Je transmets un texte envoye par Raphael Ohayon.


Un petit souvenir de la première ecole elementaire ouverte pour
les juifs du Maroc par l'A.I.U, et sans elle, "Je n'aurais pas pu vaincre mon ignorance".
S'il y a eu politiquemement grieffe contre "Le Protectorat", pour ma part, je ne dois pas etre ingrat envers "cette oeuvre aussi belle".

Raphael Ohayon. Versailles 29 Mai 2005

Hymne a l'Alliance Israelite Universelle.

Vivant espoir de l'Alliance,
Frères debouts, serrons nos rangs,
Et sur l'autel de l'esperance,
Sacrifions nos defferents

A toi salut terre de France
D'où nous reçumes le secours
Qui nous fit vaincre l'ignorance
Nous t'apportons tout notre amour

Nous nous rappellerons sans cesse
Que ce Pays fut le berceau
De l'Alliance et nos mains tressent
Une couronne a ses Heros

Acclamons cet oeuvre si belle
Dans la force et la dignite,

En progres marchons avec elle
Avec elle dans la Liberte (Bis)

Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.


Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.



Les poètes devant mes grandes attitudes,
Qu'on dirait que j'emprunte aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;


Car j'ai pour fasciner ces dociles amants
De purs miroirs qui font les étoiles plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !


Charles baudelaire : La beauté extrait des " Fleurs du mal"

De la part de Raphael Ohayon,

Je ne me fais pas prier pour placer un si joli texte et de plus si flatteur pour moi.

Merci cher Raphael pour ton merveilleux apport sur Darnna




Pour toi, Darlett.

Comme je l’ai toujours dit, je le repete et le maintient
Qu’une femme, lorsqu’elle est belle, elle est efficace,
Qu’elle est, disponible pour s’occuper de tout ou de rien
Sans manieres, ni remontrances, aux difficultes elle fait face

Ce genre de devouement, on le remarque chez « Darlett »
Que l’on qualifie de collaboratrice empressee et discrete
Et donc Belle a en deviner le charme, sans avoir vu sa tete
Observee de pres ou de loin, avec jumelles ou sans lunettes
« Tamid, bekhol yom, oubkhol zmann oubkhol h’att »
C’est ce que ressent Raphaël, sans jouer aux devinettes

A qui se joint son cousin Almera trouvant qu’elle merite davantages
D’eloges, de reconnaissance pour apprecier et rehausser son courage
Contribuant a developper notre « SITE » en lui asssurant bonne image
Sans bruits, ni cloche ni trompette, ne deployant jamais son ramage.

Contre l’oubli, l’indifference et l’ingratitude ,
Raphael reconnaissant comme d’habitude.

VERSAILLES 30 Mai 2005.

A Darlett

La famille Ohayon est à tes pieds !

Almera

Je n'en demandais pas tant !

darlatt laaziza
etre la muse et l inspiratrice de mon ami raphael mon compatriote marrakchi et poete de grand talent.c est sur que tu es (mardit el oualidine)benie par tes parents comme dit mon aie izza
bisous a tous
hassan

Un nouveau poème :

