Mai, le mois des révolutions depuis 68 a été cette année le mois des émotions, d'abord avec OBL et DSK , et pour l'un comme pour l'autre croira qui voudra au montage d'une mort et pour l'autre au complot, les deux pour les besoins de la cause.



Quand on ne veut pas croire à quelque chose, on ne lit que certains éléments. C'est une réaction qui se rencontre dans tous les faits divers, même si on la comprend d'autant mieux dans ces drame extraordinaires. La conclusion est que la presse ne fait pas son travail. Déjà soupçonnés de collusion avec les élites, les journalistes font aujourd'hui figure d'accusés, coresponsables d'une omerta que nous découvrons. Ce mot d'omerta me plaît et je ne l'ai appris qu'à la suite de ces 2 événements.

Mais très vite dans la vitesse supersonique du flux info, ils tomberont dans l'oubliette, OBL mort depuis 2001 ou depuis 2011 peu importe, DSK 5 ans de prison ou 10 ans ça ne changera pas grand chose. Et la vie continue avec Milou en Mai , Kadhafi finira par partir remplacé par son fils, un président ivoirien remplace un autre pas moins immoral ..... et nous continuerons de fêter Bob en Mai, la mémoire de Bob Marley et l'anniversaire de Bob Dylan. Les deux me ramènent à mai 68, à cette époque ou nous changions le monde, aujourd'hui le monde change sans que nous puissions agir. Allez (re)voir Milou en Mai pour comprendre l'état d'esprit de l'époque comparé aux émotions virtuelles d'aujourd'hui.


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hier le plus diététique légume : le concombre.
aujourd'hui le concombre tueur.
demain le concombre flingueur.



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Tu as oublié le meilleur :



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maintenant le concombre est démasqué !

Le concombre du SOFITEL

Voici les recettes à éviter en ce debut juin; toutes à base du concombre encombrant.
Avec l 'Eceh, on sait jamais!



PS: Eceh , je sais = E.coli entéro-hémorragique
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Apres les succès en BD, voici version écran le film "les aventures du rabbin et de son chat talmudiste".
Beaucoup d'idées, un débordement d'imaginations, mais cette imagination abracadabrante de Joann Sfar lui vient de l'enfance avec une mère ashkénaze, d'un père séfarade, une grand-mère pied-noir et un grand père polonais ........, écoutons-le:

Ma grand-mère paternelle, née à Sidi Bel Abbes, parlait tout le temps de l'Algérie, de Fitoussi le coiffeur et de Boukaïa le boucher.
Aux images orientalistes que je mettais sur ces paroles, j'ai ajouté mes souvenirs d'enseignement religieux: l'époque où on vous explique qu'il y a eu Adam et Eve et où vous répondez que non, qu'il y a eu les hommes préhistoriques. J'ai eu, si j'ose dire, la chance de perdre ma mère extrêmement jeune. Dès qu'on m'a enseigné que Dieu rétribuait les méritants et punissait les coupables, j'ai compris que cette croyance était à mettre dans le même sac que le Père Noël.
Le Chat s'inspire de mon grand-père maternel. En Pologne, il avait fait des études pour devenir médecin et rabbin. Il est venu en France dans les années 1930, il n'a pas eu le droit d'exercer, parce qu'il n'était pas de nationalité française. Pendant la guerre, il était dans la brigade Alsace-Lorraine où il a sauvé la main droite de Malraux, ce qui lui valu d'être naturalisé français


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Voici ce qu'un rabbin Marc-Alain Ouaknin dit sur le film "le chat du rabbin".
Quelques extraits très instructifs, philosophiques sur la Vie, la Vérité, la conscience, l'homme et ses contradictions.

Le Chat du rabbin ce sont les fables de La Fontaine revisitées, un retour dans l'Algérie des années 30 avant l'indépendance, et le traumatisme de l'«Exode» des années 60 trop souvent passé sous silence, le soleil et la mer, les croyances populaires et la philosophie, la cohabitation des juifs, des chrétiens et des arabes, l'amour, le désir, l'érotisme, et une grande leçon de tolérance. Non seulement la tolérance par supériorité et condescendance, mais la tolérance de la tolérance, la compréhension de l'autre par l'écoute humble et vraie de son histoire, de son imaginaire, de ses récits et de son identité. Ce terme d'identité, à ne justement pas entendre comme le fait que tous soient identiques, mais que tous aient le droit à la différence. Ni exotisme, exclusion ou rejet, mais altérité qui rend la vie colorée et l'esprit curieux.

