Voici une nouvelle oeuvre de Raphaël . Remarquez que nul ne pourra se l'approprier !!


LA VIE

R egardez comme LA VIE est belle sans reporter à demain
A dmirez ce mécanisme que constitue le corps humain
P rofitez en tant que l’on peut en jouir, soir et matin
H abiles sont ceux qui n’en ratent aucun profit sans faire le malin
A rrachez vous du stress, de la mélancolie et du chagrin
E xprimez la reconnaissance au Créateur qui vous la confie entre les mains L ouez Le sans cesse dès votre réveil, à tout instant et sans fin

O uvrez votre cœur à qui le mérite et sans méfiance
H âtez vous lentement comme dit le poète et ce, avec aisance
A ccrochez vous à tous les instants de bonheur avec insistance
Y-a-t-il une merveille comparable à la vie en toute circonstance?
O euvre plus miraculeuse qu’ELLE depuis la naissance ?
N aturellement non. Alors, prenons en soin tant qu’elle est là avant son absence .

Raphaël OHAYON , profitant de la vie et de sa présence
Exprimant à son Créateur, gratitude et reconnaissance
VERSAILLES 3 AVRIL 2004

bravo raphael mon marrakchi cheri
tu devrais habiter le chateau a la place de louis 14 et m inviter pour un diner a la galerie des glaces.
je suis adorateur de marie antoinette et voudrais retrouver sa trace
mais pas le sort de son mari
ce poeme est extra comme tout ce que tu m envoies merci du fond du coeur
hassan OULD BLADEK

ARRIK
JE TE SOUHAITE BON COURAGE POR TON TRAVAIL ( l essentiel c est ca)surtout pour toi qui a de grandes responsabilites.dans quelques annees quand tu seras en retraite et libre comme moi (si on te laisse partir)
tu seras maitre de ton temps
hassan
je te donnes une regle fondamentale pour le travail

BOn je crois que je vais jouer dans la cour des grands mais il y a un début à tout, je veux dire une continuité...!




Déclaration pré-posthume!

Un no man’s land
Il n’aime pas les frontières
Partout c'est sa terre
Il n’a ni frères ni sœurs
Peut-être même pas de cœur

J’ai quitté mon pays ma terre
Mes souvenirs je les enterre et déterre
Je n’ai pas d’âge ni de visage
Ma vie n’est que rêves et voyages
Je suis un solitaire
Libre dans les airs

Là bas dans mon pays un amour m’attend
L’espoir la fait vivre mais pas pour longtemps
Tout voyageur regrette quelque chose
A moi il ne me reste pas grand chose
Je ne veux plus penser
Je ne rêve que de trépasser

Un déserteur qui n’a pas de compagnons
Je n’ai pour seul bagage qu’un nom
Celui de ma bien aimée
Que j’ai quitté un soir d’été
Je suis partie tête en avant
Y reviendrai-je pieds devant ?

Sais-tu que ce soir là j’ai pleuré…
Tête baissée le cœur meurtrie
Tes beaux yeux en larmes
Ta robe couleur parme
Je t’ai serré contre moi
Alors que j’avais envie d’être en toi

Pardon, ô mon amour, mon bonheur éternel
Déclaration pré-posthume juste pour Elle !
J’aurai voulu avec toi tout vivre
Mais de l’aventure j’étais ivre
Même mort dans ma tombe
Je te serai fidèle comme ton ombre…
Ton no man’s land

"B/Bohème-Ka"

Pensées perdues
Quelque part dans ces rues
Elles ne sont que silence et murmures
Je ne peux plus voir ton cœur sous toute
Cette armure…
Laisse le libre car il veut vivre
Pourquoi fuir tes sentiments
Ne serais-tu un faible amant ?
Un ciel qui pleure on dit pluie
Un cœur brisé ne peut être que Lui
Chacun sa vie, ses rêves et envies
Chacun ses hauts , ses bas c’est ça la vie !
Loin de toi oh mon beau pays je ne suis que souvenir !
Chante moi ta chanson, demande moi de revenir…
Dans tes bras je respire ton âme
Loin de toi je ne suis qu’une ombre et des larmes
Rêves et amours se construisent
Visages et cœurs qui se détruisent
C’est quoi l’amour si ce n’est que folie
Et tous ces amoureux par le rêve liés
Je marche tête baissée mon cœur en sang
Dans ma tête je fredonne l’air de ta chanson
A quoi donc penses-tu étranger ?
Puisque mon souvenir est désormais mort et léger…

"B/Bohème-Ka"

OH TRISTESSE....

