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LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 21:45

Citation:
jeannot
En fait il ne s'agit pas de l'Islam mais de la politisation de l'Islam.


Encore non mon cher Jeannot! Il ne s'agit nullement de la politisation de l'islam! C'est ce que disent les gouvernants arabes musulmans, parce qu'ils savent que les "vrais musulmans" veulent les "balayer" comme étant de faux musulmans. C'est ce que disent les musulmans dits "modérés" quand ils se sentent gênés.

Je suis navré de vous dire que c'est l'islam authentique! Tous les prêches des radicaux musulmans sont conformes aux textes religieux de l'islam...Ou est donc la politique dans tout celà..?

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 21:47

C'est la grave crise dans laquelle se débat le monde arabo-musulman.

Vous savez...Salman Rushdie n'avait pas tord...

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: lena (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 21:55

La politique et la religion sont liees. Les politiciens par l'intermediaire d'une ideologie quelconque, pourquoi pas la religion ? esperent une seule chose, c'est prendre le pouvoir ! Il ne s'agit que de pouvoir !

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 22:07

C'est ce que vous croyez... Comme je l'ai dit plus haut,les gouvernants musulmans insinuent que les radicaux veulent uniquement prendre le pouvoir...

Il s'agit tout simplement de restaurer l'islam authentique!

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: jeannot (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 22:25

Mais c'est justement celle-là l'ambition qui "utilise" la religion en soulignant ce qu'ils desirent souligner afin de rallier les masses.
S'il en était ainsi, comment expliquer les siècles de co-existence plus ou moins pacifiques entre l'Islam et les autres religions, entre les musulmans et les Juifs ?




LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 09 novembre 2007 : 22:40

Il va falloir donc citer sourates et hadiths musulmans pour que vous compreniez...

Il n'y a jamais eu de coexistence pacifique à 100% entre musulmans et juifs. De tous temps, le juif était considéré comme égaré et sa religion nulle et non avenue.Mieux,l'islam est venue remplacer toutes les religions.

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: adrar (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2007 : 23:20

azul

Citation:
"mostafa"
Il s'agit tout simplement de restaurer l'islam authentique!

L’islam est en prison

il est incarcéré par les dictateurs qui profitent de l’ignorance des gens et le silence complice des "intellectuels". Les oulémas sont naturellement dressés contre le changement ; c’est pourquoi, malgré toutes les richesses qu’ils amassent les wahabo-salafistes ne font rien ou presque : ils fabriquent des bombes humaines et c’est Made in wahabo-salafiste

aiyy...blasphèmes!! je vient d'écrire une connerie....

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 14 novembre 2007 : 00:35

Je regrette. L'islam est l'islam depuis son avénement. Il n'a pas changé d'un iota. Ceux qui disent le contraire se sentent gênés vis-à-vis des autres peuples, et pour se dérober expliquent les choses par de purs mensonges.

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: adrar (IP enregistrè)
Date: 14 novembre 2007 : 18:31

azul fallawan: bonjour tlm


Citation:
"mostafa"
Je regrette. L'islam est l'islam depuis son avénement. Il n'a pas changé d'un iota. Ceux qui disent le contraire se sentent gênés vis-à-vis des autres peuples, et pour se dérober expliquent les choses par de purs mensonges.

SALAM: tu m'intéresse veux tu développer un peu plus.!

je suis moslim sunnite.je doit le respéct à toute la créations de dieu
est compris à moi meme

dit moi stp: le wahabisme c'est la cinquième école coranique????

@+
ADRAR

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 08:55




Wafa Sultan, l'Americaine musulmane qui a ose s'exprimer contre l'Islam et l'interpretation de la religion par les fondamentalistes qui "au nom de Dieu" s'en vont tuer et convainquent d'autres a aller se tuer "au nom d'Allah".

Wafa Sultan a recemment ete interviewee par Josiane Sberro qu'elle a rencontree a Paris le 14-11-2007
et voici entre autre, ce qu'elle dit : "Le peuple arabe n’a en aucune manière besoin de terres ou de territoires, affirme-t-elle avec conviction. Ce peuple a besoin avant tout, d’éducation, de connaissances, d’élévation de l’esprit, de culture et d’esprit critique."

et aussi

"Quand une religion appelle la pierre à dénoncer le juif qui trouverait refuge derrière elle pour le massacrer, comment désigner cet acte religieux ?"


Lire tout l'interview sur le lien

[www.primo-europe.org]




LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: oudi (IP enregistrè)
Date: 16 novembre 2007 : 23:52

J'ai lu l'article merci darlett. Quelle femme courageuse cette WAFA SULTAN !!!
c'est terrible qu'elle ne puisse meme pas dire ce qu'elle pense de sa religion. c'est SALMAN RUSHDI No 2 !
il y a 3 fatwas contre elle a ce jour!

Au lieu de faire la guerre pour des territoires et , de se battre pour faire porter le foulard aux femmes partout en Occident
afin de mieux les dominer afin de mieux les distinguer, ils ferait mieux de se battre pour
ameliorer la situation des musulmans dans les pays arabes et de
leur apprendre que tout d'abord , il faut accepter la critique!
sans critique pas d'evolution pour personne et jamais!

