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DSK complot ou realite ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 17:53

L'ADN a deja parle. Il s'agit bien de son empreinte mais cela ne veut rien dire puisqu'il parle de "relations consenties".
Disons que sans cela, difficile d'expliquer comment une nenette d'1.80 voire meme 1.90m de taille, du genre plutot solide, a pu se soumettre ainsi a un bonhomme de 62 ans, non arme par dessus le marche. Tout cela, sans le mordre ni lui foutre un coup de pied au bon endroit. Trop peu credible tout cela.




DSK complot ou realite ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 18:10

Voici l'email envoye par DSK a ses collegues du FMI.

Email retransmis a la CNN par John Lipsky, son remplacant a la direction du FMI.

----------------


Sent: Sunday, May 22, 2011 6:01 PM

Subject: Message from the Acting Managing Director, John Lipsky

Importance: High

As I mentioned in our recent Town Hall, the former Managing Director regrets that he is not going to be able to address us in person, but expressed his desire to send a message to Fund staff as soon as it was feasible.

I have just received the following letter from him, and I wanted to share it with you as quickly as possible.

John Lipsky

______________________

Dear Colleagues:

You have seen my letter of resignation as Managing Director of the Fund—one of the most difficult communications of my life. I wanted very much to be in touch with you, personally and directly, to express my profound sadness and frustration in having to leave under these circumstances. I am doing so because I believe it to be in the best interests of the institution that I care about so much, and of you, the staff, whom I deeply appreciate and admire.

The past days have been extremely painful for me and my family, as I know they have been for everyone at the Fund. I am very sorry that this has been the case. I deny in the strongest possible terms the allegations which I now face; I am confident that the truth will come out and I will be exonerated. In the meantime, I cannot accept that the Fund—and you dear colleagues—should in any way have to share my own personal nightmare. So, I had to go.

When I first met you, (I am picturing us in the atrium), I confess that all I really had was a sense of commitment to the Fund’s founding vision of global economic cooperation. This last phrase has always been more than just a slogan for me: I come from a place painfully aware of the slide from economic damage to political strife to war, destruction, and human misery. But I had only the vaguest ideas about how to go about the task. I thank you, all of you, for having sharpened that vision not just for me, but for the world, and for having given it content.

The Fund’s response to the crisis has been much praised. I don’t want to leave without remembering with you some key milestones. The early case for fiscal stimulus. The support, analytical and otherwise, for the crisis response by the G20 and the world. The introduction of sensible flexibility in lending tools (FCLs, etc). The large deployment of resources—both securing them, and using them, including in Western Europe for the first time in decades. New tools for identifying crisis risks, like the early warning exercise. Stronger engagement with the emerging market countries, especially in Asia, and with the low-income countries, especially in Africa, including with the new zero interest rate loans. The downsizing of the Fund—difficult as it was—and putting the Fund’s finances on a sound basis with the new income model. And the historic governance reforms, which have strengthened the sense of ownership across the entire global membership.

I also don’t want to leave without telling you—as perhaps I did not do sufficiently before—that I understand and deeply value all the other work that you did. Milestones are easy to remember and quote, but the daily work of the institution is much, much broader. And in your daily work, you invariably delivered: you provided invaluable expertise, be it in high-profile or low-key ways, in countless bilateral surveillance and technical assistance missions; you pushed past bureaucratic caution to confront the world’s policymakers with difficult facts; you quietly accomplished all the back office tasks without which nothing can be done; you embraced innovation in every area; and your dedication was without peer.

I do not doubt, not for one instant, that what the institution has achieved in the last three and a half years is the fruit of your thinking, your work, your conviction. You should be proud of what you have achieved. A tremendous amount of work remains to be done, at a very crucial time; you will deliver time after time, and I will cheer for you when you do so.

I feel privileged and humbled to have worked with such an extraordinary group of people. I will cherish our time together.

And so my dear colleagues, I say thank you, good luck for the future, and au revoir.

Dominique




DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 19:12

Citation:
sarah bavs
L'avion a atterri sans encombre, baruch hashem.
C'était un vol Tel-Aviv-Newark, les pilotes ont constaté la panne dès le décollage. Ils ont largué le fuel dans la mer et ils ont atterri à Ben Gourion.

