… a nié l’Holocauste… a financé le Hezbollah, et en conséquences, il y a missiles qui sont pointés vers Tel-Aviv ».

Par conséquent, a-t-il dit, « je pense qu’il y a de très bonnes raisons pour lesquelles les Israéliens sont nerveux au sujet de la position de l’Iran dans le monde en général, et je l’ai dit au Premier ministre Netanyahu, je l’ai dit directement au peuple israélien. »

Pourtant, a-t-il poursuivi, « toutes ces menaces seront aggravées si l’Iran obtient une arme nucléaire. »





nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 20 juillet 2015 : 01:30



Netanyahu : les appels « guerriers » de Khamenei prouvent que l’Iran n’a pas changéLes « concessions exceptionnelles » octroyées à Téhéran, dans le cadre de l’accord conclu à Vienne, sont vaines, selon NetanyahuTIMES OF IS[RAEL STAFF 19 juillet

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est lancé dans une diatribe contre le chef suprême iranien Ali Khamenei ce dimanche.

Selon lui, le discours enflammé prononcé par l’ayatollah, dans lequel il promet de continuer la lutte contre les Etats-Unis et Israël, prouve que Téhéran a bien l’intention de poursuivre son soutien au terrorisme.


Le commentaire, fait à l’occasion de la réunion hebdomadaire du cabinet de Netanyahu, était sa première intervention depuis que Khamenei a prononcé son discours de samedi, après l’accord sur le nucléaire entre l’Iran et grandes les puissances la semaine dernière laissant entrevoir un dégel des relations entre l’Iran et l’Occident.

Mais le Premier ministre affirme que le discours de Khamenei montre bien que Téhéran n’a pas l’intention d’assouplir ses positions anti-occidentales.

« Si quelqu’un pense que les concessions exceptionnelles de l’Iran auraient un impact sur sa politique, ils en ont eu pour leurs frais en entendant le discours belliqueux et provocateur du leader iranien Khamenei, » a affirmé Netanyahu.

Khamenei a déclaré dans un discours prononcé samedi que l’accord nucléaire avec les grandes puissances ne changerait ni la politique de l’Iran vis-à-vis de « l’arrogant gouvernement américain » ni sa politique de soutien à ses « amis » dans la région : les peuples opprimés de la Palestine, du Yémen, les gouvernements syrien et irakien, les peuples opprimés de Bahreïn et les combattants passionnés de la résistance au Liban et en Palestine. »

« Les Iraniens ne cherchent même pas à cacher le fait qu’ils vont profiter des dizaines de milliards de dollars qu’ils recevront dans le cadre de cet accord afin d’armer les terroristes », a déclaré le Premier ministre.

L’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les puissances mondiales la semaine dernière à Vienne permettrait de dégager des milliards en avoirs iraniens gelés dans le cadre des sanctions internationales.

Netanyahu a qualifié l’accord d’ « erreur historique » et critiqué les puissances mondiales pour avoir levé les sanctions sans exiger des dirigeants iraniens l’arrêt de leur soutien au terrorisme.

« Ils ont dit déclaré sans hésitation qu’ils continueront leur combat contre les Etats-Unis et leurs alliés, et au premier rang desquels l’on trouve bien sûr Israël » a déclaré M. Netanyahu.

nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 21 juillet 2015 : 18:51

Citation:
darlett
Citation:
derka
Tous ceux qui ont cru que l'accord va modérer l'Iran n'ont pas attendu longtemps pour déchanter.
"Mort aux usa et a Israel" dit le guide suprême. La politique iranienne ne changera pas
Khamenei: les slogans "Mort à Israël, aux USA" traduisent l'opinion des Iraniens [www.i24news.tv]


Pas de tous les iraniens, Derka, j'en suis sure car il y a certainement quelques millions qui ne soutiennent pas du tout ce regime theocratique mais soutien certainement de la part des masses fanatisees qui entourent ce fichu Khamenei.

IL n'y a malheureusement plus qu'une seule et unique valeur, c'est le gain et l'Occident est trop impatiente d'exploiter ce creneau si important. C'est deja la course des Ministres europeens qui s'empressent d'arriver les premiers.

Une bonne analyse de cet accord qui demontre efficacement le peu de serieux des arguments tenus par Obama et les 5 autres signataires.