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 00:03

Un prince saoudien vient d'acheter un Airbus 380 pour 320 millions d'euros.Pour son usage personnel et privé.Il est solidaire des habitants de Gaza et déplore la crise humanitaire dans laquelle ils sont plongés et demande aux occidentaux d'envoyer de l'aide !!!!
Mais il pratique scrupuleusement la zakat,en invitant ses amis au Georges V à Paris,dont il est aussi l'heureux propriétaire.

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: oudi (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 00:27

Citation:
gilou
Un prince saoudien vient d'acheter un Airbus 380 pour 320 millions d'euros.Pour son usage personnel et privé.Il est solidaire des habitants de Gaza et déplore la crise humanitaire dans laquelle ils sont plongés et demande aux occidentaux d'envoyer de l'aide !!!!

c'est sa la norme chez eux!ils crient au scandale depuis des annees
mais de l'autre cote, avec toutes leur richesse ils n'ont rien fait
pour ameliorer la vie de leur peuple. l'argent du petrole sert
a fortifier la religion dans le monde entier et les palestiniens
servent a fortifier la colere pour nepas leur montrer quelle sont
les vrais problemes!
comment evoluer alors? et pour ceux comme WAFA SULTAN qui viennent
crier cette verite, ils lancent des fatwas!

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 17:22

Une jeune Saoudienne de 19 ans,violée par 5 hommes,a été condamnée par un tribunal islamique à200 coups de fouet pour avoir informé la presse de son calvaire.
Et ce sont des "modérés",suivant l'opinion des occidentaux !!!
Les "activistes" radicaux l'enterrent vivante,appliquant la loi à la lettre !!!

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 19:44

Gilou
je ne t'apprends rien mais juste une remarque, c'est pas seulement 380 millions d'euros, et combien il va couter par mois, ne serait ce que le stationnement à l'aeroport coute une fortune par mois (j'ai entendu 200 milles dirhams par semaine à l'aeroport d'Agadir) et le carburant et l'entretien et le salaire du pilote et des autres.
Tout compte fait il vaut mieux ça que de faire quelque chose qui les fasse avancer, car ils ne le meritent pas.

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: Mostafa (IP enregistrè)
Date: 17 novembre 2007 : 21:53

Cher Gilou.

Pour le prince saoudien,il s'agit sûrement d'El Walid ibnou Talal qui est tout le temps en croisière à bord d'un yacht de rêve.

Tu sais sûrement que l'islam est de leur côté puisque Dieu dit dans le Coran "qu'il a préféré certains au détriment d'autres"(en ce qui concerne la richesse)!! Même le ramadan,ils peuvent se permettre de le "manger" puis conformémént à la chariâ donner à manger à 60 pauvres pour "un jour mangé". Ce qui nous fait pour un mois 1800 pauvres. "Le prince" El Walid pourrait donner à manger pour toute la population d'un pays!!

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2007 : 01:32

Primo propose ici un texte venant d'une amie du Québec. La devise de cette province est Je me souviens*.
[www.primo-europe.org]

Je me souviens


J’aurais voulu aller rencontrer ces femmes musulmanes à Hérouxville (lire sur Primo du 9 septembre 2007) pour partager leur culture et leurs recettes, mais surtout pour profiter de l’occasion de leur expliquer notre devise Je me souviens.

Je me souviens que, dans mon jeune âge, nous ne pouvions pas entrer à l’église sans avoir un voile ou un chapeau sur la tête.

A cette époque, Je me souviens aussi que c’était aussi un péché mortel de manger de la viande le vendredi. Dans la même décennie, Je me souviens que ma mère a été chassée de l’Eglise parce qu’après avoir mis au monde quatre enfants, elle ne voulait plus en avoir d’autres.

Je me souviens que pour cette raison, le pardon de ses fautes lui était refusé par l’Église à moins qu’elle ne laisse son corps à son mari, avec ou sans plaisir, au risque d’atteindre la douzaine.

Je me souviens qu’elle a refusé et qu’elle a quitté l’Église comme beaucoup d’autres femmes de sa génération. Je me souviens que ma mère s’est ensuite séparée de mon père et que nous sommes devenus la cible des regards et des commentaires désobligeants de notre paroisse.

Cependant, Je me souviens qu’à la suite de sa séparation, nous avons vu le collet romain sur la table de nuit. Le prêtre voulait-il tester les moyens de contraception de l’heure ?

Dans la même décennie, Je me souviens que la cousine de ma mère a obtenu le divorce et qu’elle a reçu du même coup son excommunication de Rome.

Je me souviens que quelques années à peine avant ma naissance, les femmes ont obtenu le droit de vote et en même temps le droit d’être considérées comme des citoyennes à part entière dans la société.

Je me souviens que lorsque j'étais jeune, nous devions nous aussi, comme pour les religions musulmane et autres, prier sept à huit fois par jour. La messe à tous les matins, une prière avant le déjeuner, une prière en entrant en classe, une au diner sous le coup de l'Angélus, une autre avant la classe de l'après-midi, les grâces au souper, le chapelet en famille avec le Cardinal Léger et une dernière prière avant d'aller au lit.

Il y avait le mois de Marie, les Vêpres, etc.. Nous avions aussi de longues périodes de jeûne avant Noël (l'Avent), avant Pâques (le Carême). Je n'ai pas dit non plus que nous devions porter le deuil durant un an et moins selon le degré de parenté de la personne décédée.