Pour en revenir à DSK, plus j'en apprends, et plus je doute moi aussi. Le deuxième acte d'accusation indique que la femme de chambre n'a jamais été déshabillée en fait. Est-ce que le reste est vrai ?

D'autre part, d'autres employées de l'hôtel disent que DSK les aurait draguées, les aurait invitées à venir boire un verre de champ dans sa chambre, mais n'a jamais rien fait physiquement. C'est de très mauvais goût, mais on est loin du viol.
Merci Sarah pour l'information concernant le vol Tel-Aviv - New York, de EL AL. Heureusement que cet incident s'est produit au décollage et non l'inverse. Le mari a ma nièce, la fille a mon frère est pilote d'El Al, c'est un Sabra de parents Européens. Et mon frère Sam et sa femme profitent de réductions lorsqu’il voyagent avec El Al
Léon

DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 19:24

Citation:
derka
interessant votre debat
si DSK est acquitté comme a dit un de ses avocats et c'est probable, quelle sera la suite, il va deposer plainte pour dedommager les degats celle ci ne peut rien payer ? quelqu'un peut nous eclairer
Si il est déclaré non coupable, Il déposera plainte contre la ville de New York et si il obtient gain de cause, Blooberg le Maire et la ville casquera..
Léon

DSK complot ou realite ?
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 19:45

Citation:
Oiknine Léon
Citation:
derka
interessant votre debat
si DSK est acquitté comme a dit un de ses avocats et c'est probable, quelle sera la suite, il va deposer plainte pour dedommager les degats celle ci ne peut rien payer ? quelqu'un peut nous eclairer
Si il est déclaré non coupable, Il déposera plainte contre la ville de New York et si il obtient gain de cause, Blooberg le Maire et la ville casquera..
vous me semblez tous bien optimiste ,mais il faut être réaliste le dossier est lourd,sa réputation joue contre lui,le procureur va faire resortir toutes les affaires le concernant et on est aux usa, ils rigolent pas avec les histoires de cul$%^
quand je pense que près de 60% des français voulaient voter pour lui moi y compris,c'est un grand fiasco politique.
il lui reste plus qu'à sauver sa peau

DSK complot ou realite ?
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 19:49

pour la petite histoire le procureur cyrius vance jr est le fils du ministre des affaires étrangères de jimmy carter fin des années 70

DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 23:19

Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy


Le voila celui que nous attendions pour prendre la Défense de Dominique Strauss Kahn

Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé, avant-hier, samedi, dans la chambre du désormais fameux hôtel Sofitel de New-York.

Je ne sais pas – personne ne sait puisque rien n’a filtré des déclarations de l’intéressé - si Dominique Strauss-Kahn s’y est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ou s’il était, à cette heure-là, en train de déjeuner avec sa fille.

Je ne sais pas – mais cela, en revanche, il serait bon que l’on puisse le savoir sans tarder – comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des « brigades de ménage » composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète.

Et je veux pas non plus entrer dans les considérations de basse psychologie – comme on dit basse police – qui, prétendant pénétrer dans la tête de l’intéressé et observant, par exemple, que le numéro de la fameuse chambre (2806) correspondait à la date (28.06) de l’ouverture des primaires socialistes dont il est l’incontestable favori, concluent à un acte manqué, un lapsus suicidaire, patati, patata.

Ce que je sais c’est que rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens.

Ce que je sais c’est que rien, aucun soupçon, car je rappelle que l’on ne parle, à l’heure où j’écris ces lignes, que de soupçons, ne permet que le monde entier soit invité à se repaître, ce matin, du spectacle de sa silhouette menottée, brouillée par 30 heures de garde à vue, encore fière.

Ce que je sais c’est que rien, aucune loi au monde, ne devrait permettre qu’une autre femme, sa femme, admirable d’amour et de courage, soit, elle aussi, exposée aux salaceries d’une Opinion ivre de storytelling et d’on ne sait quelle obscure vengeance.

Et ce que je sais, encore, c’est que le Strauss-Kahn que je connais, le Strauss-Kahn dont je suis l’ami depuis vingt cinq ans et dont je resterai l’ami, ne ressemble pas au monstre, à la bête insatiable et maléfique, à l’homme des cavernes, que l’on nous décrit désormais un peu partout : séducteur, sûrement ; charmeur, ami des femmes et, d’abord, de la sienne, naturellement ; mais ce personnage brutal et violent, cet animal sauvage, ce primate, bien évidemment non, c’est absurde.

