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ONU : Reconnaissance en septembre 2011 de l'Etat Palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 avril 2011 : 09:30

L'Assemblée générale de l'ONU : la clé pour la Palestine
Par DAVID HOROVITZ



Prendre conscience du danger diplomatique


Mahmoud Abbas à l’ONU. “C’est la communauté internationale qui décidera qu’il est temps de reconnaître un Etat palestinien” - le ministre AP des Affaires étrangères, Riad Malki



(Reuters)

Au tout début de la guerre de Corée, les Etats-Unis avaient initié la Résolution « Union pour la paix » de l’Assemblée générale des Nations unies. Initiative qui puisait alors son origine dans la frustration américaine de voir l’utilisation répétée du veto soviétique devant le Conseil de sécurité de l’ONU bloquer toute forme d’assistance en Corée du Sud.

Adoptée en novembre 1950, la Résolution 377 stipule que, dans le cas où les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ne parviennent pas à se mettre d’accord – et empêchent le Conseil par-là même de remplir « sa principale mission de maintien de la paix et la sécurité internationale » – l’Assemblée générale peut intervenir.

En d’autres termes, si la position des membres permanents du Conseil de sécurité n’est pas unanime, « et que la paix semble menacée ou qu’une rupture de paix ou un quelconque acte d’agression sont susceptibles de se produire », l’Assemblée générale peut agir en avançant ses propres « recommandations appropriées » pour que des « mesures collectives » soient prises individuellement par des Etats. Mesures qui peuvent aller jusqu’à « l’utilisation de la force armée si nécessaire, afin de maintenir ou de restaurer la paix et la sécurité internationales ».

La Résolution « Union pour la paix » n’est pas restée lettre morte. Elle a été utilisée en 1981, afin de contourner le Conseil de sécurité et recommander à la fois des sanctions contre l’Afrique du Sud – pour s’être opposée à l’indépendance de la Namibie – et une assistance internationale – y compris militaire – à tous les partisans de l’indépendance namibienne. Il est important de souligner que l’autorité de l’Assemblée générale, dans le cadre de cette résolution, n’est pas contraignante. Elle peut néanmoins encourager des pays à agir. Et c’est précisément ce qui s’est passé en 1981.

L’Assemblée avait appelé les Etats-membres à « faire preuve d’un soutien accru et soutenu, sur les plans matériel, financier et militaire, envers l’Organisation du Peuple d’Afrique du Sud-Ouest afin de lui permettre d’intensifier sa lutte pour la libération de la Namibie ». L’Assemblée générale avait alors exhorté les Etats-membres à cesser immédiatement « toutes leurs affaires avec l’Afrique du Sud, en vue de totalement isoler le pays d’un point de vue économique, politique, militaire et culturel ».

Selon Richard Schifter, ancien Secrétaire d’Etat américain adjoint chargé des droits de l’Homme, ce dernier passage de la résolution « constituait une étape importante dans l’imposition de sanctions sur le régime d’apartheid et la délégitimisation de l’Afrique du Sud ». Vous l’avez sans doute compris, c’est dans ce cadre qu’Israël et les Palestiniens entrent en jeu.

L’Etat hébreu commence à comprendre…

Comme l’a récemment expliqué la dernière ambassadrice israélienne aux Nations unies, Gabriella Shalev, l’existence de la Résolution 377 et son utilisation sont la preuve que « ceux qui pensent que les délibérations de l’Assemblée générale sont simplement d’ordre déclaratif se trompent ». Grâce au texte « Union pour la paix », l’Assemblée n’est pas sans ressources. Et l’Etat hébreu « commence tout juste à le comprendre », précise Shalev. Cela, grâce au travail accompli par l’organisation The Israel Project, sous la direction de Jennifer Laszlo Mizrahi.

Les Palestiniens, eux, ont déjà compris toute la teneur des résolutions de l’ONU depuis longtemps. Le négociateur Saëb Erakat a même évoqué l’éventuel recours au texte « Union pour la paix » lors d’une interview accordée à l’agence de presse palestinienne Maan, à la fin de l’année dernière.

D’après Shalev, et plusieurs autres experts – dont l’ancien diplomate américain, Schifter – le leadership palestinien avance tranquillement vers l’emploi de cette résolution en septembre prochain. Autrement dit, sûrs de voir les Etats-Unis utiliser leur droit de veto face à une demande de reconnaissance unilatérale devant le Conseil de sécurité, les Palestiniens s’adresseront directement à l’Assemblée générale. Et feront campagne pour obtenir les deux-tiers des voix nécessaires à la reconnaissance de la « Palestine », sans doute à l’intérieur des frontières de 1967 et avec un « droit de retour » des réfugiés.

D’après les experts, les conséquences pour Israël pourraient alors se révéler dramatiques. L’Etat hébreu risquerait de se trouver confronté à d’intenses pressions internationales pour qu’il accepte la résolution de l’Assemblée générale. Pressions concrétisées par des sanctions et d’éventuelles mesures de boycott, entre autres.

Dès septembre prochain…

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas n’a jamais caché son intention d’obtenir le soutien de l’ONU pour l’établissement d’un Etat dès septembre prochain. Fin mars, Erakat rappelait que « les institutions du leadership palestinien (l’OLP et le Fatah) avaient décidé de soumettre à l’ONU une demande de reconnaissance d’un Etat dans les frontières de 1967, et dont la capitale serait Jérusalem-Est ». La question est désormais entre les mains d’Abbas, expliquait Erakat, mais la « Palestine » doit soumettre sa demande d’entrée au Conseil de sécurité des Nations unies « le plus rapidement possible ».

Une fois cette étape franchie, le Conseil « demandera aux membres de l’Assemblée générale de reconnaître l’Etat de Palestine ». Une telle reconnaissance, toujours selon le négociateur, reviendrait à dire que la « Palestine » n’est plus seulement une question de « disputes territoriales » mais un Etat sous occupation. Puisque la « Palestine » dispose « d’une population permanente, d’un territoire défini (bien que ses frontières ne le soient pas), d’un gouvernement en vigueur et de la capacité d’entretenir des relations internationales ». Elle correspondra alors aux normes internationales qui définissent l’existence d’un Etat, conformément à la Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats.

« L’actuel processus de paix, tel qu’il a été mené jusqu’à présent, est terminé », estimait le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Malki, le mois dernier, lors d’une rencontre organisée à l’université de Tel-Aviv par le Centre Peres pour la Paix.
Sa stratégie n’est toutefois pas fondée sur la Résolution 377. Pour lui, si l’Etat dont cherchent à se doter les Palestiniens n’est pas réalisable par la voie des négociations avant septembre, « alors la communauté internationale s’en chargera devant les Nations unies ». « Ce que j’essaie de dire, c’est que cela ne viendra pas de nous. C’est la communauté internationale qui décidera qu’il est temps de reconnaître un Etat palestinien », assure-t-il.

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ONU : Reconnaissance en septembre 2011 de l'Etat Palestinien
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 13 avril 2011 : 11:07

Darlett
Nous savons tous par le vécu iranien que les "sanctions internationales" n'ont pas d'effet pratique.Les engagements militaires n'ont d'effet que contre un pays desarmé comme la Côte d'Ivoire.A contrario elles aboutissent à un fiasco honteux payé par des milliers de jeunes vies sacrifiées,et les exemples sont connus ,hélas !
La conséquence d'une reconnaissance par l'AG de l'ONU,qui pourrait evidemment denoncer les limites de 1947 et en definir de nouvelles seront benefiques pour Israel,malgré le traumatisme des deplacements de population.Benefiques à deux titres.
D'abord la situation des Arabes israeliens sera clarifiée et ils seront obligés de se conformer à tous les devoirs de citoyens ou partir.
Ensuite tous les responsables du nouvel Etat seront tenus de faire regner la paix et eviter le moindre acte terroriste pour ne pas enfreindre les "lois internationales",Comme ils n'ont aucune intention de respecter la paix ,aucun organisme aucun pays ne pourra empêcher Israel de reagir en declarant enfin une guerre conventionnelle après un ultimatum en bonne et due forme.Le prix à payer pour un Etat constitué sera lourd,mais necessaire .Mais pour Israel,ce seront peut-être les derniers morts que nous auront à pleurer.Pour la Palestine,la fin d'une utopie .

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 14 avril 2011 : 17:27

Gilou
vous pourrez donner tout ce que vous pouvez ou que ne pouvez pas aux palestiniens il y aura toujours un groupe qui ne sera pas d'accord ou inventera des propositions utopiques et passer au terrorisme pour revendiquer.
Hassan 2 l'avait bien dit aux palestiniens: mettez vous d'accord tous sur les revendications minumum pour que l'on puisse vous suivre.
En d'autres mot on ne peut pas suivre 50 directions à la fois

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 23 avril 2011 : 00:05

L'inconcevable aveuglement des Israéliens


Comment accepter que, dans le bouillonnement de la révolte au Moyen-Orient, le mortifère statu quo israélo-palestinien reste en place ? Le scénario, que personne ne pouvait imaginer, d'une rue arabe exigeant la fin des dictatures, est devenu réalité en seulement quelques semaines dans plus de la moitié des pays de la région. Et il faudrait se résigner à ce que demeure impossible la signature d'un accord de paix dont les paramètres sont connus du monde entier et approuvés par la communauté internationale depuis presque vingt ans ?