Je me souviens que, tour à tour, ma mère et ma belle-mère ont vu une opération urgente retardée en attendant que leurs maris respectifs, de qui elles étaient séparées de fait et non légalement, apposent leur signature pour autoriser leur intervention chirurgicale.

Devenue adulte, Je me souviens que grâce aux pressions de la génération précédente, j’ai eu accès aux premiers moyens de contraception qui m’ont permis de restreindre le nombre de mes propres rejetons. Je me souviens aussi qu’il n’était plus un péché de manger de la viande le vendredi. Je ne sais pas ce qui est arrivé à ceux qui sont allés en enfer. J’espère qu’on les a rapatriés.

Devenue adulte, Je me souviens avoir travaillé dans des environnements traditionnellement réservés aux hommes. Je me souviens des frustrations de ne pas avoir été traitées au même titre que les hommes dans les entreprises et surtout dans la vie en général.

Je me souviens qu’après avoir eu un fils, je ne voulais plus d’autres enfants de peur que ce ne soit des filles, par solidarité et parce que le travail qui restait encore à faire pour atteindre l’égalité était énorme. Je me souviens des efforts que beaucoup de femmes ont dû déployer pour se faire reconnaître et pour obtenir des postes administratifs de haut niveau.

Je me souviens du militantisme de beaucoup de femmes qui ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir l’équité dans notre pays comme politicienne, au sein des chambres de commerce, des syndicats, du Conseil du statut de la femme, etc.

Je me souviens qu’il a fallu plus de cinquante ans d’efforts collectifs pour nous libérer de l’emprise de l’Église et de la religion sur nos vies. Je me souviens qu’il a fallu plus de soixante ans (1940 à 2006) pour obtenir l’équité salariale et que ce n’est pas encore fini. Mes soixante ans font que je sais que rien n’est acquis dans la vie et qu’il faut maintenir voire redoubler nos efforts pour ne pas perdre le résultat de tous ces labeurs.

Je ne suis pas raciste, cependant, lorsque je vois d’autres ethnies, imprégnées par leur religion contrôlante, vouloir s’imposer dans notre société, j’ai peur.

J’ai peur parce que ces hommes et ces femmes ne savent pas quel chemin nous avons parcouru. De plus, les jeunes québécoises qui embrassent cette religion qui voile les femmes ne se souviennent pas. C’est donc par ignorance qu’on explique leur choix. Aucun animal dans la nature à part l’homme, n’abrille** sa femelle par dessus la tête.

Je suis maintenant une grand-mère de quatre merveilleuses petites filles et j’ai peur.

J’ai peur lorsque je vois une femme voilée travailler dans un CPE*** ou dans nos écoles ou encore lorsqu’on y laisse un enfant porter le Kirpan. Nous nous sommes débarrassés de tous ces symboles religieux et voilà qu’ils reviennent à l’endroit même où l’éducation de notre nouvelle génération est cruciale et à la période à laquelle on doit inculquer les principes fondamentaux de vie en société à nos enfants.

La tolérance envers ces symboles religieux que sont le voile, le Kirpan, le turban dans les CPE, dans nos écoles et dans nos institutions en général est un manque de respect pour les générations précédentes qui ont travaillé si fort pour se retirer de l’emprise de la religion sur nos vies.

Vous ne vous souvenez pas ! Moi, Je me souviens et à cet égard, je n’ai aucune tolérance et je ne veux aucun accommodement par respect pour ma mère, ma tante et pour mes petites filles.

Je me souviens que la charte des droits et libertés permet à chacun de pratiquer la religion de son choix, mais de grâce que cette religion demeure dans la famille.

Le port du voile dans la religion musulmane est pour nous la démonstration la plus importante de la soumission de la femme et c’est cela qui nous fait peur et qui nous choque parce qu’on se souvient. On se souvient que ce symbole existait il y a cinquante ans et on ne veut pas revenir en arrière.

Je me souviens surtout que lors de la Révolution tranquille, les communautés religieuses ont suivi tout naturellement l'évolution de notre société en se laïcisant. Elles ont troqué, sans qu'on le leur impose, leurs grandes robes noires et leurs voiles dans le cas des femmes pour des habits civils sans pour autant renier leur foi et sans cesser de prier. Plusieurs de ces personnes sont encore vivantes aujourd'hui. Doit-on leur dire qu'elles ont évolué à tort et qu'elles ont fait tous ces efforts pour tomber dans l'oubli ?

Que l’on prie Jésus, Mahomet ou Bouddha m’importe peu, mais nous nous sommes battus, québécois et québécoises, pour que notre société soit laïque.

Nous nous sommes battues, québécoises, pour obtenir l’égalité du droit de parole entre les hommes et les femmes autant que pour l’égalité des chances au travail.

Souvenez-vous que si vous avez immigré au Canada et surtout au Québec, c’est pour faire partie d’une société ouverte qui vous donne sur un plateau d’argent tous les acquis que les générations précédentes ont obtenus particulièrement au chapitre des droits des femmes.

Je veux croire aussi que c’est par ignorance de nos traditions et de nos coutumes et non par manque de respect que les femmes musulmanes veulent montrer au grand jour voire imposer ce symbole de leur croyance qu’est le voile.

