Marocains en Belgique: l'interview-vérité de l'ambassadeur du Maroc

Ambassadeur du Maroc en Belgique depuis le début de 2009, Samir Addahre confie ses préoccupations et l'espoir qu'il place dans une collaboration accrue avec la Belgique sur les plans du culte, de la culture, mais aussi de la sécurité et du contrôle des flux migratoires.

Q:Le Vif/L'Express: Monsieur l'ambassadeur, la communauté marocaine est la plus importante communauté d'origine étrangère extra-européenne en Belgique. Vous confirmez?
Samir Addahre: D'après les relevés de nos consulats de Bruxelles, Anvers et Liège, les Marocains ou Belgo-Marocains installés en Belgique sont au nombre de 350.000. Mais, sur la base d'autres critères, on parle de 600.000 personnes..

Q:Lorsque la première "affaire du foulard" est née à en France, en 1989, le roi Hassan II était intervenu pour défendre les Marocaines qui ne portent pas le voile. Les défenseurs du voile islamique prennent-ils une bonne ou une mauvaise direction?
Malgré le caractère sensible du sujet, je ferai les remarques suivantes. Le voile n'est pas nécessairement islamique. Il est surtout l'expression d'une affirmation identitaire, conséquence d'un réel mal-être au sein de la société, en l'occurrence, au sein de la société belge. Les contenus qu'il véhicule s'avèrent très nombreux. Il faut donc relativiser cette notion de "voile islamique".
En tant qu'ambassadeur du Maroc, j'ai le devoir de rappeler à mes compatriotes qu'ils doivent respecter les lois et règlements du pays dans lequel ils vivent, mais je dois aussi constater que les partis politiques belges ne semblent pas vouloir prendre position sur cette question. En m'exprimant à titre personnel, je dirais que le plus important, pour les jeunes filles concernées, c'est d'aller à l'école, avec ou sans voile. Maintenant, force est de constater que, pour les représentants de la communauté belgo-marocaine, une interdiction serait ressentie comme un fait discriminatoire...

L'interview est intéressante, c'est long mais on peut la trouver sur
[www.levif.be]

Extraits - Eric Besson a environ 16 ans.
Bientôt, il passera son bac au lycée Lyautey de Casablanca. Comme la plupart des enfants français ou francophones, l’adolescent suit une partie de sa scolarité dans cet établissement d’excellence qui réunit collège et lycée. « Je suis né au Maroc. J’y ai grandi jusqu’à l’âge de 17 ans », aime à rappeler l’actuel ministre de l’Immigration.

Puis il poursuit jusqu’au bac à Lyautey. Comme tous les enfants de Fédala-Mohammedia, il prend le bus matin et soir pour rejoindre le lycée. « Vingt-cinq kilomètres depuis le bled, une heure le matin, une autre le soir, c’était un peu une expédition, se souviennent ses amies Mireille et Régine. On formait de fait une bande de copains un peu à part. On était tous ensemble, tous d’origines et de communautés diverses, portugais, espagnols, juifs, hindous, arabes. Fédala, port de pêche devenu port pétrolier, avec ses usines et ses tanneries, c’était un lieu de brassage où la question du racisme ne se posait pas. » Contexte marocain oblige, la politique est absente des préoccupations de cette jeunesse. « On lisait beaucoup de revues, d’hebdos, mais Mai 68, on avait 10 ou 11 ans, c’était loin. » Eric Besson laisse le souvenir d’un « garçon charismatique, consensuel » et surtout « sportif ». Le club de tennis est l’un des repaires de la bande avec les plages les Sablettes pour la bronzette, Bouznika et Dahomey pour le surf.

« C’était un lieu où la question du racisme ne se posait pas »
lire l'article ttp://www.leparisien.fr/politique/les-origines-marocaines-du-jeune-besson-07-10-2009-665125.php

Citation:

aaron
Extraits - Eric Besson a environ 16 ans.
Bientôt, il passera son bac au lycée Lyautey de Casablanca. Comme la plupart des enfants français ou francophones, l’adolescent suit une partie de sa scolarité dans cet établissement d’excellence qui réunit collège et lycée. « Je suis né au Maroc. J’y ai grandi jusqu’à l’âge de 17 ans », aime à rappeler l’actuel ministre de l’Immigration.