J’en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre.

J’en veux à un système judiciaire que l’on appelle pudiquement « accusatoire » pour dire que n’importe quel quidam peut venir accuser n’importe quel autre de n’importe quel crime – ce sera à l’accusé de démontrer que l’accusation était mensongère, sans fondement.

J’en veux à cette presse tabloïd new-yorkaise, honte de la profession, qui, sans la moindre précaution, avant d’avoir procédé à la moindre vérification, a dépeint Dominique Strauss-Kahn comme un malade, un pervers, presque un serial killer, un gibier de psychiatrie.

J’en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l’occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.

J’en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d’une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de Profundis en commençant de parler de « redistribution des cartes », de « nouvelle donne » au sein de ceci et de cela, j’arrête, car cela donne la nausée.

J’en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme « peu recommandable » qui « se vautre dans le sexe » et se conduit, depuis longtemps, comme en « misérable ».

J’en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d’une tentative de viol du même genre ; qui s’est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.

Et puis je suis consterné, bien sûr, par la portée politique de l’événement.

La gauche qui, si Strauss-Kahn venait à s’éclipser, perdrait son champion.

La France dont il est, depuis tant d’années, l’un des serviteurs les plus dévoués et les plus compétents.

Et puis l’Europe, pour ne pas dire le monde, qui lui doit d’avoir, depuis quatre ans, à la tête du FMI, contribué à éviter le pire.

Il y avait, d’un côté, les ultra libéraux purs et durs ; les partisans de plans de rigueur sans modulations ni nuances – et vous aviez, de l’autre, ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en œuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires et, au sein de celles-ci, aux plus fragiles et aux plus démunis.

Son arrestation survient à quelques heures de la rencontre où il allait plaider, face à une chancelière allemande plus orthodoxe, la cause d’un pays, la Grèce, qu’il croyait pouvoir remettre en ordre sans, pour autant, le mettre à genoux. Sa défaite serait aussi celle de cette grande cause. Ce serait un désastre pour toute cette part de l’Europe et du monde que le FMI, sous sa houlette, et pour la première fois dans son histoire, n’entendait pas sacrifier aux intérêts supérieurs de la Finance. Et, là, pour le coup, ce serait un signe terrible.

Bernard-Henri Lévy
.

Léon

DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 23:37

Citation:
Oiknine Léon
Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy

Le voila celui que nous attendions pour prendre la Défense de Dominique Strauss Kahn

Je ne sais pas ce qui s’est réellement passé, avant-hier, samedi, dans la chambre du désormais fameux hôtel Sofitel de New-York.

Je ne sais pas – personne ne sait puisque rien n’a filtré des déclarations de l’intéressé - si Dominique Strauss-Kahn s’y est rendu coupable des faits qui lui sont reprochés ou s’il était, à cette heure-là, en train de déjeuner avec sa fille.

Je ne sais pas – mais cela, en revanche, il serait bon que l’on puisse le savoir sans tarder – comment une femme de chambre aurait pu s’introduire seule, contrairement aux usages qui, dans la plupart des grands hôtels new-yorkais, prévoient des « brigades de ménage » composées de deux personnes, dans la chambre d’un des personnages les plus surveillés de la planète.

Et je veux pas non plus entrer dans les considérations de basse psychologie – comme on dit basse police – qui, prétendant pénétrer dans la tête de l’intéressé et observant, par exemple, que le numéro de la fameuse chambre (2806) correspondait à la date (28.06) de l’ouverture des primaires socialistes dont il est l’incontestable favori, concluent à un acte manqué, un lapsus suicidaire, patati, patata.

Ce que je sais c’est que rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens.

Ce que je sais c’est que rien, aucun soupçon, car je rappelle que l’on ne parle, à l’heure où j’écris ces lignes, que de soupçons, ne permet que le monde entier soit invité à se repaître, ce matin, du spectacle de sa silhouette menottée, brouillée par 30 heures de garde à vue, encore fière.