Les juifs de France, dont je fais partie, aiment dans leur majorité à affirmer et réaffirmer leur attachement viscéral à Israël, que ce soit à titre individuel ou par le biais d'organisations prétendant parler au nom d'eux tous, comme le Conseil représentatif des institutions juives de France. Nombre d'entre eux pensent faire la preuve d'un tel attachement en condamnant comme manifestation d'antisémitisme toute critique non juive, et de haine de soi toute critique juive, des politiques d'Israël envers les Palestiniens. Mais les événements actuels ne prescrivent-ils pas à tous ceux qui refusent ce débat de se demander s'ils ont vraiment à coeur de défendre l'intérêt d'Israël ?

Nul ne sait encore ce que sera le Moyen-Orient de demain, mais les équilibres régionaux qui mettaient jusqu'à présent dans le même camp objectif Israël et les autocraties arabes face à la menace islamiste sont indéniablement en voie de dissolution. Et pour Israël, il y a pire : si aucun accord de paix avec l'Etat juif n'est conclu dans les mois qui viennent, l'Autorité palestinienne demandera en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Il est pressenti qu'une majorité d'Etats membres lui accordera cette reconnaissance, comme elle l'accorda à Israël en 1948.

Or Benyamin Nétanyahou et son gouvernement paraissent incapables, soit de saisir l'importance pour Israël de cet enjeu, soit d'y répondre. Cette impuissance pourrait condamner l'Etat juif à voir se sceller le sort de la Palestine sans participer en quoi que ce soit à la résolution de cette question, qui figure depuis toujours au sommet de ses préoccupations nationales. Un Etat palestinien dont Israël ne serait pas coacteur de la naissance reléguerait l'Etat juif, déjà paria des nations, sur le bas-côté de la marche de l'Histoire. Pourtant, c'est sans doute ce qui se produira si l'initiative annoncée du premier ministre israélien de formuler des propositions lors d'un discours, en mai, devant le Congrès américain, s'avère être, comme chacune des actions passées de Nétanyahou dans ce sens, une manoeuvre de diversion - en l'occurrence une offre soigneusement calibrée pour être refusée par Mahmoud Abbas.

Si de surcroît Barack Obama continue à s'abstenir de faire pression sur lui, Nétanyahou estimera peut-être alors être triplement gagnant : en ayant neutralisé toute possibilité de reprise des négociations, en s'étant offert la possibilité de rejeter la responsabilité de ce énième échec sur les Palestiniens, et en ayant ainsi préservé une coalition qui lui permettra de se maintenir au pouvoir quelques mois de plus. Noble victoire face à un tel enjeu.

Mais Nétanyahou n'est que le symptôme du mal et non la cause. La société israélienne, longtemps guidée par une pensée progressiste, ouverte sur le monde, se crispe depuis quelques années dans un mouvement de repli qui l'isole de façon grandissante sur l'échiquier international. Les groupes désormais dominants et qui sont l'électorat naturel de Nétanyahou - ultraorthodoxes, colons, Israéliens d'origine russe - tendent à cultiver une vision du monde axée sur la peur, la démonisation et le rejet, parfois raciste, de l'autre. Cette évolution, impensable il y a dix ans, démontre peut-être qu'Israël n'est pas encore parvenu à s'arracher du coeur les terreurs ancestrales de l'exil et de la tête les schémas de pensée du ghetto.

Or il faut du courage pour faire la paix, plus encore peut-être que pour faire la guerre. Un courage que n'ont pas les dirigeants actuels de l'Etat juif. Des peuples arabes, paralysés depuis des décennies dans la soumission à l'égard de régimes répressifs maintenus en vie par l'omniprésence de la police secrète, parviennent à vaincre la peur et à chasser ou à tenter de chasser leurs tyrans. Et il faudrait laisser se figer dans le temps un Israël trop craintif pour signer un accord de paix qui aurait dû être conclu depuis des années ? Il faudrait accepter l'ironie du sort qui en fait aujourd'hui un pays retranché du monde, à un moment où il aurait pu apparaître comme précurseur régional de la démocratie, et en tant que tel tendre la main à des voisins arabes qui n'aspirent qu'à rejoindre le monde ?

L'attachement viscéral à Israël, s'il est bien vrai qu'il recouvre le désir de voir advenir ce qui est bon pour Israël, peut-il en conséquence enjoindre aux juifs de France et d'ailleurs de rester muets face à l'entreprise d'autosabordage dans laquelle s'est lancé l'Etat hébreu ? Peut-il exiger d'eux autre chose qu'une mobilisation urgente et massive pour tenter de convaincre Israël de reprendre les négociations, et de consentir aux difficiles concessions qui mèneront enfin à la solution de deux Etats pour deux peuples ?

Il se peut que l'argument du bien-fondé de la revendication des Palestiniens à l'indépendance, de la légitimité de leur droit à l'autodétermination - ce même droit qui permit la création de l'Etat juif - n'ait pas emporté l'adhésion de la majorité des supporteurs viscéraux d'Israël. Mais ce dont il s'agit aujourd'hui, c'est bien de préserver Israël comme membre plein de la communauté des nations. Tout attachement qui ne porterait pas à déployer les plus grands efforts dans ce but ne serait-il pas à ranger dans la catégorie des pulsions de mort ?


Corinne Mellul, chargée d'enseignement à la faculté des sciences sociales de l'Institut catholique de Paris

[www.lemonde.fr]

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 mai 2011 : 22:25

Proche-Orient : un parfum de tempête

vendredi, 06 mai 2011

Par Jean Tsadik

Heureux les innocents car ils seront les premiers à frapper aux portes de l’Eden. Heureux ceux qui peuvent croire, car, au ras du gazon, l’avenir est menaçant.

A la veille du 63ième anniversaire de la fondation de l’Etat d’Israël, d’énormes nuages s’amoncèlent dans le ciel printanier du Moyen-Orient. Jamais encore l’Etat hébreu n’avait connu de situation stratégique aussi néfaste.

Ceci dit, les calamités qui planent sur notre région sont exactement les mêmes que celles qui visent l’Europe et les Etats-Unis ; à l’exception près, mais elle est de taille, que nous sommes plus que jamais aux avant-postes, plus que jamais la tête de pont d’un monde envahi par le doute et l’instabilité, alors que nos alliés objectifs disposent de la profondeur stratégique que leur procure l’éloignement géographique.

Encore qu’en un temps où nos pires ennemis communs s’emploient à mettre au point l’arme atomique et les moyens de la transporter, ledit éloignement fait plutôt figure d’un trompe-l’œil, et même d’une illusion dangereuse.

Il y a des dangers que l’on évalue mieux et contre lesquels on se prépare mieux lorsque, comme à Métula, c’est sous notre fenêtre qu’ils prennent forme.

En cette période dans laquelle il est indispensable de poser une analyse précise et dépouillée des éléments sans importance qui tentent de la parasiter, il appartient aux analystes d’effectuer les élagages qui s’imposent. Pour dire, par exemple, que le problème des implantations n’a pas sa place dans l’équation globale qu’il y a lieu de présenter.

Non plus que les critiques infondées contre les actions prétendument inhumaines que nos adversaires véhiculent. Pour effacer ces critiques de notre table de travail, il n’est que de rappeler que la Russie poutinienne a massacré 200 000 musulmans Tchétchènes, soit 20% de la population de ce pays, sans que ce génocide n’ait même obtenu les faveurs d’une discussion construite au Conseil des Droits de l’Homme.

A l’heure où la népotie syrienne tire avec ses chars sur sa propre population, et où l’OTAN bombarde Tripoli, se focaliser sur les 1400 victimes du conflit légitime de 2008-2009 entre Israël et le Hamas procède, sans l’ombre d’un doute sensé, d’un ordre de priorité déplacé.

La même constatation s’applique aux préoccupations de ceux qui prétendaient que Jérusalem était la responsable de l’isolement de la Bande de Gaza, alors que le Caire s’apprête à briser ledit isolement, sans le concours d’Israël et sans son assentiment.

Avec une frontière de Rafah largement rouverte, à moins d’être atteint de cécité intellectuelle ou d’une autre maladie grave, on doit se demander à quoi riment les flottilles qui prennent la mer, chargées de produits qui ne manquent pas à Gaza et qui n’y ont jamais manqué.

Attention aussi à ne pas accorder l’importance stratégique qu’elle n’a pas à l’élimination d’Oussama Ben Laden. Un beau coup de propagande pour un Président Obama complètement dépassé par les événements de la planète, mais cela s’arrête là. Cela fait des années que nous le répétons dans ces colonnes, Al Qaeda est un mythe ; un nom de ralliement pour les mouvements djihadistes violents, à l’instar du Hamas, et une matérialisation opportune pour les politiciens de l’Ouest, désireux de démontrer leur volonté de combattre cette forme-là de l’islam, tout en n’en faisant rien.

Si Al Qaeda se trouvait à l’origine, ne serait-ce que de la moitié des mauvais coups qu’on lui attribue, ça n’est pas dans une villa isolée qu’on aurait trouvé Ben Laden, mais au trentième étage du plus haut gratte-ciel du Pakistan. Il ne faudrait, en effet, pas moins qu’une organisation de cette dimension pour coordonner toutes les activités en cours du mouvement djihadiste.

Certes, Ben Laden avait réussi à phagocyter l’Afghanistan ; c’est lui qui avait probablement financé les assassinats collectifs du 11 Septembre. Mais pour le reste, il se contentait d’envoyer des fonds aux dizaines de groupuscules islamistes armés qui combattent l’Occident et ses alliés, et de leur fournir des professeurs experts dans l’art de la guérilla, des mercenaires – souvent originaires d’Ukraine et de Serbie – dont on louait les services pour des actions et des périodes limitées, et qui, le plus clair du temps, ignoraient jusqu’à l’identité de leur employeur.

