L'embrasement recent met en relief une attitude parallele, et problematique, dans la position du gouvernement libanais et de l'Autorite palestinienne a l'egard d'Israel, ecritl'ecrivain israelien David Grossman dans Liberation.


Chacun des deux a deux tetes qui se contredisent l'une l'autre : l'une agit de maniere etatique a travers des canaux politiques, et avec une relative moderation, tandis que la seconde se declare libre d'agir comme bon lui semble, se sert du terrorisme contre des citoyens avec une rhetorique raciste et appelle publiquement a la destruction d'Israel. Cette confusion represente, aux yeux d'Israel, l'une des difficultes majeures pour parvenir a un accord stable avec ses voisins. C'est la raison principale pour laquelle la majorite de l'opinion israelienne y compris de nombreux partisans de la paix a perdu confiance a l'egard des moderes du camp arabe.

Excellent article Dany,
je donne le lien aux interesses [www.liberation.fr]

David Grossman fait une analyse rationelle de la situation, de son
developement et precise qu'Israel ne mene pas la meme guerre contre le Hezbollah et les Palestiniens.
Palestiniens et Israliens savent qu'ils devront vivre ensemble.

Bonjour Léon, Bien sûr j'ai accepté ta réaction avec beaucoup de satisfaction et je l'apprécie comme tu as apprécié la mienne . Je te dirai seulement que ce n'est pas de la loyauté que j'ai exprimé par ma conduite mais de l'intégrité et des des fois ça se paie cher , l'intégrité .

Je te salue, l'incident est clos .

Alméra - Yossi

Bonjour Yossi
integrite et loyaute vont de pair
amitiés / Léon


Léon

Je replace cette menora allumée à la mémoire de nos héros de Tsahal, tombés au champ d'honneur
( car l'autre s'est éteinte accidentellement )
et paix à leurs âmes
Léon



Léon

par Daniel Pipes
National Review Online
29 juin 2006
[fr.danielpipes.org]

Version originale anglaise: "[Symposium] On the Strip: Where To Go from Gaza?"

L'administration Bush estime que les États-Unis sont en guerre contre le radicalisme islamique; n'est-il pas temps de considérer de manière globale les autres théâtres de cette même guerre – la Russie avec les rebelles tchéchènes, l'Inde avec les insurgés cachemiri, Israël avec le Hamas – et de travailler ainsi à la défaite des islamistes?

En effet, au moins dans le cas d'Israël, Washington appelle à la compréhension, à la réserve, aux compromis, à la gestion du problème et autres moitiés de solutions condamnées à l'échec. Le résultat est une population palestinienne toujours plus exaltée et agressive, sûre que la victoire est à sa portée.

L'approche erronée de Washington date des accords d'Oslo de 1993, lorsque Yasser Arafat fit mine de mettre un terme au conflit d'ordre d'existentiel en écrivant à Bill Clinton que «l'OLP reconnaît le droit de l'État d'Israël à exister, en paix et en sécurité». Mais les affirmations d'Arafat étaient mensongères et l'effort arabe visant à éliminer Israël reste bien tangible.

Israël, avec l'aide des États-Unis, doit vaincre cette vile ambition. et que les palestiniens se résignent à l'existence permanente d'un État juif en Terre sainte. Ce n'est qu'alors que cesseront les violences.

cher leon, iyhyeh zikhram balevavot chelanou.
ils sont morts pour nous redonner notre chere liberte de vivre.
nos condoleances aux familles de nos heros.

cliquez et votez sur ce lien pour justifier la reponse d'israel aux hezbollah.
[www.sky.com]

Olmert, chef de l'Etat en Israel a souligne la reussite de la tactique iranienne qui visait a detourner l'attention des G8 de la menace nuclaire lors de leur concertation recente.

Mission accomplie avec succes !

Le Hizbollah en provoquant cette avalanche a obtenu que le sujet nuclaire soit totalement evince par ce nouvel affrontement dans notre region.

La declaration des G8 est finalement fort interessante et rejoint les positions israeliennes.

Voici quelques extraits :

Citation:

"La crise actuelle résulte des efforts déployés par des forces extrémistes pour déstabiliser la région et ruiner les aspirations des peuples palestinien, israélien et libanais à la démocratie et à la paix.
À Gaza, des éléments du Hamas ont tiré des roquettes sur le territoire israélien et enlevé un soldat israélien. Au Liban, le Hezbollah a, en violation de la ligne bleue, attaqué le territoire israélien depuis le territoire libanais et tué et capturé des soldats israéliens, inversant les tendances positives qui s'étaient amorcées avec le retrait syrien en 2005 et portant atteinte au Gouvernement démocratiquement élu du Premier Ministre Fouad Siniora.