[www.causeur.fr]
Bonjour à tous
Georges Bush a installé à Bagdad un régime pro iranien offrant l'Irak à l'Iran, Obama vient de livrer les reste du monde arabe sur un plateau d'argent aux perses avec cet accord. Mais heureusement comme ça été signalé ici coté USA tout n'est pas joué et esperons le
[www.lepoint.fr]

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 23 juillet 2015 : 11:39

Grosses disputes entre journalistes.

J CALL LES TARES DU PACIFISME
Messagepar Nina » Juillet 21st, 2015, 12:26 am

J CALL, le petit frère de JSTREET est en mission pour le Seigneur ! Son méga président David Chemla vient défendre l'indéfendable sur l'incontournable Times Of Israel.

Incontournable si on veut...Ils commencent à faire ch... ce canard depuis un moment. Mais nous et surtout moi, sommes d'éternels des râleurs n'est ce pas ?

Voici le morceau de bravoure que je vous invite à remiser dans vos "favoris" car ça vaut son pesant de cacahuètes :


J Call prend acte de l’accord intervenu entre les 5+1 et l’Iran instaurant un contrôle international sur la limitation du programme nucléaire iranien.

Mettant fin à 12 ans de négociations, cet accord devrait permettre d’écarter le risque de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire d’ici l’année prochaine, comme il en aurait eu la capacité sans lui selon la plupart des observateurs.

Il assure une période de 10 ans de répit pendant laquelle l’Iran sera soumis aux contrôles réguliers de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour s’assurer du respect de ses engagements. Cet accord devrait aussi mettre un frein aux velléités des autres pays de la région (Arabie saoudite, Turquie, Egypte) de vouloir, à leur tour, se doter de l’arme nucléaire, limitant ainsi le risque de prolifération nucléaire au Moyen-Orient.

Cet accord espéré et attendu par toute une population en butte depuis 40 ans aux sanctions internationales permet à l’Iran, ce pays héritier de la grande civilisation perse, de retrouver sa place dans le concert des nations. En le signant, les négociateurs occidentaux ont fait un double pari : (parier sur la vie des autres ? ben voyons...)

– celui, d’une part, que le retour à la coopération économique avec l’Occident favorisera la libéralisation progressive du régime iranien pour qu’il réponde aux attentes de sa société civile pour plus de démocratie et qu’il renforcera aussi le poids de son opposition. (C'est ça...Depuis l'avènement de Rohani le modéré il y a encore plus de pendus sur les grues de Téhéran ! C'est fou ce que ça se modère un chiite !)

– et celui, d’autre part, de voir l’Iran devenir un partenaire pour essayer de faire baisser les tensions régionales. Les Occidentaux ont compris que, devant la décomposition des Etats de la région, l’Iran est un acteur clé incontournable aujourd’hui pour résoudre les questions syrienne, irakienne ou libanaise. Ils espèrent qu’il joindra ses forces à celles de la coalition internationale pour lutter contre la progression de Daesh dans la région. (Nan...J'sais plus quoi répondre à cet abruti. L'Iran va devenir le pacificateur de la région ? Il est con ou payé pour dire de telles conneries ?)

Certes cet accord ne dédouane pas l’Iran de ses très lourdes responsabilités quant aux actes commis par son régime contre sa propre population (opposants, homosexuels, intellectuels et artistes, condition imposée aux femmes, …) et à son soutien à des mouvements terroristes responsables de nombreux attentats anti israéliens dans le monde, comme celui réalisé en 1994 contre l’immeuble de la communauté juive à Buenos Aires. Il ne le dédouane pas, non plus, de ses campagnes antisémites et négationnistes, ni de sa volonté réitérée de vouloir rayer Israël de la carte. (Oh ! Ben ouais...C'est ballot tout ça David Chemla...Les mollahs et les pasdarans ont pris tout un peuple en tenaille depuis 35 ans mais bah...ça va aller mieux...Lobotomiser ce mec bordel !)

Mais cet accord, aussi imparfait soit-il, est préférable à toute absence d’accord qui n’aurait pas empêché l’Iran de se doter, à plus ou moins court terme, d’une arme nucléaire. Après plus de 40 ans de confrontation avec l’Occident, il est la preuve tangible que la stratégie de la diplomatie est préférable à celle de la guerre. On peut espérer qu’un Iran, plus proche de l’Occident et plus ouvert au monde et en dialogue avec les Etats-Unis, :mrgreen: sera moins dangereux pour Israël à l’avenir. (Euh...mouais rien n'est moins sûr. Il a entendu Khamenei le lendemain à la téloche le David Chemla ? Il a un problème de comprenette le pacifiste ? T'as vu la Corée du Nord ? Accord...dans le cul ! D'autre part, pacifiste à la noix, sans accord et sur des commencements de preuves, on pouvait encore canarder quelques sites nucléaires histoire de dire aux Mollahs qu'on pouvait toujours réagir. Avec Daesh pas loin, prêt à leur péter la tronche pour profiter de la situation, nous on était tranquilles pour quelques années...C'était aussi une option. Et tu sais quoi ducon ? Peut-être que les opposants au régime de ces tarés auraient pu aussi en profiter pour foutre ce bas clergé chiite dans la mouise sinon au rencard ?)