Car la force du djihadisme, c’est précisément d’être capable d’agir de façon indépendante, sans avoir besoin d’une structure pyramidale centralisée. Le coran, l’interprétation hégémonique qu’en font des imams illuminés, des armes rudimentaires, des mercenaires pour leur apprendre à s’en servir, c’est tout ce dont les moudjahidin ont besoin. Ils savent exactement ce que l’on attend d’eux, d’Afghanistan en Mauritanie et en Algérie, avec ou sans Oussama Ben Laden.

Lorsqu’ils observeront que les activités des djihadistes armés n’auront pas été affectées par la disparition du cheikh saoudien éliminé, les confrères analystes devront bien se plier à notre raison. Ben Laden, hors d’Afghanistan, n’était le chef de personne. D’ailleurs, occupé à se cacher et à cavaler devant les agents américains dans la clandestinité, il aurait été absolument incapable, s’il avait été chef, de transmettre des ordres à qui que ce soit. S’il l’avait fait, cela fait longtemps qu’il serait mort.

Quant à l’affaire du faux rapport Goldstone, au regard des changements en cours, elle doit être considérée comme une péripétie sans importance majeure.

Ce, car il est indispensable de se concentrer uniquement, si l’on entend établir la nouvelle carte stratégique du globe, sur les phénomènes qui modifient effectivement les paramètres de l’ "ancien monde". Certaines capitales sont, hélas, déjà prises de vitesse, et se montrent incapables de déchiffrer les nouvelles donnes et leurs conséquences probables.

Dans ce gigantesque tourbillon, l’Autorité Palestinienne, ses capitaines et ses ambitions se sont laissé engloutir par les manœuvres de beaucoup plus grands qu’eux.

La faute à qui ? La faute au "Printemps arabe", en général, et au "Printemps égyptien", en particulier. Et on aurait tort de jouer les étonnés, car cela faisait des décennies que tous les services de renseignement occidentaux redoutaient la chute des dictateurs alliés sur les bords du Nil, et qu’ils admettaient que cela n’était "qu’une question de temps".

La nouvelle donne, c’est l’extraordinaire avancée de la "République" Islamique d’Iran, la ré-arabisation du pays des pyramides, la débâcle stratégique des Etats-Unis, le rôle prédominant et gêneur de la nouvelle Russie, basé sur son empire énergétique devenu nourricier de l’Europe, et sur la dérive incontrôlée de l’Europe, précisément.

L’Iran des ayatollahs constitue le vecteur prédominant de la nouvelle carte. Khamenei et ses barbus se sont emparés du Liban, sans coup férir, sans générer la moindre réaction de l’Occident digne d’être mentionnée, et ils y imposent désormais leur loi.

Pendant que les sots et les naïfs accordent de l’importance aux tentatives de la marionnette Nagib Mikati, qui durent depuis des mois, afin de former un gouvernement à Beyrouth, les Perses se répandent dans tous les domaines revêtant une importance stratégique au pays des cèdres.

Les Pasdaran en uniforme affluent, ils s’emparent, avec l’aide de la milice du Hezbollah à leur botte, de toutes les zones sensibles, d’où ils excluent aussitôt les inconsistants représentants d’une autorité étatique ne possédant ni les moyens, ni les ordres, ni le moindre soutien extérieur pour leur faire obstacle. D’ailleurs, même au sein du gouvernement fantôme de cet ex-Etat, les mollahs disposent de la majorité.

Les armes s’amassent, les techniciens de Téhéran installent des positions de missiles antiaériens et de fusées de tous calibres. Les Gardiens de la Révolution pénètrent, chaque jour davantage, l’inconsistante armée libanaise et en prennent le commandement. Ils établissent ainsi, au sud du Liban, un front crédible contre Israël, et, sur la plage méditerranéenne, des positions, face à Chypre et à l’Europe, dans lesquelles ils s’apprêtent à déployer des missiles balistiques.

Suite au détrônement d’Hosni Moubarak, le même scénario est en train de s’établir à Gaza. Et le djihadisme à la sauce iranienne ne connaît aucun temps mort ; c’est ainsi que Téhéran utilise à fond le flottement régnant au sein de l’armée et de la police égyptiennes pour faire passer des armes et des conseillers dans la Bande.

La nouveauté, c’est que l’ "Egypte transitoire" pactisant avec Téhéran, a cessé de soutenir Mahmoud Abbas et de combattre Ismaïl Hanya.

Le pacte de réconciliation signé cette semaine dans la capitale égyptienne constitue une véritable déclaration de politique étrangère. La junte militaire vient de sacrifier l’OLP, l’Autorité Palestinienne et la création d’une Palestine indépendante en faveur d’une reprise de la confrontation avec Jérusalem et avec le monde non musulman.

Et ceux qui ont remplacé Moubarak et Souleiman se moquent éperdument des traités internationaux qu’ils avaient signés. Les voici qui ont fait parvenir un message hostile et provocateur à Jérusalem : "N’essayez pas de vous opposer à la réouverture de la frontière de Rafah avec Gaza !".

L’accord de 2005, impliquant l’Union Européenne et l’Autorité Palestinienne, a volé en éclats. Il prévoyait que l’AP, avec l’aide d’inspecteurs européens, était responsable du transit à la frontière entre le Sinaï et Gaza ; avec, pour objectif principal, d’empêcher la contrebande d’armes et le passage de terroristes.

Depuis le coup d’Etat du Hamas en 2007, le Caire faisait lui-même la police à sa frontière, en coopération totale avec les Hébreux.

Tout cela est terminé. C’est le prix que paie Mohamed Tantawi, le président du Conseil militaire suprême égyptien, au Guide suprême Khamenei, contre la signature de Khaled Mashal sur l’accord de "réconciliation" avec l’OLP. La reprise des hostilités entre l’Egypte et Israël n’est peut-être pas pour demain, mais la coopération sécuritaire entre les deux pays a vécu. A l’instar de toutes les autres formes de coopération : l’ambassade israélienne au Caire et égyptienne à Tel-Aviv ne servent plus à grand-chose. Les relations ne sont maintenues par le maréchal Tantawi et ses collaborateurs que pour donner le change à Washington, et ne pas provoquer une cessation de l’aide financière américaine, vitale pour le nouveau régime.


2007, c’était encore le temps de l’alliance stratégique,
Ehud Barak s’entretenait avec le maréchal Tantawi :
des destins qui se séparent…

Désormais, le Hamas fait partie intégrante de l’Autorité Palestinienne. Mahmoud Abbas, écœuré, a fait savoir qu’il ne briguerait pas, à l’automne, un nouveau mandat de président. Salam Fayyad, le 1er ministre, l’architecte du renoncement à la violence, du boum économique et de la reconnaissance de l’Etat palestinien par des dizaines de nations, a saisi, sitôt l’annonce du traité du Caire, qu’il devait céder sa place et renoncer à sa politique.

Certes, à Ramallah, siège de l’AP, des dirigeants ont assuré Sami El Soudi, qu’au-delà de la symbolique du rabibochage, le Hamas n’avait aucune intention de céder les rênes du pouvoir à l’Autorité, et que l’OLP n’était pas non plus disposée à permettre aux islamistes de se réinstaller en Cisjordanie.

Mais, dès la semaine prochaine, les consultations en vue de former un gouvernement d’union nationale, via des technocrates, vont s’engager. L’Autorité Palestinienne est maintenant à moitié constituée par une organisation islamiste et djihadiste, dont l’objectif est de torpiller toute avancée vers la paix entre Arabes et Israéliens.

Et, pour ceux qui auraient tendance à l’oublier, le Hamas est très officiellement la branche palestinienne des Frères Musulmans d’Egypte, et il a été fondé à l’initiative de ces derniers. Cela en dit long quant à l’influence des Frères dans le "Printemps" égyptien et au sein du gouvernement de transition.

La communauté internationale, qui était toute disposée, par la politique de Fayyad, à reconnaître un Etat de Palestine, écoute Ismaïl Hanya, de l’Autorité Palestinienne, faire l’éloge d’Oussama Ben Laden, et stigmatiser ses "assassins".

L’Occident ne saisit visiblement pas la portée de l’intégration des Frères Musulmans palestiniens, à part entière, dans l’AP. Il semble ne pas comprendre, qu’au vu de l’état de la région, des moyens à disposition des uns et des autres, de l’aide qu’ils perçoivent et de leur degré d’organisation, on se dirige plus vraisemblablement vers une ingurgitation de l’OLP par le Hamas, que vers un changement d’objectifs d’Hanya et de Mashal, les protégés et les pions de Khamenei.

Car un Hamas qui accepterait l’existence d’Israël, renoncerait au terrorisme et reconnaîtrait les accords passés entre Ramallah et Jérusalem ne serait plus le Hamas. Et, plus encore : les Frères Musulmans ne seraient plus les Frères Musulmans, et la "République" Islamique d’Iran ne serait plus islamique…

Benyamin Netanyahu, dans ces circonstances, a beau jeu de clamer, à Paris et à Londres, que si le Hamas remplissait ces trois conditions, il pourrait reconnaître l’Etat palestinien avant même la réunion de l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre ; car il sait que cela n’arrivera pas.

Netanyahu, d’ajouter à l’intention de ses interlocuteurs que "l’attente qui est la nôtre, de même que celle de toute personne équilibrée, consiste à demander à quiconque déclare vouloir la paix avec Israël d’abandonner son objectif de destruction d’Israël. Nous pouvons faire la paix avec un ennemi, mais uniquement un ennemi qui veut la paix", a conclu le 1er ministre.

