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Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 05:00

Le Liban, paralysee malgre la victoire du parti de Saad Hariri aux recentes elections, se debat contre une opposition qui, bien qu'etant minoritaire, pratique des dictats dans le but d'obtenir un pouvoir non acquis par les elections.

Sur le journal libanais, "L'Orient-le-jour", voici, de la part d'un journaliste, Michel Touma "finalement" quelques reflexions lucides et combien exactes, qui valent la peine d'etre retranscrites ici.


Citation:

■ Supercherie moyen-orientale

La lutte contre Israël et la libération des territoires occupés n'étaient pas ainsi un objectif à atteindre, mais plutôt un alibi, un prétexte inespéré justifiant toutes sortes de répression, d'oppression, de débordement, d'atteinte aux libertés publiques pour conserver le pouvoir, sauvegarder les régimes en place, ou, pire même, satisfaire des ambitions supranationales démesurées et favoriser des projets politiques sans aucun rapport avec l'objectif, noble, de libération.

Les exemples illustrant cette instrumentalisation du conflit avec l'État hébreu ne manquent pas. Le mouvement Hamas, à titre d'exemple, a ainsi été appuyé à grande échelle par Téhéran, mais lorsqu'il a été confronté en décembre 2008 à un conflit armé généralisé avec Israël, le guide suprême de la révolution iranienne, Ali Khamenei, a rendu publique une fatwa interdisant aux Iraniens d'aller combattre à Gaza pour prêter main-forte au Hamas...

On a toujours besoin d'un ennemi pour justifier le maintien d'un pouvoir répressif et à la limite mafieux, même si on doit s'abstenir superbement de combattre réellement cet ennemi. Le régime syrien ne se pose-t-il pas depuis des décennies en champion de la lutte contre Israël alors que, depuis 1973, pas un coup de feu n'a été tiré à partir de la Syrie contre le territoire israélien ? Le Qatar ne se livre-t-il pas à une surenchère implacable pour défendre la « résistance » (au Liban...) alors qu'il entretient des relations économiques très étroites avec l'État hébreu et que son émir n'éprouve aucune réserve à recevoir publiquement les dirigeants israéliens et à se faire photographier avec eux ?

Plus près de nous, que deviendrait le Hezbollah sans le leitmotiv de la « résistance » et de la lutte contre Israël, véritable catalyseur permettant de galvaniser les foules et d'imposer un diktat sur toute une communauté ? Pour le parti pro-iranien, ce leitmotiv permet visiblement de créer et d'entretenir les conditions propices à la promotion d'un projet politique supranational, à dimension régionale et sectaire, qui se sert de la situation conflictuelle avec le voisin du Sud comme terreau pour satisfaire des desseins sans aucun rapport avec l'objectif proclamé publiquement. Est-il encore possible de nier que la « résistance » du Hezbollah n'est en définitive qu'une des pièces maîtresses d'une stratégie iranienne globale visant à permettre à Téhéran de s'imposer comme principale puissance moyen-orientale, au détriment de l'ordre géopolitique arabe ?

Mais l'exemple le plus flagrant de l'instrumentalisation du conflit avec Israël dans la seule optique de conserver le pouvoir et d'assouvir des ambitions hégémoniques est sans doute l'attitude du régime syrien à l'égard de la résistance contre l'occupation israélienne au Liban. L'ancien député Élias Atallah, qui fut l'un des principaux initiateurs de la résistance nationale (laïque) contre l'occupation israélienne au début des années 80, relatait récemment dans ces mêmes colonnes que le pouvoir à Damas avait signifié aux dirigeants du Front de la résistance nationale qu'ils devaient « avertir à l'avance » le chef des SR syriens au Liban à l'époque, Ghazi Kanaan, de tout projet d'attaque contre les forces israéliennes ! La tentative de récupérer l'action de la résistance au profit des intérêts stratégiques du pouvoir à Damas était claire. Tout aussi claires, d'ailleurs, étaient aussi les constantes tentatives syriennes de briser l'autonomie de décision de l'OLP de Yasser Arafat.

Comme l'a souligné fort à propos Fouad Siniora, le bilan de cette exploitation du prétexte de la lutte contre Israël dans le seul et unique but d'entretenir une politique répressive et de conserver le pouvoir s'est traduit au fil des ans par une longue série d'échecs dans la récupération des droits arabes, combinés à une grave régression en termes de libertés publiques et de développement socioéconomique. L'appel à un sursaut de conscience sur ce plan de la part du Premier ministre sortant apporte en tout état de cause beaucoup d'eau au moulin à ceux qui, sur la scène locale, réclament avec insistance la réactivation de l'accord d'armistice de 1949 avec Israël. Dans l'attente qu'il soit mis un terme à la vaste supercherie moyen-orientale qui n'a que trop duré depuis six décennies ■

[www.lorientlejour.com]




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 11:10


La Lettre d'information, 11 septembre 2009

www.fondation-godf.org


Informations

La Fondation du Grand Orient de France était présente lors de l’Assemblée Générale du Grand Orient de France qui s’est tenue à Lyon du 3 au 5 septembre 2009.

Suite aux dons que vous avez faits à la Fondation, nous vous transmettons des infos sur les actions engagées grâce à vous :


Des nouvelles de l’association « Un Coeur pour la Paix »


Lettre adressée ce jour par Muriel HAÏM :

Bonjour,

21 septembre journée mondiale de la Paix.

Je reviens d'Israël, 189 enfants palestiniens ont été opérés, 4 médecins formés ou en cours de formation dont l'un est actuellement en deuxième année pour une formation au cathétérisme interventionnel.
Cette année nous avons organisé avec un des médecins en formation, un dépistage deux jours par semaine en Cisjordanie et c'est pour cela que les dix derniers mois nous avons opéré 63 enfants au lieu des 50 prévus par an car il y avait un réel besoin de dépistage.
De plus le Dr Nael El Laham vivant en Cisjordanie assure des gardes. Équipé d'un écho cardiographe portable que nous lui avons fourni, il peut répondre aux urgences.