Peut-être que notre société va trop loin avec ses libertés. Mais le balancier doit s’arrêter au milieu et non régresser jusqu’au point de départ. Il faut se souvenir. L’intégration à une société commence par le respect de ses traditions et de ses coutumes ainsi que par le respect envers ses citoyens et citoyennes qui ont participé à l’exercice.

Peut-être que nos livres d’Histoire ne se souviennent pas ou bien qu’ils n’ont simplement pas été mis à jour.

C’est donc la responsabilité du gouvernement d’appliquer notre devise « Je me souviens » à notre Histoire et d’intégrer à cette Histoire les efforts de nos générations précédentes pour atteindre la société d’aujourd’hui et surtout de s’assurer que la génération montante s’en souvienne.

C’est aussi la responsabilité des organismes d’accueil aux immigrants de leur faire connaître cette devise du Québec «Je me souviens» afin que ces nouveaux arrivants ne pensent pas que nous sommes racistes simplement parce que l’on s’en souvient et qu’on ne veut pas imposer à notre progéniture d’avoir à reprendre les mêmes débat qu’il y a cinquante ans.

Grand-mère Johanne Chayer

* Cette devise (comme les armoiries du Québec) a été créée par l'architecte Eugène-Étienne Taché qui a conçu l'Hôtel du Parlement. Elle est apparue dès 1833 sur la façade de cet édifice, où siège l'Assemblée Nationale, puis sur les armoiries du Québec et sur les plaques d'immatriculation.

** Abriller : recouvrir d’une couverture. Québécisme. Peut s’écrire : abrier ou abriller.

*** Au Québec, les CPE sont les Centres de la Petite Enfance, les garderies subventionnées. Ne pas confondre pour la France avec un certain type de contrat de travail qui fit couler beaucoup d'encre.

johanne.chayer@videotron.ca

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2008 : 21:28

LA TOLERANCE DANS L'EDUCATION NATONALE EN TUNISIE


M. FEKI et N. MARUANI




Contrairement aux manuels d’instruction religieuse islamique de certains
Etats arabes, les manuels tunisiens d’instruction religieuse sont des
compilations d’articles et d’extraits d’ouvrages divers et variés. A titre
d’exemple, le Livre de pensée islamique de Première [1] est une compilation
d’articles de vingt-neuf auteurs. Il inclut des extraits d’ouvrages de
savants renommés comme le grand historien nord-africain du 14ème siècle Ibn
Khaldun, le théologien irakien des 9-10ème siècle Abou Al Hassan Al-Ash’ari,
et le grand théologien Abou Hamid Al-Ghazali, ainsi que des extraits
d’ouvrages modernes signés par des réformistes musulmans comme Rifa’a
Al-Tahtawi, Jamal Aldin Al Afghani, Muhammad Abdou’, Ali Abdel Razeq, Abdel
Rahman Al-Kawakibi, Muhammad Rachid Rida et Saadeddine Ibrahim [2].

Un examen attentif des manuels scolaires tunisiens d’instruction religieuse
des classes de Première et de Terminale révèle le rôle déterminant que joue
l’Etat tunisien dans trois domaines : la séparation des pouvoirs, la liberté
individuelle et la tolérance vis-à-vis d’autrui. En outre, ces manuels ne se
limitent pas à un seul courant religieux, mais prennent en considération les
différents courants de l’islam. Ainsi, bien que la Tunisie soit
majoritairement sunnite, elle accorde une place au chiisme dans ses manuels
religieux.


Le rapport qui suit porte sur les manuels d’instruction religieuse des
classes de Première et de Terminale ("deuxième et troisième années
secondaires") et plus particulièrement sur certains de leurs grands thèmes
de prédilection : la laïcité au regard de la religion, la nécessité d’éviter
les conflits d’ordre religieux, l’éducation comme facteur de liberté et
d’harmonisation entre religion et modernité, le siècle des Lumières en
Europe, l’importance de la concertation, de la tolérance et du dialogue.


Il s’avère que le programme des manuels scolaires tunisiens d’éducation
religieuse est fidèle à l’esprit de la salafiyya (ancien courant réformiste
musulman). Bien qu’aujourd’hui le terme "salafiste" ne soit pas loin de
signifier "extrémiste", les premiers salafistes, dont certains écrits ont
été repris dans ces manuels, encourageaient un islam modéré, l’ouverture et
la modernité. Ce mouvement d’origine a, par la suite, été récupéré par le
nationalisme et l’islamisme arabes, ce qui a progressivement contribué à
marginaliser le progressisme musulman. La Tunisie a toutefois échappé à
cette tendance, ainsi que le révèle la lecture des manuels scolaires.


Certains chapitres semblent toutefois entrer en contradiction avec la
réalité politique de la Tunisie contemporaine de Ben Ali, comme, par
exemple, celui sur la "connaissance, remède du despotisme" ou sur la
"liberté comme fondement du pouvoir." Voilà qui laisse perplexe quant à
l’usage toujours actuel de ces manuels. Il convient ainsi de noter que ces
derniers ont été rédigés sous le règne de Habib Bourguiba, fondateur de la
Tunisie moderne, dont le gouvernement était plus populaire et plus libéral,
bien que pas tout à fait démocratique, et dont l’orientation réformiste
demeure l’idéologie officielle du régime actuel.

