revue de presse;
Ha aretz
Amram Mitzna a commencé sa course à la présidence du parti travailliste
The Jerusalem Post
La Syrie met fin à 48 ans d’état d’urgence, mais agit pour restreindre la contestation cpntre le régime
Maariv Le Hamas : il existe un nouveau canal de négociations sur le marché Shalit
Yediot aharonot
Des dizaines de milliers de Syriens ne se contentent pas de l’annulation de l’état d’urgence, et scandent : « Assad, va-t-en »
ISRAEL - PALESTINIENS
Netanyahu sous la pression du Quartette / Orly Azoulay – Yediot Aharonot
Les pays du Quartette se joignent aux lourdes pressions exercées sur Netanyahu pour qu’il présente un plan diplomatique. Selon le Los Angeles Times, des diplomates américains et européens ont prévenu le Premier ministre israélien que s’il ne présentait pas de nouveau plan diplomatique pour la résolution du conflit, le Quartette international adoptera, pour la première fois, un plan incluant la reconnaissance d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
La réunion du Quartette, qui était programmée pour vendredi dernier à Berlin, et qui devait avoir pour sujet principal la présentation d’un plan incluant la reconnaissance d’un Etat palestinien, a été reportée suite à l’intervention des Américains. Toutefois, il s’agit d’un simple report et non pas d’une annulation ; Des responsables de l’administration américaine ont expliqué que l’objectif de ce report est, entre autres, d’obtenir l’accord des Palestiniens pour la relance de pourparlers avec Israël après la présentation du plan, et avant la réunion de l’assemblée générale de l’ONU, prévue en septembre prochain.
On estime qu’à l’ONU, il y aura une majorité pour la reconnaissance de l’Etat palestinien. Une telle résolution n’aurait pas d’effets pratiques, mais l’administration américaine estime qu’elle créera un élan international en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Les Américains craignent en effet qu’après le vote à l’ONU, un soulèvement populaire n’éclate dans les territoires, et que les Palestiniens n’exigent alors d’appliquer la résolution de l’ONU.
L’administration américaine soutient que la création d’un Etat palestinien doit être le résultat de négociations entre les parties. C’est pour cela que les Américains exercent ces derniers jours de lourdes pressions sur Israël et sur les Palestiniens pour qu’ils reprennent les négociations. Le président Obama s’efforce de parvenir à des ententes avec les parties qui permettront l’ouverture de négociations avant septembre, en espérant que dans ce cas, les Palestiniens retireront le projet de résolution pour la reconnaissance de leur Etat, et essayeront de parvenir plutôt à un accord avec Israël. Toutefois, jusqu’à présent les Palestiniens ont refusé de s’engager à se remettre aux négociations si le Quartette présentait son propre plan, et l’Administration américaine craint qu’Israël boycotte également les négociations si le Quartette adoptait ce projet de reconnaissance de l’Etat palestinien.
Abbas : « 130 pays reconnaissent déjà l’Etat palestinien » / Roni Shaked - Yediot Aharonot
Les Palestiniens multiplient leurs efforts diplomatiques en vue du débat à l’Assemblée générale de l’ONU sur la reconnaissance de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, prévu en septembre prochain. « 130 pays reconnaissent déjà l’Etat palestinien. Si nous redoublons d’efforts, nous pourrons faire augmenter encore ce nombre », a déclaré hier Abou-Mazen dans une interview au journal palestinien Al-Ayyam.
Aujourd’hui, Abou-Mazen rencontre Nicolas Sarkozy pour lui demander une reconnaissance française de l’Etat palestinien avant même le débat à l’ONU. Dans trois semaines, il partira en Allemagne pour présenter cette même demande. La semaine dernière, les Palestiniens se sont adressés aux Etats-Unis pour demander une reconnaissance de leur Etat dans les frontières de 1967. Ils ont exigé d’Obama de respecter ses engagements publics en faveur d’une telle déclaration.
En effet, les Palestiniens sont se sont fixés le mois de septembre comme date butoir. Selon Abou-Mazen et son Premier ministre Salam Fayyad, en septembre les Palestiniens seront prêts à exercer un pouvoir étatique.
A la veille de Pessah, Abou-Mazen a révélé que lors de rencontres qu’il avait eues avec Netanyahu en septembre 2010 à Washington, celui-ci lui a indiqué qu’il prévoyait une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une durée de 40 ans. « S’il veut rester encore 40 ans sur le territoire palestinien, alors il s’agit d’une occupation », a affirmé Abou-Mazen. Selon lui, Netanyahu avait rejeté, lors d’un entretien qu’ils avaient eu à Washington, l’idée d’une présence militaire internationale le long des frontières palestiniennes. « Il a refusé tout particulièrement la présence des forces de l’OTAN », a indiqué Abou-Mazen, avant de mettre en garde : « Si Israël insiste pour le maintien de sa présence sur le sol palestinien après la création de l’Etat, l’Autorité Palestinienne ne sera plus viable et nous nous effondrons ».
La Hamas : « il y a un nouveau médiateur européen » / Roni Shaked & Smadar Péri – Yediot Aharonot
L’adjoint au chef du bureau politique du Hamas, Dr. Moussa Abou-Marzouk, qui est chargé du dossier Guilad Shalit, a laissé entendre hier, lors d’une interview à la chaîne satellite du Hamas, que le marché Shalit était désormais repris par un nouveau médiateur dont il n’a pas voulu révéler l’identité. Le journal égyptien Al-Ahram a cité hier des sources au sein du Hamas selon lesquelles le nouveau médiateur faisait déjà preuve d’ « honnêteté et de créativité ».
