LA TOLERANCE DANS L'EDUCATION NATONALE EN TUNISIE
M. FEKI et N. MARUANI
Contrairement aux manuels d’instruction religieuse islamique de certains
Etats arabes, les manuels tunisiens d’instruction religieuse sont des
compilations d’articles et d’extraits d’ouvrages divers et variés. A titre
d’exemple, le Livre de pensée islamique de Première [1] est une compilation
d’articles de vingt-neuf auteurs. Il inclut des extraits d’ouvrages de
savants renommés comme le grand historien nord-africain du 14ème siècle Ibn
Khaldun, le théologien irakien des 9-10ème siècle Abou Al Hassan Al-Ash’ari,
et le grand théologien Abou Hamid Al-Ghazali, ainsi que des extraits
d’ouvrages modernes signés par des réformistes musulmans comme Rifa’a
Al-Tahtawi, Jamal Aldin Al Afghani, Muhammad Abdou’, Ali Abdel Razeq, Abdel
Rahman Al-Kawakibi, Muhammad Rachid Rida et Saadeddine Ibrahim [2].
Un examen attentif des manuels scolaires tunisiens d’instruction religieuse
des classes de Première et de Terminale révèle le rôle déterminant que joue
l’Etat tunisien dans trois domaines : la séparation des pouvoirs, la liberté
individuelle et la tolérance vis-à-vis d’autrui. En outre, ces manuels ne se
limitent pas à un seul courant religieux, mais prennent en considération les
différents courants de l’islam. Ainsi, bien que la Tunisie soit
majoritairement sunnite, elle accorde une place au chiisme dans ses manuels
religieux.
Le rapport qui suit porte sur les manuels d’instruction religieuse des
classes de Première et de Terminale ("deuxième et troisième années
secondaires") et plus particulièrement sur certains de leurs grands thèmes
de prédilection : la laïcité au regard de la religion, la nécessité d’éviter
les conflits d’ordre religieux, l’éducation comme facteur de liberté et
d’harmonisation entre religion et modernité, le siècle des Lumières en
Europe, l’importance de la concertation, de la tolérance et du dialogue.
Il s’avère que le programme des manuels scolaires tunisiens d’éducation
religieuse est fidèle à l’esprit de la salafiyya (ancien courant réformiste
musulman). Bien qu’aujourd’hui le terme "salafiste" ne soit pas loin de
signifier "extrémiste", les premiers salafistes, dont certains écrits ont
été repris dans ces manuels, encourageaient un islam modéré, l’ouverture et
la modernité. Ce mouvement d’origine a, par la suite, été récupéré par le
nationalisme et l’islamisme arabes, ce qui a progressivement contribué à
marginaliser le progressisme musulman. La Tunisie a toutefois échappé à
cette tendance, ainsi que le révèle la lecture des manuels scolaires.
Certains chapitres semblent toutefois entrer en contradiction avec la
réalité politique de la Tunisie contemporaine de Ben Ali, comme, par
exemple, celui sur la "connaissance, remède du despotisme" ou sur la
"liberté comme fondement du pouvoir." Voilà qui laisse perplexe quant à
l’usage toujours actuel de ces manuels. Il convient ainsi de noter que ces
derniers ont été rédigés sous le règne de Habib Bourguiba, fondateur de la
Tunisie moderne, dont le gouvernement était plus populaire et plus libéral,
bien que pas tout à fait démocratique, et dont l’orientation réformiste
demeure l’idéologie officielle du régime actuel.
Dans un chapitre intitulé "Le renouveau et les mouvements de réforme", le
manuel de Première souligne la nécessité d’institutions étatiques laïques
pour un bon fonctionnement de la société arabe : "L’une des causes de
l’anarchie, des complots et de l’effritement dans les rangs de la nation
[arabe], ainsi que de la faiblesse et de la colonisation qui s’ensuivent,
est l’absence d’institutions constitutionnelles (...), de pouvoir législatif
représentant le peuple et promulguant des lois qui le protègent et assurent
la stabilité [de la nation arabe]." [3]
Le manuel d’instruction religieuse de la classe de Première va jusqu’à
présenter la religion comme une source possible de conflits. Un article [4]
évoque le conflit qui a jadis opposé les mutazilites [5] à l’orthodoxie
islamique, notamment hanbalite [6], au sujet de la "création du Coran". Pour
les mutazilites, le Coran aurait été "créé" au moment de l’avènement de
Mahomet, tandis que, pour les théologiens officiels, le Coran aurait été
rédigé par Allah avant la création du monde.