Dans un chapitre intitulé "Le renouveau et les mouvements de réforme", le
manuel de Première souligne la nécessité d’institutions étatiques laïques
pour un bon fonctionnement de la société arabe : "L’une des causes de
l’anarchie, des complots et de l’effritement dans les rangs de la nation
[arabe], ainsi que de la faiblesse et de la colonisation qui s’ensuivent,
est l’absence d’institutions constitutionnelles (...), de pouvoir législatif
représentant le peuple et promulguant des lois qui le protègent et assurent
la stabilité [de la nation arabe]." [3]

Le manuel d’instruction religieuse de la classe de Première va jusqu’à
présenter la religion comme une source possible de conflits. Un article [4]
évoque le conflit qui a jadis opposé les mutazilites [5] à l’orthodoxie
islamique, notamment hanbalite [6], au sujet de la "création du Coran". Pour
les mutazilites, le Coran aurait été "créé" au moment de l’avènement de
Mahomet, tandis que, pour les théologiens officiels, le Coran aurait été
rédigé par Allah avant la création du monde.
Il serait "descendu" au moment de l’avènement du Prophète de l’islam. "Cette
controverse est à l’origine d’une épreuve cruelle (...) qui équivaut à
l’Inquisition pour l’Europe chrétienne.


A notre époque, les différences d’opinions sur ce sujet purement théorique
peuvent surprendre (...) ainsi que la violence, l’amertume, la jalousie,
voire les meurtres qu’elles peuvent entraîner. Ces répercussions sont la
meilleure preuve que le conflit entre les mutazilites affirmant que le Coran
est une création humaine d’une part, et les hanbalites et les autres
[musulmans] pour qui il est antérieur [à la création du monde], n’était pas
un conflit purement théorique, mais (...) religieux." [7]

En outre, un article du cheikh réformiste Mohammad ’Abdu [8] dénonce ce
qu’il qualifie d’"immobilisme des théologiens" : "Quelqu’un peut-il nier
l’immobilisme des docteurs de la charia et demeurer avec les expressions des
auteurs, malgré leurs divergences d’opinions et leurs incompréhensions ?
Dans les cas où nulle opinion n’a été exprimée, ils évitent de trancher et
cherchent à pervertir le sens [du texte] afin de le rendre conforme aux
affirmations de tel ou tel ouvrage. [9]

Dans un texte intitulé "Le lien entre la science et la religion, et la
contagion du fanatisme chez les musulmans" [10], le manuel s’attaque aussi
aux pratiques obsolètes attribuées à l’islam : "D’où vient ce grand nombre
de religieux que nous trouvons aujourd’hui dans les pays de l’islam, chargés
de veiller sur l’observance de cérémonies religieuses que le Coran n’a
jamais mentionnées, comme les enterrements et autres cérémonies liés aux
différents aspects de la vie publique -les naissances, les mariages, les
intronisations, etc. ?

Et comment voyons-nous aujourd’hui chez les musulmans -et c’est une chose
qui peut être associée à l’idolâtrie- le grand nombre de saints, de justes
et de chefs religieux qui ont fondé des courants diffusés aux quatre coins
du monde musulman ? Et comment est-il possible que les croyants implorent
ces saints, ces justes et ces chefs religieux sans doute plus qu’ils
n’implorent Dieu ? [11] "

Le manuel explique, dans un passage extrait d’un ouvrage intitulé "La parole
utile dans la démonstration de l’effort et de l’imitation" [12], que toute
tentative de réforme dans le monde arabe provoque des réactions négatives,
la population étant très attachée aux traditions locales.

Cet état de fait est si fort que si une tradition venait à être présentée
comme une innovation (condamnable dans l’islam), la population se
rebellerait : "Tout [homme] raisonnable sait que si un docteur de l’islam
déclarait dans une ville musulmane, en n’importe quelle circonstance, que
l’imitation est une innovation interdite [sans fondement dans l’islam]
(...), il serait attaqué par la majorité de ses habitants, soit par des
injures, soit par la violation de ses biens, de son corps et de son
honneur." [13]

Un article présente l’instruction comme l’ennemi de la dictature. Sous le
thème "Le despotisme et la science" [14] : "La liberté politique responsable
et organisée garantit le dialogue entre la nation et le pouvoir", l’auteur
pose la question : "Qu’est-ce qui ressemble plus au despotisme que la
tutelle d’un traître puissant et infidèle sur les orphelins de riches, qui
utilise leurs biens et leurs âmes comme bon lui semble tant qu’ils sont
mineurs ? De même que le tuteur n’a pas intérêt à ce que les orphelins
atteignent leur majorité, le despote n’a pas intérêt à ce que le peuple soit
éclairé par la connaissance. Ce n’est pas un secret pour l’autocrate qu’il
ne peut y avoir de coercition et d’esclavage si les sujets demeurent dans
l’obscurité de l’ignorance (...)