Puis il poursuit jusqu’au bac à Lyautey. Comme tous les enfants de Fédala-Mohammedia, il prend le bus matin et soir pour rejoindre le lycée. « Vingt-cinq kilomètres depuis le bled, une heure le matin, une autre le soir, c’était un peu une expédition, se souviennent ses amies Mireille et Régine. On formait de fait une bande de copains un peu à part. On était tous ensemble, tous d’origines et de communautés diverses, portugais, espagnols, juifs, hindous, arabes. Fédala, port de pêche devenu port pétrolier, avec ses usines et ses tanneries, c’était un lieu de brassage où la question du racisme ne se posait pas. » Contexte marocain oblige, la politique est absente des préoccupations de cette jeunesse. « On lisait beaucoup de revues, d’hebdos, mais Mai 68, on avait 10 ou 11 ans, c’était loin. » Eric Besson laisse le souvenir d’un « garçon charismatique, consensuel » et surtout « sportif ». Le club de tennis est l’un des repaires de la bande avec les plages les Sablettes pour la bronzette, Bouznika et Dahomey pour le surf.

« C’était un lieu où la question du racisme ne se posait pas »
lire l'article ttp://www.leparisien.fr/politique/les-origines-marocaines-du-jeune-besson-07-10-2009-665125.php

a aaron
je crois cher ami que nous n'avons pas les memes histoires du maroc ou alors vous parlez d'un autre pays !!!


Les réfugiés juifs des pays arabes : Opération Sortir du Silenceþ




Pendant des années personne n’a parlé des juifs chassés des pays arabes où ils vivaient depuis plus de 2 mille ans, ce sont les seuls réfugiés oubliés parce que l’expulsion des juifs a toujours été une chose normale, une espèce de sport en vogue dans les pays arabes et en Europe pendant pas moins de 20 siècles. Qui s’en est préoccupe ? Ils sont juifs, alors les juifs dehors !

[www.juif.org]

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Un texte interessant que je pense a reproduire ici en entier justement parce qu'il traite du "Nouveau Maroc", un Maroc qui differe du Maroc que nous avions connu enfants et qui, concernant la pratique de la religion etait nettement plus tolerant qu'il ne semble l'etre actuellement.

Que se passe-t-il aujourd'hui dans l'une des societes les plus evoluees du monde musulman qu'est le Maroc ? Comment se fait-il que la religion prenne aujourd'hui autant de place et surtout comment se fait-il qu'il ne reste plus aucune tolerance vis-a-vis de ceux qui desirent se definir comme laics ou non pratiquants ?

Quelles sont les raisons qui influent sur une societe pour la pousser vers non seulement la religion mais l'extremisme religieux qui conduit a l'intolerance et au radicalisme politique ?

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Minorités
par Hinde Taarji



les raisons qui poussent les gens à vouloir partir sont d’abord d’ordre économique. Mais pas seulement, et la fuite des cerveaux en est une preuve patente. Beaucoup de jeunes étudiants à l’étranger ne veulent plus revenir pour la simple raison qu’ils ont pris l’habitude de vivre dans des sociétés de droit et de libertés.

[Minorités] Le week-end passé, la communauté israélite marocaine fêtait Soukkout, «la fête des cabanes» qui commémore les 40 ans d’errance dans le désert des fils d’Israël. La veille, dans la rue, les Marocains de confession juive étaient facilement reconnaissables. Leurs vêtements soignés et leur procession en famille les faisaient se distinguer des autres passants. Un seul regard suffisait pour savoir qu’il s’agissait d’eux. Maintenant, quand on dit eux, de qui s’agit-il ? Car tout est dans la perception de ce «eux». «Eux», cela peut vouloir signifier ces Marocains dont la mosquée est la synagogue. Là, on est dans une perception qui n’exclut pas, qui intègre la partie au tout. Quand «eux» renvoie à «juifs marocains», il y a inclusion mais avec mise en avant de la différence. Par contre, quand «eux» veut dire «juifs» tout court, l’exclusion, par les temps qui courent, est clairement perceptible.

A la vue de ces familles israélites, dans la rue casablancaise, un soir de Soukkout, on se dit qu’il ne doit pas être évident de vivre en tant que minorité. Pour éviter les ennuis, la communauté juive cultive la discrétion. Elle tait ses sentiments et ne les dévoile que dans le cercle étroit de ses membres. D’où la méfiance dont il est l’objet, un juif, foi de Marocain musulman, ne vous livrant jamais le fond de sa pensée. Les Marocains de confession juive sont-ils cependant les seuls à devoir composer avec la majorité environnante ? Sont-ils la seule minorité dans ce pays ? Bien sûr que non. Dans ce Maroc qui, depuis peu, se fait un devoir de jeûner les six jours de Chaoual en sus du Ramadan, il y a «pire» que les juifs ; il y a les laïcs , ces «mécréants» qui réclament que la religion soit une affaire strictement privée. Qui pensent que chacun devrait être libre de croire en ce que bon lui semble, quitte à régler ses comptes avec le bon Dieu le jour du Jugement dernier. Les juifs ont certes «désobéi», se sont «égarés» mais ils sont de bons croyants, attachés à leur foi et la pratiquant avec ferveur, ce qui, soit dit en passant, leur a toujours valu le respect de leurs voisins musulmans. On ne peut en dire autant de la personne, née musulmane, qui ose parler de libertés individuelles quand il s’agit du dogme islamique.