Ce que je sais c’est que rien, aucune loi au monde, ne devrait permettre qu’une autre femme, sa femme, admirable d’amour et de courage, soit, elle aussi, exposée aux salaceries d’une Opinion ivre de storytelling et d’on ne sait quelle obscure vengeance.

Et ce que je sais, encore, c’est que le Strauss-Kahn que je connais, le Strauss-Kahn dont je suis l’ami depuis vingt cinq ans et dont je resterai l’ami, ne ressemble pas au monstre, à la bête insatiable et maléfique, à l’homme des cavernes, que l’on nous décrit désormais un peu partout : séducteur, sûrement ; charmeur, ami des femmes et, d’abord, de la sienne, naturellement ; mais ce personnage brutal et violent, cet animal sauvage, ce primate, bien évidemment non, c’est absurde.

J’en veux, ce matin, au juge américain qui, en le livrant à la foule des chasseurs d’images qui attendaient devant le commissariat de Harlem, a fait semblant de penser qu’il était un justiciable comme un autre.

J’en veux à un système judiciaire que l’on appelle pudiquement « accusatoire » pour dire que n’importe quel quidam peut venir accuser n’importe quel autre de n’importe quel crime – ce sera à l’accusé de démontrer que l’accusation était mensongère, sans fondement.

J’en veux à cette presse tabloïd new-yorkaise, honte de la profession, qui, sans la moindre précaution, avant d’avoir procédé à la moindre vérification, a dépeint Dominique Strauss-Kahn comme un malade, un pervers, presque un serial killer, un gibier de psychiatrie.

J’en veux, en France, à tous ceux qui se sont jetés sur l’occasion pour régler leurs comptes ou faire avancer leurs petites affaires.

J’en veux aux commentateurs, politologues et autres seconds couteaux d’une classe politique exaltée par sa divine surprise qui, sans décence, ont, tout de suite, dès la première seconde, bavé leur de Profundis en commençant de parler de « redistribution des cartes », de « nouvelle donne » au sein de ceci et de cela, j’arrête, car cela donne la nausée.

J’en veux, car il faut quand même en nommer un, au député Bernard Debré fustigeant, lui, carrément, un homme « peu recommandable » qui « se vautre dans le sexe » et se conduit, depuis longtemps, comme en « misérable ».

J’en veux à tous ceux qui accueillent avec complaisance le témoignage de cette autre jeune femme, française celle-là, qui prétend avoir été victime d’une tentative de viol du même genre ; qui s’est tue pendant huit ans ; mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé.

Et puis je suis consterné, bien sûr, par la portée politique de l’événement.

La gauche qui, si Strauss-Kahn venait à s’éclipser, perdrait son champion.

La France dont il est, depuis tant d’années, l’un des serviteurs les plus dévoués et les plus compétents.

Et puis l’Europe, pour ne pas dire le monde, qui lui doit d’avoir, depuis quatre ans, à la tête du FMI, contribué à éviter le pire.

Il y avait, d’un côté, les ultra libéraux purs et durs ; les partisans de plans de rigueur sans modulations ni nuances – et vous aviez, de l’autre, ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en œuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires et, au sein de celles-ci, aux plus fragiles et aux plus démunis.

Son arrestation survient à quelques heures de la rencontre où il allait plaider, face à une chancelière allemande plus orthodoxe, la cause d’un pays, la Grèce, qu’il croyait pouvoir remettre en ordre sans, pour autant, le mettre à genoux. Sa défaite serait aussi celle de cette grande cause. Ce serait un désastre pour toute cette part de l’Europe et du monde que le FMI, sous sa houlette, et pour la première fois dans son histoire, n’entendait pas sacrifier aux intérêts supérieurs de la Finance. Et, là, pour le coup, ce serait un signe terrible.

Bernard-Henri Lévy
.

Léon

DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 23:46

Magnifique les propos de Bernard Henry Levy. Je suis fier de constater qu'une personne aussi éclaire et aussi avise, fasse partie de notre communauté et n’ayant pas peur de le clamer haut et fort, la communauté juif mondiale.

Léon

DSK complot ou realite ?
Posté par: Oiknine Léon (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 00:43

je disais bien

''qu'une personne aussi éclairée et aussi avisée''

DSK complot ou realite ?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 00:44

Elizabeth Teissier, la risée du web.