Ce que font éclater les personnages du chat, du perroquet, de la belle Zlabya et de ses prétendants, du cheikh et du rabbin, des peintres, des musiciens, du lion, de l'âne et de Dieu, c'est la notion de Vérité. Ils la mettent en morceaux, ils en soulignent le danger et le leurre, sa manipulation et son utilisation idéologique. Mais au lieu de produire un discours philosophique et critique sur cette question mille fois énoncée et mille fois oubliée, c'est un récit mis en images qui est proposé, un récit qui questionne d'emblée l'image elle-même, qui interroge la représentation et son pseudo interdit. Un récit où la métaphysique est lecture, interprétation, désir, érotisme, et non seulement lois, rites et spiritualité méditative.

On s'attache à ce chat qui pousse les humains dans leurs contradictions, sans méchanceté, sans perversité, un chat toujours en situation, d'où sa crédibilité, un chat qui sait nous faire réfléchir sans superficialité à l'amour, l'égoïsme, la trahison, la violence, la transgression et les conflits toujours latent entre les générations et les différentes cultures.

Le chat est la conscience critique que chacun porte en soi. «On a tous quelque chose en nous d'un chat du rabbin», un chat qui parfois se tait par ignorance ou par manque de courage, par prudence ou par respect des anciens, jusqu'au jour où l'on s'aperçoit que les anciens peuvent, certes être sages et savants, mais somme toute qu'ils sont humains comme nous, fragiles, avec leurs peurs, leurs désirs, leurs frustrations, leur bêtise et leurs colères. Qu'ils peuvent aussi être prisonniers de leur propre idéologie et devenir de simples perroquets de la tradition, sans innovation, sans confrontation à la modernité, aux changements sociaux, technologiques, philosophiques et politiques. Ce jour là, notre chat intérieur s'éveille, prend son courage à deux pattes, mange le perroquet et commence à parler.


voir article precedent le chat du rabbin
lire l'article de MAO sur le Figaro
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Voici les recettes à éviter en ce debut juin; toutes à base du concombre encombrant.
Avec l 'Eceh, on sait jamais!



PS: Eceh , je sais = E.coli entéro-hémorragique
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Le concombre, accusé, levez vous !


Excusez moi, je suis très encombré ces derniers jours pour prouver mon innocence.
Ce n’est pas facile surtout après l’histoire DSK.
Comprenez moi, on m'accuse d'être le concombre tueur, le concombre flingueur, le concombre masqué, le concombre démasqué, le concombre fugitif. Accordez moi la présomption d'innocence et je vous promets qu'avant la fin du procès DSK je prouverais mon innocence, j'ai deja pris une tomate comme avocat, et j'espère m'en sortir de cette salade.
Toute cette histoire me coute cher mais ma femme est aussi un Saint qui m'aiderai à voir Clair.
Cela l'obligera à se separer de quelques fameuses graines ancestrales pour me soutenir financièrement.

A tous, je veux dire que je réfute avec la plus extrême fermeté tout ce qui m’est reproché.

Je veux préserver cette salade que j’ai servi avec honneur et dévouement, et surtout, surtout, je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à démontrer mon innocence.

votre dévoué CSK, Concombre Saint Clair.

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5 juin 2011
Luc Ferry a lancé une bombe.
On se serait attendu à une grande investigation de la presse pour faire
la lumiere mais c’est le contraire qui se passe: un déferlement d’éditos contre l’ancien ministre Luc Ferry. On lui en veut de ce déballage.
Les éditorialistes s’identifient plus aux accusés qu’aux victimes à l’image de l’affaire DSK. Une loi de silence protége les politiciens.

Nous avons les politiciens que nous méritons, mais pourquoi devons nous avoir des journalistes si peu scrupuleux au service de ces politiciens ?


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6 juin 2011
l’affaire DSK pour les nuls


.....................et pas seulement.

9 juin 2011
Je n'avais pas bien compris au départ le mot passeur dans cette citation de Chirac dans ses mémoires, je crois finalement que le mot transmetteur serait mieux adapté, il s'agit de la transmission du savoir d'une génération à l'autre. Finalement la vie n'est que conquête du savoir.