La levée de boucliers déchaînée par l’affaire des six jeunes auteurs d’une tentative de «déjeuner sur l’herbe» en plein Ramadan montre combien la société marocaine, travaillée par le fondamentalisme religieux, a perdu de la tolérance qui était sienne, il y a trente ans encore. Dans le même temps, c’est précisément dans ce contexte de crispation sociétale que des citoyens entreprennent de se battre, non plus juste sur le front des libertés politiques mais sur celui des libertés individuelles. A cours de cette année, on a vu d’abord, sans doute pour la première fois, posée sur le tapis la question de l’homosexualité. Puis, cet automne, une première également, la revendication du droit de faire ou de ne pas faire le Ramadan. Quelque chose est en train de bouger chez nous. A la différence de la communauté juive, les nouveaux minoritaires que sont ces Marocains qui ne pensent pas comme les autres ne font pas profil bas. Certains d’entre eux prennent le risque de se faire traiter de provocateurs, d’encourir les foudres de la justice ou, plus grave encore, d’éveiller la haine pathologique des extrémistes. Ce sont là l’une des conséquences d’une globalisation qui décloisonne l’espace et fait circuler les idées au même titre que les produits. Le temps où l’on pensait dans les limites figées d’une communauté nationale est révolu. L’existence d’internet permet de ne plus rester enfermé dans un espace géographique donné. Les convictions tues par le passé trouvent un lieu où s’exprimer, où se partager. Dès lors, le minoritaire cesse de se sentir seul, il peut tisser des liens au-dessus des frontières, il sait qu’ailleurs d’autres personnes sont comme lui, pensent comme lui. L’homosexuel qui, en raison du regard renvoyé par la société, se vivait auparavant dans le déni et la culpabilité sait, qu’ailleurs, il peut être respecté dans sa différence. Idem en matière de croyances et de pratique religieuse. L’un des plus grands drames du Maroc actuel est celui de cette jeunesse qui ne rêve que de départ. Certes, les raisons qui poussent les gens à vouloir partir sont d’abord d’ordre économique. Mais pas seulement et la fuite des cerveaux en est une preuve patente. Beaucoup de jeunes étudiants à l’étranger ne veulent plus revenir pour la simple raison qu’ils ont pris l’habitude de vivre dans des sociétés de droit et de libertés. Si le Maroc, au lendemain de l’Indépendance, était cette société tolérante dont les quinquagénaires se souviennent avec émotion, c’est en partie parce que sa diversité culturelle et religieuse était autrement plus importante. Outre la communauté juive, beaucoup d’étrangers vivaient en son sein et cela contribuait à sa richesse et à son ouverture d’esprit. Dans notre planète globalisée, une société frileuse n’a aucune chance de rester dans la course. Or, en raison justement de ce monde devenu trop grand, le repli sur le clocher (ou plutôt sur la mosquée !) devient la tendance. Et le danger mortel, pour nous plus encore que pour les autres. Il revient aux pouvoirs publics de le comprendre et de faire preuve de vision et de courage dans la gestion de la problématique sociétale.

[www.lavieeco.com]

Des enseignants marocains pour apprendre la Shoah, une première à Yad Vashem
C'est la première fois qu'un groupe de cette taille en provenance d'un pays arabe participait à un séminaire


JERUSALEM (AFP)---Une vingtaine d'enseignants venus du Maroc ont participé la semaine dernière à un séminaire à Jérusalem sur l'enseignement de la Shoah, une première pour l'institut Yad Vashem, organisatrice du séminaire, a-t-on appris mercredi auprès de l'institut.

"Nous sommes berbères et nous avons une histoire commune avec le peuple juif que nous voulons mieux connaître", a expliqué l'organisateur marocain de la visite, un enseignant de 33 ans,avant son retour au Maroc.

Arrivé via la Turquie, pays qui a des relations diplomatiques avec Israël, ce groupe de Marocains a suivi un séminaire d'une semaine dans le cadre de l'école internationale d'enseignement de la Shoah au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem.

C'est la première fois qu'un groupe de cette taille en provenance d'un pays arabe participait à ce séminaire.

Pour Dorit Nowak, la directrice de l'école de Yad Vashem, la visite d'une délégation d'un pays arabe était "capitale".