La posture des Britanniques, des Italiens et des Américains est identique. Seule celle des Allemands diffère ; ainsi, Angela Merkel a pu informer Mahmoud Abbas de vive voix à Berlin, que son pays ne reconnaîtrait pas la Palestine hors d’un règlement mutuellement consenti entre l’AP et Israël.

Hillary Clinton et le ministre transalpin des Affaires Etrangères, Franco Frattini, lors d’une conférence de presse commune à Paris, ont fait état des mêmes pré-conditions pour accepter le Hamas comme partenaire de négociation. Nicolas Sarkozy et David Cameron, qui ont rencontré Netanyahu, partagent la même position. Mais aucun de ces alliés objectifs d’Israël n’exclut, à priori, de négocier avec la nouvelle Autorité Palestinienne.

Les Occidentaux ne peuvent guère demeurer insensibles à un autre des arguments infaillibles que leur a présenté le Président du Conseil israélien : "l’idée n’est pas de proclamer un Etat palestinien afin de perpétuer le conflit, comme le Hamas le désire, mais de créer un Etat pour mettre fin au conflit".

[www.menapress.org]

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2011 : 17:01

Le plus simplement possible et en quelques mots, l'histoire du conflit israelo-arabe par le professeur Denis Prager.

A voir et a faire passer...



Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 mai 2011 : 23:28

" Ah ! les cons " (sur un Munich palestinien)

par Bernard Henri Levy

Mais comment peut-on être aussi "con" ?

Et comment tant de commentateurs, comment telle éminence de telle commission parlementaire, tels ministres ou anciens ministres, comment le Parti socialiste, bref, comment tant d'esprits raisonnables peuvent-ils accueillir comme une bonne nouvelle, un bon signe, comme la réunion trop longtemps différée d'un peuple trop longtemps divisé, cette réconciliation Fatah/Hamas qui est, en réalité, une catastrophe ?

C'est une catastrophe pour Israël qui voit remise en selle une organisation dont le mode d'expression diplomatique privilégié consiste, depuis son putsch de 2007, à tirer des missiles sur les civils de Sderot et qui, il y a tout juste un mois, faisait tirer sur un bus scolaire à l'arme antichar Kornet.

C'est une catastrophe pour le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui vient de ruiner en quelques instants, le temps d'un paraphe au bas d'un accord auquel lui-même ne croit peut-être pas, tout le crédit politique et moral qu'il avait pu accumuler en tenant bon, depuis des années, face à un Hamas classé "organisation terroriste" par tout ce que le monde compte, Union européenne et Etats-Unis en tête, de voix autorisées ; le voilà revenu, Mahmoud Abbas, au pire temps des pires doubles langages, quand Yasser Arafat, d'une main, déclarait "caduque" la charte de l'OLP et, de l'autre, en sous-main, encourageait les attaques terroristes diverses et variées.

C'est une catastrophe pour le peuple palestinien lui-même - mais peut-être nos grands réconciliateurs, ces amis du peuple palestinien qui savent mieux que les Palestiniens eux-mêmes ce qui est bon pour eux, n'en ont-ils cure ? -, c'est une catastrophe, oui, pour ce million et demi de Gazaouis qui vivent sous la loi d'un parti, non seulement terroriste, mais totalitaire, ennemi des femmes palestiniennes (ces "usines à hommes", selon l'article 17 d'une charte qu'il faudrait tout de même que l'on se décide enfin à lire...), tueur des libertés et des droits palestiniens (articles 24 et 27, entre autres) et qui a fait le choix de se battre jusqu'à la dernière goutte de sang du dernier Palestinien vivant plutôt que de se joindre à des "conférences internationales" qui ne sont que "perte de temps" et "activités futiles" (article 13 de la même charte).

C'est une catastrophe pour une paix dont il est faux de dire qu'elle était au point mort : une majorité d'Israéliens, tous les sondages l'attestent, y étaient et y sont prêts ; un nombre grandissant de Palestiniens n'en pouvait, et n'en peut, plus de servir de carburant à une très ancienne machine à haine et sont disposés à contrer, en échange d'un Etat viable, le jusqu'au-boutisme de leurs chefs ; et voici que tout cela tombe à l'eau avec la réhabilitation du seul parti qui, dans l'affaire, proclame (article 7, toujours, de sa charte) que "l'accomplissement de la promesse" ne viendra pas avant que "les musulmans" aient, non seulement "combattu", mais "tué" tous "les juifs".

Et puis c'est une catastrophe, enfin, pour un printemps arabe dont il n'échappe à personne qu'il est, aussi, un champ de bataille idéologique où s'affrontent deux types de forces : d'un côté, le courant démocratique et libéral, adepte des droits de l'homme, tenant d'un islam modéré ; de l'autre, les vieux crabes de l'islamisme radical, les tyrannies d'hier et avant-hier - l'increvable mouvement des Frères musulmans créé en 1928, en Egypte, dans la foulée de l'hitlérisme naissant et dont le Hamas est, aujourd'hui, la branche palestinienne. Comment ne voit-on pas que, dans ces conditions, cet accord "historique" est une régression préhistorique ? Comment ne comprend-on pas que cette fraternisation à grand spectacle est une insulte à tout ce que les insurrections récentes ont pu apporter de neuf à un monde arabe tenu sous le joug - une insulte aux jeunes de la place Tahrir du Caire qui manifestèrent, pendant des semaines, sans qu'apparaisse l'ombre d'un slogan antioccidental, antiaméricain, anti-israélien ? une insulte aux insurgés de Benghazi qui se battent pour une Libye qui cessera d'être la deuxième patrie, qu'elle fut sous Kadhafi, pour tout ce que le monde compte de négationnistes, de tueurs de juifs, de terroristes ; un crachat à la face des centaines de Syriens massacrés, depuis mars, par le meilleur ami du Hamas ? une offense à Mohamed Bouazizi, le jeune Tunisien par qui tout a commencé et dont je ne sache pas qu'il se soit immolé "en solidarité avec les djihadistes de 1936" (tiens, tiens, 1936... la même charte du Hamas, article 7 - suivez mon regard...).

Alors je sais bien que l'on nous dit : "attendez, vous verrez, laissez du temps au temps, c'est en remettant les fascistes dans le jeu, c'est en les considérant, en les flattant, qu'on parvient à les modérer et, à terme, à les bonifier".

Oui. On verra bien. Sauf que la seule chose que l'on ait vue pour le moment, le premier geste fort qu'aient fait, au lendemain de cet accord honteux, les aspirants à la bonification, a été de condamner l'élimination de Ben Laden - ce "crime" (c'est le chef du Hamas, Ismaël Haniyeh, qui parle) dans le droit-fil d'une "politique d'oppression" fondée sur "l'effusion de sang" des anciens peuples colonisés. Tout est dit. Et il y a, non seulement dans ce dire, mais dans l'assourdissant silence qui, ici, lui fait écho, quelque chose d'affligeant.

[www.lepoint.fr]

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: sarah bavs (IP enregistrè)
Date: 23 mai 2011 : 01:54

Citation:
darlett
Le plus simplement possible et en quelques mots, l'histoire du conflit israelo-arabe par le professeur Denis Prager.
A voir et a faire passer...



Le même, sous-titré par une pro ;;.) :

[www.youtube.com]

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 mai 2011 : 17:08

Opposition canadienne a une decision du G8 visant a soutenir Obama sur un retour aux frontieres de 1967.




Le G8 interesse a soutenir les dernieres revendications d'Obama concernant le retour aux "frontieres" de 1967 de la part des israeliens, n'a pu aller au bout de sa demarche grace a l'opposition du Premier Ministre canadien, Steven Harper qui a souligne le fait que "seules des discussions entre israeliens et palestiniens peuvent garantir un accord de paix".

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 juin 2011 : 19:59

POURQUOI JÉRUSALEM DOIT RESTER UNIFIÉE



A partir des éléments du dossier publié par la revue Controverses*


Shmuel Trigano
Directeur de la revue Controverses


Jérusalem est un pivot de la foi et de l’existence juives : la clef de voute de l’édifice symbolique du judaïsme.

Mentionnée plus de 600 fois dans le texte biblique, cette ville a été la capitale de deux Etats Juifs et est devenue la référence absolue de la continuité juive durant plus de 2000 ans d’exil, but ultime de vagues d’immigration récurrentes des Juifs durant cette période, objet d’une contemplation mystique et poétique qui a rempli des bibliothèques.
Les Juifs y sont majoritaires depuis la fin du XIX° siècle.
Si les chrétiens et les musulmans se recommandent de Jérusalem, c’est du fait de la filiation de leurs religions avec le judaïsme.
Ces deux religions ont clairement choisi des centres substitutifs pour se fonder (Rome et La Mecque) afin de se démarquer de Jérusalem, alors que cette dernière est l’unique centre du judaïsme.
Le rapport des Juifs à Jérusalem n’est cependant pas qu’un rapport religieux ou spirituel. C’est aussi un rapport historico-politique car la spécificité du judaïsme est d’être une religion en même temps qu’un peuple.

Avancer que les Juifs sont des colonisateurs à Jérusalem relève d’un négationnisme historique et revient à contester aux Juifs le droit d’être un peuple, et un peuple souverain dans le concert des peuples.
C’est un déni de toute leur histoire.