Ma Muse est triste

Pourquoi , assise sur tes jambes pliées
Tu me jettes , Muse , des regards de biais ?
Tu te fais petite , silencieuse ,
Je sais que comme moi , tu es anxieuse .
La tête baissée , le visage sérieux ,
A travers tes longs cils tu me suis des yeux .
J’écris , je mange mon crayon ,j’efface ,
Muse muette , que veux-tu que je fasse ?
Je perds mon amour , j’ai besoin de ton aide ,
Ta conduite envers moi , à mes yeux est laide .
Tu connais notre histoire , peut être mieux que moi ,
Tu as su trouver des mots pour nous mettre en émoi,
Sans me déranger , tu m’as soufflé à l’oreille
Des mots d’amour qui n’auront pas leurs pareils .
Maintenant , je vois que tu restes froide ,
Que puis-je faire si tu tiens à rester coite .
Vains sont mes efforts pour me concentrer ,
Quand décideras-tu de nouveau d’entrer ,
Entrer et m’aider enfin à réfléchir ,
Sans toi , sans mon amour , je vais fléchir .
Loin de toi , voilà ce qui m’arrive ,
Je cesse de penser , c’est la dérive .
Et voilà mon drame , ton drame certes ,
Tu n’es plus là pour que tu me concertes .
Je reste seul à affronter mes ennuis ,
Mais avec moi tu restes éveillée la nuit .
Alors dis-moi , où sont ta verve et ton humeur
Qui me manquent tellement à cette heure .
Lève-toi , parle-moi je te prie ,
Nous trouverons la solution à tout prix .
Nos idées unies , nos efforts communs
Nous aideront à retrouver ces lendemains
De bonheur , de joie , sans crise ,
Je ne te verrai plus sur tes jambes assise .

25 –27/05/2005

Almera-Yossi

Chère Samira,
Ton coeur t'appartient, et ton droit à la vie qui t'est accordée
par Dieu Le Créateur, est à toi.
Ta conscience te sauvera. Mais, mais, mais, tu as le devoir
d'aimer, de respecter, et même d'être compatissante à l'égart
de tes parents, comme toutes les croyance l'ordonnent.
Aime, et tu seras aimée.
Respecte, et tu seras respectée.
Et moi, correspondant lointain, je te respecte et te salue
très cordialement. Et, comme l'on dit des deux côtés,
ESSALAMA. CHALOM.
Raphaël

Bonjour Yossi,
J'aime bien ton po?me!ta muse est triste la mienne m'a d?sert?...
J'?cris, j'efface, je pense, je repense et je d?chire des pages enti?res...sans muse et sans inspiration je suis une orpheline de la page blanche!

Bonjour BB! Je suis tres heureux que tu te retablisses !Et encore plus que tu m'ecives !

Patience , tu verras que dès que tes douleurs ne t'occuperont plus , tu ne seras plus orpheline de la page blanche , quant à la muse , tu le sais elle saura revenir au bon moment pour s'attribuer les mérites auxqueles elle n'a pas pas droit !

Bien à toi , Yossi

Voici un poème de Baudelaire que j'ai beaucoup aimé

L'ÉTRANGER



- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!

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Almera, tout renier sur terre pour ne regarder que vers l'infini.

Oh combien c'est juste parfois.

Mais seulement parfois !

Car en d'autres fois, la beaute, la generosite, l'altruisme, la paix existe parfois aussi !

Mais seulement parfois !


Amicalement
Adeline

Bonjour Adeline et Yossi,

Beaudelaire nous fait rever et c'est tellement juste qu'on a souvent envie de relever la tete vers le ciel mais comme dit si bien Adeline, le terre est belle egalement.

Cela me rappelle un refrain de Serge Reggiani (si je ne me trompe) :

Notre Pere qui etes aux cieux, restez-y !
Et nous nous restons sur la terre qui est bien jolie"

Yossi, je voulais te dire que j'ai beaucoup aime ta "Muse triste"
surtout les deux premieres phrases :

"Pourquoi , assise sur tes jambes pliees
Tu me jettes , Muse , des regards de biais ?"
.......
J'aime beaucoup !

Amities
Darlett

Adeline , je n'ai pas encore eu le plaisir de te connaître mais je voudrai te rassurer : j'aime encore plus notre Terre et je crois que , comme Serge Reggiani cité par Darlett , chacun à sa place avec une " loucherie " vers le haut de temps en temps .


Quant à toi Darlett , j'ai vu cette pause sur une peinture de je ne sais plus qui et elle m'est revenue au bon moment en tête . La vérité ? Moi aussi j'ai aimé ces deux premières phrases !

J'ai lu hier deux poèmes de Lamartine qui commençaient aussi par l'attitude ou la conduite de la Muse , mais bien sûr , après avoir écrit mon poème , donc cette fois je n'étais pas influencé par aucune oeuvre et merci encore de tes compliments !