Ces éléments extrémistes et ceux qui les soutiennent ne sauraient être autorisés à plonger le Proche-Orient dans le chaos et à provoquer une extension du conflit. Les extrémistes doivent mettre fin immédiatement à leurs attaques."


"La priorité absolue est de créer les conditions d'un arrêt de la violence qui soient durables et établissent les fondements d'une solution plus permanente. Nous estimons que cela requiert :

le retour des soldats israéliens à Gaza et au Liban sains et saufs ;
la fin des bombardements du territoire israélien ;
la fin des opérations militaires israéliennes et le retrait rapide des forces israéliennes de Gaza ;
la libération des ministres et des parlementaires palestiniens arrêtés."

"Nous offrons au Gouvernement du Liban notre plein soutien pour asseoir son autorité souveraine sur l'ensemble de son territoire en application de la résolution 1559 du Conseil de Sécurité, qui prévoit le déploiement des forces armées libanaises dans toutes les régions du pays, en particulier dans le Sud, et le désarmement des milices."

Lire la totalite de la declaration sur le site :

[www.20minutes.fr]


Cette concertation aura eu l'effet positif d'obtenir la comprehension et le soutien des 8 Chefs d'Etat et de Gouvernement. Important non ? pour Israel !

La Syrie tente de transférer des armes au Hezbollah
Alexandre Yudkewicz
mardi 18 juillet 2006 - 23:47






Quel jeu joue donc la Syrie dans le conflit actuel ? Alors que Damas abrite Khaled Mashal, le leader du Hamas qu’Israël affronte au sud dans la Bande de Gaza, le régime de Bachar El-Assad soutient également l’effort de guerre du Hezbollah. L’armée de l’air a en effet détruit deux camions transportant des armes syriennes à destination du mouvement chiite libanais.

Il s’en faudrait de peu pour que le conflit actuel ne s’élargisse encore plus : alors qu’Israël fait preuve de retenue, Jérusalem serait légitimée à attaquer la Syrie, qui joue plus qu’un rôle de figuration dans le déroulement des événements.

Non content d’abriter Khaled Mashal, le véritable leader du Hamas qui donne ses ordres aux islamistes dirigeant l’Autorité palestinienne, Damas soutient également le Hezbollah pro-iranien, agresseur effronté d’Israël. «Le transfert d’armes de la Syrie vers le Liban s’est poursuivi au cours des derniers jours», a indiqué le Général Gaddy Eizenkot au cours d’une conférence de presse tenue mardi 18 juillet.

Selon Eizenkot, deux camions pleins d’armes ont été détruits par Israël alors qu’ils venaient de franchir la frontière entre la Syrie et le Liban. Les camions transportaient des roquettes de 220 mm de diamètre équipées de têtes explosives en état de marche. La roquette ayant tué dimanche 16 juillet les 8 employés de l'atelier technique de la gare de Haïfa était du type de ces fusées d’origine syrienne.

«Il s’agit de roquettes appartenant à l’armée syrienne», a précisé le général Eizenkot. «On ne trouve pas ce genre d’armement au marché de Damas», a-t-il ironisé, soulignant la pleine responsabilité syrienne dans la situation.

C’est également l’opinion de l’administration américaine, la Maison Blanche ayant critiqué de manière élégamment diplomatique, «le manque d’effort de la Syrie pour apporter la stabilité dans la région.»

«Le Président est persuadé que pour l’heure le Président Assad n’aurait pas fourni (assez ?) d’efforts pour créer la stabilité» a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow.

Jusqu'où le Hezbollah parviendra-t-il à pousser sa "guerre des roquettes" ? Telle est l'une des questions centrales de la crise au Proche-Orient. Depuis le retrait israélien du Liban sud, en 2000, les attaques à la roquette du Hezbollah menaçaient une bande frontalière large de 20 kilomètres. Cette fois, les tirs du "Parti de Dieu" libanais ont frappé des villes israéliennes situées à 40 km de la frontière. Et d'autres missiles, encore jamais utilisés par le Hezbollah, pourraient menacer Tel Aviv ou Jérusalem. Si tel était le cas, l'Iran et la Syrie, "parrains" du Hezbollah, risqueraient d'être entraînés dans le conflit.