"Nous avons reçu des groupes de plus de 50 pays dans le monde mais cettefois, nous comprenons l'importance de notre mission, c'est-à-dire de favoriser le souvenir de la Shoah dans le monde entier", a-t-elle commenté.

En dehors du programme sur l'histoire de la Shoah et de rencontres avec des parlementaires israéliens d'origine marocaine, les participants à ce voyage ont assisté à des conférences sur la situation des juifs au Maroc pendant la Seconde Guerre mondiale et sur la communauté juive d'Albanie, où des musulmans ont sauvé des juifs pendant la Shoah.

"Nous organisons plus de soixante séminaires de ce type chaque année mais enseigner la Shoah à des habitants d'un pays musulman est un événement important pour notre école", a affirmé Mme Novak.

en parlant du maroc !
Un ressortissant français a été tué par des inconnus ce vendredi sur une route entre Larrache et Ksar El Kebir, au nord du pays.
age de soixante ans il etait marie a une marocaine de 30ans !qui a assiste a son meurtre !

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Une Ovation Marocaine pour Tzipi Livni

Tzipi Livni au Maroc. Elle n'a pas vraiment l'air effrayé comme l'annonce pourtant Al Manar!



L’heure semble plus que jamais être au rapprochement israélo-marocain. Depuis plusieurs moi, le régime de Mohamed VI semble l’avoir compris et fait, petit à petit, passer le message aux marocains. Officieusement, tout est très clair: Israël et le Maroc qui ont des relations diplomatiques très engagés depuis longtemps se rapprochent petit à petit d’un accords de paix final. C’est en tout cas ce que laisse penser la visite de l’ancienne ministre israélienne des affaires étrangères à Tanger.

Invitée par un “Think Tank” local, elle a été ovationnée par la salle. Tous ont salué ses méthodes et son courage. Du côté des médias islamistes, de la mauvaise propagande en sort. Elle aurait été, selon la chaine du Hezbollah (Al Manar), insultée et traitée de “sale sioniste”. Complètement faux selon les dires de plusieurs journalistes marocains avec qui le site JSSNews est en contact permanent.

Il y avait bien une poignée d’islamiste qui criait “Livni, assassin, on ne peut pas du mossad au Maroc” mais que sont 50 islamistes par rapport à 700 personnes venus l’acclamer?

Le rassemblement organisé par l’Institut Amadeus à bien entendu été autorisé par le pouvoir en place ce qui signifie clairement le soutien du Roi à la visite de Livni. Un important dispositif de sécurité à été mis en place par les marocains et… Il est certains que les hommes du Shabbak étaient aussi présent pour sécurisé et supervisé l’endroit. Le tout, avec la bénédiction de Mohamed VI. Plus le temps passe, plus le souverain devient serein et ses décisions s’avèrent de plus en plus judicieuse.

Le forum qui regroupe de 170 personnalités, venues d’Europe, des Etats-Unis, du monde arabe et d’Afrique, a débuté jeudi soir ses travaux par un appel à un “accord rapide” du conflit israélo-palestinien, à travers l’établissement de deux Etats, l’un palestinien, et l’autre israélien. Une solution adoptée par Netanyahu qui est prêt à de larges concessions pour parvenir à la paix. De leur côté les palestiniens ne veulent surtout pas négocier avec les israéliens. Une fois de plus, ils refusent de créer leur état !

Aujourd’hui, une question se pose: puisque le Maroc veut jouer un rôle plus important à Jérusalem (le Maroc souhaite pouvoir s’occuper de nouveau de la rénovation des lieux saints musulmans à Jérusalem), il est temps pour Sa Majesté d’officialisé son amitié envers Israël...

La femme marocaine, «égale de l'homme en droits grâce à Mohammed VI»

Le sénateur-maire de Strasbourg, Roland Ries, a qualifié le nouveau Code de la famille au Maroc de « révolution sociale », soulignant que la femme marocaine est « devenue l'égale de l'homme en droits grâce à SM le Roi Mohammed VI », rapporte le site Internet marocain biladi.ma, mardi 15 décembre 2009.

Roland Ries s'exprimait, mercredi 9 décembre 2009 dernier, lors d'une cérémonie de remise, par le consulat général du Maroc à Strasbourg, des affiches relatant les activités politiques, économiques et culturelles dans le Royaume, qui vont faire l'objet d'une exposition le 8 janvier prochain. Le sénateur-maire s'est ainsi longuement arrêté devant l'affiche intitulée « Droits de l'Homme et développement humain au Maroc, l'avenir se construit et le meilleur est possible » qui fut réalisée à l'occasion de la présentation au Souverain du rapport de l'Instance Equité et réconciliation (IER) par Feu Driss Benzekri.