Il serait "descendu" au moment de l’avènement du Prophète de l’islam. "Cette
controverse est à l’origine d’une épreuve cruelle (...) qui équivaut à
l’Inquisition pour l’Europe chrétienne.
A notre époque, les différences d’opinions sur ce sujet purement théorique
peuvent surprendre (...) ainsi que la violence, l’amertume, la jalousie,
voire les meurtres qu’elles peuvent entraîner. Ces répercussions sont la
meilleure preuve que le conflit entre les mutazilites affirmant que le Coran
est une création humaine d’une part, et les hanbalites et les autres
[musulmans] pour qui il est antérieur [à la création du monde], n’était pas
un conflit purement théorique, mais (...) religieux." [7]
En outre, un article du cheikh réformiste Mohammad ’Abdu [8] dénonce ce
qu’il qualifie d’"immobilisme des théologiens" : "Quelqu’un peut-il nier
l’immobilisme des docteurs de la charia et demeurer avec les expressions des
auteurs, malgré leurs divergences d’opinions et leurs incompréhensions ?
Dans les cas où nulle opinion n’a été exprimée, ils évitent de trancher et
cherchent à pervertir le sens [du texte] afin de le rendre conforme aux
affirmations de tel ou tel ouvrage. [9]
Dans un texte intitulé "Le lien entre la science et la religion, et la
contagion du fanatisme chez les musulmans" [10], le manuel s’attaque aussi
aux pratiques obsolètes attribuées à l’islam : "D’où vient ce grand nombre
de religieux que nous trouvons aujourd’hui dans les pays de l’islam, chargés
de veiller sur l’observance de cérémonies religieuses que le Coran n’a
jamais mentionnées, comme les enterrements et autres cérémonies liés aux
différents aspects de la vie publique -les naissances, les mariages, les
intronisations, etc. ?
Et comment voyons-nous aujourd’hui chez les musulmans -et c’est une chose
qui peut être associée à l’idolâtrie- le grand nombre de saints, de justes
et de chefs religieux qui ont fondé des courants diffusés aux quatre coins
du monde musulman ? Et comment est-il possible que les croyants implorent
ces saints, ces justes et ces chefs religieux sans doute plus qu’ils
n’implorent Dieu ? [11] "
Le manuel explique, dans un passage extrait d’un ouvrage intitulé "La parole
utile dans la démonstration de l’effort et de l’imitation" [12], que toute
tentative de réforme dans le monde arabe provoque des réactions négatives,
la population étant très attachée aux traditions locales.
Cet état de fait est si fort que si une tradition venait à être présentée
comme une innovation (condamnable dans l’islam), la population se
rebellerait : "Tout [homme] raisonnable sait que si un docteur de l’islam
déclarait dans une ville musulmane, en n’importe quelle circonstance, que
l’imitation est une innovation interdite [sans fondement dans l’islam]
(...), il serait attaqué par la majorité de ses habitants, soit par des
injures, soit par la violation de ses biens, de son corps et de son
honneur." [13]
Un article présente l’instruction comme l’ennemi de la dictature. Sous le
thème "Le despotisme et la science" [14] : "La liberté politique responsable
et organisée garantit le dialogue entre la nation et le pouvoir", l’auteur
pose la question : "Qu’est-ce qui ressemble plus au despotisme que la
tutelle d’un traître puissant et infidèle sur les orphelins de riches, qui
utilise leurs biens et leurs âmes comme bon lui semble tant qu’ils sont
mineurs ? De même que le tuteur n’a pas intérêt à ce que les orphelins
atteignent leur majorité, le despote n’a pas intérêt à ce que le peuple soit
éclairé par la connaissance. Ce n’est pas un secret pour l’autocrate qu’il
ne peut y avoir de coercition et d’esclavage si les sujets demeurent dans
l’obscurité de l’ignorance (...)