J'ai toujours éprouvé beaucoup de respect et d'admiration envers ce peuple de passeurs qui attache plus d'importance à la transmission du savoir qu'à celle de ses rites et de ses croyances. Quand des juifs s'installent quelque part, ils créent d'abord une école, avant d'implanter une synagogue, là où les catholiques, dans une situation similaire, commencent par bâtir une église. J'aime cette phrase du Talmud qui dit que l'humanité tout entière ne tient que par le souffle des enfants qui étudient. Le Talmud dit aussi : " Quel est le sage ? Celui qui apprend de tout homme. " C'est une magnifique leçon de vie. Le judaïsme est inséparable de l'étude, de la conquête de la connaissance (...)
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Statistique: à combien de personnes serrez vous la main ?
10 juin 2011

Drôle de question me direz vous, mais le site américain Business Insider a calculé qu' Obama serrait la main à pas moins de 65000 personnes chaque année.
Ils expliquent :
Un président américain rencontre entre 100 et 250 personnes par jour. "Certains jours, le président rencontre des milliers de personnes, comme lorsqu'il visite l'académie militaire de West Point et qu'il serre la main de chaque officier, ce qui fait environ 1 200 personnes. D'autres jours, il reste à Camp David et ne rencontre quasiment personne", explique le témoin.
100 à 250 donne une moyenne de 175, soit un total annuel de 175 * 365 = 63875 mains. Barack Obamain! Qui dit mieux ?


Ce qu'on ne nous dit pas c'est combien de fois Obama se lave-t-il les mains par jour ?
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L'Allemagne a clairement désigné les graines germées comme source de l'épidémie de diarrhée qui a fait 33 morts en Europe.
33 morts c'est moins que les tués des accidents de la route en 48h.
33 morts! il doit bien y avoir plus de 33 morts par jour dans les hôpitaux d'Hambourg.
Une épidémie désigne l'augmentation rapide de l'incidence d'une maladie, mais encore une fois 33 morts sur plus de 15 jours ce n'est pas une épidémie!
Donc comme pour le H1N1, pour la bactérie Eceh on a trop vite paniqué,
on a trop vite sonné l'alarme internationale allant jusqu'à accuser le concombre espagnol, mais on n'a guère considéré que grosses chaleurs et restaurateurs pas toujours scrupuleux sur la qualité des aliments ont eu raison des graines de soja qui dans mon réfrigérateur pourrissent en moins de 48 heures, allez les faire frires et offrez le comme repas, vos invité(e)s repartiront avec un E-coli et des diarrhées mais de la à crier épidémie !

Vraiment les responsables sanitaires sont des irresponsables, au moindre
problème ils tirent la sirène d'alarme internationale et nous paniquent uniquement pour ne pas se faire accuser de n'avoir pas reagi à temps au cas ou .....





Les allemands doivent donc des excuses au malheureux concombre mais ca c'est une autre salade! bon appétit avec le concombre ex Eceh, pseudo E.coli et victime de la bêtise humaine.

C'est en derniere minute que Stanley Fisher a présenté sa candidature au FMI (IMF).
Cette surprise de derniere minute lui donne à mon avis l'avantage sur Christine Lagarde car la Chine, l'Inde et les pays emergeants veulent que cesse la tradition selon laquelle européens et americains se partagent les directions du FMI et de la Banque Mondiale.
Stanley Fisher peut donc être l'homme providentiel, avec un CV impeccable il est l'un des meilleurs économistes du monde et a été numéro deux du FMI dans les années 1990. Fischer est un pragmatique et le monde en crise actuellement a besoin d'un homme de cette stature.
Ce sera certes une perte pour la Banque d'Israel, une perte pour l'économie d'Israel mais une opportunité à ne pas rater dans l'état critique des finances pour la majorité des pays du monde en 2011.
La raison dit Stan, la politique dit Lagarde. La raison l'emportera t'elle sur la politique?

PS: lire aussi le Wall Street Journal pourquoi le FMI a besoin d'un économiste à sa tête
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L'un, neuropsychiatre de 50 ans nous a ému avec son livre best-seller "Anticancer" Le message était clair et courageux: l’être humain peut lutter contre la maladie. Aujourd'hui il a une rechute et il combat de nouveau.

L'autre politicienne américaine a reçu une balle en pleine tête, a été annoncée décédée au monde entier, mais elle revient de loin et aujourd'hui doit tout réapprendre, à parler, à ecrire, à marcher. Un combat contre l'impossible.