A ce sujet Charlotte, je conseille l'article du Monde " L'arsenal du Hezbollah" [www.lemonde.fr].
l'article enumere l'arsenal, ses portees et les voies de ravitaillement.
C'est un article a lire pour mieux comprendre l'impact les raisons, et les dessous du conflit.

Merci Gérard,j'ai lu l'Article.

Israël se défend «contre ceux qui veulent la rayer de la Carte.

L'ambassadeur d'Israël en Autriche, Dan Ashbel, a justifié mercredi la guerre de l'État hébreu au Liban par l'autodéfense «contre ceux qui veulent la rayer de la carte», expression utilisée par le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad.
  .
«Israël doit se défendre contre ceux qui veulent la rayer de la carte», a dit M. Ashbel au cours d'une interview à la télévision autrichienne, faisant implicitement allusion aux propos prononcés en octobre par M. Ahmadinejad et qui avaient provoqué un scandale international.
 
«Le Hezbollah est une organisation dépendant de l'Iran, le but de l'Iran est de rayer Israël de la carte du monde», a déclaré M. Ashbel, ajoutant que «l'Iran renforce le Hezbollah, qui a 15.000 fusées à la frontière dirigées contre Israël.

Nous avons obtenu le droit légitime de nous battre.
Amram Mitsna
jeudi 20 juillet 2006 - 12:53


La guerre qui a éclaté au nord du pays prouve-t-elle que le retrait unilatéral du Liban fut une erreur ?

Les tirs de missiles qui s’abattent sur le nord du pays et qui retiennent plus d’un million de citoyens israéliens en otages soulèvent la question suivante : cueillons-nous à présent les fruits amers du retrait du Liban qui fut la fierté du Premier ministre de l’époque Ehoud Barak ?

Nous avons demandé à des spécialistes, à des officiers militaires et à des personnalités publiques d’analyser pour nous les retombées de la guerre du nord.

Nous avons obtenu le droit légitime de nous battre
Amram Mitsna

Le plus impressionnant à mes yeux, depuis le début des hostilités au nord du pays, c’est l’unanimité du public. La société israélienne soutient les actions du gouvernement et de Tsahal contre le Hezbollah et le gouvernement libanais. C’est ce consensus qui permet au gouvernement et à Tsahal de prendre les décisions qui s’imposent, sans être perturbés par des pressions publiques ou par des manifestations pour ou contre.

Depuis l’entrée de Tsahal en territoire libanais, au début de la guerre du Liban, il n’y avait jamais eu un tel consensus à propos d’une action militaire prolongée dans ce secteur.

Le peuple considère que cette action est justifiée et c’est la raison de ce consensus. Et cette action est justifiée du fait que l’Etat d’Israël s’est retiré sur une frontière internationale.

Des erreurs ont été commises, cela ne fait aucun doute. La première fut le maintien de Tsahal au Liban durant de longues années. L’Etat d’Israël aurait du retirer ses forces du Liban plusieurs années auparavant. De cette manière, il aurait préservé la force de dissuasion de Tsahal et la force d’endurance du public n’aurait pas été usée par les évènements du Sud Liban.

A présent, nous pouvons agir presque librement car nous bénéficions du soutien du public israélien et de l’approbation internationale.

Les nations arabes elles-mêmes condamnent le Hezbollah et non pas l’Etat d’Israël. Elles considèrent que le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah menace l’équilibre du Moyen-Orient.

En se positionnant sur une frontière internationale, l’Etat d’Israël est redevenu sûr de lui. L’Etat, pouvant affirmer qu’il mène une guerre qui lui a été imposée, qu’il n’a pas d’autre choix, dispose de l’approbation de l’ensemble du peuple.

Des retraits de territoires doivent être accompagnés de la récupération de notre force de dissuasion face aux actions terroristes. Si la force de dissuasion échoue et que l’ennemi nous attaque sur un territoire sous souveraineté israélienne, nous devons réagir avec force, comme nous le faisons actuellement.

Le général de réserve Amram Mitsna est actuellement maire de Yérouham. Il fut auparavant maire de la ville de Haïfa et dirigea le Parti travailliste entre 2002 et 2003.

Il ne faut pas se perdre dans la polemique des "Si ...",
si Israel s'etait retire plus tot du Liban, si Israel ne s'etait pas retire ect...
Il n'y a qu'un seul SI a considerer: SI le monde arabe dans son entier voulait la paix.