La déclaration d’Abou-Marzouk intervient quelques jours après l’annonce du Hamas selon laquelle de son point de vue, le médiateur allemand Gerhard Conrad avait échoué car il n’a pas réussi à faire changer les positions israéliennes quant aux conditions du marché. Pour le Hamas, le marché Shalit est retardé en raison de l’obstination d’Israël et son refus d’accepter les revendications de l’organisation islamiste.
Le Premier ministre : « le printemps des peuples arabes risque de se transformer en hiver iranien / Shlomo Tsezana, Boaz Bismuth et Daniel Sirioti – Israël Hayom
Le Premier ministre Binyamin Netanyahu met en garde : les révolutions dans le monde arabe risquent de se transformer en prise de contrôle iranienne. Dans une interview à l’AFP, Netanyahu a déclaré : « nous risquons de voir ce printemps arabe se transformer en hiver iranien ».
Netanyahu fait une analyse de la situation, estimant que les manifestations sans précédent dans la région risquent de mener à l’une des deux situations : soit au progrès et à la paix, soit à un régime islamiste. « Ce que nous espérons voir, c’est le printemps européen, sur le modèle de 1989 », a déclaré Netanyahu, avant d’ajouter : « Mais Téhéran essaye de récupérer cette vague de révoltes populaires et de reproduire les événements de 1979, année de la révolution islamique ».
Le Premier ministre a ajouté que depuis le début des contestations sans précédent, en janvier en Tunisie, et puis en Egypte, c’est le chaos qui règne, et dans ce genre de situations, les mouvements biens organisés bénéficient d’un avantage. « Les groupes islamistes intégristes sont organisés et capables de prendre le contrôle d’un pays. Si cela a été possible en Iran [en 1979], cela peut arriver partout », a-t-il conclu.
Enfin, le Premier ministre a fait le lien entre le désarmement de l’Iran et l’arrêt de ses ambitions nucléaires et les relations entre Israël et les Palestiniens. « L’Iran a déjà pris le contrôle de la moitié de la population palestinienne via le Hamas. Si le pouvoir en Iran venait à tomber, combien de temps faudrait-il pour que le Hamas tombe aussi ? La menace que l’influence iranienne arrive également en Cisjordanie est l’une des raisons pour lesquelles Israël insiste pour maintenir des forces le long de la vallée du Jourdain en cas d’accord de paix. Nous avons besoin de cet obstacle physique pour empêcher le transfert d’armes et de terroristes en provenance d’Iran ».
La police a arrêté un ressortissant australien qui agissait au service du Hamas / Avi Ashkénazi - Maariv
La police et le Shabak (service de sécurité intérieure) ont réussi à déjouer une tentative du Hamas d’introduire en Israël, par l’aéroport international de Ben Gurion, un agent qui devait collecter des renseignements sur divers organismes israéliens.
Informaticien Australien d’origine palestinienne, Aiad Rashid Abou-Arguia est arrivé en Israël il y a un mois par un vol depuis un pays européen. Il a été arrêté à l’aéroport par la police puis conduit à l’interrogatoire du Shabak.
A le vaille de Pessah, il a été inculpé par le tribunal de la paix de Petah Tikva pour adhésion à un mouvement subversif. Il aurait été recruté par le Hamas en Australie, suite à quoi il aurait suivi des entraînements en Syrie et dans un pays supplémentaire. Ses officiers-traitants lui auraient demandé de vérifier une série de procédures en Israël dont les procédures d’entrée et de sortie par l’aéroport de Ben Gurion ; ses dispositifs de sécurité ; collecter des informations sur les sièges de certaines entreprises ; sur la localisation d’installations sensibles ; et sur des technologies de pointe développées en Israël.
INTERIEUR
Amram Mitzna a commencé sa course à la présidence du parti travailliste / Mazal Moualem – Haaretz
L’ancien président du parti travailliste Amram Mitzna réunit autour de lui son camp en vue de présenter une nouvelle fois sa candidature à la tête du parti travailliste. Mitzna devrait annoncer sa décision finale d’ici trois semaines, mais il a déjà commencé à rencontrer des personnalités clef au sein du parti et de son camp.
Mitzna refuse d’annoncer maintenant sa candidature et précise qu’il prendra sa décision début mai. « Pour le moment, j’ai encore à m’entretenir avec plusieurs personnes. Les réactions sont positives. Le moment semble tout à fait propice ».
L’une des rencontres importantes qu’aura Mitzna après les fêtes de Pessah sera avec le député Benyamin Ben-Eliezer, l’un des vétérans du parti . Ben-Eliezer est actuellement l’homme le plus courtisé du parti par les candidats à la présidence : les députés Amir Peretz, Yitzhak Herzog et Sheli Yahimovitch. Si Mitzna décide se présenter, il devrait bénéficier du soutien de Ben-Eliezer qui, il y a de cela quelques mois, l’avait engagé à se présenter et lui avait même promis son appui.
Mitzna est arrivé ces derniers temps à la conclusion que la création d’un nouveau parti de gauche n’était pas raisonnable. Courtisé par les chefs du mouvement de « la gauche nationale », Mitzna estimerait que le parti travailliste de l’ère « après-Barak » est la bonne plateforme pour réhabiliter la gauche./.
Editeur : La France en Israël
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