LES TUNISIENS A LA DEFENSE DE JERUSALEM
Durant les nombreuses invasions arabes les juifs ont souvent été privés systématiquement de leurs droits élémentaires dans la ville Sainte. Contrairement à leurs prédécesseurs, les Arabes pratiquÚrent une politique de colonisation intensive, de confiscation des terres et de démolition des maisons.
C'est d'ailleurs ce nettoyage ethnique qui fit des Juifs, pour la premiÚre fois dans l'Histoire, une minorité en Judée. Si aujourd'hui Israël refuse de partager Jérusalem, c'est pour éviter aussi des massacres comme ceux perpétrés aussi contre les tribus juives d'Arabie à l'aube de l'Islam.
L'idĂ©e reçue, de nos jours, est que les Juifs ont chassĂ© les palestiniens de JĂ©rusalem. Mais historiquement ce sont les Arabes qui les chassĂšrent de cette ville. Ces derniers devinrent majoritaires au septiĂšme siĂšcle, et ce, jusqu'au processus de reconquĂȘte par les premiers au dix-neuviĂšme siĂšcle. Si la Reconquista de l'Andalou par les chrĂ©tiens mit huit cents ans Ă se produire ; pourquoi la restitution de JĂ©rusalem par les Juifs, parce qu'elle a pris quatre siĂšcles de plus, aurait moins de lĂ©gitimitĂ© ? Non que le droit civil de certains pays ne reconnaisse pas l'idĂ©e de propriĂ©tĂ© par dĂ©faut. Le voleur peut devenir propriĂ©taire du bien volĂ© si la victime a perdu tout espoir de retrouver son bien. Or, les Juifs, prĂ©cisĂ©ment, ne cessĂšrent jamais de s'attacher Ă leur capitale historique qui a Ă©tĂ© dĂ©robĂ©e plusieurs fois . C'est pourquoi ils refusĂšrent au demeurant d'avoir autre capitale que JĂ©rusalem.**
Quand on procéda au premier recensement à Jérusalem à l'époque des Ottomans en 1858, il s'avéra que les Juifs y constituaient la majeure partie de la population, les musulmans en représentant moins du quart. Bien avant la premiÚre vague d'immigration (aliyah) des Juifs européens en 1882, Jérusalem fut déjà une ville à majorité juive.Durant l'occupation ottomane, la vie des Juifs à Jérusalem fut intolérable. William Tanner Young, consul britannique à Jérusalem, rapporta le 25 mai 1839 au Foreign Office qu'ils étaient massacrés battus, expropriés à Jérusalem et interdits de priÚre dans les Lieux saints.
Si leurs coreligionnaires d'Europe, du YĂ©men, d'Irak, de Turquie et d'Afrique du Nord les rejoignirent Ă la fin du dix-neuviĂšme siĂšcle, c'est que les conditions de vie en diaspora Ă©taient plus terribles encore et parce que ces mĂȘmes Juifs n'avaient jamais perdu l'espoir de revenir dans leur pays.A la date oĂč les Britanniques reçoivent de la SociĂ©tĂ© des Nations en 1920 un mandat sur l'ensemble du territoire correspondant aujourd'hui Ă ceux d'IsraĂ«l, Les Arabes Ă©taient pour l'essentiel nomades et ne constituaient qu'un groupe ethnique parmi d'autres Ă JĂ©rusalem.A l'Ă©poque de la partition par les Nations unies en 1947, les Juifs Ă©taient majoritaires Ă l'Ouest : 538 000 contre 397 000 Arabes. C'est, comme le notait dĂ©jĂ en 1858 l 'historien suisse FĂ©lix Bovet, parce que les Arabes ne sont pas des autochtones, qu'ils n'y construisent rien Ă JĂ©rusalem. Toutes les autres sont des villes juives rebaptisĂ©es par les conquĂ©rants arabes. Durant le premier congrĂšs islamo-chrĂ©tien de janvier fĂ©vrier 1919 Ă JĂ©rusalem, rĂ©uni afin de dĂ©signer les reprĂ©sentants locaux pour la ConfĂ©rence de la paix, personne n'allait Ă l'Ă©poque de la ConfĂ©rence de la paix soulever la question du partage de JĂ©rusalem ou d'un Etat palestinien, ni mĂȘme L'Ă©mir Fayçal, leader de la dĂ©lĂ©gation arabe Ă Versailles Ă l'Ă©poque.Alors comment aujourd'hui aprĂšs 60 ans que les Juifs ont bĂąti l'Etat d'IsraĂ«l Ă la sueur de leur front et aprĂšs avoir assĂ©chĂ© les marais, plantĂ© des arbres et construit des routes, des hĂŽpitaux, et des universitĂ©s on propose de partager JĂ©rusalem ?