C’est de plus contester la légitimité historique même d’un Etat d’Israël sur la Terre d’Israël. Ce pays n’a jamais été érigé en Etat tout au long de la domination des empires musulmans successifs (arabe et ottoman). Jérusalem n’est pas mentionnée une seule fois dans le Coran. Israël n’occupe aucun territoire indépendant antérieur. Il n’y a jamais eu dans l’histoire d’entité palestinienne sur cette terre. L’Autorité palestinienne est née de l’assentiment d’Israël, produit des « Accords d’Oslo ». Le statut antérieur de Jérusalem, dont Israël a pris la suite après l’agression de la coalition arabe en 1967, est celui de l’annexion de la ville orientale par la Transjordanie, devenant alors la Jordanie, en 1948. Depuis la fin de l’empire ottoman, un pouvoir colonial, le statut de la ville était incertain.
C’est une chose, pour les Juifs, d’être privé de Jérusalem durant 2000 ans, c’en est une autre, bien plus grave, de renoncer à elle lorsqu’ils s’y trouvent des suites de l’échec de l’agression de la coalition arabe en 1967. Cela ébranlerait l’architecture intime du peuple juif.

Diviser une ville à l’époque de la mondialisation ? De Berlin à Jérusalem

Alors que la réunification de la ville de Berlin a été le symbole d’une ère nouvelle, la redivision de Jérusalem annoncerait une ère de guerres violentes. On ne peut comprendre que ce soit là une cause progressiste et pacifique. Ce serait au contraire s’aligner sur un des nationalismes les plus régressifs de l’histoire[1], dont le projet vise à chasser de son territoire tous les Juifs[2] et les chrétiens aussi, au vu de ce qui se passe dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne (l’exil des Palestiniens de Bethléem notamment).

L’Etat palestinien projeté sera en effet placé sous la juridiction de la loi islamique[3] et fera reposer sa citoyenneté sur des critères raciaux (arabe[4]) et religieux (islam).

La redivision de Jérusalem de même que sa création est le premier volet de la stratégie « par étapes » de l’Autorité palestinienne, le « cheval de Troie » d’un projet de domination de toute la Palestine : du Jourdain à la mer[5].

200 000 Juifs habitent aujourd’hui, à « Jérusalem Est », dans 11 quartiers

Quand les deux parties de Jérusalem, l'israélienne et la jordanienne, ont été réunifiées par l’Etat d’Israël, il y a 44 ans, 710 000 mètres carrés de terrain ont été annexés.

La première zone de quelques dizaines de milliers de mètres carrés se trouve principalement dans le nord de la ville. Cette zone en a été en fait exclue après l'édification par Israël de la barrière de sécurité, destinée à endiguer la vague terroriste très dure du début des années 2000, dans le périmètre municipal de Jérusalem (600 attentats, 210 morts, des milliers de blessés). De facto, des endroits, comme le camp de réfugiés de Shouafat et Kfar Ekev, principalement au nord de Jérusalem, ont été sortis du périmètre municipal.

La deuxième zone, qui était inhabitée en 1967, s'étend sur 300 000 mètres carrés et est habitée depuis les 44 dernières années par environ 200 000 juifs résidant dans 11 grands quartiers qui sont devenus un élément indissociable de la structure urbaine de Jérusalem.

La troisième zone d'environ 350 000 mètres carrés est peuplée d'approximativement 270 000 arabes et contient quelques petits îlots juifs. La plupart de ces îlots sont des lieux chargés d'histoire pour le peuple juif, comme la Cité de David près de Silwan ou les avant-postes près du tombeau de Simon le Juste, le Mont des Oliviers ou la Vieille ville de Jérusalem. Dans cette zone, Israël a établi une présence institutionnelle impressionnante : il a restauré et agrandi l'Université hébraïque et l'hôpital Hadassa du Mont Scopus qui furent séparés de Jérusalem en 1948 ainsi que le cimetière du Mont des Oliviers. Il a construit le quartier des ministères à Sheikh Jerrah, il a créé une enfilade de jardins publics, de routes, d'hôtels, d'institutions publiques mais s'est abstenu de construire des immeubles d'habitation pour les Juifs dans ces zones avec une exception : le quartier juif de la Vieille ville détruit en 1948 et restauré après 1967. Ses habitants juifs constituent actuellement moins de 10 % de la population de la Vieille ville.

Depuis 1967, la population juive a crû de 150 % quand dans le même temps la population arabe a augmenté de 291%. Les Juifs représentent 65% de la population de Jérusalem.

La ville est indivisible dans la pratique du point de vue urbanistique
L’imbrication des quartiers juifs et arabes, les réseaux d’adduction d’eau, d’électricité, etc, rendent la division impossible.

Diviser la ville met en danger les résidents juifs

En ce qui concerne le profil du partage, il faut tout d'abord prendre en considération qu'après la partition, environ 270 000 Juifs résideront dans des quartiers frontaliers. Le long des presque 46 kilomètres de la ligne de partage, à une distance de centaines ou de dizaines de mètres les uns des autres, car ce sont les distances entre les maisons juives et arabes, des dizaines de quartiers et de pâtés de maisons juifs et palestiniens se retrouveront face à face, à portée des armes légères, des pierres ou des cocktails Molotov (à Jérusalem, il n'y a pas besoin de roquettes Qassam ni de mortiers, un seul snipper peut détruire la vie d’un quartier).

Il n’y a pas de contiguïté géographique des quartiers juifs à l’est et la ville de Maalé Adoumim dans le secteur défini par les Accords d’Oslo comme E1. La même situation caractérise le rapport des quartiers juifs du nord de Jérusalem et de ceux du centre.

Il y a un antécédent de la partition de Jérusalem qui nous sert de leçon. La ville a déjà été divisée une fois en 1948. Des dizaines de quartiers sont alors devenus frontaliers de la Jordanie avec pour conséquence le départ de 25 % de la population juive de Jérusalem. Un quart des Juifs de la ville !

Tracer des lignes de démarcation dans un tel tissu urbain, sera une action purement théorique. Jérusalem deviendra la porte ouverte aux infiltrations des Palestiniens en quête d’avantages sociaux ou d’actions terroristes.

Les habitants palestiniens de Jérusalem préfèreraient la souveraineté israélienne

Dans le dernier sondage organisé par le centre américain Pitcher, un grand nombre d’entre eux disent explicitement, qu'en cas de division, ils déménageront du côté israélien. Ce n'est évidemment pas par conviction sioniste mais en vue d’un niveau de vie. 30 000 d'entre eux ont été encore plus loin en ne se contentant pas d'une carte de résident, mais en acquérant la citoyenneté israélienne. Si le gouvernement ouvrait demain la porte de l'accession à la citoyenneté, on estime qu'environ 100 000 personnes se présenteraient au ministère de l'Intérieur et demanderaient la citoyenneté israélienne.

Quand la barrière de sécurité, qui excluait de fait de la ville des dizaines de milliers de Palestiniens détenteurs de la carte de résident bleue, fut érigée, 70 000 Palestiniens ont déménagé du côté israélien de la barrière. Plusieurs milliers se sont aussi infiltrés dans des quartiers juifs comme Pisgat Zeev, Neve Yaacov, Guiva Tsarfatit et même en centre ville.

L’argument démographique pour la partition est pratiquement inconsistant.

Le précédent: la Jordanie n’a pas respecté les Lieux saints ni les traités

La Jordanie n'a pas honoré le paragraphe 8 de l’accord d’armistice de 1949 qui devait permettre aux Juifs d'Israël un accès libre aux lieux saints demeurés sur le territoire qu’elle avait annexé après avoir déclaré la guerre à Israël en 1948. Dans la Jérusalem occupée par la Jordanie, de graves déprédations des Lieux saints furent commises : abandon du quartier juif, arabisation de la ville, destruction de 58 synagogues de la Vieille ville et profanation de 50000 pierres tombales du cimetière du Mont des Oliviers, déterrées et reconverties en latrines et pavement de rues, le Mont du Temple transformé en campement militaire de la garde nationale jordanienne.

La Jordanie exerça aussi des pressions sur les chrétiens, obligeant les membres du clergé à adopter la nationalité jordanienne, limitant (loi de 1965) l’acquisition des terres pour les institutions religieuses, obligeant les écoles (loi de 1966) à fermer le vendredi et limitant l’accès à l’éducation chrétienne.

A la lumière des persécutions des chrétiens aujourd’hui courantes en pays musulmans, il semble douteux qu’un Etat palestinien sous la loi de la Sharia, puisse assurer la liberté de culte aux non musulmans, ce qu’atteste sa politique récente.

L’Autorité palestinienne n’a pas respecté pas les Lieux saints juifs et chrétiens

1) Le 29 septembre 2000 : le mur occidental devînt la cible d’une lapidation depuis les mosquées, à la veille de Rosh Hashana. Les fidèles juifs durent être évacués. Le cheikh de la mosquée Al Adrisi incita les foules palestiniennes à la violence en déclarant les Juifs « au sommet de la liste des ennemis de l’islam ». « Les musulmans sont prêts à sacrifier leur vie et leur sang pour protéger la nature islamique de Jérusalem et Al Aksa », tel fut le motto d’une autorité religieuse qui n’avait aucune autonomie par rapport à Arafat.

2) Le 7 octobre 2000, la tombe de Joseph à Naplouse sous le feu fut saccagée puis brûlée après qu’Israël l’a évacuée. Depuis le tombeau de Joseph a été incendié plusieurs fois et transformé en mosquée.

3) La tombe de Rachel, près de Bethléem, se retrouva sous le feu de snippers

4) Le 12 octobre 2000, la synagogue Shalom Al Israel de Jéricho fut attaquée et saccagée. Nombre de ses livres anciens et reliques furent brûlés en public.