L'affiche de la conférence intitulée « Juifs, Chrétiens, Musulmans en dialogue », qui fut animée par le grand rabbin du Bas-Rhin, René Gutman, a été l'occasion pour expliquer à Roland Ries le concept de la Commanderie des croyants sous l'ombrelle de laquelle les Marocains vivent leur spiritualité en paix et quiétude.

Entre tradition et modernité, les femmes marocaines utilisent des ressources naturelles devenues banales alors que souvent méconnues. Pour réaliser quelques économies et entretenir nos corps avec des produits sains, redécouvrons cette semaine des classiques comme l’huile d’argan ou la rose, et faisons connaissance avec l’eau de fleur d’oranger. Pour clore ce dossier beauté, idées cadeaux, produits et marques testées pour vous…L’essentiel pour bien préparer les fêtes !

Voir aussi, secrets de beauté du Maroc, 1ère partie & secrets de beauté du Maroc, 2ère partie


L'huile d'argan

Au Maroc, ce précieux liquide qu'est l'huile d'argan est autant un produit cosmétique qu'une huile bio alimentaire. Elle est extraite de l'amande oléagineuse de l'arganier. Dans l’alimentation, l’huile d’argan est conseillée pour réduire le mauvais cholestérol ou l’hypertension.
Dans la pharmacopée marocaine traditionnelle, l'huile d'argan est adoptée pour les soins corporels visant à contrer les méfaits de l'âge et du climat : elle agit à merveille sur les rides et la peau sèche, atténue les traces visibles laissées par l'acné, la varicelle, les boutons et autres irritations ou lésions cutanées telles vergetures, gerçures et brûlures. Utilisée également pour les soins du cuir chevelu, l'huile d'argan fait briller les cheveux ternes et renforce les ongles cassants. Enfin, elle soulage les douleurs articulaires et est très prisée pour les massages corporels.

L’huile d’argan est connue bien au-delà des frontières marocaines, on la trouve aujourd’hui dans le monde entier. Mais c’est ici, au Maroc, que l’on trouve souvent la plus pure et bien sûr la moins chère. Nous recommandons toutefois de l’acheter en pharmacie, parapharmacie ou grandes surfaces, mais vérifiez que l’huile d’argan soit bien issue de la première pression à froid pour conserver intactes toutes ses propriétés. Et bien sûr, préférez les marques labellisées bio, ce qui encourage souvent les coopératives à maintenir un système de production traditionnel et sain.
L'huile d'argan cosmétique a une odeur très légère. Une odeur forte ou rance est un signe d'oxydation qui peut provenir d'une mauvaise méthode de fabrication ou de conservation.
Nos conseils : pour simplifier l’application de l’huile d’argan sur les cheveux secs, versez juste quelques gouttes d’huile sur votre brosse ou achetez l’huile en spray, très pratique pour toutes les applications.


L’eau de rose

Les propriétés de la rose sont nombreuses et peuvent prendre différentes formes. L’eau florale (à ne pas confondre avec l’eau de fleur, eau simplement aromatisée), couramment appelée «eau de rose» est tout particulièrement utilisée comme tonique pour la peau (visage et cou, seins et mains) en raison de ses vertus adoucissantes, antirides, purifiantes, hydratantes et tonifiantes.
Idéale pour le démaquillage et la peau de bébé ! Par ailleurs, l’eau de rose est très utile pour parfumer tout type de préparation (masque capillaire, masque visage…), mélangée au rhassoul, à l’huile d’argan ou au miel par exemple. L’eau de rose est disponible à peu près partout au Maroc, en petit contenant ou en litre. Généralement de bonne qualité, privilégiez des contenants pratiques et faciles à mettre dans le sac à main.

Notre conseil : utiliser matin et soir après avoir nettoyé visage et cou, avant l’application d’une crème de jour ou de nuit. L’eau de rose convient à toutes les peaux et à tous les âges !



L’eau de fleur d'oranger

L’eau de fleur d’oranger (« eau florale » comme l’eau de rose) est souvent connue pour ses vertus culinaires mais plus rarement pour ses vertus cosmétiques. C’est pourtant un calmant et un apaisant très appréciable, qui rééquilibre les peaux sèches ou irritées. Parfois utilisée pour calmer les coups de soleil, on dit qu’elle combat l’apparition des tâches brunes. L’avantage de l’eau de fleur d’oranger réside dans son caractère frais et léger, on peu s’en servir comme rafraichissant, en lotion ou en brumisateur.
On trouve l’eau de fleur d’oranger (cosmétique!) dans les pharmacies, parapharmacies ou grandes surfaces, préférez le spray, plus simple à balader.