Ceci m'amene aux conclusions d'Alexandre Adler du Figaro sur cette premiere phase de la guerre : la main de Teheran est partout dans cette crise qui est donc indissociable du double debat qui traverse la haute hierarchie chiite, passage en force vers le nucleaire ou solidarite accrue avec les chiites d'Irak au risque d'une entente tacite avec Washington.

La resolution d'Ahmadinejad ne demontre pas a ce jour sa maitrise de la strategie ultime de Teheran. Mais un echec militaire du Hezbollah signifierait non seulement la premiere defaite strategique de ce mouvement depuis l'evacuation du Liban-Sud en l'an 2000, mais aussi un serieux renfort pour l'axe pragmatique et modere qui passe par le gouvernement national libanais, les reformateurs syriens groupes autour du president Bachar el-Assad et, enfin, de tous les opposants interieurs iraniens. Ajoutons enfin qu'a Moscou, ceux qui souhaitent reimplanter l'influence russe dans la region ont partie liee a Bachar el-Assad et a Rafsandjani, ce qui explique la nouvelle mansuetude de Poutine a l'egard d'Israel. La peur serait-elle en train de changer de camp ?

Un excellent article de Thomas Friedman dans le New-York Times. Les differentes erreurs de Nassarallah :

- Avec le Hamas et Nassarallah, les radicaux ont cesse d'etablir leur pouvoir par des voies politiques mais en entrainant le peuples vers des guerres qui conduisent les gouvernements de la region tels la Jordanie, l'Egypte et les regimes du Golf a ne plus permettre a ces extremistes d'acceder au pouvoir par des voies legales. Et les EU ne se lanceront plus dans des elections democratiques dans cette region.

- Israel s'est retire du Liban et de Gaza, et quelle fut la reponse du Hizbollah et du Hamas ?

Construire des ecoles, des routes, des usines dans ces territoires liberes ? Non, rien de cela.

Respect alors de ces frontieres en attendant l'evacuation de la Judee et de la Samarie ? Non plus !

Ces terres ont servi a emmagasiner des tonnes d'explosifs et des centaines de milliers de roquettes en vue d'une attaque future.

Le Hamas et le Hizbollah ont remplace la formule "la terre en echange de la paix" par "la terre pour la guerre" a affirme l'envoye special au Moyen Orien, Dennis Ross.

En agissant ainsi, ils sont la cause qu'aucun gouvernement israelien n'acceptera plus d'evacuer la Cis-Jordanie et risquer des roquettes sur Tel-Aviv ! Les colons peuvent remercier Nassarallah !

Mais en supposant que Nassarallah fait peu cas de la democratie ou de l'installation d'un Etat Palestinien. Son aventure aura mene a devaster le Liban avec relativement des petits dommages pour Israel.

Plus grave que cela : l'Iran a donne a Nassarallah des missiles afin de lutter contre l'Occident ou Israel au moment d'une attaque eventuelle contre le programme nucleaire iranien. Cette carte a deja ete jouee affaiblissant ainsi l'Iran.

Pour Friedman, la meilleure strategie possible actuellement pour continuer a affaiblir l'Iran est de detacher le maillon cree entre la Syrie et l'Iran en reintegrant la Syrie et le regime Sunnite dont son gouvernement est issu avec l'axe occidental.
Peu importe le prix a payer ! Sans cette liaison, Hizbollah ne pourrait vivre ! Et ce serait la plus grande defaite pour l'Iran et Nassarallah !

et aussi hier , j'ai entendu par le porte parole de la kneset que l'europe a demande de laisser passer des vehicules pour l'aide humanitaire attraversant chypre, israel a refuse, pour eviter qu' au lieu de ces aides, passent des autres armes pour les hisballah.
ils nous prennent pour des cons ou quoi?

Cher monde, serais-tu devenu aveugle, sourd et surtout muet ?





Dans le contexte des événements tragiques qui ensanglantent le Moyen-Orient, il faudrait, une fois pour toutes, appeler les choses par leur nom.

Un terroriste est un terroriste, un état démocratique est un état démocratique, un journaliste est un journaliste et un homme est un homme.

« Disproportion », « équidistance », « activiste », « mouvement de résistance », etc……assez de ce nouveau vocabulaire qui n’est issu de rien d’autre que de la « trouille » mondiale devant le fanatisme et l’intégrisme islamistes !

