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Jamal Al-Dura contre Charles Enderlin
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 avril 2011 : 22:31

Jamal Al-Dura contre Charles Enderlin

par Victor Perez

10 fevrier 2011




Le huit février dernier s’est tenu dans l’enceinte du tribunal de Paris le procès en diffamation intenté par le père de Mohamed Al-Dura, Jamal, à l’encontre du journaliste et rédacteur en chef adjoint de France 3 Clément Weill -Raynal, du directeur de publication d’Actualité Juive Serge Benattar, ainsi que de Yehuda David, le médecin israélien interrogé pour le besoin d’un article intitulé «Les blessures de Jamal Al-Dura existaient déjà en 1993 sans la moindre ambiguïté possible ».[/color]


Selon le Dr David, les cicatrices se trouvant sur le corps de Jamal sont antérieures à la fusillade de Netzarim du 30 septembre 2000. Elles dateraient d'une rixe à la hache en 1992 et d'une opération pratiquée par lui deux ans plus tard et non pas de blessures faites par Tsahal.

Thèse qui conforterait implacablement la démonstration du complot anti-israélien et mettrait Charles Enderlin dans une situation difficile en regard de son ‘’professionnalisme’’ tant reconnu par ses pairs admirateurs ! Un plaignant qui, débouté, nuira au final gravement à celui-ci ainsi qu’à son employeur.

Par ce procès, on notera en premier lieu l’absence du requérant. Un accusateur dont on s’interrogera tout d’abord sur sa ‘’connaissance’’ du Français lui permettant de jauger de la qualité diffamatoire d’un article, puis sur sa possession d’un journal qui n’est pas distribué dans la bande de Gaza, mais aussi sur son refus de se déplacer et se soumettre à des experts médicaux afin de confirmer ou d’infirmer la réalité du reportage de l’envoyé permanent à Jérusalem de France 2 et, par la bande, de la diffamation de l’article incriminé.

Trois ‘’petites’’ questions menant indubitablement vers le ‘’maitre d’œuvre’’ de «l’Affaire du carrefour de Netzarim». A savoir Charles Enderlin.

Un Charles Enderlin ayant affirmé pourtant sur son blog que Jamal Al-Dura était prêt à toutes les expertises. Tout comme il avait assuré à ses lecteurs qu’il était étranger au procès (1). C’est pourtant le contraire qu’atteste Nolwenn Le Blevennec dans un article (2) paru sur le site Rue89 et que laisse supposer Guillaume Weil-Raynal frère jumeau de l’autre et ami d’Enderlin. Un papier qui révèle également que l’avocate du ‘’Palestinien’’ a refusé de faire venir Jamal à la barre -on se doute des raisons- mais aussi qu’il « risquait sa sécurité ».

Si nul ne saura par l’article qui le menace, chacun se doute bien que sorti de la bande de Gaza le danger s’évaporerait… jusqu’à son retour !

Voici donc un procès qui ne supprime aucune des légitimes interrogations mais ajoute des coins d’ombre à la ‘’vérité’’ de France 2 et de son correspondant permanent en Israël. Un système de défense conduit à charge systématiquement contre ceux qui s’élèvent contre ce reportage douteux, dans le dessein de les faire taire par la force de la loi et non pas par des arguments et des preuves. Des procès qui se retournent au fil du temps contre leurs initiateurs et qui valident la méfiance à l’égard de France Télévisions, de Charles Enderlin, mais aussi à l’encontre de la plupart des médias français par la longueur de leur silence sur l’affaire qui a terni la réputation de l’état d’Israël et de son peuple.

Un procès dans lequel le procureur a requis la relaxe. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le 29 mars. Une sentence qui probablement ébranlera un peu plus la profession, en manque flagrante de déontologie, par la pression de plus en plus forte quant à une commission indépendante refusée jusqu’alors par France 2 et Charles Enderlin.

Victor PEREZ ©

Liens :

(1) : [blog.france2.fr]

(2) : [www.rue89.com]




Scandale en France : Jamal Al-Dura gagne son procès !
Posté par: aaron (IP enregistrè)
Date: 29 avril 2011 : 19:36

Contre toute attente et malgré les preuves accablantes apportées par le Dr. Yehuda David et ses avocats, Jamal Al-Dura a remporté le procès en diffamation qu'il avait intenté au médecin israélien. Ce dernier était accusé « d'avoir révélé des détails du dossier médical d'A-Dura et accusé l'individu d'avoir menti sur l'origine de ses cicatrices ».