Le despote ne craint pas l’étude de la philologie destinée à corriger la
langue, tant que celle-ci n’inclut pas de maximes susceptibles de soulever
le peuple (contre le dirigeant) ou de rhétorique génératrice d’engouement
[contre le pouvoir] qui affaiblit les armées. "On peut dire de façon
générale que le despote ne craint pas toutes les sciences, mais seulement
celles qui ouvrent l’esprit et éveillent en l’homme la conscience de ses
droits et de son absence de droits, ainsi que des moyens d’acquérir et de
préserver ses droits. Le despote est un usurpateur et un fourbe, tandis que
les savants éveillent la conscience et mettent en garde. Le despote a des
affaires et des intérêts que seul le savant est en mesure de gâter." [15]

Le même manuel fait en particulier l’éloge du savoir profane. Un article de
Muhammad ’Abdu dénonce la "contagion du fanatisme" en ces termes : "Le
savoir élève les nations, tandis que l’ignorance les affaiblit et en fait la
proie des errances du fanatisme, que ce [fanatisme] soit d’ordre
idéologique, clanique ou confessionnel." [16] S’agissant du savoir comme
rempart contre le fanatisme, le manuel mentionne notamment le côté positif
de la campagne napoléonienne en Egypte, qui a apporté les sciences en
Egypte.

Un passage extrait d’un livre intitulé "La pensée réformiste chez les Arabes
à l’époque de la renaissance [arabe]" [17] souligne que la campagne
napoléonienne a élevé le niveau d’instruction générale en Egypte : "La
campagne [française] [18] n’était pas une simple opération militaire, mais
comportait un aspect scientifique et culturel qui a eu le mérite d’allumer
l’étincelle de la renaissance arabe moderne. Car cette campagne a fait venir
de nombreux chercheurs français bien équipés en Egypte, qui ont initié des
recherches dans les domaines des mathématiques, de l’ingénierie, de la
géographie, de l’astronomie, de la mécanique, de la géologie, de la
métallurgie, de la médecine, de l’archéologie, de la littérature et des
arts.


Une revue était éditée tous les trois mois pour présenter les résultats de
ces recherches. Ils [les scientifiques français] ont également diffusé un
précieux ouvrage descriptif de l’Egypte [Ketab Wasf Misr], auquel ils ont
incorporé des photos, des cartes et des tableaux. Ces connaissances qui
étaient nouvelles pour les Egyptiens ont suscité tout leur étonnement !"
"Cette campagne a développé l’imprimerie ; Napoléon a amené une imprimerie
dont il s’est servi pour [diffuser] son appel au peuple égyptien. (...) Et
la première imprimerie arabe que l’Egypte a connue est l’Imprimerie
orientale française. Parmi ses publications se trouvaient un livre de
phonétique, un livre de lecture et un dictionnaire français arabe. Une autre
imprimerie a ensuite été créée, qui a publié Barid Misr [19].


Voilà qui révèle l’intérêt que portait la campagne [française] pour le
journalisme, dans la mesure où elle a également donné naissance à un
deuxième journal, Al-Ashriya Al-Misriya [qui sortait tous les dix jours]."
"En examinant les débuts de la renaissance en Egypte, on constate que sa
source est unique : c’est l’Europe, grâce à son fort développement dans les
différents domaines." Le manuel ne prend toutefois pas partie pour la France
: "Si Napoléon s’est appuyé sur la science moderne durant sa campagne, son
but n’était pas d’instruire le peuple [égyptien], mais de rallier les élites
pour étendre son pouvoir. Aussi, la campagne, de courte durée, et les
difficultés encourues, n’ont pas permis aux Egyptiens de participer à cette
campagne." [20]


L’auteur définit comme suit la liberté de pensée : "La liberté de pensée,
c’est le respect de l’esprit, le fait de lui donner une place honorable et
de lui permettre de s’exprimer dans tous les domaines, aussi bien politique,
scientifique que culturel. Le développement culturel dans tous les domaines
est révélateur de la bonne santé de la société. Et la liberté de pensée est
une composante -voire même le fondement- de la liberté d’opinion et
d’expression. La réflexion est un commandement religieux." [21]

Le manuel fait l’éloge de la liberté individuelle comme étant la condition
de toute connaissance. Dans une partie intitulée "Des causes du retard des
musulmans", il présente un extrait d’une lettre adressée au sultan ottoman
par Moustafa Fadel Pacha [22] : "La liberté est l’enseignant n°1 des nations
; c’est elle qui forme les enseignants. Nul autre ne peut la remplacer. La
nation opprimée méprise le savoir, car il ne lui est pas utile. Les nations
désirent le savoir quand elles jouissent des droits auxquels elles croient ;
l’instruction leur permet de mieux profiter de leurs droits, et toute nation
ignorante opprimée est soit lâche soit traître."


Le manuel de Première insiste le droit inné à la liberté individuelle [23]
dans un passage intitulé "La liberté est la base du pouvoir" : "Certains
besoins vitaux dépassent l’alimentation et l’habillement, même s’ils sont la
condition première de la vie. Parmi les besoins essentiels se trouve la
liberté. L’homme naît libre, il n’a d’autre seigneur que Dieu ; c’est
pourquoi il doit vivre libre et mourir libre. La liberté inclut la liberté
politique, la liberté de pensée, voire même la liberté religieuse." Le
manuel de Première développe en particulier le concept de liberté politique,
ramification naturelle de la liberté individuelle. L’individu avait le droit
de critiquer le pouvoir : "La liberté politique signifie en premier lieu la
liberté d’opinion et d’expression. Aux tous débuts de l’Etat islamique
avaient été établies des libertés politiques ne muselant pas l’individu,
même si ce dernier critiquait le gouverneur. L’Etat islamique autorisait
même la formation de groupes et de partis aux opinions et aux principes
différents [de ceux du gouverneur], que ces derniers défendaient franchement
et explicitement." [24]