Le despote ne craint pas l’étude de la philologie destinée à corriger la
langue, tant que celle-ci n’inclut pas de maximes susceptibles de soulever
le peuple (contre le dirigeant) ou de rhétorique génératrice d’engouement
[contre le pouvoir] qui affaiblit les armées. "On peut dire de façon
générale que le despote ne craint pas toutes les sciences, mais seulement
celles qui ouvrent l’esprit et éveillent en l’homme la conscience de ses
droits et de son absence de droits, ainsi que des moyens d’acquérir et de
préserver ses droits. Le despote est un usurpateur et un fourbe, tandis que
les savants éveillent la conscience et mettent en garde. Le despote a des
affaires et des intérêts que seul le savant est en mesure de gâter." [15]
Le même manuel fait en particulier l’éloge du savoir profane. Un article de
Muhammad ’Abdu dénonce la "contagion du fanatisme" en ces termes : "Le
savoir élève les nations, tandis que l’ignorance les affaiblit et en fait la
proie des errances du fanatisme, que ce [fanatisme] soit d’ordre
idéologique, clanique ou confessionnel." [16] S’agissant du savoir comme
rempart contre le fanatisme, le manuel mentionne notamment le côté positif
de la campagne napoléonienne en Egypte, qui a apporté les sciences en
Egypte.
Un passage extrait d’un livre intitulé "La pensée réformiste chez les Arabes
à l’époque de la renaissance [arabe]" [17] souligne que la campagne
napoléonienne a élevé le niveau d’instruction générale en Egypte : "La
campagne [française] [18] n’était pas une simple opération militaire, mais
comportait un aspect scientifique et culturel qui a eu le mérite d’allumer
l’étincelle de la renaissance arabe moderne. Car cette campagne a fait venir
de nombreux chercheurs français bien équipés en Egypte, qui ont initié des
recherches dans les domaines des mathématiques, de l’ingénierie, de la
géographie, de l’astronomie, de la mécanique, de la géologie, de la
métallurgie, de la médecine, de l’archéologie, de la littérature et des
arts.
Une revue était éditée tous les trois mois pour présenter les résultats de
ces recherches. Ils [les scientifiques français] ont également diffusé un
précieux ouvrage descriptif de l’Egypte [Ketab Wasf Misr], auquel ils ont
incorporé des photos, des cartes et des tableaux. Ces connaissances qui
étaient nouvelles pour les Egyptiens ont suscité tout leur étonnement !"
"Cette campagne a développé l’imprimerie ; Napoléon a amené une imprimerie
dont il s’est servi pour [diffuser] son appel au peuple égyptien. (...) Et
la première imprimerie arabe que l’Egypte a connue est l’Imprimerie
orientale française. Parmi ses publications se trouvaient un livre de
phonétique, un livre de lecture et un dictionnaire français arabe. Une autre
imprimerie a ensuite été créée, qui a publié Barid Misr [19].
Voilà qui révèle l’intérêt que portait la campagne [française] pour le
journalisme, dans la mesure où elle a également donné naissance à un
deuxième journal, Al-Ashriya Al-Misriya [qui sortait tous les dix jours]."