Oh tristesse pourquoi aimes-tu mon âme ?
Est-ce une raison si je suis une femme ?
J'aimerai tant que tu disparaisses
Quitte moi car je ne suis point pécheresse

Oh tristesse pardonne mes pleures
Ne vois-tu que dans souffrance vivent mes sœurs?
Loin de toi elles sont belles et fières
Près de toi elles ne sont que de pierres

Oh tristesse serais-tu aveugles?
Pourquoi t'agrippes-tu autant à mon peuple ?
Tu m'as fait milles promesses
Mais tu guettes toujours mes faiblesses

Oh tristesse ce soir pour un court instant
J’ai écouté ses prières et son souffle si lent
Je l’ai vu peindre sous ce clair de lune
Fredonnant son chant « Ma belle brune »

Oh tristesse mes larmes saignent
Ma fleur se fane et mon corps s'incline
Pour toi je redeviendrai pieuse
Une âme pure, une promesse silencieuse !

"B/Bohème-Ka"

Toi l'Etranger....

Toi l'étranger
De mon pays qui m'écris
Ces mots ancrés dans mes pensées
Que tu sois Homme ou démon
Que tu sois frère ou amant

Toi l'étranger
Fils de cette terre
Aurais-tu oublié que nous sommes que de chair !
Que l'erreur est humaine et souvent peine
Et que l'Amour peut souvent être haine

Toi l'étranger
Sois libre et de ta vie sois ivre
Oublies toutes ces prières
Crois en toi et sois en fier
Car ton salut est ici-bas
Je penserai à toi de mon pays, là-bas!

Toi l'étranger
Qui n'as plus de ciel
A toi le rêve éternel
Oublies ton corps
Ces gens qui t'accusent à tort
Reste rebel , ainsi soit tel

Toi l'étranger
Révolté, penseur et rêveur
De tes mots n'aies plus peur
Prière d'une étrangère
Une âme qui erre
Qui cherche refuge sur cette maudite terre!

"B/Bohème-Ka"

SI...SI....

Si je n’ai ni passé, présent ou futur
Si tu me fais rêver, créer, pleurer et rire
Si de tes envies, tes paroles je suis sûre
Si tes faiblesses et tes joies m’inspirent
Si ton courage et ton amour m’attirent
Alors pourquoi de ton empire
Veux-tu m’exclure...?

Si je ne cherche ni ange ni prophète
Si les errants ne sont ni tristes ni bêtes
Si « il était une fois » n’est pas
le commencement d’une histoire
Si mon soleil doit se lever autre part
Si les étoiles ne brillent plus
Si les déserteurs ne partent plus
Si je ne suis plus maîtresse de ma plume
Alors je disparaîtrai comme mes pas
Sur ces dunes

Si je n’ai plus de nuit pour rêver
Si en demain je ne peux plus espérer
Si mes angoisses, mes peines, mes pleures
Si tous réunis me font peur
Si courage et détermination sont mes alliés
Si par le sang nous somme liés
Si dans le rocher on peut trouver de l’eau
Si dans ta laideur je te trouverai beau
Si tu peux l’aimer « elle » sans henné, khol, ni bijoux
Si mes traits éclairés par la lune seront encore plus beaux

Si sous l’olivier ou l’arganier naîtra cette union
Si de nous faiblesses, folies nous rions
Si dans ton regard je peux voir mon demain
Si sans le vent mon voilier pouvait partir aussi loin
Si les forteresses éventrées, restent encore debout
Si la kasbah d’Agadir abrite souvenirs et sanglots
Alors de là haut je regarderai le vaste océan
Et je plongerai pour toujours dans le Néant !

"B/Bohème-Ka"

Magnifique, cette ecriture ! Chere Boheme !

car :

"Le poeme pur est un devoir vivant,
une pensee qui se retient
et des perspectives sauvages."

Bjorling (poete finlandais)

Darlett

Belle Boheme,

Magnifique!!!

Je suis tres heureuse de t'avoir parmis nous.

Bonne fete!

La p'tite bombe

BRAVO CA FAIT REVER
HASSAN
JE NE SUIS PAS TRES FORT EN POESIE MAIS J APPRECIES

Belle Boème ,

Combien je suis heureux de te rencontrer dans ce coin de poésie aussi !

Sois la bienvenue ! Darlett réacte par une citation qui convient

toujours au poème ou au sens du poème et moi , ai-je besoin de me

répeter ?

Yossi , nommé ici Almera

Eh ben!
Alors vous vous êtes tous fait un lifting "nicknamien"
Eh ben ravie de vous retrouver ici.
Almera Merci

Regarde-moi!