En décembre dernier, dans une interview à Paris-Match, l'astrologue prédisait une «année géniale» à DSK : «2011 sera pour lui une année géniale : à 62 ans, c'est l'année de sa vie !», assurait-elle, avant de lui prédire «peut-être un destin présidentiel»...

DSK complot ou realite ?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 00:46

Une pétition pour DSK.

Sur le site pétitionpublique.fr, une pétition «Pour le maintient (sic)de DSK dans la course à l'Elysée 2012» recueille... 14 signatures.

DSK complot ou realite ?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 01:14

mine de rien cette fameuse suite 2806 avait 1100 pieds carres soit plus de 100 m2, de quoi s'y perdre un peu ou croire qu'il n'y a personne alors
que DSK etait dans la sdb.


Le New York Times a mis en ligne une infographie animée, mettant en scène chaque étape de l'agression présumée, selon les déclarations de Paul Browne, le porte-parole de la police.

Appuyer sur la photo pour y pénétrer, ne pas se gener, DSK s'est rhabillé.

DSK complot ou realite ?
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 01:20

adieu veau, vache, cochon et blog!

DSK complot ou realite ?
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 19:30

Citation:
gerard
Elizabeth Teissier, la risée du web.
En décembre dernier, dans une interview à Paris-Match, l'astrologue prédisait une «année géniale» à DSK : «2011 sera pour lui une année géniale : à 62 ans, c'est l'année de sa vie !», assurait-elle, avant de lui prédire «peut-être un destin présidentiel»...


Une vieille cartomancière de Jama3-Lfna à Marrakech ou une autre des Doukkalas(région d'El Jadida)qui "voit" dans de la semoule(!) auraient fait mieux.

DSK complot ou realite ?
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 20:08


La police de New York ne confirme pas les traces d'ADN
A.C. | Publié le 24.05.2011, 07h21 | Mise à jour : 17h24




[www.leparisien.fr]

DSK complot ou realite ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 22:33

Bravo, ni ne confirme, ni infirme. Ce sont peut-etre les ordres afin de brouiller les pistes ?

DSK complot ou realite ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2011 : 22:51

Les reflexions de Daniel Sibony, psychanalyste et ecrivain, sur l'affaire DSK.
Je retiens quelques pertinences dans son texte, notamment, le fait qu'un violeur ne choisit pas un lieu public, en l'occurrence, un hotel, ou il est facile de crier, d'appeler a l'aide le personnel ou les clients qui ne doivent pas etre bien loin, pour violer.

--------


19/5/2011
Affaire DSK

Injustice et perversion


Dans cette affaire, on n'a pas trop pensé parce qu'on est fasciné par l'instant crucial où se joue le destin d'un homme. On aime l'idée de voir toute une vie se trancher en quelques minutes - quitte à déplorer, s'indigner, s'apitoyer, s'offrir toutes les friandises mentales qui vont avec. Cette fascination et ce rituel macabres ont été voulus, organisés par la juge américaine, qui a d'emblée entériné la parole de la femme et qui, avec un sourire ironique (très visible sur la vidéo de l'audience) a décidé de traiter l'homme en criminel dangereux. Veut-elle venger sur un homme toutes les femmes qui n'ont pu faire juger leur violeur? (J'ai eu quelques juges en analyse et j'ai frémis devant ceux qui partaient bille en tête pour défendre le Bien.) Même la loi du Talion, qu'on évoque avec mépris, était un progrès sur la loi de la vengeance, puisqu'elle pose que lorsque, par exemple on crève un œil, on donne non pas un œil, encore moins sa vie, mais l'équivalent d'un œil ("œil pour œil"). Ici, le "crime" envisagé est très - très - improbable.
Un homme ne tente pas de violer une femme dans un espace nullement désert, dans un lieu où elle peut appeler, menacer, porter plainte (cela suppose que cet homme est presque fou, violemment compulsif) sans avoir de sérieux antécédents. Or jusqu'ici, cet homme n'a violé personne. Une ou deux femmes se plaignent de lui, (elles cherchent avant tout la vérité, c'est clair), mais elles décrivent des dragues insistantes, voire un peu lourdes, pas des agressions. Et des journalistes rappelant qu'ils ont toujours pointé ce trait de son caractère, décrivent aussi un dragueur insistant, mais pas un agresseur, encore moins un criminel.

