Re: POESIE
Posté par:
Almera (IP enregistrè)
Date: 11 avril 2005 : 12:27
Voici le second chant ou poème de Raphaël . Vous verrez où est Versailles , je lui laisse la parole , jugez-en !
,
Si Paris possède Monmartre et ses Poulbos, Marrakech possède son Mellah et ses petits juifs, dont je suis le pur jus. Bien que l'ayant quitté depuis 44 ans, lui demeure toujours ancré en moi.
Vous sachant apprécier la littérature de "haut niveau", je vous fais profiter, en avant première, de la lecture de ce "chef d'oeuvre" parfumé d'odeurs des boulettes aux celeries et du sabel.
Eddie Mitchel chante : « Lèche bottes blues »
Et moi : « Lèche babouches Andalouses »
De Marrakech la rouge tout comme Toulouse
Villes dont toutes les autres sont jalouses.
Comme le dit la chanson sentimentale
Nous sommes réunis pour une soirée orientale
Sur les tables les gâteaux au miel s’étalent
Pour nos palais et nos yeux, c’est un régal.
N’utilisant en orient jamais l’harmonica
Mais surtout elhoud, violon ettrr et tarbouca
Rappelant les joyeuses soirées de Casablanca
Qu’aucun mélomane ou moulouh’ jamais ne manqua.
Réjouissez vous même en exile, enfants d’Israël
Fêtes , chants belles tables pour vous c’est naturel
Là où vous vous trouvez veille sur vous D’ l’Eternel
Mais, devant le danger, soyons toujours en éveil.
Les boulettes, la @#$%&, les merguez ou le couscous
Passent avant tout sans subir aucune secousse
Quelle que soit notre situation c’est pareil pour tous
Que l’on vienne de Casa, Alger, de Djerba ou de Souss.
Djelaba, farajyia gandoura burnousse et babouches
Tête rasée nue ou portant fièrement un tarbouche
Au vu des beaux plateaux l’eau vous coule à la bouche
Mais, méfiez vous des guêpes, des abeilles et des mouches.
Des hémorroïdes et constipation souvent on en rit
En abusant des piments piquants de l'harissa et des figues de barbarie
Kémia Boukha, mahia et olives rien ne varie
Ni à Tel Aviv, Los Angeles New York ni à Paris
Nos traditions nous collant à la peau sont notre Patrie
Le charme et la beauté de nos femmes en caftans
Les têtes couronnées de diadèmes ou cheveux au vent
Le postérieur derrière et la poitrine devant
Loin d’elles l’idée d’entrer dans un couvent.
Avec grâce, agilité et souplesse en se tortillant
Remuant tout le corps, les hanches en pratiquant
La danse du ventre par les femme, c’est pétillant
Que les hommes contemplent d’un regard bienveillant.
Samedi 27 novembre 2004 au Centre Culturel
A Versailles et c’est signé : Ohayon Raphaël
Almera