Au-delà du dépistage et des soins, nous développons la prévention avec depuis décembre 2008, la participation de Rawan, une jeune femme palestinienne conseillère en génétique qui parle aux mamans avec leurs mots et les informe sur les risques des mariages consanguins.

Nous développons des projets de symposia en Cisjordanie avec Caritas, je vous tiendrai au courant…

C'est grâce à des hommes comme vous que ce programme existe.

Cordialement.

Muriel HAÏM
Présidente de l’association « Un Coeur pour la Paix »
www.uncoeurpourlapaix.org

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 14:23

Bravo, Bravo, de nous donner d'aussi bonnes nouvelles ce matin. De telles initiatives apportent du baume aux coeurs et ne peuvent que rapprocher les deux peuples.

En effet, c'est dans la comprehension mutuelle, dans l'acceptation de l'autre, qu'il faut d'abord rechercher les solutions pour la paix, et non dans la suspicion, dans la peur de l'un de l'autre.
La devise qui dit "pour survivre il faut que je tues l'autre avant que l'autre ne me tue" ne doit plus etre l'hymne ni de l'un ni de l'autre.

Mes freres Palestiniens qui, jusqu'a ce jour ecoutent les mauvais conseils de leurs autres freres Arabes, n'ont reussi qu'a dessimer leur peuple. Ce peuple, qui a tant subi de toutes parts et tant souffert, merite maintenant plus de consideration et plus de liberte.

Mes freres Palestiniens qui aspirent a une vraie paix et une vraie liberte doivent regarder l'avenir du cote, et a cote, d'Israel.
Ceux qui, jusqu'a ce jour vous offrent des armes desuettes et vous poussent a la mendicite au lieu de vous donner travail et honneur, ne vous rendent nullement service et ne servent que leurs interets.

Allons ensemble vers les vraies democraties, meprisons et ignorons ensemble toutes les feodalites, et nous n'aurons plus besoin de leur petrole.

Maintenant, et encore plus qu'avant, la balle est dans le camp d'Israel, et d'Israel seul. C'est au plus riche et au plus fort d'etre genereux.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 15:12

"Maintenant, et encore plus qu'avant, la balle est dans le camp d'Israel, et d'Israel seul. C'est au plus riche et au plus fort d'etre genereux."
Skamed
Je pense que tu en appelles à Israel par erreur.
Il n'est ni le plus riche ni le plus pauvre des belligérants.Car contre lui ce ne sont pas les seuls palestiniens qui veulent sa place,c'est le monde arabo-musulman fort de ses richesses pétrolières et de son milliard et demi de fidèles.Et tous les pays qui par cupidité ou couardise s'y associent.
Il est le seul qui,en perdant la guerre
est sûr de disparaître de la carte.Il lutte pour survivre et c'est sa determination à le faire qui lui donne la force de vaincre.

Je te suggère donc d'en appeler à tes "frères"non pas içi,mais sur les sites qui prêchent sa disparition,et ils sont nombreux dans toutes les langues.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 16:55

"C'est au plus riche et au plus fort d'etre genereux."

Gilou, ne soit pas terre a terre, je ne vise pas par là les comptes en banque, ni moins encore la force de frappe, mais la richesse des idees et la force dans les convictions.

"Je te suggère donc d'en appeler à tes "frères"non pas içi"

Et pourquoi pas "ici" et ailleurs ?

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 17:11

Je ne suis pas assez intelligent et perspicace,Skamed,pour comprendre les subtilités de ta rhétorique.
Par contre je suis d'accord pour que tu interpelles tes "frères" ,- içi tu prêches à des convertis - surtout ailleurs où ils ne semblent pas disposés à accepter autre chose que notre élimination pure et simple.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 17:20

Cher Skamed, si seulement beaucoup de nos voisins pouvaient tenir ce langage, je t'assure que depuis longtemps nous aurions eu la paix.

Tu ne peux t'imaginer combien les medias ont reussi a fausser les donnees de cette histoire et combien les manipulateurs sont nombreux puisqu'ils sont arrives a renvoyer une image si fausse de la realite de ce conflit dit "israelo-palestien" mais qui englobe bien plus d'interets et de pays.

Nos plus ardents faucons tels Sharon, Olmert et bien d'autres ont, non seulement affirme, et cela contrairement au parti qu'ils representaient, (le Likoud) qu'ils comprenaient et desiraient la creation d'un Etat Palestinien face a Israel. (Il fallait le faire pour un Sharon et face a ses plus ardents supporters du Likoud !!!) Et ce n'etait pas tactique ! C'etait reel ! La preuve, Sharon est celui qui a fait sortir toutes les implantations juives de la region de Gaza, cela apres plus de 30 ans de presence dans la region. Et son programme etait de continuer sur la Judee et Samarie (appelee la Cisjordanie depuis 1948)...

Tsipi Livni a recemment ete jusqu'a meme faire remarquer que "les israeliens feraient leurs valises s'il n'y avait pas d'accord en vue proche".

Olmert s'est exprime recemment, alors qu'il est hors du jeu politique, pour affirmer haut et fort qu'Israel se retirera de tous les territoires dans un avenir proche, plus proche qu'il semblerait car c'est la meilleure des solutions pour conserver aux Juifs ce petit bout de terre qu'etait la terre de nos ancetres, une terre sur laquelle des generations de juifs se trouvaient avant 1947. (lire les donnees demographiques de la population de Jerusalem vers 1900 qui indiquent une forte majorite de juifs dans la ville et que ce n'est que l'arrivee massive des juifs d'Europe et avec eux le developpement que les arabes ont commence a affluer dans la region, attiree par les activites nouvelles et l'encouragement des britanniques inquiets de cette affluence nouvelle juive). Aujourd'hui, on en est venu a nommer les Palestiniens arabes comme etant sur la terre de leurs ancetres - dixit le Pape Benoit XVI. Les Juifs de la Bible pour ce pape ? connais pas !