Ces 2 combats sont admirables, un même combat pour survivre même quand le meilleur a disparu suivant la boutade de Charles Aznavour:
Il faut savoir encore sourire
Quand le meilleur s'est retiré
Et qu'il ne reste que le pire
Dans une vie bête à pleurer

Quelle leçon de courage!................admirables David et Gabrielle.



David Servan-Schreiber.
A la première question soulevée par mon état de santé : "Ma rechute entame-t-elle la crédibilité de la méthode anticancer", je réponds catégoriquement non. D'abord parce que je ne suis pas une expérience scientifique à moi tout seul, je suis un cas clinique parmi d'autres. Les expériences scientifiques brassent les données de milliers, voire de dizaines de milliers de cas cliniques. Les considérations, les recherches, les conclusions, les preuves que j'ai présentées dans "Anticancer" ne sont pas fondées sur mon expérience personnelle mais sur la littérature scientifique. Ensuite parce que tous les traitements, qu'ils soient classiques ou expérimentaux, présentent des taux de réussite et des taux d'échec. Il n'y a pas de "cure miracle" contre le cancer, pas de réussite à 100 %, même en médecine conventionnelle, dont on ne compte plus les prouesses. Il n'existe pas de méthode infaillible, pas de chirurgie ni de chimiothérapie qui réussisse à tous les coups. Pas étonnant donc de constater qu'aucun régime alimentaire, aucun entretien de la condition physique, aucune technique de gestion du stress ne soit à même d'éliminer la possibilité d'une rechute.





Gabby Giffords revient de loin. En effet, la politicienne de 41 ans a tout de même reçu une balle en pleine tête et fait figure de survivante. Le 8 janvier dernier, alors qu’elle tenait un meeting sur le parking d’un supermarché à Tucson (Arizona), Jared Lee Loughner a ouvert le feu sur elle et la foule venue l’écouter. Bilan de la fusillade meurtrière: six morts, dont un juge fédéral et une fillette, et 13 blessés. Cible de l’attaque, Giffords a été annoncée décédée dans le monde entier peu après le drame, mais les médecins ont finalement réussi à la sauver.

Depuis qu’elle a frôlé la mort, Gabrielle Giffords doit tout réapprendre: parler, marcher, tenir une conversation et même chanter. C’est d’ailleurs par le chant, tout comme George VI pour vaincre son bégaiement, qu’elle réapprend à parler.

17 juin 2011
Pour le neuropsychiatre David Servan-Schreiber, "il n'y a rien d'injuste dans la mort". "Dans mon cas, la seule différence, c’est le moment où cela arrive, pas le fait que cela arrive. La mort fait partie du processus de vie, tout le monde y passe. En soi, c’est très rassurant".

"On n’est pas détaché du bateau. Ce n’est pas comme si quelqu’un disait: "Toi, tu n’as plus de carte, tu ne peux plus monter." Ce quelqu’un dit simplement : "Ta carte s’épuise, bientôt, elle ne marchera plus. Profites-en maintenant, fais les choses importantes que tu as à faire".


La mort d'un coté, la vie de l'autre c'est la nature en action, je suivais en direct ces aiglons depuis leur naissance, aujourd'hui 75 jours après, ils sont prêts à l'envol, ils attendent le signal de la nature qui les poussera et un signal un autre jour lointain qui leur signifiera que la belle vie est finie.
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Servan-shreiber tient des propos absurdes sur l'influence de la volonté.Sa survie, tout comme celle de Cliffords,est la manifestation evidente des differences genetiques qui font de chaque être vivant,un unique specimen.dont la destinée comme son ADN le caracterise,mais qu'ii est incapable de maitriser.
Il faut faire preuve d'une incommensurable vanité pour penser que l'on peut survivre au-delà du temps inscrit dans nos gènes,pour les uns des années,pour d'autres en quelques minutes.
Il ferait mieux de se taire et de mediter sur le miracle dont il beneficie.
Quand aux autres reflexions sur la manière de vivre,il enfonce des portes ouvertes !!!

Gilou,
Je suis personnellement touché par ce qui arrive a David Servan-Schreiber, peut être le nom de famille, peut être ce combat contre le cancer, peut être son livre, peut être son "jeune" âge,
bref il est un fait que la force de combat que l'on porte en soi permet parfois de revenir de loin et fait la différence entre les êtres.
Quant au combat final, il est connu d'avance et rien ne sert....
d'ailleurs rien ne garantit qu'un monde éternel sur terre puisse etre meilleur qu'un monde ou la continuité se fait par des nouvelles générations.