Olmert: pas de cessez-le-feu pour l'instant
Judith Cohen
lundi 31 juillet 2006 - 21:25
Le Premier ministre Ehoud Olmert s’est adressé lundi soir depuis Tel-Aviv aux maires des localités du Nord: « Il n’y a pas de cessez-le-feu et il n’y en aura pas dans les prochains jours » et a ajouté: « L’armée combat dans les airs, sur terre et par mer ; au moment où je vous parle, des brigades de l’armée sont engagées au Sud Liban afin de détruire les infrastructures terroristes ; nous sommes résolus à sortir victorieux de cette bataille. »
“Les membres du cabinet et moi-même avons convenu qu’il nous fallait faire preuve de patience afin de porter atteinte à tous les terroristes, localiser leurs cachettes et endommager leurs aires de lancement de roquettes. Nous avons estimé que nous étions prêts à payer un prix très lourd- perte de vies humaines- ainsi que le prix d’une vie quotidienne perturbée et la perte de la joie de vivre. Nous savions tout cela et avons décidé qu’il n’y avait pas d’autre voie : notre riposte doit être globale et intransigeante. »
Il a encore ajouté : « On n’aurait pas dû leur permettre d’accumuler davantage de missiles, de roquettes et d’armes meurtrières. Si nous avions continué à faire preuve de retenue, le jour serait venu- et il n’aurait pas été loin- où les salves de roquettes auraient pu causer des dégâts irréparables. »
« Nous avons décidé de répondre par la guerre, et nous n’en aurons fini que lorsque la menace sera écartée, et lorsque les soldats kidnappés Oudi Goldwasser, Eldad Regev et Guilad Shalit et leurs frères d'armes rentreront sains et saufs, et lorsque vous pourrez résider en toute sécurité dans vos maisons, vous promener dans les rues des villes et villages, et vous rendre sur vos lieux de travail », a promis Olmert.
« Nous ne sommes pas préparés à renoncer à notre droit de mener simplement notre vie, sans terrorisme et sans menace constante. »
Le Premier ministre a aussi exprimé sa profonde peine à l’encontre des soldats de l’armée tombés dans les combats au Liban, affirmant qu’il pensait sans cesse à eux.