Dr. David, scandalisé et dégoûté, a cependant annoncé qu'il allait faire appel de cette décision devant la Cour de Cassation. Il a déclaré « qu'il s'agissait d'une énorme escroquerie dont il est la victime parce qu'il a osé remettre en question la thèse de la culpabilité israélienne dans la mort du petit Mohamed A-Dura en l'an 2000 au carrefour de Netzarim »...
Israel7

A Dura : une manche aux imposteurs
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 mai 2011 : 10:18

A Dura : une manche aux imposteurs
mardi, 10 mai 2011

Par Stéphane Juffa

L’argument enceint dans le jugement rendu par la 17ème Chambre correctionnelle (Chambre de presse) du Tribunal de Grande Instance de Paris, le 29 avril dernier, est, au demeurant, assez trivial. Serge Benattar, d’Actualité juive, Clément Weill-Raynal, journaliste juridique à France 3, et le chirurgien israélien Yehuda David étaient renvoyés devant ledit tribunal pour y répondre de l’accusation de diffamation publique aux dépens de Jamal Mohamed Ahmed Dura, que la cour nomme inexactement Jamal Mohammed Al Dura [voir sa carte d’identité et son nom].

Les faits sont caractérisés dans un article livré par Actualité juive, le 4 septembre 2008, et tous les débats du procès pourraient se résumer à la considération du seul titre de cet article : "Docteur Yehouda David : "Les blessures de Jamal Al-Dura existaient déjà en 1993 sans la moindre ambiguïté possible !"".

Début juin 2010, les trois prévenus avaient fait signifier "une offre de preuve de la vérité des faits diffamatoires", en application de l’article 55 du code pénal français, datant du 29 juillet 1881. En d’autres termes, grâce à l’apport de pièces et de témoignages, Benattar, David et Weill-Raynal se proposaient de faire la démonstration visant à établir que ce qu’ils avaient déclaré dans l’article incriminé reposait sur des faits véridiques, ce qui, s’ils y étaient parvenus, leur aurait valu la relaxe.

Ca n’est qu’en prenant connaissance de la décision du tribunal, que je me suis aperçu que j’avais été nommément cité comme témoin dans cette "offre de preuve". Un détail presque insignifiant, quoique, s’il m’avait réellement été donné la possibilité de m’exprimer devant les juges, je leur aurais dit ce que j’écris dans cet article.

Fait remarquable : pour la seconde fois dans les procès parisiens en diffamation en marge de l’Affaire A Dura, le parquet requiert la relaxe et les juges décident de ne pas suivre le procureur. La première fois, ce fut à l’occasion du procès Karsenty, en première instance.

Evidemment, rien n’oblige légalement les juges à suivre les réquisitions du parquet, mais c’est tout de même le monde à l’envers. Dans ce qui touche à la Controverse de Nétzarim, les statistiques de la 17ème commencent à sentir le roussi.

Sur le fond, le tribunal a jugé que les prévenus se sont "contentés" de fournir les preuves démontrant que Yehuda David avait, en 1994, à l’hôpital Tel Hashomer de Tel-Aviv, réalisé un "transfert tendineux" sur la partie civile. Or, si cette intervention explique les deux blessures de Jamal, à la main et sur le pied gauche, elles ne démontrent nullement que "Les AUTRES blessures de Jamal Al-Dura existaient déjà en 1993", et ce, "sans la moindre ambiguïté possible !"".

Partant, les pièces fournies par la défense, ne prouvent nullement que les AUTRES blessures, "par balles", dont Jamal A Dura affirme avoir été victime, le 30 septembre 2000, au carrefour de Nétzarim (et non à Nétzarim, comme affirmé dans la décision), "résulteraient d’une mise en scène dont Jamal se serait rendu complice".

Il est exact que les propos prêtés au Dr. David dans l’article d’Actualité juive se rapportent à l’origine de toutes les blessures, mais que, dans les faits, et à en croire la décision du tribunal, le chirurgien se borne à justifier l’origine des cicatrices à la main droite, ainsi que de celle au pied gauche, où le praticien a prélevé les tendons pour la greffe.

On doit également constater que, toujours selon la loi du 29 juillet 1881, "pour produire l’effet absolutoire" (pour annuler l’accusation de diffamation), "la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux imputations dans leur matérialité et toute leur portée".

La question qui se pose après cette énumération, consiste à savoir si Yehuda David et ses compagnons ont effectivement fourni la preuve minimale de la vérité "parfaite et complète" de la participation de Jamal A Dura à une mise en scène. Le tribunal y a répondu par la négative, notre opinion rationnelle est qu’il a pris une mauvaise décision.