Que sont devenus les légendaires secrets de beauté des femmes marocaines, et comment pouvons-nous profiter des richesses naturelles que nous offre ce beau pays? C’est ce que nous allons voir au travers de ce dossier beauté consacré aux soins et produits naturels incontournables, avec conseils d’utilisation et plein d’astuces. Attention, ceci n’est pas un publi-reportage

Hammam, savon noir, henné, huile d'argan... Ces noms vous évoquent sans doute quelque chose, mais les connaissez-vous vraiment ? A l'heure où l’Occident court encore après les rétinol, bottox et autres collagènes proposés dans des quantités infinitésimales à des prix exorbitants, nos sœurs marocaines perpétuent les traditions de leurs mères et grands-mères en utilisant des produits naturels et souvent pas chers.
Oubliés les clichés de la terre dégoulinante dans la salle de bain ou du henné tâchant notre merveilleux tapis, les produits traditionnels marocains se modernisent. Les composants naturels et les bienfaits sont restés identiques mais le design et les contenants ont su évoluer et s’adapter aux envies des femmes d’aujourd’hui. Et ce n'est pas pour nous déplaire !


Le Hammam... "Eau chaude" en arabe
Le hammam doit avant tout être perçu comme un lieu de détente où le temps s’arrête et les contraintes disparaissent.
Le principal intérêt du hammam se trouve dans le « bain de vapeur » qui ouvre les pores de la peau et le « gommage » qui permet d’éliminer toutes les impuretés. On peut également profiter du « savonnage » après le gommage pour parfaire le nettoyage et compléter cette séance bien-être par un « massage », souvent aux huiles essentielles.
Les massages proposés sont la plupart du temps « délassants », à ne pas confondre avec un massage pratiqué par un kiné ! Ils sont toutefois très agréables pour se débarrasser des tensions accumulées. Vous pouvez donc composer votre séance de hammam avec ces différents soins, tous complémentaires mais pas indispensables, le gommage étant la base.

Il existe deux types de hammam, le hammam "turc", le plus classique pour nous, et le hammam "traditionnel marocain". Nous recommandons aux européennes de fréquenter le hammam turc classique, plus confortable et plus adapté à nos habitudes. Celui-ci se compose d’une pièce principale (avec sièges, lavabos et tables pour le gommage) à température tout à fait supportable, et d’une pièce plus chaude (le bain de vapeur souvent parfumé à la lavande, idéal pour bien dormir le soir). Il est conseillé de prendre une petite serviette pour s’asseoir ou s’allonger sur le marbre chaud, un shampoing, un gel douche et si possible un masque pour le visage ou les cheveux à appliquer après le gommage. Pour une fois que vous avez le temps !

On trouve à Casablanca des hammams tout à fait abordables, propres et dont l'accueil et les services sont tout à fait convenables. Par ailleurs, il ne faut avoir aucune appréhension quant à la langue, les tarifs et prestations sont presque toujours écrits en français. Privilégier les après-midis de semaine, la fréquentation étant plus importante les vendredis soirs et week-end.


Le Savon noir...
Le savon noir est une substance entièrement naturelle sous forme de pâte de gommage sans grain, végétale et huileuse.
Elle est obtenue à partir d'un mélange d'huile et d'olives noires broyées et macérées dans du sel et de la potasse. Le savon noir est très riche en vitamine E, il convient à tous les types de peau en préparant la peau à l'exfoliation des cellules mortes.


Dans le hammam les pores se dilatent sous l'effet de la vapeur ce qui permet un nettoyage de la peau en profondeur. Il suffit de s’enduire le corps de savon noir – nous déconseillons les muqueuses et le visage - à l’aide d’une noisette de savon noir puis de passer quelques minutes dans le bain de vapeur. Petit conseil et avertissement, évitez tout contact avec les yeux !
On procède ensuite au gommage du corps à l'aide d'un gant de crêpe un peu rugueux (Kisse ou kessa) afin de se débarrasser des impuretés les plus profondes. Le gommage peut être un peu douloureux la première fois, mais vous serez surprise par ses vertus délassantes et surtout décapantes.

Le savon noir est en vente sur les souks et dans tous les types de magasin, même les petites épiceries en bas de chez vous. Nous recommandons de l'acheter en dosettes individuelles (pratique pour la conservation, compter environ 1dh le sachet), ou en pot avec couvercle (se servir alors d'une petite cuillère afin de ne pas mettre de l'eau dans le pot, ce qui altère rapidement le savon et diminue sa durée de vie). Contrairement à ce que vous trouverez parfois sur certains sites, nous déconseillons d’utiliser le savon noir comme shampoing ou gel douche, il ne contient pas d’agent lavant et vous resterez un peu poisseuse…