Il ne faut pas se tromper, les dernieres publications de Nathanyaou concernant les nouvelles constructions ne sont que manipulations politiques internes. De plus, suivant des accords deja rediges et presque signes entre Abu Mazen et Livni, Olmert, il y aura des echanges de territoires, ce qui signifie que contre ce qui sera pris aux palestiniens, d'autres territoires leur seront remis.
D'ailleurs, Abu Mazen et compagnie connaissent tres bien ce programme et ils savent que les nouvelles constructions ne se font que sur les territoires qui ne seront pas rendus puisqu'a la place, ils obtiendront d'autres parcelles de territoire. Mais comme cela aide a la rhetorique belliqueuse et aux manipulations, alors ils y vont de bon coeur...Idem pour Obama ou Sarkozy qui connaissent tres tres bien les dessous de l'affaire mais qui se servent de ces declarations et condamnations vis-a-vis d'Israel, afin d'obtenir un rapprochement arabe.

La grosse question qui se pose et la plus angoissante pour nous tous sera si le Hamas, Hezbollah, et autres calamites d'importation iranienne, permettront a cette region de vivre et de se developper tranquillement comme ils le desirent et l'entendent ? Personnellement je suis sceptique et tant que le probleme de l'Iran ne sera pas resolu, il y a un aigle noir qui tournera dans la region et qui empechera toute chance de paix.




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 12 septembre 2009 : 18:35

Gilou, je pense que rien ne m'empechera de precher "ICI' mes idees pour la paix, et personne ne peut interdire a mes "freres" de les lire "ICI",s'ils le veulent bien,...tant que les responsables de ce site me le permettront.

Je trouverais tout a fait normal que l'on ne veuille pas repondre a mes elucubrations et mes utopies.
Accepter de me lire c'est deja beaucoup pour moi.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 14 septembre 2009 : 15:38

Citation:
skamed
Gilou, je pense que rien ne m'empechera de precher "ICI' mes idees pour la paix, et personne ne peut interdire a mes "freres" de les lire "ICI",s'ils le veulent bien,...tant que les responsables de ce site me le permettront.
Je trouverais tout a fait normal que l'on ne veuille pas repondre a mes elucubrations et mes utopies.
Accepter de me lire c'est deja beaucoup pour moi.


SKAMED !!
tu as le droit d'ecrire sur ce site !!et tout le monde moi le premier je te soutiendrais et te repondrais !mais ce qui me chagrine c'est que tu reves les yeux ouverts ?alors peut etre qu'au maroc c'est un sport mais içi en israel on est plus terre a terre !!
il est ecrit partout dans des articles que d'ici deux ans il y aura un etat palestinien? avec l'agrement des usa et d'israel?
moi je te reponds ceci:
Il ne peut pas y avoir d'Etat palestinien d'ici 2 ans ou 2 siecles. Toutr simplement parce qu'ils ne reconnaissent pas l'existence d'Israel en temps qu'etat juif, et qu'en tant que musulman, ils ne peuvent pas le reconnaitre.

Il faut comprendre que pour l'Islam, un Etat juif est une pure aberration theologique. Or l'Etat palestinien sera musulman ou ne sera pas, et il ne pourra pas etre voisin d'un Etat juif sur la Terre Sainte sois disant "deuxieme site religieux de l'islam" je dis sois disant car pour moi biensur ceci n'est que pur invention !!!
et je suis content qu'il n'y ait pas de concession de la part d'israel car au fond apres avoir expulse 3 millions de nos freres uniquement par ce qu'ils etaient juifs et apres les avoir spolier !!je ne vois pas pourquoi mon pays n'en ferait pas autant !!!!voila le fond de ma pensee unique :

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: skamed (IP enregistrè)
Date: 14 septembre 2009 : 18:45

Yossi, heureusement qu'il y a, de ton cote, des gens de bonne volonte qui ne pensent pas comme toi, ni comme les extremistes d'en face, et qui gardent toujours l'espoir d'un reglement politique et humanitaire de ce conflit.
Un espoir conduit tot ou tard a une realite.
Tu as dit "Demain a Jerusalem", je dis "Demain la Paix".

Aujourd'hui tu dis, a propos des Palestiniens:
"apres avoir expulse 3 millions de nos freres uniquement par ce qu'ils etaient juifs".

Demain tu diras, toujours a propos de ces memes Palestiniens:
"apres avoir gaze 6 millions de nos freres uniquement parce qu'ils etaient juifs".

Il faut raison garder. N'essaie pas de falsifier l'Histoire.

Ton cousin Skamed

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 14 septembre 2009 : 22:18

La confiance d'un quotidien


La confiance d'un quotidien

Le Haaretz se montrait, hier, particulièrement optimiste. Sous la signature de l’un de ses meilleurs journalistes, Akiva Eldar, le quotidien israélien de référence annonçait l’ouverture, sous un mois, de nouveaux pourparlers de paix israélo-palestiniens fondés sur un accord prévoyant la proclamation d’un Etat palestinien dans un délai de deux ans.

Citant des sources palestiniennes et européennes non identifiées, s’appuyant aussi sur des propos prêtés au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le quotidien affirmait qu’Israël et les Etats-Unis seraient sur le point d’arriver à un compromis sur la durée – entre neuf et douze mois – d’un gel temporaire de la colonisation des Territoires occupés qui ouvrirait la voie, dans une dizaine de jours, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, à un sommet tripartite entre Barack Obama, Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, le président palestinien.

Selon le Haaretz, ces futures négociations porteraient en premier lieu sur le tracé de la frontière entre les deux Etats et, comme l’avait suggéré, avant l’été, le responsable de la diplomatie européenne, Javier Solana, l’Onu pourrait admettre la future Palestine en son sein dans ce délai de deux ans, avant même, le cas échéant, qu’un accord de paix ne soit entièrement conclu.