La crainte est que JĂ©rusalem-Est soit la future capitale du terrorisme palestinien au lieu de Gaza. Le partage de JĂ©rusalem risque d'exposer cette ville historique Ă une vague de violences semblable Ă celle des annĂ©es 20. Lorsque Hadj Amin al-Husseini dĂ©barque comme mufti dans ladite ville Ă la mi-mai 1921 , ce personnage fit du rejet de la prĂ©sence juive un devoir religieux et de l'assassinat de Juifs un acte lĂ©gitime et louable.Avant al- Husseini, le partage de la Palestine occidentale entre un Etat juif et un Etat arabe Ă©tait encore envisageable. AprĂšs lui, elle devint impossible. Hadj Amin al-Husseini rejeta vigoureusement les propositions de partition de la Commission Peel , en juillet 1937, qui recommandait d'accorder seulement un cinquiĂšme du territoire aux Juifs. Le rejet d'al-Husseini enterra le plan de partage et donc la crĂ©ation d'un refuge pour les Juifs alors mĂȘme qu'Hitler Ă©tait au pouvoir en Allemagne depuis quatre ans.
Les incitations du Mufti aux meurtres trouveront une application extrĂȘme dans le massacre de HĂ©bron en 1929: soixante Juifs assassinĂ©s par les Arabes palestiniens le 23 aoĂ»t sur ses encouragements et instructions, alors que la communautĂ© sĂ©pharade vivait lĂ depuis des gĂ©nĂ©rations ; c'Ă©tait la premiĂšre fois que la ville se vida de ses Juifs. 133 personnes massacrĂ©es dans une tuerie similaire qui s'Ă©tait Ă©tendue en particulier Ă Safed.Ce scĂ©nario pourrait ce reproduire si la ConfĂ©rence d'Annapolis donne aux palestiniens un accĂšs direct Ă JĂ©rusalem. IsmaĂŻl Haniey incarnera alors le rĂŽle du Hadj Amin al- Husseini dans le cas ou JĂ©rusalem sera divisĂ©e.Ce sera un dĂ©but de victoire pour l'axe islamo- fasciste dirigĂ© depuis l'Iran par Ahmadinejad .Le terrorisme palestinien, s'en prendra plus facilement aux civils juifs, dans les hĂŽpitaux, les thĂ©Ăątres et les magasins de JĂ©rusalem Ouest !>Est-ce que les Arabes palestiniens qui soutinrent l'Allemagne nazie, et qui refusent aujourd'hui de porter une responsabilitĂ© Ă©crasante dans le gĂ©nocide du peuple juif mĂ©ritent d'avoir JĂ©rusalem comme capitale?Si JĂ©rusalem -Est devenait la capitale de ce futur Etat palestinien, un despote islamique tout aussi obscure comme Ahmadinejad pourra se rendre un jour en visite Ă la « MosquĂ©e d' Al Aqsa » pour faire sa priĂšre et comme Hitler qui rencontra alâHusseini en 1941. La dotation de l'Etat arabe palestinien d'une partie de cette ville historique qui reprĂ©sente depuis plus de 3000 ans le Haut lieu Saint du judaĂŻsme, risque de grandir les ambitions arabes et donner une libertĂ© d'action totale qui menacera rapidement la prĂ©sence juive.Ismail Haniey est aujourd'hui l'hĂ©ritier d'Al- Husseini, il refuse de s'engager dans la voie de la reconnaissance d'IsraĂ«l et prĂ©pare la rĂ©gion Ă une troisiĂšme Intifada aprĂšs la rĂ©union d'Annapolis qui promet de partager JĂ©rusalem.Aujourd'hui comme hier, la propagande du chef du Hamas se situe dans la lignĂ©e directe de celle d'al-Huseini. La prĂ©sence israĂ©lienne Ă JĂ©rusalem sera toujours contestĂ©e par les islamistes (mĂȘme en cas de partage de la ville sainte) et le terrorisme palestinien trouvera toujours des excuses, puisque c'est le mĂȘme terrorisme qui dĂ©buta dĂšs les annĂ©es 1920 sous l'impulsion d'al-Husseini bien avant l'existence mĂȘme de l'Etat d'IsraĂ«l.Oser parler du partage de JĂ©rusalem, comme le prĂ©voit la rĂ©union d'Annapolis qui se tiendra dans quelques jours, me rappelle terriblement la pĂ©riode de l'apogĂ©e du processus d'Oslo quand Arafat exposa sa stratĂ©gie Ă des diplomates arabes dans un hĂŽtel de Stockholm le 30 janvier 1996 : «L'idĂ©e est d'Ă©liminer l'Etat d'IsraĂ«l et d'Ă©tablir un Etat purement palestinien...
Par une guerre psychologique et l'explosion populaire nous allons rendre la vie aux Juifs impossible. Dans cinq ans, nous aurons de six à sept millions d'Arabes en Cisjordanie et à Jérusalem et les Juifs ne voudront pas vivre parmi les Arabes... »
Si Israël aujourd'hui insiste sur l'indivisibilité de Jérusalem c'est parce que cette ville qui est vouée à rassembler les exilés, voudrait à tout prix éviter de nouveaux massacres sur sa population.
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coranix.free.fr]
Ftouh Souhail de Tunis .Nationalité Tunisienne.Université de droit de Tunis : Licence en droit privé en 2003
P.S. EMAIL RECU DE ELALOUF EMILE ( alavi )
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