Evidemment, ici, bientôt les élections communales, là, bientôt l’élection présidentielle ……ailleurs, la crainte de manquer de pétrole….. donc, c’est la faute à Israël, c’est la faute aux Juifs. Bravo le monde !

Ce monde qui n’a rien compris, ce monde qui ne se donne même pas la peine de chercher à savoir ce qu’est l’idéologie des mouvements reconnus comme « terroristes » par le concert des nations.

Ce monde qui qualifie de « disproportionnée » la réaction israélienne à l’enlèvement de deux soldats de Tsahal, mais qui préfère oublier que le but premier, unique et ultime du Hezbollah comme du Hamas est « la destruction et l’anéantissement de l’Etat d’Israël ». Ils le disent, ils l’écrivent, ils le proclament. Ils vont même plus loin : après ceux du samedi (c’est-à-dire les Juifs), il faudra se débarrasser de ceux du dimanche (c’est-à-dire les Chrétiens)…… Non, mais, cher monde, serais-tu devenu aveugle, sourd et surtout muet ?

Au lieu d’empoisonner l’opinion, en accusant Israël et les Juifs de tous les maux, il conviendrait peut-être de commencer à soutenir ceux qui, dans différents pays du globe, luttent avec acharnement contre le terrorisme mondial, car, ne vous y trompez pas, il est mondial ce terrorisme et il n’épargnera personne.

Il va de soi que la perte de chaque civil, libanais ou israélien constitue un drame dans cet affrontement ! Mais pourquoi ne lit-on nulle part que les mouvements terroristes comme le Hamas et le Hezbollah implantent leurs installations destructrices et assassines au milieu de la population civile dont ils ne respectent en rien la vie et la dignité? Pourquoi ne pointe-t-on pas du doigt le scandale que constitue l’envoi de jeunes garçons et filles à la mort, bardés de ceintures d’explosifs, par des chefs dont les enfants eux, vivent des jours paisibles dans cet Occident qu’ils disent abhorrer ?

Pourquoi ne demande-t-on jamais quel est le projet d’un pays que le peuple palestinien attend depuis si longtemps ? Parce que ce projet n’existe pas. Parce que tout l’argent qui a été donné par l’Occident pour la construction d’un état qui pourrait être aussi dynamique qu’Israël, a servi à acheter des armes destinées à anéantir l’Etat d’Israël, unique obsession des ces « activistes » que l’on plaint tant ! Des armes vendues avec plaisir par des dictatures d’un autre temps.

Ne nous leurrons pas : la Palestine et Israël, unis et démocratiques représenteraient une force formidable de prospérité au Moyen-Orient ,qui risquerait de faire vaciller tous les régimes dictatoriaux et féodaux qui les entourent !

Alors, cher monde, ouvre les yeux et regarde vers la démocratie, vers le dialogue, vers les Droits de l’homme, les vrais … pas ceux qui consistent à permettre à des illuminés de Dieu de vouloir conquérir la planète en la mettant à feu et à sang.


Appelle les choses par leur nom !

Le rédacteur en chef d’un hebdomadaire belge intitulait récemment son éditorial incendiaire : « Que cherche Israël ? »

Mais LA PAIX, mon bon Monsieur !



Betty Dan-Faynsztein

Un arsenal de 12 000 roquettes
Le Parisien, le 21.07.06

DEPUIS 1982, l'arsenal du Hezbollah (fort de 3 000 à 5 000 miliciens) s'est considérablement accru et modernisé, atteignant 10 000 à 12 000 roquettes et missiles fournis par la Syrie et l'Iran.

LES KATIOUCHAS forment la base de cet armement. De fabrication artisanale, faciles à transporter, elles ont une portée de 20 km et frappent les villages Israéliens frontaliers.

DES ROQUETTES FAJR(victoire) d'une portée de 40 à 75 km. Dans un théatre aussi exigu que le contexte Israélo-Libanais, ces armes permettent de frapper en profondeur l'Etat hébreu, comme Haifa ou à Nazareth.

DES MISSILES IRANIENS(ou shahin)Avec une portée de 150 km, ils pourraient atteindre Tel-Aviv, première cité Israélienne.Un franchissement de ligne rouge qui provoquerait l'escalade majeure.Selon les experts, le Hezbollah ne pourrait pas les lancer sans autorisation expresse de Téhéran.