Sais-tu que
Dans ton regard je me sens seul
Comme un marin solitaire
Contre vagues et vents
Je reviens au quai de ton regard
Comme cette première fois
Comme un pécheur sans foi
Cette nuit là je te l’ai dit
Raconté mon passé
Mes amours délaissés
Cette nuit là je t’ai fuit
Je ne suis ni Dieu ni mythe
Je suis une âme qui erre
Silencieuse et nostalgique
Ton regard est cette étoile qui me guide
Que cherches-tu donc à comprendre ?
Tout est déjà dit, désormais je me tais !
Je veux me perdre en toi
Juste une dernière fois
Pour que cette douleur ne soit plus là !
Regarde moi et dis moi que tu m’aimes
Que sans moi ta vie n’est que peine
Comme une bougie sans flamme
Ou un harem sans femmes
Je ne peux pas te promettre cette lune
Ni un rêve éternel
Mais je me souviendrai de cette rencontre
De tes soupirs, ta joie et tes sourires
Tu sais bien que pour nous tout est vain
Ces mots, sentiments et jeux
Déchire mon cœur et mon âme
Brûle moi car de tes yeux je ne veux plus de larmes
Le temps est désormais aux adieux
Je te quitte, la vie est ainsi faite
IMPITOYABLE
Et me laisse souvent ce goût amer
Que je ne saurai oublier même en mer
Tu m’es un amour impossible
Je serai loin de toi pour survivre,
Puisqu’il y a longtemps
Que j'ai cessé de vivre
Je tracerai une fois de plus ma route
Loin de toi et sans toi
Le néant me protégera de moi !
Ma souffrance tu ne la verras pas
Car la mort guette mes pas
Regarde-moi encore une dernière fois
Regarde-moi
Regarde-moi
...........

*B/Bohème-Ka*

C’est un cœur triste
Loin d’elle le temps s’arrête
Et ses rêves disparaissent

Triste car il souffre d’Amour
Un amour impossible
Loin, fort et ténébreux !

Ce sentiment grandit en lui
Entre douceur et souffrance
Entre doute et certitude

Il pense à elle
Il sourit et il pleure
Cet amour l’affaiblit !

Un homme peut-il mourir d’Amour ?!
Pourquoi c’est si dur de le dire
Est-ce par fierté ou par pudeur ?!

Il cherche à l’arrêter et l’effacer
TROP TARD
Le mal est déjà fait

Il sera condamner à l’aimer
En silence et en secret
Sans oser l’approcher

Homme amoureux
Dis lui que tu l’aimes
Que sans elle, ta vie n’est que peine !

Tout Amour impossible
Devient un jour possible
Aimer n’est pas souffrir !

Amour impossible
Sentiment invisible
Maître de nos souffrances

Si son amour saigne
S’il se laisse abattre
Il se perdra et mourra

Libère donc cet homme
Offre lui un refuge
Dans le cœur de sa belle !

*B/Bohème-Ka*

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur

Baudelaire, le serpent qui danse

Ta voix plus douce que le vent
Qui descend le soir de l’Atlas
A mon oreille résonne souvent
Comme un défi au temps qui passe.

Mririda où es-tu,
Princesse disparue ?

Au hasard des courants as-tu déjà touché
Le lumineux rivage du Paradis d’Allah
Où s'agitent en vain les sorciers Gnawa ?
Est-ce que les anges aussi écoutent
Les Chants de la Tassaout ?

Tu étais trop fière
Et l’onde claire
De la rivière sans retour
Emporta tristement
Nos amours

Drapée dans ton mépris
Post-ado barbare
N’as-tu jamais appris
L’élégance berbère ?

Tu étais souvent féroce,
Et du poignard dans mon corps,
La douleur était atroce,
Oh mais j'aimerais tellement
Pouvoir embrasser encore
Ta main, tachée de mon sang.

Ici perdure une lueur,
Celle d’une flamme sans chaleur
Une solitude mystique
Dans l’espace désertique;

Je voulais à tes yeux railleurs
Etre bien plus qu'un rimailleur
Que mes poèmes aient un peu l'air
De tes passions incendiaires
Que dans un monde interlope
Tu sois la reine des salopes,
Qu’il y ait du sang, de la sueur,
Et même, que tu me crèves le coeur,
Que les roses se disputent
La place avec les putes,

Mais que jamais, au grand jamais,
Tu n’oublies que tu m’aimais...

Great Pretender

je me régale avant mon diner, un verre à la main

vos poèmes mes amis, Great & La Boh, sont à l'image de ce site

Bravo et continuons

Arriko

LA BOHEME... IT IS GREAT !

Etrange sentiment
Amour, haine et peur
Devant sa fenêtre pensive
Peur qu’il ne soit plus là
Et ne plus pouvoir le regarder
Elle l’imagine pensif et nostalgique
Elle sait qu’il ne le lui dira pas
Elle sait qu’il fuit ces pensées
Comme elle les fuit
Elle ne sait pas ce qui la rapproche de lui
Ni ce qui la ferait fuir….
Elle sait qu’elle pense à lui
Elle imagine son visage
Le sien il a déjà gravé dans sa mémoire
Elle l’imagine entrain de la dessiner
Entrain de rêver d’elle et lui parler
Secrètement et sans témoin
Qu’arrive t-il donc à son cœur ?
La cherche t-il vraiment ?
Non, elle ne le croit pas
Sinon il l’aurait poussé vers elle
Comme le vent soufflerait sur cette barque égarée
Il ne le fera pas
Elle le sait comme
Elle sait déjà qu’il ne reviendra plus
Et ne passera plus devant sa fenêtre!

*B/Bohème-Ka*