Une très grande prudence s’impose. Beaucoup des diplomates en poste à Tel Aviv considéraient, dimanche, que le Haaretz prenait, là, ses désirs pour des réalités. En admettant même que tout cela soit réellement envisagé par l’Autorité palestinienne et Israël, ces perspectives pourraient être vite, et comme tant de fois, remises en question par un développement ou l’autre. Cet article n’est pas à déjà prendre pour argent comptant, mais il est, au moins, le signe que les choses bougent plus qu’on ne le croit sur le front israélo-palestinien.

Ce n’est pas seulement que Georges Mitchell, le représentant spécial de Barack Obama pour le Proche-Orient, soit de retour dans la région et que Benjamin Netanyahu se soit entretenu, hier, au Caire, avec Hosni Moubarak, le chef de l’Etat égyptien. Cinq éléments de fond sont à prendre en considération.

Le premier est que les dirigeants palestiniens sont fermement décidés à faciliter les efforts de paix de Barack Obama tant ils sont convaincus qu’ils ne retrouveront pas de sitôt de tels appuis à la Maison-Blanche et qu’ils pourraient donc se montrer souples sur les conditions d’un gel de la colonisation. Le deuxième est que le gouvernement palestinien s’est lancé, en août, dans un programme de construction d’un Etat en deux ans.

Le troisième est que Barack Obama a besoin d’une amorce de succès diplomatique pour consolider sa position et que ses pressions sur Israël ne se relâchent pas. Le quatrième est que les régimes arabes veulent en finir avec ce conflit pour priver les islamistes de leur meilleur terreau. Quant au cinquième, il est qu’il n’y a plus de grande force politique israélienne, même le Likoud de Benjamin Netanyahu, pour refuser le principe d’un Etat palestinien. Reste les détails, quand, comment, dans quelles frontières – là où le diable se loge.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 septembre 2009 : 16:55

LES MURS DANS LE MONDE

DE LA MAUVAISE FOI ? DE L'INCOMPETENCE ET DE LA DESINFORMATION ? DU PARTI PRIS ET DES INTERETS FINANCIERS ?

UNE SEULE CIBLE ! UN SEUL CENTRE D'INTERET !!!

LES JUIFS ET ISRAEL...

POURTANT IL Y EN A D'AUTRES DES MURS DANS LE MONDE...



Conflit Israélo-palestinien
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 16 septembre 2009 : 17:32

un milliardiare juif veut acheter la palestine !!!!

Quand j'ai lu le sujet j'ai cru qu'il faisait une proposition globale : non, il grignote petit à petit les quartiers arabes. Je ne vois rien à redire dans la mesure où les gens n'ont pas été soumis à la contrainte pour vendre. En revanche, je n'irais pas habiter dans un environnement où il y a tant de tensions avec des voisins arabes!!!



[www.road90.com]

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 septembre 2009 : 06:23

Pour connaitre les details du plan de paix qui se discute actuellement aux E.U., voici un article de AP publie sur Fox News qui donne pas mal d'informations sur l'accord qui se trame entre israeliens et palestiniens a Washington.
En gros, il ressemble a ce qu'avait propose Ehud Barack a Yasser Arafat sous la presidence de Bill Clinton en l'an 2000, proposition qui comme on le sait, avait ete rejetee par Arafat et tout de suite apres, la premiere Intifada avait eclate.

Designes par Natanyahu, Yossi Beilin (oui, lui meme !) et Gadi Baltianski sont les negociateurs charges de mener les discussions en vue d'un accord.
Cote palestinien, il y a Yassef Abed Rabbo, partenaire de Yossi Beilin et signataire du fameux accord de Geneve, qui accompagne Mahmoud Abbas dans les discussions.

Israeli, Palestinians present Peace Blueprint


[www.foxnews.com]

PS. Ce texte est malheureusement en anglais mais il se trouvera bien quelques uns qui en feront la traduction bientot.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 17 septembre 2009 : 06:51

voici une traduction en intelligence artificielle

[translate.google.com]

c'est pas si mal que ça. Qui dit mieux ?
On est sur la bonne voie ...
enfin de traduction. De paix je ne sais pas ! Esperons...mais 100,000 israeliens vont etre déplacés! c'est la sortie d'Egypte version Obama.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 17 septembre 2009 : 16:05

Israël a commencé, mercredi 16 septembre, à démanteler une centaine de barrages en Cisjordanie, une mesure qui répond à la volonté affichée par l'Etat hébreu de favoriser le développement économique du territoire palestinien. "Aujourd'hui, conformément aux directives du gouvernement, les forces (...) israéliennes ont commencé à démanteler 100 barrages routiers", a indiqué Tsahal dans un communiqué. L'armée ajoute que ces démantèlements devaient être achevés d'ici à la fin du mois de ramadan, la semaine prochaine.
et espérons que les jeunes des collines ne feront pas les cons, sinon je demande qu'on recommence les Jeux du Cirque ; jeunes des collines contre mabouls palestiniens, ils se battent jusqu'à ce que mort s'ensuive et cessent d'emmouscailler le monde.

[www.lemonde.fr]

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Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 septembre 2009 : 17:23

Il s'agit bien sur d'instructions americaines et je crois, sauf imprevus, que tres prochainement, nous aurons droit a un show grande production a la Maison Blanche, genre ceux que nous avions a l'epoque.