Un autre article [25] souligne la nécessité d’une diversité d’avis
antérieure à la prise de décision par le dirigeant. La "Shura" (principe de
consultation dans l’islam) est considérée comme "faisant partie des valeurs
morales relatives à l’exercice du pouvoir qui permettent à la concertation
d’aboutir à un point de vue commun utile à la collectivité, que ce soit au
sein de la pyramide du pouvoir politique, de la tribu, du clan ou même de la
famille où les époux se concertent... Nous avons toujours besoin d’un
minimum de concertation pour arriver à une direction qui garantisse la
participation de tous ou [au moins] de la majorité." [26]

En outre, les décisions déterminantes devaient être prises en accord avec
l’avis du peuple : "La liberté politique inclut aussi la consultation [des
gouvernés par les gouverneurs] comme il est écrit dans le Coran : "[Qu’ils]
se consultent entre eux à propos de leurs affaires..." (Sourate Al-Shura,
verset 38). La Shura [consultation] suppose [l’existence de] la liberté
d’expression et la garantit. S’il n’y a pas eu, dans [l’historie de]
l’islam, d’institutions officielles chargées de veiller à la pluralité des
opinions relatives à la politique de l’Etat, comme le Parlement ou les
assemblées consultatives, l’islam approuve toutefois le principe [de
consultation], voire l’ordonne (...). La pluralité des opinions nécessite
-surtout à une époque où l’espace de l’Etat s’est élargi et où les problèmes
de gouvernance se sont multipliés- la reconnaissance de l’opinion inverse
dans un esprit de liberté et de tolérance totale." [27]


A travers ses manuels scolaires, la Tunisie -majoritairement sunnite- fait
preuve d’une grande tolérance à l’égard des chiites [28]. Le manuel
d’instruction islamique de Seconde se réfère au texte [29] d’un éminent
théologien réformiste du 19e siècle, Jamal Al-Din Al-Afghani (1839-1897). Ce
dernier évoque le pluralisme religieux qui a toujours existé en islam et
cite parmi les grandes écoles "les chiites qui imitent l’imam Jaafar
Al-Sadeq [30] ", un des plus grands théologiens des Ahl Al-Bayit [31],
précisant que "leur préférence pour l’imam Ali [32] ne doit pas les exclure
de la communauté des musulmans".

Le texte du manuel souligne l’inutilité des opinions revanchardes entre
sunnites et chiites : "Si les sunnites se mettaient d’accord aujourd’hui et
approuvaient le choix des chiites, des Arabes et des Perses, et admettaient
qu’Ali ibn Abi-Talib était plus apte à assurer la [fonction] califale que
[son prédécesseur] Abou-Bakr [33], est-ce que les Perses [chiites] s’en
trouveraient valorisés ? Ou la condition des chiites s’améliorerait-elle ?
Et si [au contraire] les chiites approuvaient [le choix] des sunnites [et
admettaient] qu’Abou-Bakr avait eu raison d’assurer la [fonction] califale
d’Ali, cela valoriserait-il les musulmans sunnites et les sauverait-il de la
servitude, de l’humiliation et de l’insécurité où ils sont tombés
aujourd’hui ?" [34]



Ci-dessous la liste des textes des manuels scolaires :

[1] Deuxième année secondaire en Tunisie.
[2] Célèbre réformiste égyptien.
[3] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 84.
[4] Hussein Ahmed Amin, "Dalil al-Moslem Al-Hazin", Editions Al-Janoub
lil-Nashr, Tunis, 1993, pp. 133-134.
[5] Une école de pensée théologique musulmane apparue au VIIIe siècle qui se
développe sur la logique et le rationalisme, et cherche à combiner les
doctrines islamiques avec celles-ci, en montrant ainsi leur compatibilité.
[6] Une des quatre maddhabs (écoles de pensée religieuse formant le droit
musulman) de l’islam sunnite. Prônant l’origine divine du droit en réaction
au mutazilisme, le hanbalisme doit son nom à l’imam Ahmed ben Hanbal
(780-855) qui en fut le théoricien.
[7] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 18.
[8] Muhammad ’Abdu, "L’islam et le christianisme", Le Caire, 1938, pp.
107-108.
[9] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 98.
[10] Muhammad ’Abdu, "L’islam et le christianisme", Le Caire, 1938, pp.
150-151.
[11] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 100. [12] Muhammad Ben Ali Al-Shawkani, "La parole utile dans
la démonstration de l’effort et de l’imitation", Editions Al-Qalam, Koweït
City, pp. 46-51.
[13] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 52.
[14] Abdel Rahman al-Kawakibi, "Les caractéristiques du despotisme et la
mort de l’esclavagisme", pp. 28-33.
[15] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 67.
[16] Muhammad ‘Abdu, L’islam et le christianisme, pp. 150-151.
[17] Muhammad Al Qadi et Abdallah Solah, "La pensée réformiste chez les
Arabes à l’époque de la renaissance", Editions Al-Janoub lil Nashr,
Tunis, 1992, pp. 15-24.
[18] En référence à la Campagne d’Egypte de Bonaparte (1798-1801).
[19] En arabe : la messagerie d’Egypte, un journal qui sortait tous les
quatre jours.
[20] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de deuxième année
secondaire, p. 54.
[21] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 38.
[22] Frère du khédive (roi d’Egypte) Ismaïl.
[23] Kamal Abdallah Al-Mahdi, "La religion et la vie", Editions Al-Jil,
Beyrouth, 1988, pp. 291-293. [24] Livre de pensée islamique enseignée aux
étudiants de troisième année secondaire, p. 38.
[25] Muhammad al-Talbi, "La famille de Dieu", éditions Dar-Serras, 1992, pp.
90-93.
[26] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 40.
[27] Livre de pensée islamique enseignée aux étudiants de troisième année
secondaire, p. 38.
[28] La majorité des chiites du Moyen-Orient (à l’exception du Yémen) sont
duodécimains, c’est-à-dire croient dans l’existence des douze imams. Près de
80% des chiites sont duodécimains ; ils sont majoritaires en Azerbaïdjan, à
Bahreïn, en Iran, en Irak, et au Liban.
[29] Al-Aamal al-Kamela, pp. 324-325.
[30] Le sixième des douze imams du chiisme duodécimain auquel se réfère