Certes, il aurait été plus avisé de la part des prévenus et de leurs défenseurs, au vu de ce qui figure dans l’article d’Actu juive, de déposer un dossier médical, aussi complet possible, à l’occasion de leur offre de preuve.

C’est d’ailleurs ce qu’ils vont probablement faire à l’occasion du recours qu’ils ont décidé de déposer.

L’auteur de ses lignes, loin de vouloir accabler Yehuda David, qui mène, au-delà du moindre doute sensé, le combat pour la vérité, regrette qu’il n’ait pas pris la peine de consulter la Ména en préparation de son procès. David, qui doit à la vérité de rapporter que c’est notre agence qui l’a retrouvé, en 2007, et qui l’a informé – documents de l’intervention médicale à l’appui – que c’est lui qui avait pratiqué, en 1994, l’opération sur Jamal A Dura.

Ca n’est absolument pas que nous nous posions en donneurs de leçons ; en revanche, nous invitons Yehuda à consulter nos anciens articles, afin d’y remarquer que nous avions pris soin de soumettre les photos de Jamal, diffusées par France 2 durant sa conférence de presse du 18 novembre 2004, à des spécialistes de renom international en médecine légale. Or tous ces spécialistes avaient conclu, au sujet des AUTRES cicatrices, que c’étaient effectivement les traces de blessures infligées par un objet à lame, à l’instar d’une hache.

Il aurait suffi au Dr. David, ainsi qu’à nos confrères journalistes, de nous interpeler à ce sujet, et de demander à ces spécialistes - ou à d’autres de même qualité – d’établir un rapport scientifique, puis de le soumettre aux juges de la 17ème chambre.

Nous, de regretter évidemment l’attitude des nombreux nouveaux et preux chevaliers de l’Ordre de Nétzarim, qui préfèrent charger seuls, sabre au clair, histoire de sauver la vérité à eux seuls, alors - et le plus souvent ils le reconnaissent -, qu’ils n’ont pas participé à l’enquête, et qu’ils omettent des éléments de preuve à portée de main. Des preuves que nous les aurions volontiers aidé à recueillir, sans contrepartie d’aucune sorte, s’ils nous avaient simplement consultés.

Les prévenus auraient ainsi pu faciliter le travail des juges, et faire l’économie d’un procès en appel. Il n’empêche que le tribunal s’est trompé dans l’interprétation de la loi, et même lourdement trompé.

Accessoirement, le tribunal a fauté en ne considérant pas le refus de la partie civile de faire inspecter ses cicatrices par des médecins parisiens. Ce, en dépit de l’accord écrit intervenu entre le Président du CRIF, le Dr. Richard Prasquier, et l’ex-Président de France Télévisions, Patrick de Carolis. Un agrément grossièrement bafoué par FR2, qui est allée jusqu’à produire le prétexte fallacieux, doublement déconstruit, par nos soins et par le CRIF, selon lequel c’était l’armée israélienne qui interdisait à Jamal de se rendre à Paris.

Le public est en droit de savoir qu’il est très facile pour un pathologiste de différencier entre des cicatrices provoquées par une hache et d’autres, par des balles. Au cas où FR2 était véritablement intéressée à faire définitivement la lumière sur cette controverse, la chaîne aurait tout fait pour amener Jamal en France. Lors, force est de constater qu’elle a fait son possible pour empêcher sa venue. La même constatation s’applique, certainement, à la partie civile ainsi qu’au Hamas, qui ne manquerait pas pareille occasion de confondre Israël et les auteurs de l’enquête.

Les juges auraient également pu faire preuve de l’à-propos et du sens de la responsabilité qui font les bons magistrats, et réaliser que la chaîne publique française instrumentalisait Jamal A Dura afin d’intenter ce procès contre des défenseurs de la vérité. J’imagine ainsi que des juges de correctionnelle possèdent suffisamment de pratique, pour réaliser que Jamal A Dura n’est "probablement" pas abonné à Actualité juive, et que cette publication n’est "probablement" pas en vente libre dans les kiosks du Califat de Gaza, contrôlé d’une main d’acier par les islamistes du Hamas.

Autre erreur dans la représentation des faits exposés dans la "décision" de ce tribunal, et, avec celle-ci, on commence à s’approcher de l’essentiel, lorsqu’en page 3 dudit document, les juges consignent : "Le 18 novembre 2004, FRANCE 2 organisait une conférence de presse au cours de laquelle ont été présentés des clichés des blessures subies par Mohamed AL DURA le 30 septembre 2000".