Ce que j'ai répondu fissa dans les commentaires :

Vous êtes des tarés et pire encore, J Call et J Street pour les states, faites attention car le problème est si grave que vous devrez un jour rendre des comptes pour tout ce que vous aurez dit et fait.
Soit vous êtes abrutis soit vous faites mine de ne rien voir et je ne sais ce qui est pire.

Vous admettez dans la foulée que l'accord est nécessaire et tant pis si l'Iran est la pire des théocraties totalitaristes ! La Saoudie et les pays du golfe ne sont guère mieux mais au moins ils n'avaient pas jusqu'à ce jour la réelle volonté de faire une course à l'armement nucléaire.

Là, ils vont s'y mettre les bédouins, question de survie non ?

Avoir aussi peu de flaire sous prétexte de pacifisme devrait foutre la trouille à tout le monde. ON a vu ce que ça avait donné il y a 70 ans puis sous l'ère communiste.

Rahhh les gars ! Rhabillez - vous ! Allez raconter votre soupe insipide et dangereuse à d'autres mais évitez de tenter une quelconque justification, vous faites pitié.


Le communiqué de J Call suit l'incroyable CAMPAGNE DE J STREET EN FAVEUR DES ACCORDS AVEC L'IRAN ET EN SOUTIEN AU PRÉSIDENT OBAMA ! YEAH !

Je ne plaisante pas ô lecteurs qui passez sans me voir.

Nous parlons de MILLIONS DE DOLLARS dépensés par l'association "juive démocrate" pour ne pas dire franchement gauchiste, J STREET, largement sponsorisé par George Sorros et d'autres croyants du pacifisme pur et dur...surtout s'il concerne l'état d’Israël.

Ce qui se joue vraiment ?

- Certainement pas la ré-élection d'Obama, il n'a plus le droit de se représenter ! Toutefois, s'il pouvait sortir avec un petit prix de camaraderie vu que son bilan est vraiment foireux, ce serait bien.

- Le vote d'ici 2 mois par le Congrès des accords ! Rahhh ! Ils sont cons de mettre autant d'oseille dans une votation qui ira dans le sens d'Obama.

Les Républicains comme je l'ai déjà dit ailleurs sont de fervents alliés d'Israel mais de redoutables hommes d'affaires. Pour rester dans leurs fauteuils, ils ont besoin que le grand Kapital fasse du business avec les mollah ! ah ! ah ! ah !

Moralité ? On l'aura dans le c.. mais ceci encore une fois n'est pas nouveau.

Comme le disait justement un représentant d'Israel après que les USA aient décidé de donner à l'état juif une "AIDE MILITAIRE SANS PRECEDENT" ! POURQUOI ? demande cet israélien ?

Parce que CA PUE ! Parce que les USA sont tout simplement en train de filer à l'Iran les moyens de foutre un bordel monstrueux dans toute la région ET DANS LE RESTE DU MONDE !

Rien que le Hezbollah va de nouveau s'intéresser à défendre avec un peu plus de vigueur son Bachar al Assad et avoir des missiles tout neufs pour les pointer sur Tel Aviv !

Et notre Finky national ? Tout à son discours d'intronisation sous la coupole, le philosophe soutiendra-t-il encore J Call ? Mystère...Il serait pour le coup, très gêné aux entournures Finkielkraut, comme d'autres signataires célèbres du reste. On ne peut éternellement trouver que la "centralité du conflit israélo-arabe" est surfaite pour ne pas dire fabriquée et continuer à militer en ces heures graves avec des pacifistes abrutis qui ne voient rien venir ! :roll:

L'ONU est vachement d'accord sur l'accord ! Putain ! C'est le Pérou pour la Perse !

Au milieu de tout ce merdier, l'UE, se sentant un chouilla flouée rapport aux bisous et vivats et marchés à venir n'a rien d'autre à faire que CRÉER UN GROUPE AFIN DE FAIRE REPRENDRE LES NÉGOCIATIONS ENTRE ISRAËL ET LES PALESTINIENS !