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: yossi1 (IP enregistrè)
Date: 20 septembre 2009 : 13:18

SUITE A UN ARTICLE NOUS CONCERNANT ISRAEL/ PALESTINE DANS UN JOURNAL QUI N'ARRETE PAS DE NOUS ASSASSINE j'ai repondu ceci:

les palestiniens, ce n'est qu'une invention des pays arabes afin d'avoir un moyen de pression sur l'occident ; si ce n'était pas le cas, cela fait longtemps que la palestine existerait, lorsque l'on voit le nombre de motions qui passent à l'onu contre Israël, l'AIEA (le machin qui s'occupe des bombes atomiques) d'où les arabes et musulmans sont majoritaires et qui passe leurs temps, eux aussi à faire des motions contre Israël ; lorsque l'on constate que pour les musulmans Israël est LE moyen par lequel ils s'imaginent pouvoir faire passer la burqa en Europe, des mosquées avec minarets et des frontières ouvertes aux profits des musulmans.
Tous ces migrants de religion musulmane qui passent non seulement par l'Espagne, l'Italie, mais aussi par la Pologne (via la Turquie?) ; qu'il nous est difficile de renvoyer chez eux, parce que des organisations gauchistes nous parlent de droit de l'homme (au seul profit des musulmans, notre droit d'avoir la paix et de vivre en Laïcité compte peu pour eux).

L'AIEA (en fait les arabes) sont "inquiets" du nucléaire israélien, qui en fait n'existe pas (ou alors prouvez le) mais le nucléaire pakistanais ne les inquiète pas, le nucléaire indien ne les inquiète pas, alors que ces deux pays risquent un jour de se foutre sur la gu....!
Et ne parlons pas du nucléaire chinois pays expansionniste, qui risque un jour de s'exercer contre tout ce qui bouge alentour.

Non, qu'est-ce qui inquiète "le monde libre", je veux dire les pays arabes, qui n'ont jamais été libres, mais toujours inféodés à quelques potentats bourrés de drogues et d'argent du pétrole, le petit état d'Israël !!
La Chine, le Pakistan, les Indes, ne sont pas des dangers, non, ces pays expansionnistes ne luttent même pas pour leur survie, seulement pour leur droit à dominer l'autre.

Et les occidentaux crèveront de leur bien-être, et de leur lâcheté.

vous etez d'accord ?

"la diplomatie est l'art de repousser l'inévitable le plus longtemps possible".N.G

Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 septembre 2009 : 21:34




Finalement la rencontre a trois de Barack Obama, Natanyahu et Abu Mazen s'est terminee EN FIASCO veritable et je pense qu'Obama porte une enorme part de responsabilite dans cet echec sinon, la principale responsabilite.

La premiere erreur extremement significative de la part de Obama, c'est l'exigence absurde et absolument surperflue du "gel de l'elargissement des colonies". C'etait une premiere injonction envers les israeliens mais qui visait surtout a plaire au monde arabe.

Or, les trois connaissent exactement la signification de ces "elargissements" ou constructions en Judee et Samarie et dans Jerusalem Est car ils ne sont pas sans connaitre les details du projet de l'accord initie par Olmert-Livni-Abu Mazen, (le meme que celui propose alors par Ehud Barack et qui fut, on s'en souvient, rejette par Arafat). Ce projet d'accord, qui sera, selon toute evidence, l'accord qui sera conclu, si il est conclu un jour, entre israeliens et palestiniens.
Cet accord donc, prevoit un echange de territoires et la concentration des habitants juifs sur une surface determinee, le tout en accord avec les Palestiniens. Les constructions actuelles, objets du litige, ne se font que sur les regions qui resteront sous controle israelien, d'ou l'absurdite de l'exigence. Obama, Natanyahu et Abu Mazen (ainsi que le Hamas!) ne sont pas sans connaitre ce detail significatif.

Evidemment, cette exigence a cause du tort a Natanyahu qui, envers son gouvernement et ses electeurs, ne pouvait acquiescer a cette demande inutile sans defaire sa coalition, et, de l'autre cote Abu Mazen, s'est trouve lui-meme piege face au Hamas et a son opinion publique, car il ne pouvait passer outre le refus publique et politique de Netanyahu et permettre une rencontre malgre ce refus blessant de cesser les constructions.

Resultat : Echec total de cette rencontre et Obama n'a pas cache sa deception.




Conflit Israélo-palestinien
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 30 septembre 2009 : 18:40

Processus de paix ou processus de guerre ?
par Daniel Pipes

Automne 2009


Quand, en juin 2009, Barack Obama a annoncé, à propos de la diplomatie israélo-palestinienne, « Je suis sûr que, si l'on s'y tient, en ayant commencé tôt, nous pouvons faire faire de sérieux progrès cette année », il a fait preuve d'un optimisme touchant, pour ne pas dire naïf.

En effet sa ferme intention s'inscrit dans un schéma bien établi d'engagement pris par les politiciens de « résoudre » le conflit israélo-arabe ; il y a eu quatorze initiatives du gouvernement des Etats-Unis pour la seule période des deux gouvernements de George W. Bush. Pourrait-ce, cette fois,- être différent ? En tentant de mettre fin au conflit en faisant plus fort ou en étant plus intelligent ?

Non, il n'y a aucune chance, quel que soit l'effort entrepris.

Sans regarder les détails de l'approche d'Obama- qui sont en eux-mêmes problématiques- je ferai trois remarques : que les dernières négociations israélo-arabes ont échoué ; que leur échec a résulté d'une illusion d'Israël , pensant éviter la guerre ; et que Washington devrait pousser Jérusalem à renoncer aux négociations et à retourner plutôt à sa politique d'avant, davantage couronnée de succès, de lutte pour la victoire.

I. Vue d'ensemble du « processus de paix »

Les deux mains de septembre 1993, alors que Yitzhaq Rabin et Yasser Arafat se sont serré la main , sous le regard du Président Clinton.
Il est embarrassant de rappeler l'allégresse et les attentes qui ont accompagné la signature des accords d'Oslo en septembre 1993, lorsque le Premier ministre d'Israël Yitzhaq Rabin a serré la main sur la pelouse de la Maison Blanche à Yasser Arafat, le dirigeant palestinien. Quelques années après, la « poignée de mains » (comme cela fut ensuite exploité) a servi comme symbole d'une diplomatie brillante, par quoi chaque partie avait obtenu ce qu'elle voulait le plus : la dignité et l'autonomie pour les Palestiniens, la reconnaissance et la sécurité pour les Israéliens.