Pourquoi investir des sommes astronomiques dans des produits de beauté sophistiqués alors que nous avons la chance, nous habitantes du Maroc, d'avoir à portée de mains des produits naturels dont les bienfaits ont fait leur preuve depuis des millénaires. Après le hammam et le savon noir, découvrons cette semaine le rhassoul et le henné, deux produits naturels typiquement marocains et souvent mal connus. Et en bonus, l’huile de figue de barbarie et les idées cadeaux de l


Le Rhassoul

Le rhassoul, ou ghassoul, est une argile riche en sels minéraux et oligo-éléments. Le seul gisement de rhassoul connu au monde se trouve au Maroc, en bordure du Moyen Atlas, à 200 km au sud de la ville de Fès.
Mélangée à de l'eau, cette argile forme une pâte riche que l'on utilisera en shampoing naturel, masque capillaire (très bon pour celles qui souffrent de cheveux gras), masque exfoliant pour le visage ou encore en gommage pour le corps.

Le rhassoul a un côté un peu rêche qui rebute parfois, mais sa texture est agréable à travailler. Très facile à rincer, il laisse corps et cheveux particulièrement doux. Nous recommandons vivement de bien mélanger la poudre à de l'eau de rose ou à de l'huile d'argan pour adoucir la texture et l’odeur.
Aujourd'hui, on trouve le rhassoul aussi bien au souk qu'au supermarché, la plupart du temps en poudre, à mélanger avec toutes sortes de parfums comme l'eau de rose, l'eau de fleur d'oranger ou encore des huiles essentielles. Nous conseillons de l'acheter en pot, avec double couvercle, afin de le protéger de l'humidité, ou en pâte déjà prête. Pour les préparations, utilisez une cuillère à soupe et un bol, cela facilite les mélanges.


Le Henné

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le henné n’est pas d’origine minérale mais végétale. Le henné est un arbuste épineux dont les feuilles sont réduites en poudre avant d’ajouter eau et eau florale pour obtenir une pâte onctueuse. Les feuilles macérées produisent des teintes telles que le rouge et le jaune utilisées en teinture textile et corporelle. Mais le henné peut être utilisé de bien des façons, et pas seulement pour les tatouages ou la coloration de cheveux. On distingue le henné en poudre, en pâte et l’huile de henné.

Les plus connus qui sont la pâte et la poudre servent essentiellement à la coloration (pieds, mains, cheveux) et bien sûr aux tatouages traditionnels. Mais sous cette forme le henné s’emploie aussi comme un soin antipelliculaire très efficace.
L’huile de henné, quant à elle, peut être appliquée régulièrement en masque capillaire, elle régénère et donne de l’éclat à la chevelure. Ensuite elle peut être utilisée pour adoucir la peau, après un hammam par exemple, ou en massage. On l'utilise aussi pour le bronzage, il donne une superbe teinte à la peau et aujourd'hui, il entre dans les compositions des produits bronzants notamment au Brésil.
Enfin, le Henné est utilisé pour remédier aux inflammations dues aux travaux ménagers, il cicatrise les plaies, durcit la peau et la protège contre les bactéries. Pour trouver des produits de bonne qualité, nous recommandons d’acheter l’huile de henné en pharmacie.


L’huile de figue de barbarie
L'huile de figue de barbarie est d'une exceptionnelle richesse en Acides Gras Essentiels (AGE). Ces substances sont précieuses car elles aident à lutter contre le dessèchement cutané, à améliorer l'hydratation, à ralentir le processus de vieillissement de la peau et à prévenir la formation des rides. Donc en plus d'être un fruit délicieux, la figue de barbarie constitue une excellente crème anti-âge !
Le seul inconvénient de cette huile est qu’elle reste chère et difficile à se procurer...

J'adore le GHASSOUL surtout pour le soin des cheveux, et savone beldi (savon noir ou savon 3arbi)
En Tunisie j'en trouve sous le nom de TFAL (GHASSOUL) dans les monoprix en bouteille de 1 litre, sinon en pierre à diluer.

lu sur les journaux arabophones:

une société marocaine d informatique vient de virer un ingénieur marocain qui a refuse de prendre des séance de formations continue dirigée par des israéliens.

la société marocaine avait demande a une équipe de 5 experts israéliens de venir entraîner ces employés a rabat. il semble que cet ingénieur était le seul a s y opposer et il est par conséquent viré de son travail.

Que cet ingénieur aille à Gaza où l'on est mieux formés que par les Ingénieurs Israéliens; quel pauvre type!)!*

Alex, par le plus grand des hasards, je connais l'histoire exacte puisqu'elle m'a ete rapportee par l'ami de ma fille qui est ingenieur informatique et qui travaille dans le High Tech israelien.