Bref, si cet homme devait agresser dans un espace quasi public, une femme dont il peut deviner qu'elle se plaindrait, il faut qu'il ait déjà un passé d'agresseur. Or c'est un séducteur insistant, et cela n'a rien à voir: un séducteur jouit de rendre la femme consentante. Loin d'imposer un "je veux", son but est d'obtenir qu'elle veuille. On est forcé de penser qu'elle voulait, au départ, et qu'elle a pu changer d'avis, sans que l'homme intègre ce changement à la minute. La limite, plus qu'incertaine, a pu être franchie, mais y a-t-il eu coups et blessures? fellation? quelques griffures? (Si elle a dit "oui" au départ et que ce "oui" cache un "non", il faudrait voir ce que ça cache. Même le "oui" marital peut cacher des "non"…) Pour qu'il y ait forçage, il faut que la pulsion sexuelle du sujet, qui n'est pas dans une grande privation, l'emporte sur sa pulsion narcissique, celle de son image, de son avenir, de son prestige, etc. Il faut qu'il soit non pas dans la séduction, mais dans un état d'inconscience mu par le besoin de détruire l'autre, dans sa personne, son identité, son nom (c'est plutôt ce qu'a fait la juge envers lui, et sans risque). Il faut que notre homme soit dans une épreuve de force avec le "père" ou le symbole qui le représente, qui peut être la femme, la mère ou l'enfant... Dès lors, les détails scabreux du "crime" ne tiennent pas (il lui a par deux fois "touché la bouche avec son sexe") sauf si c'est un fétichiste de la fellation forcée, ce qui là encore exige des antécédents, et qui semble très risqué (morsure).

Une fois posé ce "crime", on interprète ses actes en fonction de sa culpabilité supposée: il est parti, donc il a fui, donc il est coupable. Or un fuyard ne rappelle pas pour qu'on le localise. De même, on a peur qu'il échappe à la justice, or il peut promettre d'être présent lors du procès, il peut donner sa parole; mais non, la parole d'un homme ne vaut plus rien, et de façon définitive, s'il est accusé d'avoir commis cette tentative. En somme, s'il a commis cette chose ou s'il en est accusé (ce qui semble revenir au même) on peut n'avoir aucun égard pour l'ensemble de sa vie.

L'acte pervers de la juge américaine (qui vise d'abord à briser l'autre tout en feignant de rendre justice) aura des effets pervers. Déjà, il suggère de traiter les femmes comme des enfants dont la parole, forcément vraie, prime d'avance sur celle de l'autre, de l'adulte tout-puissant, de l'homme qu'on pourra toujours suspecter. Assez d'hommes ont peur de la femme (vu le lien à leur mère) mais si la loi "justifie" cette peur, les rapports entre les sexes n'iront pas mieux. Les femmes seront ainsi suspectées. Déjà que la libido se raréfie, beaucoup d'hommes verront leur désir entamé par l'idée de risque, celui de la fausse accusation. On pourrait dire "bonjour la parano".

Autre effet pervers: on a ici très peu parlé de la femme supposée victime. Mais c'est que beaucoup de gens, très respectueux des femmes, beaucoup de femmes même, n'y ont pas pensé, tant elle est quasiment identifiée à deux blocs super-puissants, la police new-yorkaise et la justice américaine; cela a masqué son aspect victime au profit de l'aspect bourreau. Et elle redevient victime mais autrement, du fait d'être derrière des bourreaux, identifiée à ce drame pour longtemps.

Et si en fait, l'Institution judicaire nous lançait un message? du genre: il faut pas moins que ça, que cette justice terrifiante, pour assurer le vivre ensemble! Et comme, pour celui-ci, on ferme déjà sa gueule (consensure), on a des peurs variées mais qu'il ne faut pas montrer, sous peine d'être pointé "phobique" de ceux-ci ou de ceux-là, si on ajoute cette phobie-là (femmophobie? mais le nom est déjà là: misogynie), que restera-t-il pour vivre ensemble? Bref, il n'est pas bon qu'un homme soit "tué" sans jugement sur la parole d'une femme qui s'appuie sur l'hypothèse pathologique la plus extrême.


Daniel Sibony

Psychanalyste, écrivain.