5) L’Autorité palestinienne refusa de reconnaître le lien des Juifs au Mont du Temple, à Jérusalem et à d’autres sites religieux. C’est une politique tout à fait planifiée qui s’exprime alors. En mars 2001, en construisant deux immenses mosquées souterraines sur le mont du Temple, le Wakf se rend responsable d’un saccage des vestiges juifs sur le Mont du Temple. Les inspecteurs du département de l’archéologie israéliens avaient été expulsés. 13000 tonnes de terre rassemblant des vestiges du premier et du deuxième temples furent jetés à la poubelle. On ne peut comparer un tel fait, une véritable agression religieuse et culturelle qui touche à l’âme d’une nation, qu’à la destruction par les Talibans des Bouddhas de la vallée du Bamian en Afghanistan, en 2001.

6) Après le retrait de Gaza, les synagogues du Goush Katif ont été profanées et brûlées.

7) La lapidation de fidèles du Mur occidental à partir des mosquées est monnaie courante.

8) Le traitement des chrétiens par l’Autorité palestinienne peut également inquiéter : les chrétiens autrefois majoritaires à Bethléem, à Beit Jala contrôlés par l'Autorité palestinienne, se sont enfuis en masse pour se réinstaller au Chili et en Amérique du sud. Durant l’intifada, l'Autorité palestinienne a pu transformer l'église de la Nativité de Bethléem en base de combat et prendre en otages des prêtres et des chrétiens, pendant l'opération Rempart menée par Israël contre le terrorisme.


La liberté des cultes à Jérusalem a été pleinement respectée sous la souveraineté israélienne

Une loi de l’Etat, sous le contrôle de la Cour suprême, garantit la liberté de culte et la préservation des Lieux saints de toutes les religions.

Une des preuves les plus fortes de cette attitude est le fait, peu connu, que le Mont du Temple, le lieu le plus saint du judaïsme, siège des deux Temples historiques qui y ont été construits, a été confié, en 1967, du fait de la présence des mosquées, à l’autorité religieuse musulmane, le Wakf. C’est même ce qui a rendu possible le saccage du Mont du Temple pour y construire deux immenses mosquées souterraines.

Les Palestiniens revendiquent le Kotel

Concernant les lieux saints, les Palestiniens revendiquent non seulement le Saint Sépulcre, les mosquées du Mont du Temple mais aussi le quartier arménien et le Mur des Lamentations, ce dernier en se fondant sur un décret britannique de 1929 selon lequel il s’agit du « mur de Al Bourak » (la jument ailée de Mohamed) ayant statut de wakf islamique. Par ce décret, les Juifs reçurent alors le droit d’y prier à condition qu’ils n’y sonnent pas du shofar. Lors des pourparlers qui précédèrent l’intifada, Arafat avait proposé de donner accès aux Juifs à travers un corridor. Ce que confirma Ziad Abou Ziad, membre du Conseil Législatif palestinien. Le Sheikh Ikrima Sabri de la mosquée El Aksa déclara lui aussi que les Juifs n’obtiendraient que l’accès au Mur pour y prier. Hassan Asfour, un des plus importants négociateurs palestiniens résuma bien le point de vue palestinien : « pour ce qui est du mur d’Al Bourak – que les Juifs appellent le Mur des lamentations – nous avons dit aux Israéliens que nous ne nous opposons pas au culte des Juifs. Mais les Israéliens doivent réaliser que c’est une concession palestinienne ; ils ne doivent pas voir cela comme un droit ; c’est ainsi parce que l’accord anglo-juif de 1929 a donné aux Juifs le droit de culte en se fondant sur le fait que le mur de Al Bourak est un wakf islamique ». Mahmoud Abbas déclara à cette occasion : « nous acceptons qu’ils puissent prier sans que nous reconnaissions une souveraineté israélienne sur le Mont ». Il revendiqua alors une souveraineté exclusivement palestinienne sur le Mont du Temple.

Les Palestiniens revendiquent 46% de Jérusalem Ouest

Il n’y eut pas que la Vieille ville ou « Jérusalem-Est » dans son entièreté que les Palestiniens revendiquèrent alors. Selon un sondage de novembre 2000, après Camp David, à la question de savoir si les Palestiniens acceptaient la souveraineté israélienne sur la ville Ouest : 74,3% répondent non, 21% oui et 4,6% restent incertains.
L’hypothèse d’un échange de territoires pour les faubourgs juifs à l’Est ne leur est envisageable qu’avec des territoires à Jérusalem Ouest, d’avant 1948.
Rashid Khalidi, un universitaire palestinien, déclare ainsi, le 25 juin 1992 : « nous devons demander un droit de compensation pour les propriétés à Jérusalem Ouest, incluant la propriété privée et la propriété publique, et après compensation seulement reconnaître la propriété israélienne ». Dans la même foulée, il affirme que 46% des terres de Jérusalem Ouest sont propriété palestinienne. Les Palestiniens ont préparé une liste de 7000 bâtiments et de terrains habités déjà depuis des dizaines d'années par des Juifs, propriétés qu'ils entendent réclamer.
Ainsi la division de la ville, loin d’assurer la paix, ouvrira la porte à une surenchère d’exigences génératrice d’une guerre sans fin.



[1] Cf. S. Trigano, « Le racisme annoncé du futur Etat de Palestine », in Controverses, n°16, mars 2011.
[2] Cf. Déclaration de Mahmoud Abbas en Aout 2010, demandant que même dans d’éventuelles forces d’interposition des Nations Unies il n’y ait pas de Juifs…
[3] Cf. Projet de constitution du futur Etat, art. 6 : « l’Islam sera la religion officielle de l’Etat les religions monothéistes seront respectées» (en somme restauration du statut de dhimmi)
[4] Art. 4 « Cette constitution se fonde sur la volonté du peuple arabe palestinien » ; art. 2 « Le peuple palestinien est une partie des nations arabes et islamiques » ; art. 10, « la souveraineté appartient au peuple arabe palestinien » ; art. 13 « le caractère légal du peuple arabe palestinien sera incarné par l’Etat ».
[5] Fayçal Husseini, un homme célébré par les médias pour sa « modération », déclarait, quant à lui, un mois avant sa mort, au journal égyptien nassériste Al Arabi (du 2 juillet 2001), que les accords d’Oslo étaient « un cheval de Troie », destiné à pourvoir les Palestiniens d’une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui finirait avec la création d’un Etat palestinien sur les ruines d’Israël. De semblables déclarations des leaders palestiniens sont monnaie courante.




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 02 juin 2011 : 14:25

le fait de n'avoir pas de consideration aucune pour les autres religions en islam fait que ce probleme de Jerusalem soit considéré du coté arabe comme une colonisation de terre, si c'etait ainsi il serait facile à resoudre. Un echange de territoire peut compenser.
Par contre si on imagine une seconde que Jerusalem est pour les juifs ce que la Kaaba est pour les musulmans tout en faisant l'effort de se mettre à leurs place en matiére de croyance et de "sacreté" pour bien l'imaginer, cela changera tout

Conflit Israélo-palestinien/Al Watan se dresse contre un Etat Palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2011 : 11:23

Al Watan se dresse contre un Etat Palestinien

Parfois on reçoit un soutien inattendu. c’est le cas avec ce texte sur la démarche unilatérale des Palestiniens à l’ONU, paru dans Al Watan (Koweit):

« Une déclaration unilatérale ne résoudra pas le conflit, elle ne fera qu’empirer les choses, en le rendant plus intense. Les Palestiniens semblent avoir perdu de leur vif intérêt pour la négociation visant à parvenir à un accord, et maintenant, ils veulent seulement agir unilatéralement d’une manière qui ne pourra jamais résoudre les problèmes clés de l’impasse actuelle. La situation ne peut être résolue que par des négociations directes entre les parties concernées. L’ obstination palestinienne ne fait que compliquer le conflit ».

Pour lire tout l'article traduit de l'anglais en francais.

Cliquez ici pour la version Arabe.




[nosnondits.wordpress.com]

Conflit Israélo-palestinien/Israël se séparerait des Palestiniens?
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 juillet 2011 : 14:01

Israël se séparerait des Palestiniens?

par Daniel Pipes

Ha'aretz n'est pas, il faut le reconnaître, la source la plus fiable, mais si on en croit le rapport de Barak Ravid sur ce que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dit à son cabinet il y a deux jours, le 21 juin, cela a des implications importantes. Selon Ravid, il a surpris de nombreux participants à la réunion hebdomadaire du cabinet, dimanche, quand il s'est lancé dans un monologue louant l'idée de séparation avec les Palestiniens et en renonçant à des parties de la Cisjordanie. Netanyahou a dit que le nombre de Palestiniens et de Juifs entre le Jourdain et la mer "n'était pas pertinent" et qu'il était plus important de «préserver une solide majorité juive à l'intérieur de l'Etat d'Israël. »

Ravid cite Netanyahou disant des Palestiniens: «Je n'ai aucune envie de les annexer à Israël . Je veux qu'on se sépare d'eux afin qu'ils ne deviennent pas citoyens israéliens. Je suis intéressé à ce qu'il y ait une solide majorité juive à l'intérieur de l'Etat d'Israël. » Il ajoute que les conseillers du Premier ministre « ont demandé à tous ceux présents dans la salle d'éviter la diffusion des détails » à cause de leur caractère délicat, tandis que le bureau du Premier ministre « a refusé de répondre aux questions sur le sujet ou de faire des déclarations. »

Commentaire: Je comprends cette déclaration, ayant vu le Liban s'effondrer parce que les chrétiens y avaient des ambitions territoriales et, ils avaient perdu leur majorité. La terre est un atout, d'autant plus lorsqu'elle vient des ancêtres, mais si cela s'accompagne d'ennemis qui y résident, cela ne vaut pas le prix.