Le président Bill Clinton accueillait la cérémonie et il a fait l'éloge de l'accord comme étant « une grande occasion historique ». Le Secrétaire d'Etat Warren Christopher a conclu que « l'impossible était à notre portée ». Yasser Arafat a appelé à signer un « évènement historique inaugurant une ère nouvelle ». Le ministre des Affaires étrangères d'Israël Shimon Peres a déclaré que l'on pouvait y voir « l'ébauche de la paix au Moyen-Orient ».

La presse a montré des attentes similaires. Anthony Lewis, un chroniqueur du New York Times, a jugé l'accord « formidable» et « astucieusement construit ». Le magazine Time a fait d'Arafat et de Rabin, ses deux « hommes de l'année », pour 1993. Pour couronner le tout, Arafat, Rabin et Pérès ont partagé le Prix Nobel de la Paix pour 1994.

Comme les accords ont conduit à une détérioration des conditions pour les Palestiniens et les Israéliens, plutôt qu'à l'amélioration attendue, ces anticipations grisantes se sont rapidement dissipées.

Lorsque les Palestiniens vivaient encore sous contrôle israélien, avant les accords d'Oslo, ils ont bénéficié de la réglementation et d'une économie en expansion, indépendamment de l'assistance internationale. Ils ont profité du fonctionnement d'écoles et d'hôpitaux ; ils ont voyagé sans postes de contrôle (check-points) et ont eu libre accès au territoire israélien. Ils ont même créé plusieurs universités. Le terrorisme a baissé puisque l'acceptation d'Israël augmentait. Oslo a alors apporté aux Palestiniens non pas la paix et la prospérité, mais la tyrannie, les institutions en faillite, la pauvreté, la corruption ; le culte de la mort, les « usines » à suicide et la radicalisation islamiste. Yasser Arafat avait promis de construire son nouvel empire dans un Singapour du Moyen-Orient, mais la réalité, ce qu'il a établi est devenu un cauchemar de dépendance, d'inhumanité et de dégoût, plus apparenté au Liberia ou au Congo.

Les deux mains d'octobre 2000, quand un jeune Palestinien a exhibé ses mains sanglantes après le lynchage de deux réservistes israéliens.
Quant aux Israéliens, ils regardaient la rage palestinienne s'enflammer, leur infligeant une violence sans précédent; le ministre israélien des affaires étrangères déclare que plus d'Israéliens ont été tués par des terroristes palestiniens dans les cinq ans après les accord d'Oslo que dans les quinze années précédentes. Si les deux mains dans la poignée de mains Rabin-Arafat-symbolisaient les premiers espoirs d'Oslo, les deux mains pleines de sang du jeune palestinien qui venait de lyncher des réservistes israéliens, à Ramallah en octobre 2000, représentait sa triste fin.. En outre, Oslo a causé de grands dommages au standing d'Israël sur le plan international, faisant ressurgir les questions sur l'existence même d'un Etat juif souverain , en particulier à gauche, et faisant naître des perversions morales telles que la Conférence Mondiale des Nations Unies contre le racisme à Durban. Du point de vue d'Israël, les sept années de la diplomatie d'Oslo, 1993-2000, a défait en grande partie quarante-cinq ans de succès dans la guerre.





Palestiniens et Israéliens sont d'accord sur presque rien mais avec une quasi-unanimité, ils s'accordent à dire que les accords d'Oslo ont échoué. Ce qu'on appelle « le processus de paix » devrait plutôt être appelé le « processus de guerre ».

II. Le faux espoir que la guerre peut être esquivée

Pourquoi les choses vont-elles tellement mal ? Où se trouvaient les failles dans un accord si prometteur?



La façon de comprendre les choses de Yitzhak Rabin que « On ne fait pas la paix avec ses amis. On fait la paix avec ses ennemis » a conduit à une diplomatie israélo-arabe fondamentalement déviée.
Parmi une multiplicité d'erreurs, le nec plus ultra réside dans la mauvaise compréhension de Yitzhak Rabin concernant comment la guerre se termine, ce que révèle son slogan « On ne fait pas la paix avec ses amis. On fait la paix avec son ennemi. ». Le premier ministre israélien s'attendait à ce que la guerre se termine par la bonne volonté, la conciliation, la médiation , la souplesse, la retenue, la générosité et le compromis, [le tout]couronné avec des signatures sur des documents officiels. Dans cet esprit, son gouvernement et ceux de ses trois successeurs- Shimon Peres, Binyamin Netanyahou , Ehud Barak- ont ouvert une série de concessions, dans l'espoir et l'attente qu'ils obtiendraient des Palestiniens la réciprocité.

Il n'en fut rien. En fait, les concessions israéliennes ont attisé l'hostilité palestinienne. Les Palestiniens ont interprété les efforts israéliens pour « faire la paix » comme des signes de démoralisation et de faiblesse. « Les concessions douloureuses » ont réduit le respect (mêlé de crainte) palestinien à l'égard d'Israël, fait apparaître l'Etat juif comme vulnérable, et incité à des rêves irrédentistes d'anéantissement. Chaque geste d'Oslo négocié par Israël a plutôt rendu euphorique, radicalisé, et mobilisé le corps palestinien pour la guerre. L'espoir tranquille de 1993 d'éliminer d'Israël a connu un regain, devenant une demande assourdissante à partir de l'an 2000 . Discours venimeux et actions violentes remontèrent en flèche. Les sondages et les votes au cours des dernières années suggèrent que seulement 20 pour cent des Palestiniens acceptent l'existence d'un Etat juif.

L'erreur de Rabin était simple et profonde. On ne peut pas « faire la paix avec son ennemi », comme il l'imaginait. Au contraire, on fait la paix avec son ancien ennemi. La paix exige presque toujours que dans un conflit un côté soit vaincu et renonce alors à ses objectifs.