Yossi qui a marre d'être une voiture !

Connaissez-vous cette sensation ou alors cette situation que je décris dans ce poème , ou alors je délire !


Un Etat Second

Assise devant moi à contre-jour ,
Elle savoure lentement un petit four .
Moi , avec plaisir je sirote un café.
De ses derniers jours ce qu’elle fait,
Elle me raconte longuement
Et moi je l’écoute patiemment .
Sur ses blonds cheveux , un brin de soleil
Déposa soudain une auréole pareille
A une couronne d’or . Son visage à l’ombre ,
Ses cheveux éclairés font que je sombre
Dans un rêve sur une autre Terre .
C’est une plage où des couples solitaires
Cà et là allongés sur le sable
Mettent une ambiance admirable
De romance , de silence . Me voilà
Donc assis au café , face d’elle , là ,
L’écoutant encore clairement parler
Mais en même temps je me laisse aller
A cette plage de soleil baignée .
Une autre ambiance entre nous a régné :
Cette ambiance unique d’amoureux
Qui se disent tout parce que ils sont heureux .
Au café , devant moi , seule je la vois ;
Sur la plage à côté d’elle c’est moi .
Au café , concentré sur son récit ,
Je la vois à la plage me parler aussi .
Tandis qu’au café la scène est réelle
A la plage elle est virtuelle .
A la plage un film muet se déroule ,
A travers lui au café tout s’écoule
Dans un monde vivant . Sans se heurter ,
Les deux scènes glissent comme feutrées
L’une dans l’autre naturellement .
Moi je vis les deux passionnément .
Dans un état second j’étais sans le vouloir ,
J’ai vécu deux vies sans m’en apercevoir .
Mon amie se lève , le virtuel s’estompe ,
Sans trop de dégâts au réel je retombe .

29/05 – 02/06/2005

Almera, comme tous les poetes tu puises ton inspiration dans le reve, dans le virtuel, dans l'ephemere !

C'est une belle maniere de vivre le quotidien.

Tes poemes sont agreables a la lecture. Merci

Mes amities

Mihal

Poesie = evasion

Il y a eu un courant au 19eme siecle, il me semble que c'est le courant symboliste qui recherchait justement la beaute dansl'impalpable, dans ce qui fuit.
Tout comme les impressionnistes en peinture qui suggerent la forme. Je pense a Pissaro, par exemple. Petits points de couleurs qu'on a du mal a saisir et qu'il faut regarder de loin pour en faire l'assemblage et identifier la forme. Ou a Monet, avec ses formes fluides. C'est identique en poesie. Les mots designent des etres ou des situations ephemeres, fuyantes.

La poesie, tout comme la peinture est un instrument d'evasion merveilleux !

Ces quelques lignes illustrent justement ce que Mihal et moi disons :


"Dans un monde vivant . Sans se heurter ,
Les deux scènes glissent comme feutrées
L’une dans l’autre naturellement .
Moi je vis les deux passionnément .
Dans un état second j’étais sans le vouloir ,
J’ai vécu deux vies sans m’en apercevoir ."


N'est-ce pas ???

Bravo, Yossi !