Version originale anglaise: Israel: Part Itself from the Palestinians?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert




Conflit Israélo-palestinien/Interview de Mahmoud Abbas
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 juillet 2011 : 23:24

Interview de Mahmoud Abbas

Abbas : Même si nous échouons en septembre, nous ne reprendrons pas la lutte armée ; Salam Fayyad est le meilleur candidat au poste de Premier ministre

Dans une interview du 20 juin 2011 accordée à la chaîne libanaise LBC, le président de l´Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré qu´il lui revenait de nommer le prochain Premier ministre, et que Salam Fayyad était la personne la mieux indiquée pour ce poste. (1) Il a en outre exprimé son opposition à une Intifada armée, affirmant que même si l´Autorité palestinienne ne devait pas recevoir l´accueil souhaité à sa proposition d´un Etat palestinien en septembre, l´OLP ne reprendrait pas la lutte armée. Ci-dessous un résumé des points forts de l´entretien :

Salam Fayyad comme prochain Premier ministre

S´agissant du prochain gouvernement provisoire palestinien, Mahmoud Abbas a déclaré qu´il ne servirait que pour une durée de dix à onze mois et aurait pour principales tâches de reconstruire Gaza et de préparer les futures élections. Il a rappelé que ce gouvernement provisoire lui serait subordonné, Abbas étant seul "responsable de la politique de l´Autorité palestinienne et de l´OLP". "Je suis autorisé à en nommer le chef. Oui, le Premier ministre sera Salam Fayyad", a déclaré Abbas, ajoutant : "Aucun Etat arabe n´a reçu des documents écrits, officiels, de la Banque mondiale et du FMI, attestant de son intégrité, comme ceux reçus par le gouvernement de Salam Fayyad… Je veux un gouvernement qui donne des résultats, pas un gouvernement qui nous conduise au blocus…"

Mahmoud Abbas a également affirmé, au sujet de la réconciliation inter-palestinienne : "J´ai toujours dit que l´Iran empêchait la réconciliation. Franchement, je n´ai jamais entendu dire que les Syriens étaient contre la réconciliation, mais je sais que les Iraniens sont à l´origine des obstacles posés à la réconciliation...

Laissez-moi créer un gouvernement comme bon me semble, afin de désamorcer les prétextes à un nouveau blocus. Parce que, en toute franchise, c´est moi qui ai à rendre des comptes, pas Khaled Mechaal [Hamas]. Si le gouvernement tombe et s´il y a un blocus, c´est moi qui serai responsable, non Mechaal…

L´Autorité palestinienne paie les salaires de 77 000 employés chaque mois, finance son carburant, son eau, son énergie ainsi que les soins médicaux et les systèmes éducatifs, et tout ce que nous devons financer à Gaza. Le Hamas reçoit de l´argent de l´Iran et d´autres sources, et le dépense dans ses propres infrastructures et employés. Il y a toutefois encore de la pauvreté à Gaza."

Mahmoud Abbas a déclaré qu´il fallait reconstruire Gaza, précisant que les fonds alloués à cet effet par la communauté internationale ne pouvaient être utilisés parce qu´il n´était pas possible de les verser au Hamas. En revanche, il serait possible de les verser à un gouvernement temporaire.

Il a rappelé qu´il était président de l´Autorité palestinienne depuis cinq ans, que les prochaines élections se tiendraient en mai 2012 et qu´il ne se présenterait pas.

"Même si nous échouons en septembre, nous ne reprendrons pas la lutte armée"

Evoquant l´initiative de septembre, Mahmoud Abbas a déclaré : "L´appel à l´ONU a été fixé à septembre pour deux raisons : en septembre dernier, Obama a explicitement déclaré : ´Je veux assister [à la création d´] un Etat palestinien qui soit pleinement membre de l´Assemblée générale [des Nations unies].´ Le Quartette a déclaré que les négociations devaient commencer et se terminer en septembre… Et notre gouvernement, le gouvernement de Salam Fayyad, a promis qu´en septembre, toutes ses institutions seraient prêtes [à fonctionner] comme des institutions d´Etat. Et elles sont aujourd´hui prêtes à 100%...

La [meilleure façon] de parvenir à un Etat n´est pas de faire appel aux Nations unies, mais de négocier... Mais s´il n´y a pas de négociations, il n´y aura d´autre alternative que de faire appel à l´ONU... C´est important, et c´est un appel au monde et à l´Amérique. Si l´Amérique a une autre proposition à faire, qu´elle la fasse… Vous – l´Amérique, l´Europe et Israël – êtes les bienvenus pour présenter toute autre proposition. Dites-moi où a été mon erreur. Vous me punissez pour un crime que je n´ai jamais commis. Vous voulez que je suive la voie qu´Israël veut que je suive, mais je ne peux entamer des négociations sans une source d´autorité et sans le gel des colonies…

Si je fais appel à l´ONU, rencontre [les représentants de] 192 pays et obtiens une résolution de 192 pays, ce ne sera pas une décision unilatérale… Nous sommes allés en Amérique du Sud et avons obtenu la reconnaissance de 10 pays là-bas. Nous avons 116 Etats avec nous et avons besoin d´encore huit Etats pour obtenir les deux tiers de la majorité nécessaire à une reconnaissance des Nations unies. Dix pays occidentaux européens ont élevé le niveau de notre représentation…

Que ferons-nous si nous échouons aux Nations unies ? Je ne sais pas encore, mais nous ne reprendrons pas la lutte armée, parce qu´elle nous a détruits. J´y suis opposé, parce qu´elle détruit le pays. Après avoir faire appel à l´ONU, nous évaluerons les possibilités existantes entre dirigeants palestiniens. J´espère que nous réussirons à l´ONU…"

Explicitant sa position non violente, Abbas a dit : "Les soulèvements arabes qui ont débuté voilà quelques mois ont pris la forme d´Intifadas non violentes. Nous ne sommes pas opposés aux Intifadas non violentes. Dans les années 1980 et au début des années 1990, nous avons eu notre propre Intifada non violente qui a donné lieu à la conférence de Madrid et aux Accords d´Oslo. Mais la deuxième Intifada, qui a commencé en 2000 et s´est terminée en 2005, était une Intifada armée qui a provoqué la destruction de notre terre, de ses infrastructures et de son peuple. Elle a tout démoli, et c´est pourquoi j´ai dit que j´étais contre une Intifada armée…

J´ai promis paix et sécurité à la jeunesse palestinienne, et je crois avoir assez bien tenu ma promesse en Cisjordanie. Les Palestiniens sont, là-bas, en parfaite sécurité, et malgré l´occupation, le calme règne. J´ai promis un certain degré de développement économique, et cela a été accompli. La croissance et le développement sont au rendez-vous. J´ai promis l´indépendance ; je n´y suis pas encore arrivé, mais j´espère y parvenir dans les mois à venir. Autrement, c´est moi qui aurai des comptes à rendre…"

"Les questions des frontières et de la sécurité peuvent être résolues en deux jours"

S´agissant des négociations avec Israël et de l´Initiative de paix arabe, il s´est dit prêt à négocier, a estimé que les questions des frontières et des échanges de territoires pouvaient être résolues en deux jours avec de la bonne volonté. Il a estimé que si les problèmes de la sécurité et des frontières étaient résolus, les questions des réfugiés et de l´eau le seraient aussi.

Il a déclaré que sans Jérusalem pour capitale, il n´y aurait pas d´Etat palestinien. Il a estimé que l´Initiative de paix arabe était la plus sage de l´histoire du conflit israélo-arabe. "Ceux qui s´y opposent veulent la guerre", a-t-il assuré.

Le verdict concernant Dahlan viendra du Tribunal

Abbas a évoqué les circonstances du renvoi de Dahlan du comité central du Fatah : "Il a été accusé d´implication dans des assassinats, mais il n´y a pas de preuve… C´est une affaire de justice, et seul le tribunal est habilité à trancher."

Les Palestiniens ne s´ingéreront pas dans les événements du monde arabe

Evoquant la Syrie , le Jordanie et l´Iran, Abbas a déclaré : "Nous suivons les événements sans ingérence et sans exprimer d´opinion… Les [pays] arabes adorent tous être nos parrains, mais je ne compte pas être le leur… Nous n´avons aucun lien avec l´Iran, mais nous créerons des liens s´ils se retiennent de s´ingérer dans nos affaires. A l´heure actuelle, les Iraniens entretiennent des liens avec le Hamas, le Jihad islamique et d´autres encore, leur octroyant des fonds et des armes pour Gaza. Notre seul lien [avec l´Iran] est notre ambassade…"

(1) Wafa (Autorité palestinienne), 20 juin 2011

MEMRI Middle East Media Research Institute
Dépêche spéciale n° 3972




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 aot 2011 : 00:09

Dany Ayalon : La verite sur la Cis-Jordanie

Le vice-ministre des Affaires étrangères Dany Ayalon a récemment prêté son image et sa voix à un clip diffusé sur le Net, où il démontre de manière magistrale et avec beaucoup de pédagogie que la Judée et la Samarie ne sont pas des territoires « occupés » mais disputés.
Il y relate les principales étapes du conflit israélo-arabe avec son pendant palestinien, et expose avec précision et simplicité les faits qui invalident les thèses arabo-palestiniennes.