DSK complot ou realite ?
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 25 mai 2011 : 09:47

DSK : pourquoi les Français plébiscitent la théorie du complot ?



L’affaire DSK n’a pas fini de passionner les Français, la plupart d’entre eux imaginant pouvoir découvrir ce que seul l’ex directeur du FMI et sa victime présumée peuvent à ce jour savoir... De quoi alimenter chez certain la théorie du complot. La faute à l’époque et... à Yann Barthes.

D’après un sondage CSA pour BFM TV, RMC et 20 Minutes, 57% des français estiment que l’affaire de viol de Dominique Strauss-Kahn est un complot fomenté à l’égard du directeur général du FMI. 32% seulement pensent qu’il n’y a pas de complot et 11% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants socialistes, plus de 70% des sondés accréditent la théorie du complot ! Un sondage surprenant tant le martèlement médiatique à propos de cette "affaire DSK" rend plus qu’improbable la véracité de quelque théorie conspirationniste.



De plus, la relation ambïgue entretenue par DSK avec les femmes est connue des français, l’ex ministre de l’économie n’en étant pas à son premier coup d’essai : sa relation en 2008 avec une jeune hongroise Piroska Nagy avait manqué de lui coûter son poste à la tête du FMI. En 2007, également, l’auteure Tristane Banon avait raconté sur le plateau de Thierry Ardisson comment Dominique Strauss-Kahn avait tenté de la violer mais avait finalement refusé de porter plainte. Dès lors, comment expliquer un tel plebiscite pour la théorie du complot ?

"DSK bénéficie d’une certaine compassion"

En premier lieu, malgré l’atrocité des actes qu’aurait commis Dominique Strauss-Kahn, l’opinion éprouve une certaine compassion pour ce Français, héros expatrié aux Etats-Unis pour devenir une figure internationale. C’est un français, une personnalité connue et reconnue, et quels que soient les actes commis, on éprouve de la compassion pour ce séxagénaire ménotté.

Qu’un homme du pays soit jugé, emprisonné aux Etats-Unis, à plus de six mille kilomètres d’écart de la métropole, amplifie ce sentiment de pitié éprouvé pour DSK. L’idée qu’un français soit retenu à l’étranger nous est désagréable et dès lors, on se refuse à incriminer DSK.

Mais ce sentiment de compassion ne peut pas expliquer à lui seul les résultats du sondage CSA, l’opinion ne saurait expier de toute faute un être, aussi cher lui soit-il. D’ailleurs, les français ne sont-il pas friands de lynchage médiatique ? Derrière notre humanité toute relative, la bête qui se maintient en nous n’est elle pas avide de scandales, d’hommes abattus par de virulentes campagnes de presse ? Salengro et Bérégovoy pourront en témoigner.

"L’ère du soupçon"

Non, si la théorie du compot suscite tant l’approbation des français, c’est surtout une question d’époque. Récemment, les révélations fournies par WikiLeaks et son fondateur Julian Assange, élu homme de l’année par Le Monde, ont révélé un certain nombre d’informations dissimulées par les autorités. Les dessous de la vie diplomatique sont devenus publics, dévoilant au grand jour les cachotteries et mensonges de nos chefs d’états. WikiLeaks a accru le manque de confiance de la population vis à vis du pouvoir. Il n’est donc pas anormal que l’opinion s’interroge, conteste la version officielle. Au risque d’évoluer dans l’ère du soupçon permanent.

De plus, l’avènement d’Internet a favorisé comme jamais l’explosion des voies d’expression. Dès lors, grâce aux réseaux sociaux, aux blogs et aux sites participatifs, toute information donnée par les médias est amenée à être critiquée, relativisée, vérifiée détournée. La contestation des différentes formes de pouvoir s’est amplifiée car sur Internet, TOUT est sujet à contestation. L’opinion n’est donc plus dupe, elle cultive une certaine méfiance à l’égard de ce qui est rapporté dans la presse.

"Génération Yann Barthès"

Enfin, cette ère du soupçon où les citoyens évoluent dans une perpétuelle remise en cause des pouvoirs est favorisée par le boom des émissions satiriques et la large audience qu’elles touchent à l’image du Petit Journal ou des Guignols de l’info. Pour un certain nombre de jeunes (et de moins jeunes d’ailleurs), Yann Barthès est leur seul contact avec la politique.