Les guerres ne se terminent pas par la bonne volonté mais grâce à la victoire. « Laissez votre grand objectif [dans la guerre] être la victoire » a observé Sun Tzu, le stratège chinois antique. « La guerre est un acte de violence pour contraindre l'ennemi à accomplir sa volonté » a écrit au dix-neuvième siècle, le successeur prussien de Sun Tzu, Karl Von Clausewitz, en 1832 . Douglas MacArthur a observé en 1951 que dans « la guerre, il n'y a pas de substitut à la victoire. »

Le progrès technologique n'a pas modifié cette vision des choses. Le combat soit se poursuit ou peut potentiellement reprendre aussi longtemps que les deux camps espèrent réaliser leurs objectifs de guerre. La victoire consiste à imposer sa volonté à l'ennemi, l'obligeant à renoncer à ses ambitions guerrières. Les guerres se terminent généralement lorsqu' un côté perd l'espoir, lorsque la volonté de se battre a été écrasée.

La défaite, pourrait-on penser, fait généralement suite à des pertes considérables sur les champs de bataille, comme ce fut le cas des Puissances de l'Axe en 1945 . Mais cela a été rarement observé au cours des soixante dernières années. Les pertes sur les champs de bataille par les Etats arabes en Israël en 1948-1982, par la Corée du Nord en 1953, par Saddam Hussein en 1991, et par les sunnites irakiens en 2003, ne se sont pas traduites par le désespoir et la reddition. La morale et la volonté comptent plus actuellement. Bien qu'ils aient été supérieurs à leurs adversaires en nombre et en armes, les Français abandonnèrent la partie en Algérie, les Américains au Vietnam et les Soviétiques en Afghanistan. La Guerre Froide a pris fin,pratiquement sans coup férir. Anéantir la volonté de l'ennemi à se battre, cela ne signifie pas nécessairement écraser l'ennemi.

Les Arabes et les Israéliens depuis 1948 ont poursuivi des objectifs inchangés et opposés : les Arabes se sont battus pour éliminer Israël ; les Israéliens se sont battus pour être acceptés par leurs voisins. Des détails ont varié au cours des décennies avec des idéologies, des stratégies et des acteurs de premier plan multiples, mais les deux objectifs sont restés en place et infranchissables. Si le conflit doit se terminer, un côté doit perdre et un côté doit gagner. Soit il n'y aura plus d'Etat sioniste ou il sera accepté par ses voisins. Tels sont les deux seuls scénarios pour mettre fin au conflit. Tout le reste est instable et une prémisse à ce que la guerre se poursuive.

Les Arabes ont poursuivi leurs buts de guerre avec patience, détermination et résolution. Les exceptions à cette règle (par exemple les traités de paix égyptien et jordanien ) ont été opérationnellement insignifiants parce qu'ils n'ont pas réussi à désamorcer l'hostilité à l'existence d'Israël. En réponse, les Israéliens ont maintenu une liste impressionnante de vision stratégique et de talent tactique dans la période 1948-1993. Au fil du temps, toutefois, comme Israël s'est mû en pays prospère, sa population s'impatiente devant la tâche lente, ennuyeuse, amère et coûteuse de convaincre les Arabes d'accepter leur existence politique. A l'heure actuelle, rares en Israël sont ceux qui voient encore la victoire comme un objectif, presque aucun acteur politique majeur sur la scène d'aujourd'hui ne réclame la victoire dans la guerre. Uzi Landau, actuellement ministre des infrastructures nationales, qui soutient que « Lorsque vous êtes en guerre, vous voulez gagner la guerre » est une exception rare.

Le dur labeur de gagner

A la place de la victoire, les Israéliens ont développé une gamme inventive d'approches pour gérer le conflit :

■ Compromis territorial : Yitzhak Rabin (et le processus d'Oslo)

■ Développer l'économie palestinienne : Shimon Peres (et le processus d'Oslo)

■ Unilatéralisme ( construction d'un mur, retrait de Gaza) : Ariel Sharon, Ehud Olmert et le parti Kadima

■ Louer le terrain des villes israéliennes en Cisjordanie pour 99 ans : Amir Peretz et le parti travailliste.

■ Encourager les Palestiniens à développer un bon gouvernement : Natan Sharansky ( et George W.Bush).

■ Retrait territorial : la gauche d'Israël

■ Priver les Palestiniens déloyaux de la nationalité israélienne : Avigdor Lieberman

■ Offrir la Jordanie comme Palestine : éléments de la droite d'Israël

■ Expulser les Palestiniens des territoires contrôlés par Israël : Meir Kahane.

Contradictoires en ce qui concerne l'esprit et s'excluant mutuellement, ces approches visent toutes à faire l'impasse de la guerre plutôt que de la gagner. Pas une d'elles ne répond à la nécessité de briser la volonté palestinienne de combattre. De même que les négociations ont échoué, je prédis qu'il en ira de chaque plan israélien qui évite le dur labeur de gagner.



Ehud Olmert s'exprimant au nom du « Policy Forum » en Israël en juin 2005, où il a annoncé que les Israéliens sont « fatigués de combattre, nous sommes fatigués d'être courageux, nous sommes fatigués de gagner, nous sommes fatigués de vaincre nos ennemis. »
Depuis 1993, en bref, les Arabes ont cherché la victoire alors que les Israéliens cherchaient le compromis. Dans cet esprit, les Israéliens ont ouvertement annoncé leur lassitude face à la guerre. Peu de temps avant de devenir Premier ministre, Ehud Olmert avait dit au nom de ses compatriotes : « Nous sommes fatigués de combattre, nous sommes fatigués d'être courageux, nous sommes fatigués de gagner, nous sommes fatigués de vaincre nos ennemis ». Après être devenu Premier ministre, Olmert a proclamé : « La paix passe par des concessions. Nous savons tous cela. » De telles déclarations défaitistes ont incité Yoram Hazony du « Shalem Center » à définir les Israéliens comme un peuple épuisé, désorienté et sans direction. »

Mais qui ne gagne pas, perd. Pour survivre, les Israéliens ont finalement dû retourner à leur politique d'avant 1993 qui était de prouver qu'Israël est fort, dur et permanent. Cela a été réalisé par la dissuasion- la fastidieuse tâche de convaincre les Palestiniens et les autres que l'Etat juif allait perdurer et que les rêves d'élimination échoueraient.certainement.