Putain !!! Ils insistent vachement pour que ça ne soit pas douteux.

Les Palestiniens avant Daesh ? Avant Bachar ? Avant le Yémen ? Avant le Nigéria, le Mali, Boko Haram et tout le merdier oriental et africain ?

Mais c'est quoi cette putain d'obsession ? C'est quoi encore cette embrouille ?

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 25 juillet 2015 : 11:07



« Celui qui choisit d’ignorer le terrorisme dirigé contre quelqu’un d’autre, va se trouver confronté plus tôt que prévu avec cette même terreur à sa porte », a-t-il ajouté.

Yaalon a été, avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, un des critiques les plus virulents de l’accord.

Netanyahu a qualifié l’accord d’ « erreur historique stupéfiante, » et a appelé la communauté internationale à y renoncer. L’accord sur le nucléaire iranien est actuellement examiné par le Congrès américain pendant une période d’examen de 60 jours, à l’issue de laquelle les congressistes devront l’approuver ou non.

Le président Barack Obama a promis d’opposer son veto à toute opposition de la part des parlementaires, mais une majorité qualifiée du Congrès pourrait l’emporter sur une telle démarche.

Yaalon a averti que la République islamique « amplifierait » son parrainage du terrorisme « si elle détecte de la faiblesse et un manque de détermination à lui faire face, comme cela est le cas actuellement. »


nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 25 juillet 2015 : 21:29

Bonjour Bravo
si le congrés s'y oppose avec majorité des 2/3 chose souhaitable qu'en serait il des 5 autres (5+1), seront ils obligés de suivre alors qu'ils se pressent del'Iran faire des affaires avec ?

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 26 juillet 2015 : 14:19

Pour les Derniers Mois qui lui Restent à la Maison Blanche,

Obama veut Isoler Israël sur le Plan International

Par Rachel Abraham

Traduit et adapté par Albert Soued, écrivain, pour www.nuitdorient.com

Le 20/7/15

[www.jewsnews.co.il]



A la lumière des derniers évènements relatifs à la participation de l'administration Obama au boycott d'Israël et à la signature des Accords de Vienne avec l'Iran, on est en droit de se demander si le président Barack Obama n'est pas sous l'influence d'une récente étude intitulée " Se préparer pour un après-Israël au Moyen Orient" (1)

Il y a 2 ans le " Foreign Policy Journal" a révélé qu'un cadre de l'unité de recherche de la CIA avait indiqué que cette étude avait été commandée par le Renseignement américain.



Dans cette étude, Israël est classé comme " la plus grande menace " pour les Etats-Unis, du fait que les puissantes relations israélo-américaines entravaient des relations "normales" avec les pays arabo-musulmans, et au delà, avec l'ensemble de la communauté internationale.... Cette étude a donné lieu à un Rapport officiel.

Dans ce Rapport, la présence israélienne au delà la ligne verte est considérée comme non légitime, immorale et non "tenable", désignée comme une occupation de la Palestine par l'Europe, via un groupe étranger.... A la lumière des événements qui ont suivi le printemps arabe, et du réveil islamique qui s'est emparé de la majorité du 1,2 milliard d'arabes et de musulmans, le Rapport précise que les Etats-Unis ne peuvent plus défendre cette occupation. Il est de la plus haute importance et de l'intérêt américain de construire de bonnes relations avec 57 états musulmans, plutôt que de lier les intérêts nationaux à un petit état dont les dimensions ne dépassent pas celles du New Jersey....



Le Rapport poursuit en accusant Israël d'intervenir dans les affaires intérieures des Etats-Unis, aussi bien en l'espionnant directement, qu'à travers 60 organisations éminentes et 7500 officiels qui cherchent à intimider et à dominer les medias et les agences gouvernementales, ce qui est intolérable. Il ajoute que le pays n'a plus les moyens financiers pour aider Israël, pays qui devient de plus en plus anti-démocratique, pratiquant de plus en plus l'apartheid, selon les sources du Renseignement.