Continue a nous ravir

Darlett

Le dernier en date de notre cher Raphael


NE PAS BOUDER, CAR LE BOUDIN N'EST PAS CHACHER

Dans une famille au quotient intellectuel d’un niveau stable et CERTAIN
Dans laquelle le raisonnement bien equilibre, puisqu’il est au MASCULIN
Exprime, en toute solidarite, fraternite se tenant la main dans la MAIN
Quelles que soient les circonstances a tout instant soir comme MATIN
Tenant compte de l’experience du passe prevoyant celle du LENDEMAIN
Respectant toutes opinions, circonstances ou difficultes de leur PROCHAIN
Primant avant tout les sentiments et l’approche envers tout être HUMAIN
Precoces avant l’age raisonnant en hommes murs surtout pas ENFANTIN
Differents l’un de l’autre, ils sont conscients d’emprunter le même TRAIN
Temperament et caracteres varies, n etant pas du meme groupe SANGUIN
Qu’ils soient en mer , a la campagne, en montagne ou humant l’air MARIN
Ne s’apprêtant jamais aux desagreables disputes ni aux jeux de MAINS
Maintenant le respect de la subsistance, que ce soit la viande ou le PAIN
Ne cherchant que le beau, l’agreable, l’instructif et surtout pas le VILAIN
Ils ne toisent pas leurs semblables et ne les traitent pas avec DEDAIN

Conclusion
Pour un homme, il n’y a rien de pire que de pratiquer ….le BOUDIN

P.S. Je ne boude pas, car le « BOUDIN » n’est pas Cacher.
Et de toute façon, ce sont surtout les femmes qui boudent,
et moi, pour demeurer un homme, je refuse de BOUDER

Raphaël Ohayon VERSAILLES 9 Juin 2005.

Tres Chere "darlett"
J'ai l'impression que tu n'as pas saisi le sens de ma derniere ligne de
"Bouder", m'adressant a toi.
Je la repete: "Chere derlett, ne t'offusque pas, car je sais qu'une
femme ausssi intelligente que toi ne boude jamaIS".
Explication:
En disant qu'il n'y a que les femmes pour bouder, j'ai pris la precaution de t'avouer que tu n'en fais pas partie.
Et d'ajouter maintenant, qu'il peut se trouver encore des femmes qui
ne boudent pas. Toutefois, le "boudin" (bouder) c'est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, "les vrais".
Tu sais très bien toi que:
"Rabbott banott h'assou h'ayil, veatt h'alitt h'al coullana"
Voir Michle Shelomo ben David, a lafin de "Echett H'ayil".
A la botte! Comme l'a si bien dit Yossi, et que confirme Raphaël
ce vendredi 10 Juin 2005.

Voici de la part de notre cher Raphael Ohayon.


La Cooperation feminie est une Association qui reunit des dames d'un certain age, sinon d'un age certain.
La grande majorite dapasse la soixantaine, sinon beaucoup plus.
A leur intention, j'ai ecrit cette page, destinee surtout a les distraire au cours de leurs reunions.

DE LA LITTERATURE,
UN BRIN DE CULTURE.

Avec la Coope, sans parcourir des kilometres
Nous evoquons la phrase:"etre ou ne pas etre"

Telle que l'a si bien ecrite "Cheikh Sbir" (*)
Car nous vivons et agissons au lieu de subir

La bonne humeur et la joie de vivre de nos ainees
Demeurent intactes malgre le nombre des années
En nous rappelant l'oeuvre de Pierre Corneille
Pour nous toutes et tous ce sera toujours pareil

De toute façon on sait que rien ne sert de courir
Et que de nos traccas il est facile de guerir
Puisque malgre notre age, il faut partir à point
En evitant si possible tous nos petits chagrins.

Evoquer les fables de La Fontaine
Cela nous eloigne de nos peines
Et, comme à notre age il ne faut rien dedaigner
Car, grace a la Coope, nous avons tout a gagner

Les "Nanas"(**) de la Coope sont toutes avides du rire
Ayant tout a fait raison de ne pas se laisser deperir
Afin de maintenir la gaite pour le present et l'avenir
Pour cela, il leur est conseille le plus possible se reunir.

La culture c'est comme le beurre et la confiture
Moins on en possede et plus on l'etale
Pourtant, selons les circonstane et la conjoncture
Nous en sommes sensibles, qu'elle soit moderne ou orientale.



(*)Shakespeare est considere par les Irakien comme originaire de Baghdad, et c'est ainsi qu'il est nomme
chez eux:"Cheikh"
(*) Elles sont quand meme au moins, du troisieme age.

Raphael Ohayon Versailles 16 Septembre 2003.
Repris, sans les accents, pour DARNNA le 11 Juin 2005