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LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2008 : 23:39

je vais faire des remarques sur cette lettre de mr SOUHAIL.
IBN KHALDOUN est egalement imam des malikites et il etait grand juriste des malikites au azhar, d ou sa presence est plus que normale dans les manuels d etudes islamiques nord africaine ( la grande majorite des musulmans du nord afrique est sunite malikite).
pour al ash*ari, 90% des sunnis du monde entiers suivent sa theologie y compris les nord africain.
LE JAAFARISME bien qu il s agit d une secte chiite, il etait incorpore dans le sunnisme nord africain. ceci etait fait par force au temps des almohades ( ce qui donne a leur epoque la legitimite de leurs calife en tant que mehdis)
donc finalement les manuels tunisiens telque tout les manuels nord africains se base sur cette triade de notre carte d identite religieuse : malikite asha*arite ja*afarite.
en ce qui concerne LE SALAFISME. d abord le mot salaf en arabe veut dire precedent ou ancetre. en religion ca correspond aux generations des trois 1ers ciecles hejirs. ca englobe: imam malik, et les autres fondateurs des 4 ecoles juridiques , les grand collecteurs de hadith tel que boukhari... . pour ce qui est d actualite, le salafisme est le nom du secte recente, apparus il y a 4 ciecles par un certain abdelwahab, celui la declare qui il suit uniquent le salaf bien qui il attaque les autres ecoles ( fondes par les salafs en personne!!!) ca secte est fanatique, trop sensible a toute cretique et se considere comme seule version du sunnisme pure ( les 4 ecoles se tolerent, et se reconnait. de l autre part il ne considere pas le wahabisme en tant que sunnisme mais para sunnisme) , la secte egalement deteste le chiisme et ne le considere pas faire parti d islam. bien que le congres islamique en jordanie il y a des annes a confirme a l appartenance de chiisme jaafarite a l islam comme l un des 12 sectes musulmanes ( 5 sont sunnites) les wahabites continue leur politique du takfir.
LES MUTAZITES sont des philosophes soutenus par le calife lors du mihna ( probleme de creation du coran n est pas le seul, egalement la puissance du dieu et sa volonte faisait parti du debat) les theologitiens traditionnels y compris ibn hanbal ont ete tortures car ils se sont opposes au mutazilites. resultat mort de certains imams et la garentie du calife de ne plus se meler a la religion ( une laicite primitive) se qui a permi une competition plus egale entre les 2 parties. cette competition prendra fin par l arrive de al ashaari qui trouvera des these intermidiares sur les majeurs sujets de ce conflits.
les CHIITES DU LIBAN ne sont pas majoritaires, probablement la plus gande secte mais pas la majorite ( sunni et chretiens maronites et orthodox sont bien nombreux).
cette tolerance dans les manuels qu on peut trouver au maroc et probablement en algerie, n ai pas suffisante, car ces memes autorites qui redige ces manuelles n ose pas critiques ouvertements le fanatismes orientale - par crainte de perdre l influx des petro dollars- et la dictature en tunisie et sa facon a impose la laicite ont des consequences negatives qui se voit dans l assocition de l opposition ploitique avec les penses islamistes. il y en a qui pour manifeste son rejet du dictature adopte ce que cette meme dictature a interdit. c est toujours comme ca en fin de compte. on ne peut pas compter sur une dictature car ceci nous rendra ennemi du peuple.
et en interdisant les pratiques religieuse on fait appel a une ancienne realite : tout ce qui intedit est seduisant!!! esperant que les choses au maroc et tunisie ne suit pas les evenements d algerie.

LA NEBULEUSE DE L'ISLAM.
Posté par: alex (IP enregistrè)
Date: 12 janvier 2008 : 23:43

ce que je me demande c est ou est ibn rochd dans nos manuels. pourtant c est un juriste malikite et progressiste qui a initie une certaine laicite de l etat. malheureusement 7 siecles apres lui les musulmans n arrivent toujours pas etre a la hauteur de ce qui il etait.




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