"En examinant les débuts de la renaissance en Egypte, on constate que sa
source est unique : c’est l’Europe, grâce à son fort développement dans les
différents domaines." Le manuel ne prend toutefois pas partie pour la France
: "Si Napoléon s’est appuyé sur la science moderne durant sa campagne, son
but n’était pas d’instruire le peuple [égyptien], mais de rallier les élites
pour étendre son pouvoir. Aussi, la campagne, de courte durée, et les
difficultés encourues, n’ont pas permis aux Egyptiens de participer à cette
campagne." [20]
L’auteur définit comme suit la liberté de pensée : "La liberté de pensée,
c’est le respect de l’esprit, le fait de lui donner une place honorable et
de lui permettre de s’exprimer dans tous les domaines, aussi bien politique,
scientifique que culturel. Le développement culturel dans tous les domaines
est révélateur de la bonne santé de la société. Et la liberté de pensée est
une composante -voire même le fondement- de la liberté d’opinion et
d’expression. La réflexion est un commandement religieux." [21]
Le manuel fait l’éloge de la liberté individuelle comme étant la condition
de toute connaissance. Dans une partie intitulée "Des causes du retard des
musulmans", il présente un extrait d’une lettre adressée au sultan ottoman
par Moustafa Fadel Pacha [22] : "La liberté est l’enseignant n°1 des nations
; c’est elle qui forme les enseignants. Nul autre ne peut la remplacer. La
nation opprimée méprise le savoir, car il ne lui est pas utile. Les nations
désirent le savoir quand elles jouissent des droits auxquels elles croient ;
l’instruction leur permet de mieux profiter de leurs droits, et toute nation
ignorante opprimée est soit lâche soit traître."
Le manuel de Première insiste le droit inné à la liberté individuelle [23]
dans un passage intitulé "La liberté est la base du pouvoir" : "Certains
besoins vitaux dépassent l’alimentation et l’habillement, même s’ils sont la
condition première de la vie. Parmi les besoins essentiels se trouve la
liberté. L’homme naît libre, il n’a d’autre seigneur que Dieu ; c’est
pourquoi il doit vivre libre et mourir libre. La liberté inclut la liberté
politique, la liberté de pensée, voire même la liberté religieuse." Le
manuel de Première développe en particulier le concept de liberté politique,
ramification naturelle de la liberté individuelle. L’individu avait le droit
de critiquer le pouvoir : "La liberté politique signifie en premier lieu la
liberté d’opinion et d’expression. Aux tous débuts de l’Etat islamique
avaient été établies des libertés politiques ne muselant pas l’individu,
même si ce dernier critiquait le gouverneur. L’Etat islamique autorisait
même la formation de groupes et de partis aux opinions et aux principes
différents [de ceux du gouverneur], que ces derniers défendaient franchement
et explicitement." [24]
Un autre article [25] souligne la nécessité d’une diversité d’avis
antérieure à la prise de décision par le dirigeant. La "Shura" (principe de
consultation dans l’islam) est considérée comme "faisant partie des valeurs
morales relatives à l’exercice du pouvoir qui permettent à la concertation
d’aboutir à un point de vue commun utile à la collectivité, que ce soit au
sein de la pyramide du pouvoir politique, de la tribu, du clan ou même de la
famille où les époux se concertent... Nous avons toujours besoin d’un
minimum de concertation pour arriver à une direction qui garantisse la
participation de tous ou [au moins] de la majorité." [26]
En outre, les décisions déterminantes devaient être prises en accord avec
l’avis du peuple : "La liberté politique inclut aussi la consultation [des
gouvernés par les gouverneurs] comme il est écrit dans le Coran : "[Qu’ils]
se consultent entre eux à propos de leurs affaires..." (Sourate Al-Shura,
verset 38). La Shura [consultation] suppose [l’existence de] la liberté
d’expression et la garantit. S’il n’y a pas eu, dans [l’historie de]
l’islam, d’institutions officielles chargées de veiller à la pluralité des
opinions relatives à la politique de l’Etat, comme le Parlement ou les
assemblées consultatives, l’islam approuve toutefois le principe [de
consultation], voire l’ordonne (...). La pluralité des opinions nécessite
-surtout à une époque où l’espace de l’Etat s’est élargi et où les problèmes
de gouvernance se sont multipliés- la reconnaissance de l’opinion inverse
dans un esprit de liberté et de tolérance totale." [27]
A travers ses manuels scolaires, la Tunisie -majoritairement sunnite- fait
preuve d’une grande tolérance à l’égard des chiites [28]. Le manuel
d’instruction islamique de Seconde se réfère au texte [29] d’un éminent
théologien réformiste du 19e siècle, Jamal Al-Din Al-Afghani (1839-1897). Ce
dernier évoque le pluralisme religieux qui a toujours existé en islam et
cite parmi les grandes écoles "les chiites qui imitent l’imam Jaafar
Al-Sadeq [30] ", un des plus grands théologiens des Ahl Al-Bayit [31],
précisant que "leur préférence pour l’imam Ali [32] ne doit pas les exclure
de la communauté des musulmans".