Il est étonnant que ce Rapport ne mentionne nulle part l'influence grandissante et effective de la Confrérie des Frères Musulmans, de l'Arabie saoudite, qui a un lobby puissant, et des organisations iraniennes. Ce rapport ne condamne pas le soutien accordé à un pays comme le Maroc qui occupe illégalement le Sahara Occidental, alors qu'Israël se trouve en Judée-Samarie en toute légalité. Le Rapport ne mentionne nullement l'espionnage pratiqué à grande échelle par l'Amérique pour aider des pays arabes non démocratiques à exister, bien qu'ils présentent réellement un risque pour elle. Le Rapport n'adopte que la rhétorique antisémite de l'Autorité Palestinienne, condamnant l' Aipac par exemple, pour le cas d'espionnage en 2005 de James Kirchik , qui a clamé dans le Wall Street Journal que son intervention n'était que politique, précisant notamment que " si c'était vraiment un cas criminel, la moitié des journalistes du Belt Way auraient dus être condamnés !"

Bien qu'il manque d'arguments historiques et de logique intellectuelle, ce Rapport intitulé " Se préparer pour un après-Israël au Moyen Orient " a eu une influence décisive sur l'administration Obama .



Rappelons ici qu'une fois élu en 2008, les premiers gestes du président Obama ont été d'appeler d'abord Abou Mazen , puis de faire un discours à l'Université théologique du Caire, disant aux Frères Musulmans qu'Israël n'a été créé que suite à la Shoa, et non pour des motifs historiques d'attachement millénaire à la terre de ses ancêtres. Après avoir juré de combattre les stéréotypes négatifs relatifs à l'Islam, Obama a strictement appliqué les poncifs du Rapport, déclarant même que " la Guerre contre le Terrorisme était close ". Depuis ce jour sa politique a favorisé les éléments radicaux de l'Islam, tout en s'éloignant d'Israël, -- et des amis traditionnels de l'Amérique, par ailleurs. Il est allé jusqu'à supprimer des manuels de formation contre le terrorisme toute mention liée au jihad ou à l'Islam !

En 2010, Obama a dit au New York Times que la solution du conflit palestino-israélien était "vitale" pour l'intérêt de la sécurité nationale américaine, parce que ce type de conflit au Moyen Orient " coûte beaucoup en sang et en argent ". Obama a ainsi fait le lien entre ce conflit avec les Palestiniens et la sécurité des soldats américains dans les guerres menées par les Etats-Unis en Afghanistan, Irak, Syrie et ailleurs. Il a même précisé que la clé de la paix se trouvait à Jérusalem, plutôt qu'à Téhéran ou une capitale arabe.

Puis Obama a annulé les assurances de sécurité que l'ex président G W Bush avait promises à Israël, y compris "les frontières sûres et reconnues" selon la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l'Onu, le non retour des réfugiés en Israël et le non retour aux lignes d'armistice de 1967. Il a systématiquement condamné Israël pour les implantations au delà de la ligne verte et a nié que Jérusalem faisait partie d'Israël. Il n'a jamais condamné la terreur palestinienne et les incitations au meurtre d'Israéliens.

Il a aussi incité au changement de la plateforme du Parti Démocrate, pour qu'elle ne mentionne pas Jérusalem comme capitale d'Israël, qu'elle n'indique pas que les réfugiés palestiniens devaient être réinstallés dans le futur état de Palestine, que le Hamas soit isolé, à moins qu'il ne renonce au terrorisme et qu'il reconnaisse à Israël le droit d'exister. Dans la même veine, la plateforme ne mentionne plus le "maintien de la supériorité militaire d'Israël"....

De plus, les Etats-Unis ont commencé à faire pression sur Israël sur n'importe quel sujet, par exemple, pour libérer des terroristes ayant du sang sur les mains contre de vagues promesses de négociation sans lendemain. La position américaine a endurci la partie palestinienne qui s'est obstinée à ne plus faire de concessions, puisque Obama montait les enchères de son côté. Adieu la solution à 2 états pour 2 peuples et adieu à toute paix.



En appuyant les Frères Musulmans et les islamistes, l'administration Obama a créé une situation dangereuse pour Israël au Moyen Orient. En éliminant Qadahfi en Libye, Obama a ouvert les stocks d'armes aux islamistes de tout bord. En éliminant Moubarak, Obama a ouvert la voie aux Frères Musulmans. En n'appuyant pas Sissi, il a favorisé les islamistes de tout bord en Egypte. Obama n'a jamais condamné Erdogan et le Qatar pour leur attitude ambiguë vis à vis de l'Etat Islamique et du Hamas.