Or, le Petit Journal a pour vocation d’être une émission "satirique" de la communication politique. Elle ne prétend pas avoir quelque crédibilité en matière politique. Car sur le plateau de Petit Journal, l’ironie, le détournement et la critique, sont des valeurs phares. Le discours de Yann Barthès envenime dès lors le regard porté par nombre de citoyens sur la politique, qui se résume à la moquerie de la classe dirigeante...et de la classe médiatique, qui en prend également pour son grade.

Auparavant, il était interdit, inconcevable de s’attaquer au pouvoir. Les Guignols de l’info au temps de Charles de Gaulle, c’est un invraisemblable anachronisme. Aujourd’hui, il est interdit, inconcevable de s’attaquer aux contre-pouvoirs ! Personne n’oserait contester la légitimité du Petit Journal de Yann Barthès. Dès lors, le pouvoir des émissions satiriques est décuplé. Conséquence directe : la confiance en la classe politique s’érode, leur sérieux et leur sincérité est constamment remise en cause. Pas étonnant alors que tout soit remis en cause par les citoyens...


DSK complot ou realite ?
Posté par: Carla (IP enregistrè)
Date: 25 mai 2011 : 19:14

Citation:
gerard
mine de rien cette fameuse suite 2806 avait 1100 pieds carres soit plus de 100 m2, de quoi s'y perdre un peu ou croire qu'il n'y a personne alors
que DSK etait dans la sdb.


Le New York Times a mis en ligne une infographie animée, mettant en scène chaque étape de l'agression présumée, selon les déclarations de Paul Browne, le porte-parole de la police.

Appuyer sur la photo pour y pénétrer, ne pas se gener, DSK s'est rhabillé.

Compte tenu de l'endroit ou est située la salle de bain, la femme de chambre a largement le temps de partir, ce qu'elle doit faire impérativement elle n'a rien à faire là (fig2).


Elle n'aurait pas dû entrer en tout cas dans cette chambre avant 12 heures, si Strauss Kahn peut sortir tout nu de la douche, violer la femme de chambre dans plusieurs pièces en trainant cette jeune femme de 1m80, repasser dans la salle de bain, s'habiller, mettre sa trousse de toilette dans sa valise (au minimum) descendre les 28 étages, régler sa note et être dehors à 12 heures 28, il est sportif et leste DSK! Notons que elle, de son coté, a le temps de faire le ménage dans le living et la salle à manger et d'atteindre ensuite la chambre.

Cette histoire d'horaire a une grande importance pour l'hôtel aussi.
Pour se mettre à l'abri d'une accusation de proxénitisme hôtelier ou d'une éventuelle complicité dans une non moins éventuelle tentative de chantage, on a l'habitude d'envoyer deux femmes de chambre en même temps (après le passage de la gouvernante).

J'ai l'impression que les changements d'horaire s'ils ne sont pas une invention des médias, tiennent au fait que la direction de l'hôtel doit être embarassée...

En plus on reparle de la hâte de Strauss Kahn: on le comprend un peu, il doit déjeuner avec sa fille et prendre un avion, il est extrêmement juste.

Attention, je ne dis pas qu'il y a eu tentative de chantage (présomption d'innocence) pas plus qu'il n'y a eu tentative de viol (présomption d'innocence) On ne sait pas ce qui s'est réellement passé.

J'ai travaillé pendant 5 ans dans un quatre étoiles luxe, et depuis le départ je pense que quelque chose cloche dans cette histoire - Il ne faut pas oublier que cette suite est usuellement facturée à 3.000$ la nuit et que, pour ce prix là les clients ont droit à leur tranquilité et à ne pas être dérangés avant 12 heures par des bruits d'aspirateurs, ils sont chez eux et peuvent se promener nus s'ils le veulent et laisser des documents importants sur une table sans risque.

Si on pense que un homme ne va pas être gêné d'être tout nu devant une femme de chambre, moi je n'aimerai pas sortir de la douche en tenue d'Eve et me trouver face au garçon d'étage.

Trouverais-tu normal que cela arrive à Darlett dans cette magnifique suite à 3.000$ la nuit? Ne protesterais tu pas auprès de la direction de l'établissement?

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