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Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 05 novembre 2006 : 10:52

UN tableau de Jackson Pollock a battu le record des enchères.Son oeuvre est assez originale.

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 novembre 2006 : 18:03

"oeuvre originale" montre clairement ce que tu en penses, n'est-ce pas ? ! smiling smiley

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 19 novembre 2006 : 18:26

Raphael, demontre de nouveau son ignorance

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 19 novembre 2006 : 18:34

Une Directrice de galerie de peinture invite un celebre peintre contemporain.
- Voyez vous,Maitre, annonce-t-elle en l'accueillantt, j'ose vous avouer que j'ai achete plusieurs de vos toiles mais je n'y comprends rien.
- Eh bien moi repond le Maitre, je n'ai jamais compris pourquoi mes toiles se vendaient.
..... Ni Raphael non plus.

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 23 novembre 2006 : 08:53

Le sculpteur et dessinateur Shelomo Selinger

Par Nicole Benaïm pour Guysen Israël News




La Galerie Bernheim-Jeune présente des sculptures et dessins de Shelomo Selinger, un des plus grands sculpteurs contemporains. On ne peut comprendre son œuvre si l’on ne connaît sa biographie. L’homme et l’œuvre, intimement liés par la présence de la mort et l’amour de la vie, invitent à une réflexion sur les possibilités infinies du dépassement de la nature humaine à travers la célébration de la beauté.


Né en 1928 à Szczakowa, en Pologne, Shelomo Selinger a une enfance heureuse.
1939, c’est l’invasion allemande.
1942, Shelomo est déporté avec son père en Allemagne. Son père meurt au bout de 3 mois. Shelomo est alors âgé de 13 ans et demi. Il connaîtra neuf camps. Il résiste à l’enfer durant plus de trois ans et, pour finir, à deux « marches de la mort ».
En 1945, il est retrouvé gisant inconscient au milieu d’un amoncellement de cadavres au camp de Theresienstadt. Un médecin juif de l’armée soviétique va le prendre en charge. Au bout d’un mois, Shelomo sort du coma : c’est pour lui une nouvelle naissance, mais il restera amnésique durant sept ans.

Après la déportation
1946 : Shelomo embarque avec quelques rescapés sur un bateau clandestin pour la Palestine mandataire et s’établit dans un kibboutz près de la Mer Morte où il découvre la lumière du désert.
1948 : il participe à la guerre d’indépendance d’Israël.
1950 : il prend part à la création d’un kibboutz en Galilée.
1954 : il se marie avec Ruth. Il a retrouvé la mémoire et revit désormais les horreurs du passé. C’est alors qu’il commence à sculpter. L’activité créatrice calme ses cauchemars et ses angoisses.
1955 : il vient à Paris avec sa famille et s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts.

La nécessité de témoigner
Shelomo Selinger ne cessera pas de sculpter et de dessiner pour faire revivre ses souvenirs.
le Monument aux Justes des Nations à Yad Vachem (granit 1987).


L’inspiration de Shelomo Selinger s’étend à tous les domaines de la vie et de la pensée.

Shelomo affirme : « J’aime la vie, je crois en l’homme ; dans les pires moments j’ai rencontré des gens dignes ».

« On sort de l’exposition heureux,enveloppés de l’amour de la vie.
Shelomo Selinger a pour but de « déclencher chez chaque visiteur une clochette différente » et de l’amener au statut d’acteur.
Il a réussi son défi.



Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 26 novembre 2006 : 16:15

La voie singulière de Jean-Francis Auburtin au pays de l'Impressionnisme
Le musée André-Malraux du Havre consacre une exposition aux paysages marins du peintre symbolique un peu oublié Jean-Francis Auburtin (1866-1930) qui choisit une voie singulière à l'époque de l'Impressionnisme triomphant.
Etretat, Dieppe, Varengeville... Auburtin a mis ses pas dans ceux de Monet et ses disciples sur la côte normande. Comme eux, il peint sur le motif mais alors que les Impressionistes jouent avec la lumière et vont jusqu'à ne plus se soucier des formes, lui s'intéresse à la monumentalité des paysages marins et à leur puissance d'évocation.
Né à Paris, ce fils d'architecte se forme à la peinture académique à l'école des Beaux-arts de Paris et commence une carrière de décorateur mural nourri des grandes fresques de la Renaissance qu'il a découvertes à l'occasion d'un voyage en Italie. Il vit de commandes publiques à l'instar de son maître Pierre Puvis de Chavannes, comme lui éclipsé par les Impressionnistes.
Dans ce rôle, Auburtin réalisera le plafond de la salle à manger du recteur de la Sorbonne, l'escalier du muséum d'histoire naturelle de Marseille ou encore des décors de l'exposition universelle de 1900.
En parallèle, il se lance dans la peinture et s'associe au monde des artistes qui se retrouvent sur la côte normande. "A la charnière du XIXe et du XXe siècle, mondanité, villégiature et création sont indissociablement mêlées et ce petit monde tourbillonnant a ses heures et ses lieux d'élection", dit Jean-Pierre Mélot, commissaire de l'exposition en soulignant la place majeure de la Normandie dans ce phénomène.
Lui-même s'installera à Varengeville en 1908 dans une maison d'où il peut contempler chaque jour le paysage spectaculaire des falaises qui courent jusqu'à Dieppe.
A ses débuts, il introduit dans ses tableaux des elfes, des nymphes et des sirènes. Plus tard, influencé par la théosophie qui préconise le recours à des pratiques magiques pour approcher le divin il donnera une tonalité wagnérienne à sa peinture.
A l'âge de la maturité, les personnages mythologiques disparaissent mais l'atmosphère persiste. De cette veine proviennent ces innombrables paysages un peu dramatisés où se mêlent falaises, pins et nuages qui constituent le coeur de son travail.
Cette progression apparemment cohérente dans son oeuvre ne va pas sans écarts. Il s'inspire ainsi des estampes japonaises quand il réalise une série d'aquarelles de falaises avec ce trait marqué qui annonce "la ligne claire" de la bande dessinée d'Hergé ou Jacobs. De même, il se fait proche des peintres nabis quand il utilise de grands aplats de couleur pour des "Barques à Etretat".
Pour se repérer dans une oeuvre finalement inclassable, le visiteur pourra la confronter avec les toiles des grands maîtres de l'Impressionnisme (Monet, Renoir, Pissaro...) qui dominent sur les cimaises du musée André-Malraux.
(Jean-Francis Auburtin, les Variations normandes. Musée André-Malraux du Havre, jusqu'au 28 janvier 2007.)

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 29 novembre 2006 : 21:09

Darlett, je viens de lire ça de toi écrit le 5 novembre ! "Pour ceux que cela interesse,
voici en peinture l'equivalence de ce mouvement.
Le francais Pierre Soulages
suivi d'une peinture de Soulages.

Je regrette n'avoir pas vu ça avant car bien sûr que cela m'intéresse! Je ne sais plus si je vous ai dit que j'étais allée il y a quelques temps voir une exposition au Musée du Luxembourg à Paris, qui s'appelait "L'envolée Lyrique" :



L'exposition L’envolée lyrique, consacrée à l’art abstrait en France de 1945 à 1956, souligne l’apport majeur des peintres étrangers à ce mouvement : plus de la moitié des 59 peintres mis à l’honneur par l’exposition, sont des étrangers : Albert Bitran (Istanbul), Nicolas de Staël (Saint-Petersbourg), Hans Hartung (Leipzig), Serge Poliakoff (Moscou), Maria Elena Vieira Da Silva (Lisbonne), Zao Wou Ki (Pékin)... Tous ont contribué à faire évoluer les mentalités en matière de représentation.Et cela en très peu de temps : “sans ces artistes étrangers à Paris, après la guerre, je suis sûr que le mouvement de l’abstraction lyrique n’aurait pas décollé aussi rapidement” affirme Patrick-Gilles Persin, critique d’art et commissaire de l’exposition.
Ce qui forge leur révolution artistique : une nouvelle appréhension, non formelle, de la lumière et des couleurs. L’abstraction lyrique, chaude et joyeuse, s’oppose alors à l’abstraction géométrique, théorisée et froide. Evidemment, le courant de l’envolée lyrique ne sera par le seul représentant de l’art abstrait dans le monde, mais il est le premier historiquement à franchir les limites de l’informel : “Il s’agit d’un mouvement international, plein de l’enthousiasme d’après guerre. Et cette mixité où chacun apporte sa personnalité, sa culture, crée un ciment extraordinaire. Ce sont des survivants, qui veulent avancer, et ils avancent très vite”, explique Patrick-Gilles Persin. Zao Wou Ki invente le paysage abstrait aux touches orientales, tandis que la sensibilité ottomane de Bitran se ressent dans ses éclairages.
C’est pourtant le mouvement de l’école de New-York, avec Rotkho et Pollock, apparu vingt ans plus tard, que l’histoire retiendra. “Les Etats-Unis avaient alors davantage les moyens que la France de faire la promotion de ses artistes”, analyse le critique d’art. L’exposition réhabilite donc encore un peu plus ces artistes qui figurent parmi les grands de l’abstraction, aux côtés de leurs compagnons d’origine française Soulages, Bazaine, Mathieu

Bazaine:

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 06 janvier 2007 : 13:20



Nabi est un nom dérivé du mot hébreu navi qui signifie "prophète" ou "voyant" ; il a été choisi pour définir l'attitude du groupe, dont le soucis était de retrouver le caractère sacré de la peinture. Les influences conjuguées des peintres de Pont-Aven (surtout de Gauguin, dont Paul Sérusier transmet les innovations), du symbolisme (presque tous les nabis sont d'anciens élèves de Gustave Moreau) et des gravures sur bois japonaises, sont déterminantes pour ces artistes qui se regroupent à Paris entre 1888 et 1900, sous le nom de nabi et dont les principaux membres sont Pierre Bonnard, Aristide Maillol, Maurice Denis, Édouard Vuillard, Félix Vallotton, Paul Sérusier, Paul Ranson et Ker-Xavier Roussel. Le groupe s'est séparé en 1903.
le bateau1894
Les nabis adoptent les cernes sombres, les couleurs en aplats, ils refusent la perspective et privilégient l'arabesque. L'importance accordée à la construction du tableau va de pair avec un goût affirmé du décoratif, qui les mènent à créer des tapisseries, des céramiques ou des décors de théâtre, et également à donner un nouvel essor à l'art religieux (fresques, vitraux, notamment Maurice Denis) et au mysticisme. Le mouvement eut une portée importante dans le domaine de l'art moderne. D'après Maurice Denis : "Une peinture, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées"


En 1891, le hollandais Jan Verkade et le danois Mogens Ballin s'intégrent au groupe initialement constitué.les sept princesses1892 Jan Verkade

Bien que partageant des convictions communes, les Nabis développent des tendances diverses à l'intérieur du groupe : emploi de la couleur en aplat et des arabesques décoratives chez Denis et Ranson, grâce intimiste chez Bonnard et Vuillard, simplification et observation chez Vallotton… A côté du courant mystique représenté par Sérusier, Denis, Verkade et Ballin, d'autres se rapprochent du milieu de la Revue Blanche dirigée par les frères Alexandre, Alfred et Thadée Natanson.

Édouard Vuillard, décor pour la pièce de théâtre : La Farce du Pâté et de la Tarte, 1892


Tous en revanche participent au mouvement général qui tente de lever la barrière qui sépare l'art décoratif de l'art de chevalet. Ils s'intéressent particulièrement à l'estampe et à l'affiche, collaborent à de multiples journaux et illustrent de nombreux livres. Désireux d'intégrer l'art à la vie, ils créent des papiers peints, des tissus, des tapisseries, dessinent des vitraux, des meubles, des paravents, des décors de théâtres…

Grâce à leur esprit d'ouverture et à leur richesse d'inspiration, les Nabis participèrent à tous les combats de l'avant garde et constituent l'un des mouvements les plus importants et les plus novateurs de la fin du siècle dernier.

De gauche à droite :

Roussel, Vuillard, Coolus, Vallotton









Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 06 janvier 2007 : 19:09

Merci pour ton reportage, DANY.......très intéressant! J'ai aussi lu celui poignant de Shelomo Selinger! Quel destin terrible et quel leçon de vie que de pouvoir rebondir ainsi, non seulement en se mariant mais en nous offrant ces sculptures si belles!

Naissance:

Arbre de vie:






Laila




Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:29

J'ai decouvert avec plaisir un peintre contemporain de la region du nom de"DOMINIQUE VERVISH"et qui en peignant le Havre,lui porte un regard particulier!merci à darlett de m'avoir encourager à m'interresser à la peinture contemporaine qui en effet merite un interet certain.

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:31

VOICI LE BASSIN DU COMMERCE,ET ENSUITE LA VISION QUE LUI PORTE LE PEINTRE!




Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:33


Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:37


Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:38

TOUJOURS LE BASSIN DU COMMERCE

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: Marie-Jose (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:40

représentations de Saints ou de Dieu dans la religion juive ????
Auteur: Marie-Jose (IP enregistree)
Date: 5 février 2007 a 21:32


Qui pourrait m'informer sur cette question ???
dans la religion chrétienne, Dieu et les saints ainsi que la Vierge Marie sont représentés par des peintures et des statues sans aucun probmlème.
Dans la religion musulmane, aucune représentation d'être vivant n'est autorisée : ni Dieu, ni aucun saint, ni aucun êttre humain, ni les animaux ni les végétaux.

Je voudrais savpoir ce qu'il en est dans la religion juive .

Merci de vos réponses
et bonne soirée

Marie José


mardi 6 février

je sais bien que cette question n'est pas à sa place mais je l'ai posée dans la rubrique : traditions et ??

et comme je n'ia eu aucune réponse bien que quelques personnes l'aient lue...
je la pose ici,
Darlett, s'il ya une rubrique plus appropriée, déplace, merci

Marie josé


Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:41

PARTICULIER! AVEC CE PAQUEBOT EN PERDITION AU DESSUS!

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:45

VISION DU PEINTRE!LE HAVRE ET SA PLAGE!




Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:50

ET LA REALITE!

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 16:55

EN ARRIERE PLAN LE PONT DE TANCARVILLE DETRUIT EN PARTIE!

Re: Et si on parlait Art ? Peinture contemporaine ?
Posté par: raf (IP enregistrè)
Date: 06 fvrier 2007 : 17:00

VISION APOCALYPTIQUE DE NOTRE DAME!

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