Cela ne sera pas facile, pas plus que ce ne sera rapide. En raison de faux pas au cours des années Oslo et après ( en particulier le retrait unilatéral de Gaza de 2005 et la guerre du Liban de 2006), les Palestiniens voient Israël comme économiquement et militairement fort, mais moralement et politiquement faible. Selon les termes mordants du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah « Israël est plus fragile (faible) qu'une toile d'araignée ». Un tel mépris demandera probablement des années de travail acharné pour être changé en son contraire [c'est-à-dire pour inverser la tendance]. Ce ne sera pas joli non plus : la défaite dans la guerre implique généralement que le perdant fasse l'expérience de la privation, de l'échec et du désespoir.

Israël bénéficie d'une chance : il lui suffit de dissuader les Palestiniens, sans avoir besoin de dissuader l'ensemble des Arabes et des populations musulmanes. Marocains, Iraniens, Malaisiens, et d'autres emboîtent le pas aux Palestiniens et avec le temps suivront leur exemple. L'ennemi juré d'Israël, celui qu'il faut écraser, a rigoureusement la même taille démographique que lui-même.

Ce processus peut être vu à travers un prisme simple. Tout développement qui encourage les Palestiniens à penser qu'ils peuvent éliminer Israël est négatif, tout ce qui les incite à renoncer à cet objectif est positif.

La défaite des Palestiniens sera reconnaissable quand, pendant une période prolongée et avec une parfaite cohérence, ils prouveront qu'ils ont accepté Israël. Cela ne signifie pas qu'il faut aimer Sion mais cela signifie qu'il faut définitivement l'accepter- par la refonte du système éducatif afin de sortir de la diabolisation des Juifs et d'Israël, en disant la vérité sur ce qui lie les Juifs à Jérusalem et en acceptant des relations commerciales, culturelles et humaines normales avec les Israéliens.

Les démarches palestiniennes et les lettres à l'éditeur sont acceptables mais la violence ne l'est pas. Le calme qui suivra devra être constant et durable. Symboliquement, on peut conclure que les Palestiniens auront accepté Israël et que la guerre sera finie lorsque les Juifs vivant à Hébron ( en Cisjordanie) n'auront pas besoin de plus pour la sécurité que les Arabes vivant à Nazareth ( en Israël).


III. La politique américaine

Comme toutes les personnes extérieures au conflit, les Américains sont confrontés à un choix difficile : approuver l'objectif palestinien qui est d'éliminer Israël ou approuver l'objectif d'Israël de [vouloir] gagner son acceptation par ses voisins.

Poser ce choix rend clair qu'il n'y a pas de choix – le premier est barbare, le second civilisé. Aucune personne convenable ne peut souscrire à l'objectif génocidaire des Palestiniens consistant à éliminer leur voisin. A la suite de chaque président depuis Harry S.

Truman, et chaque résolution du Congrès, le gouvernement américain doit soutenir Israël dans ses efforts pour arriver à être accepté.

Non seulement ce choix est un choix moral évident, mais l'ironie de la chose c'est que la victoire d'Israël serait la meilleure chose qui pourrait un jour arriver aux Palestiniens. Les forcer finalement à renoncer à leur rêve irrédentiste les libèreraient pour se concentrer sur leurs propres affaires politiques, économiques, sociales et culturelles. Les Palestiniens ont besoin de subir l'épreuve de la défaite pour devenir un peuple normal- celui dont les parents cessent de célébrer leurs enfants qui deviennent terroristes suicidaires, dont l'obsession de refus sioniste s'effondre. Il n'y a pas de raccourci.

Cette analyse implique, pour le gouvernement américain, une approche radicalement différente de celle adoptée actuellement.

Du côté négatif, il avertit que les bénéfices rentreront pour eux, seulement après avoir prouvé leur acceptation d'Israël. Jusque là, pas de diplomatie, aucune discussion sur le statut final, aucune reconnaissance en tant qu'Etat et certainement aucune aide financière ou d'armes.

Le côté positif, c'est que l'administration américaine devrait travailler avec Israël, les Etats arabes et d'autres pour amener les Palestiniens à accepter l'existence d'Israël en [arrivant à ]les convaincre qu'ils ont perdu. Cela signifie convaincre le gouvernement israélien de la nécessité non seulement de se défendre mais de prendre des mesures pour montrer aux Palestiniens le caractère désespéré de leur cause. Cela exige une démonstration de force non pas épisodique (comme la guerre 2008-2009 contre le Hamas à Gaza), mais un effort soutenu et systématique pour dégonfler une mentalité belliqueuse.

La victoire d'Israël aussi aide directement son allié américain ; puisque certains de ses ennemis – le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et l'Iran- sont également ceux de l'Amérique. La tactique israélienne plus dure aiderait Washington à une échelle moindre aussi. Washington devrait encourager Jérusalem à ne pas s'engager dans des échanges de prisonniers avec des groupes terroristes, à ne pas permettre au Hezbollah de se réarmer dans le sud du Liban, à ne pas se retirer unilatéralement de la Cisjordanie (qui aurait pour effet de remettre la région au Hamas terroriste et de menacer le trône hachémite de Jordanie).

La diplomatie visant à mettre fin au conflit arabo-israélien est prématurée tant que les Palestiniens ne renonceront pas à leur anti-sionisme. Lorsque cet heureux moment arrivera, les négociations pourront reprendre et à nouveau affronter les questions d'Oslo – les frontières, les ressources, les armements, les lieux saints, les droits d'habitation. Mais cela est à des années, à des décennies d'ici. En attendant un allié doit gagner.


[fr.danielpipes.org]

Version originale anglaise: Peace Process or War Process?
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert




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