(Pour avoir le texte en Francais, cliquer sur le signe "cc" qui parait au dessous de l'ecran, a droite.)




A la suite de cela, deux spécialistes en honnêteté intellectuelle, Abou Mazen et Saeb Arekat ont réagi avec force, accusant Israël de « falsification grossière de l’Histoire ». Arekat est allé jusqu’à demander « une intervention de la communauté internationale pour demander des explications au gouvernement israélien sur la participation de l’un de ses membres à une entreprise aussi hostile aux Palestiniens (sic) ! »

Saisissant la balle au bond, Dany Ayalon vient de lancer un défi à Saeb Arekat : un débat en direct, sur un plateau de télévision ou sur Internet, pour confronter une fois pour toutes les arguments historiques, juridiques et politiques des uns et des autres. Le vice-ministre ne pouvait être plus clair dans sa proposition : « Je suggère un débat en direct – pour éviter tout montage ou manipulation ultérieurs – qui se tiendrait à Jérusalem ou Ramallah, sur n’importe quelle chaîne ou site Internet, y compris ‘Al-Jazeera’. Il faut une fois pour toutes que le grand public sache la vérité et pour cela, il est nécessaire qu’Israéliens et Palestiniens confrontent leurs arguments au grand jour et de manière franche ». Ayalon a même promis « qu’un tel débat ne serait pas interprété par Israël comme le début de négociations directes entre les deux parties. »

La réponse d’Arekat était « fiévreusement » attendue, et elle n’a pas tardé à venir avec une pirouette prévisible qui se passe de tout commentaire : « Je refuse de me prêter à ce jeu-là. Mais ce n’est sur le principe bien-sûr, c’est uniquement à cause du personnage qui est en face ! Dany Ayalon ne mérite même pas que l’on prête attention à ce qu’il propose. A quoi sert-il de débattre avec quelqu’un qui légitime l’occupation de terres palestiniennes ??! Débattre avec quelqu’un qui n’a pas nos idées, certes, mais pas avec un homme qui bafoue le droit international ! »… *^Z%^




La Palestine , c´est toute la Palestine " ; les frontières de 1967 : "juste une étape"
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 aot 2011 : 21:32

Le chef du Hamas Mahmoud Al-Zahhar : " La Palestine , c´est toute la Palestine " ; les frontières de 1967 : "juste une étape"

Voir les extraits-vidéo sous-titrés en anglais :[www.memri.org]

Ci-dessous des extraits d´un entretien avec le dirigeant du Hamas Mahmoud Al-Zahhar, diffusé sur la télévision Dream 1 le 21 juillet 2011 :


Mahmoud Al-Zahhar : Nous, à Gaza, avons mené la résistance afin de chasser l´occupant. Notre plan a été accompli, et il ne reste pas un seul colon ou soldat sur la terre palestinienne de Gaza. Notre plan est de continuer sur cette voie. Aujourd´hui, nous avons achevé la libération de Gaza... A ce stade, nous vous disons : Tout d´abord, nous voulons la Palestine dans son intégralité. Qu´il n´y ait pas de malentendu là-dessus. Si notre génération est incapable d´atteindre cet objectif, la prochaine s´en acquittera ; nous élevons nos enfants en ce sens.

" La Palestine , c´est toute la Palestine. Israël ne peut pas exister au milieu de nous"


Interviewer : C´était votre discours autrefois. Aujourd´hui, vous parlez des frontières de 1967...

Mahmoud Al-Zahhar : Je jure par Allah que c´est cela que nous avons en tête.

Interviewer : Aujourd´hui, vous parlez des frontières de 1967.

Mahmoud Al-Zahhar : D´accord, mais c´est une étape. C´est juste une étape.

Interviewer : Quand Abou Ammar [Arafat] parlait de lutte par étapes, de donner et de prendre, vous l´accusiez de trahison...

Mahmoud Al-Zahhar : Non, nous n´accusons jamais personne de trahison. Nous parlons de coopération sécuritaire et vous laissons libres d´interpréter [nos dires]. Permettez-moi de vous expliquer la différence entre le Fatah et nous sur cette question. Nous parlons de la libération des territoires d´avant 1967, mais nous ne reconnaissons Israël sur aucun pouce de notre terre. En d´autres termes, cette terre restera la nôtre, et quand l´équilibre des forces se modifiera, nous la récupérerons. Nous récupérerons notre terre, même si cela doit se faire pouce par pouce.


Donc, la différence entre le Fatah et nous est claire. Ils ont vendu 78% des terres palestiniennes, qu´ils considèrent comme israéliennes. Ils ne considèrent que 22% des terres comme étant palestiniennes, et même cela est sujet à négociations. Par conséquent, quiconque dit que le Hamas a accepté les frontières de 1967... Je tiens à préciser une chose : Nous créerons un Etat sur n´importe quel morceau de terre, mais sans renoncer à un seul morceau de la terre palestinienne.

Interviewer : Ce n´est pas ce que vous disiez autrefois.

Mahmoud Al-Zahhar : Nous n´avons pas changé de discours.

Interviewer : Il y a donc eu une évolution...

Mahmoud Al-Zahhar : Il n´y a eu ni évolution, ni détérioration. C´est une estimation concrète de ce que nous avons accompli. Nous l´avons dit et nous continuons de le dire : la Palestine dans son intégralité fait partie du Waqf islamique et ne peut être cédée.

[...]

Mahmoud Abbas fait de la gymnastique politique. Il a accompli un nouveau saut. Après un [premier] saut – la signature de l´accord de réconciliation – il fait le nouveau saut de la prétendue "réalisation d´un Etat en septembre". Je ne sais pas qui a inventé cette expression. "Réalisation" désigne la demande de ses droits. Qui donc a bien pu lui donner le droit de se moquer du monde en racontant qu´il y aura bientôt un Etat ?

Il est incapable d´obtenir le statut d´Etat membre de l´ONU. Il ne pourra réussir, à cause du veto américain. Jusqu´à ce jour, il a été incapable d´obtenir ne serait-ce que le statut d´Etat non membre, parce qu´il lui faut neuf pays, c´est à dire 50% plus un, pour obtenir ce statut à l´Assemblée générale des Nations Unies. Alors que croit-il qu´il va obtenir ?

Vous êtes face à quelqu´un dont le plan a été réduit en lambeaux, dont le bassin a tari et ne renferme plus une seule grenouille. Et voilà qu´il nous parle de septembre, qu´il reporte la réconciliation et sa réalisation à septembre, pour le cas où les circonstances changeraient et qu´ils pourraient obtenir un Etat. Par ailleurs, supposons qu´il obtienne un Etat à part entière, qu´il n´y ait pas de veto, que tout se passe bien : comment fera-t-il en pratique, quand les Etats-Unis sont incapables de convaincre l´occupation israélienne de geler les colonies pendant même trois mois ?

Comment va-t-il créer cet Etat dans la pratique ? Vous vous trouvez face à des sauts politiques de type kangourou, sans ligne conductrice. Le Hamas [en revanche] connaît le but de son programme.

Nous avons libéré la bande de Gaza par la résistance. Nous voulons mener la résistance en Cisjordanie aussi. Le problème, c´est la coopération sécuritaire et l´occupation.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 aot 2011 : 09:44

On y arrive petit a petit. C'est la petite phrase magique qui pourrait debloquer totalement les pourparlers israelo-palestiniens. Les pays qui se definissent comme "Arabes" et de ce fait appartiennent a la Ligue Arabe ne manquent pas. Je trouve qu'Israel a parfaitement le droit de se definir ainsi afin de ne pas etre englouti dans un avenir proche par ceux qui ne desirent que cela.

Juppé : Israël est l'"Etat-nation des Juifs"



Propos d'Alain Juppé, diffusés par le quai d'Orsay la semaine dernière, étaient clairs. Ils soulignent la nécessité de la reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif dans la résolution du conflit proche-oriental. Une déclaration française chaleureusement accueillie par la diplomatie israélienne, qui l'a interprétée comme un pas des Européens dans la direction de Binyamin Netanyahou, pour qui la reconnaissance d'Israël comme Etat juif doit être incluse dans les négociations à venir.

"La France a une position très claire qui rejoint évidemment celle de l'Espagne et de l'ensemble de nos partenaires européens : c'est qu'il n'y aura pas de solution au conflit du Proche-Orient sans reconnaissance de deux Etats-nations pour deux peuples. L'Etat-nation d'Israël pour le peuple juif, l'Etat-nation de Palestine pour le peuple palestinien. Il n'y a pas à sortir de là."

[fr.jpost.com]




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 05 aot 2011 : 11:30

Il est à signaler que feu le Roi Hassan II l'a affirmé il y a très longtemps bien avant Alain Juppé.Il avait affirmé que si les arabes voudraient bien l'écouter,Israel devrait intégrer la Ligue Arabe.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 aot 2011 : 12:33

Bordures de securite necessaires a Israel pour le maintien d'une paix israelo-palestinienne viable.




Une vue sur Tel-Aviv a partir de la Judee et Samarie



Lire l'analyse faite par le Vice-Premier Ministre et General Moshe Yaalon : INTRODUCTION: RESTORING A SECURITY- FIRST PEACE POLICY




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 10 aot 2011 : 12:49

Citation:
Mostafa
Il est à signaler que feu le Roi Hassan II l'a affirmé il y a très longtemps bien avant Alain Juppé.Il avait affirmé que si les arabes voudraient bien l'écouter,Israel devrait intégrer la Ligue Arabe.

Ha Ha Ha ! ça c'est une idée qu'elle est trop bonne ! Il faut la proposer à la Knesset !





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