En Iran, lorsque le "Mouvement des Verts" a cherché à renverser les mollahs en 2009, Obama n'a pas levé le petit doigt pour l'aider. Rouhani venant au pouvoir, Obama n'a pas hésité à signer un accord nucléaire boiteux qui installe une hégémonie effective des ayatollahs shiites au Moyen Orient, directement ou à travers les nombreux groupes terroristes et milices affiliés. La levée des sanctions financières et économiques renforcera le pouvoir des ayatollahs installés en Iran pour des décennies. Ila été signalé par ailleurs que selon l'accord signé, les Etats-Unis aideront l'Iran contre tout sabotage de leurs installations nucléaires et abattront tout avion qui chercherait à les détruire.



Obama avait fixé des lignes rouges en Syrie qu'il n'a pas respectées. Ce pays est à moitié contrôlé aujourd'hui par l'Etat Islamique et les milices pro-iraniennes. Les groupes modérés qui se sont rebellés contre le régime pro-iranien des Assad , se sentent trahis par Obama .

L'Irak est également aux mains de l'Etat Islamique d'une part et d'un gouvernement pro-iranien d'autre part, situation pour le moins explosive, quand on la compare à celle laissée par le général Petraeus .

Obama a rendu en 7 ans la région du Moyen Orient très dangereuse pour Israël. De plus il a favorisé des lobby antisionistes comme JStreet et New Israel Fund qui agissent dans le but de favoriser le boycott d'Israël et d'enlever toute légitimité à un état juif.



L'administration Obama se prépare ainsi à l'après Israël.



Note de www.nuitdorient.com

Le titre est à l'initiative de la traduction.

Titre original: "Obama foreign policy signals the Us is preparing for a post-Israel Middle East

(1) Ce Rapport n'a-t-il pas été conçu par Barack Obama lui-même ?



nucleaire iranien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 26 juillet 2015 : 19:55

il arrive des fois que notre subconscient nous fasse faire la nuit un cauchemar en gonflant outre mesure un probléme anodin pour nous avertir, c'est ce que je dirais de cet article " Se préparer pour un après-Israël au Moyen Orient".
Il reste à Obama un peu plus d'une année à la maison blanche et les eaux retourneront à leur cours. Je ne crois pas une seconde que l'Amérique abandonnera Israel, valeur sure pour une monde arabe volatile et imprevisible d'autant plus maintenant que la richesse qui lui a donné de l'importance l'or noir se trouve une peu chez tout le monde.
D'un autre coté Israel n'a besoin de personne pour sa survie grace à son industrie, son savoir faire son armée et sa force de frappe. Qui s'y frotte s'y pique.

nucleaire iranien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 05 août 2015 : 13:13



Steinitz : Si j’étais américain, je m’opposerais à l’accord nucléaire
En réponse à son homologue américain, qui a dit qu’il soutiendrait l’accord avec l’Iran s’il était israélien, Steinitz affirme que l’accord conclu garantit que l’Iran sera un Etat nucléaire

Le ministre israélien de l’Énergie d’Israël Yuval Steinitz a répliqué mardi au secrétaire à l’Énergie des États-Unis Ernest Moniz, en déclarant que s’il était américain, il s’opposerait à l’accord sur le nucléaire iranien.

Steinitz réagissait à une déclaration que Moniz avait faite quelques heures plus tôt à des journalistes israéliens, dans laquelle il avait affirmé que même s’il était israélien, il serait favorable à l’accord nucléaire avec l’Iran.

« Si j’etais américain, je m’opposerais à l’accord », a déclaré Stenitiz dans un communiqué de presse.

Il a ensuite listé les raisons pour lesquelles il s’opposerait à l’accord controversé signé le 14 juillet à Vienne entre l’Iran et les P5+1.

« Je m’opposerais à l’accord parce qu’il garantit depuis le début que l’Iran devienne une puissance nucléaire capable de produire des dizaines de bombes atomiques par mois, d’ici dix ans. Je m’opposerais à l’accord parce qu’il est susceptible de conduire à une course aux armements nucléaires entre l’Iran et les Etats arabes sunnites – en violation complète avec la politique avouée des États-Unis », a-t-il écrit.

« Je m’opposerais à l’accord parce que même à court terme, les inspections ne sont ni immédiates et intrusives, comme cela avait été promis au début. Je m’opposerais à l’accord parce qu’il nuit à la sécurité nationale des États-Unis, d’Israël et de tous les pays occidentaux », a-t-il poursuivi.

Steinitz, aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mène une campagne vigoureuse contre l’accord et a dirigé plusieurs délégations à Washington pour faire pression contre les négociations avec Téhéran.

En juin dernier, Steinitz s’était rendu à Washington pour y rencontrer plusieurs hauts responsables américains, dont Moniz.




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