Le texte du manuel souligne l’inutilité des opinions revanchardes entre
sunnites et chiites : "Si les sunnites se mettaient d’accord aujourd’hui et
approuvaient le choix des chiites, des Arabes et des Perses, et admettaient
qu’Ali ibn Abi-Talib était plus apte à assurer la [fonction] califale que
[son prédécesseur] Abou-Bakr [33], est-ce que les Perses [chiites] s’en
trouveraient valorisés ? Ou la condition des chiites s’améliorerait-elle ?
Et si [au contraire] les chiites approuvaient [le choix] des sunnites [et
admettaient] qu’Abou-Bakr avait eu raison d’assurer la [fonction] califale
d’Ali, cela valoriserait-il les musulmans sunnites et les sauverait-il de la
servitude, de l’humiliation et de l’insécurité où ils sont tombés
aujourd’hui ?" [34]
Ci-dessous la liste des textes des manuels scolaires :
[1] Deuxième année secondaire en Tunisie.
[2] Célèbre réformiste égyptien.
[3] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 84.
[4] Hussein Ahmed Amin, "Dalil al-Moslem Al-Hazin", Editions Al-Janoub
lil-Nashr, Tunis, 1993, pp. 133-134.
[5] Une école de pensée théologique musulmane apparue au VIIIe siècle qui se
développe sur la logique et le rationalisme, et cherche à combiner les
doctrines islamiques avec celles-ci, en montrant ainsi leur compatibilité.
[6] Une des quatre maddhabs (écoles de pensée religieuse formant le droit
musulman) de l’islam sunnite. Prônant l’origine divine du droit en réaction
au mutazilisme, le hanbalisme doit son nom à l’imam Ahmed ben Hanbal
(780-855) qui en fut le théoricien.
[7] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 18.
[8] Muhammad ’Abdu, "L’islam et le christianisme", Le Caire, 1938, pp.
107-108.
[9] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 98.
[10] Muhammad ’Abdu, "L’islam et le christianisme", Le Caire, 1938, pp.
150-151.
[11] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 100. [12] Muhammad Ben Ali Al-Shawkani, "La parole utile dans
la démonstration de l’effort et de l’imitation", Editions Al-Qalam, Koweït
City, pp. 46-51.
[13] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 52.
[14] Abdel Rahman al-Kawakibi, "Les caractéristiques du despotisme et la
mort de l’esclavagisme", pp. 28-33.
[15] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 67.
[16] Muhammad ‘Abdu, L’islam et le christianisme, pp. 150-151.
[17] Muhammad Al Qadi et Abdallah Solah, "La pensée réformiste chez les
Arabes à l’époque de la renaissance", Editions Al-Janoub lil Nashr,
Tunis, 1992, pp. 15-24.
[18] En référence à la Campagne d’Egypte de Bonaparte (1798-1801).
[19] En arabe : la messagerie d’Egypte, un journal qui sortait tous les
quatre jours.
[20] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 54.
[21] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 38.
[22] Frère du khédive (roi d’Egypte) Ismaïl.
[23] Kamal Abdallah Al-Mahdi, "La religion et la vie", Editions Al-Jil,
Beyrouth, 1988, pp. 291-293. [24] Livre de pensée islamique enseignée aux
étudiants de troisième année secondaire, p. 38.
[25] Muhammad al-Talbi, "La famille de Dieu", éditions Dar-Serras, 1992, pp.
90-93.
[26] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 40.
[27] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 38.
[28] La majorité des chiites du Moyen-Orient (à l’exception du Yémen) sont
duodécimains, c’est-à-dire croient dans l’existence des douze imams. Près de
80% des chiites sont duodécimains ; ils sont majoritaires en Azerbaïdjan, à
Bahreïn, en Iran, en Irak, et au Liban.
[29] Al-Aamal al-Kamela, pp. 324-325.
[30] Le sixième des douze imams du chiisme duodécimain auquel se réfère
[
islamlaique.canalblog.com]