Un de ses copains faisaient partie de ce groupe de 5 informaticiens venus entrainer au Maroc et parait-il, il y a eu plus d'un qui se sont opposes a recevoir des cours donnes par ces israeliens. En consequence, ils ont recu l'ordre, par leur superieur, de quitter le Maroc et de retourner en Israel, puisqu'on ne voulait pas de leur enseignement.

D'apres les temoignages de l'ami de ma fille, ils etaient tres decus car ils esperaient visiter le Maroc ensuite dont ils avaient entendus parler.

Qu'ils aillent au diable, et que nos formateurs rentrent au pays donner des cours à des gens civilisés et pas à des bourricots.

Darlett, ils ont bien fait de rentree et je pense pas vraiment que plusieurs ont rejete l idee.

Mais, ayant viree l ingenieur il s est pleint partout, et l affaire grandit un peu, grace aux journaux pro islamiste et/ou anti israeliennes. donc la securite des informaticiens seraient incertaine durant leur sejours.

dans les articles que j ai lu ils n ont rien mentionne que le refus singuliere de cet homme et la reaction de la societe. normalement ces journaux et les anti israeliens ne maque aucun detail sur ces choses la. s il y avait un plus large refus et/ou d autres reaction de la part de la societe ils l auraient dit.

toutefois, il se peux que d autres ingenieurs etait genes par le refus de leur ami et forcee de suite de refuser egalement pour eviter que les anti israeliens ne leurs lance les accusations habituelle.

j'essaye de me renseigne sur la suite de cette affaire. et ca reste un nouveau choc. encore une fois, les contacts avec israel ce font sans passer par le gouvernement ni par la communaute juive.

avant tout rapport avec israel etait justifie, soit il s agit de la politique et par suite les interet nationaux, soit il s agit de la communaute juive marocaine. ce n est plus le cas ces dernier temps. les vents changent. et ca prend une nouvelle dimension.

Le jour où la dernière communauté juive vivant actuellement au Maroc aura quitté le pays nous verrons bien ce que valait notre présence.
Tout dernièrement à Casablanca,une employée de maison m'avait dit : j'aime bien travailler chez les Juifs mais je suis insultée par mon entourage !!!!
BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOO

Bonjour les amis
je suis navré pour ces experts israeliens et content pour ces imbeciles car ils ont raté l'occasion d'apprendre ce qu'ils ne connaissent pas.
Si j'ai un message à dire à ces experts: ne le prenez pas mal. Quant aux "ingenieurs" marocains je leur dirais que cette entreprise n'a pas decidé de faire cet investissemnt de formation pour leurs beaux yeux mais pour son interet à elle, et quand on travaille dans une entreprise et qu'on y touche un salaire on doit mettre de cote ses opinions politiques et religieuse et son amour propre pour l'interet de l'entreprise. Si des "ingenieurs" refusent un investissement alors qu'ils ne sont pas actionnaires c'est grave. La direction à mon avis doit les virer tous.
(je me suis absenté de ce forum pour des raisons inedependantes de ma volonté mais mes opinions et mon soutien indefectible à Israel sont inebranlables)

Le roi du Maroc fait don d’une fontaine aux juifs de Toronto

Environ 200 membres de la communauté juive marocaine de Toronto ont bravé les vents froids de l’hiver canadien la semaine dernière pour assister à la cérémonie de dédicace d’une fontaine marocaine traditionnelle.

La fontaine a été donnée par le roi du Maroc Mohammed VI au ‘Sepharadic Kehila Center’.

L’ambassadeur du roi du Maroc au Canada, Nouhza Chekrouni a assisté à la dédicace et à la cérémonie du ruban la 10 décembre pour dévoiler la fontaine de mosaïque multicolore située dans le foyer de la synagogue.

« Ce don est un hommage à vous tous, » a déclaré Chekrouni.

« Chaque fois que vous viendrez au Kehila Center, prenez une seconde et arrêtez-vous près de la fontaine, et sentez, par le biais de l’écoulement de l’eau, l’amour eternel qui vous relie à votre pays, où que vous soyez. »

Le vice-président du centre, Maurice Benzacar, qui animait la cérémonie, a déclaré qu’il y a 52 ans, la première vague de juifs marocains commença à arriver a Toronto.

« Depuis, nous sommes déterminé à préserver les coutumes et les traditions de notre patrimoine marocain, » a déclaré Benzacar.

« C’est un cadeau très spécial, un cadeau qui témoigne des liens culturels forts qui existent entre la communauté juive marocaine de Toronto et la terre de notre héritage. »

cerejido ! tu vois les juifs de toronto n'auront plus soif et quand ils entendront l'eau s'ecoule dans la fontaine cela leur fera pense au pays qui les a vus naitre !

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G