Mais en novembre 2004, FR2 ne pouvait pas, sauf par magie, présenter des images qu’elle venait de tourner de "blessures" de Jamal, mais uniquement des "cicatrices" de blessures datant 2000, a fortiori, de 1992 !

Si l’on recherche la vérité et la justice, on ne peut faire l’économie de s’arrêter sur ces images, tournées quelques jours avant la conférence de presse d’Arlette Chabot. Des images que nous avons placées sur Youtube, et auxquelles nous avons consacré l’analyse A Dura : un nouveau mensonge de poids (exceptionnellement en accès libre par souci de clarté).

Dans ce film, commandité par FR2 à Talal Abou Rahma, le cameraman de FR2, l’auteur de la mise en scène et unique témoin de l’ "assassinat" de Mohamed A Dura, l’acteur amateur Jamal A Dura exhibe les cicatrices de ses blessures par balles devant l’œil de la camera.

Voilà, mot pour mot, le dialogue associé auxdites images ; les lecteurs retiendront ce que les juges ont choisi d’omettre, à savoir que la partie civile déclare ne présenter à l’objectif que des cicatrices occasionnées par des balles :

A Dura : Tout cela, ce sont des [traces de] balles, et voici d'où elles sont sorties. (…)
Abou Rahma : Essaie d'ouvrir ta main.
A Dura : Je n'y arrive pas.
Abou Rahma : Tourne-la un peu.
A Dura : Je n'arrive pas à contrôler ma main droite, ni à l'utiliser.
Abou Rahma : Tu n'utilises jamais cette main ?
A Dura : J'utilise avec difficulté ma main droite et mon pied droit, actuellement.

Or la main qu’A Dura présente à la camera de son complice est, sans le moindre doute possible, celle soignée par le Dr. David au cours d’une intervention documentée à satiété. Et les cicatrices sont celles - là non plus, le doute n’est pas permis -, de la blessure de 1992 des suites d’un coup de hache, partiellement réparée par le chirurgien grâce à l’autogreffe qu’il a pratiquée.



La main droite exhibée par Jamal A Dura devant la caméra complice de FR2
Les séquelles du travail d’artiste salvateur d’un chirurgien israélien,
présentées par un menteur comme les cicatrices causées par des balles de soldats israéliens.


De surplus, il n’existe aucun indice ni aucune prétention de la partie civile permettant d’avancer l’hypothèse selon laquelle lui, Jamal A Dura, pourrait ignorer que la cicatrice qu’il exhibe à la camera n’a pas été occasionnée par une balle de fusil-mitrailleur.

En conséquence de quoi, la partie civile ment, sciemment, tout en essayant de manipuler les spectateurs du film afin qu’ils se convainquent d’une vérité qui n’en n’est pas une.

Dès lors, au vu de l’analyse qui précède, nonobstant la nature de la documentation des prévenus-condamnés, les quatre affirmations produites par Jamal A Dura afin de démontrer la diffamation s’effondrent. Lorsqu’il soutient :

"que le titre de l’article [d’Actu juive. Ndlr.] contient l’affirmation selon laquelle il aurait trompé l’ensemble des observateurs de cette affaire en attribuant à des tirs émanant de l’armée israélienne des blessures anciennes,

que dans le sous-titre [de l’article d’Actu juive. Ndlr.], il se voit accuser de s’être prêté délibérément (usage du terme exhiber) à une mise en scène destinée à faire jouer à d’anciennes cicatrices chirurgicales le rôle de blessures actuelles,

que dans le troisième passage [de l’article d’Actu juive. Ndlr.] poursuivi, il est accusé d’avoir trompé l’opinion publique en faisant croire que des blessures venaient de lui être infligées au cours d’une fusillade qui avait fait perdre la vie à son fils,

que dans le passage suivant [de l’article d’Actu juive. Ndlr.], ainsi que dans le cinquième, il est affirmé qu’il s’est prêté à une mise en scène, dont se sont rendus complices les médecins palestiniens, destinée à le faire passer pour une victime de l’armée israélienne et à proférer de fausses accusations à l’égard de cette dernière".

C’est cependant très précisément ce qu’il a fait. Et nul n’est besoin d’insulter l’intelligence de nos lecteurs en disséquant chacune de ces quatre propositions ; elles parlent d’elles-mêmes.

En fait, les juges ont procédé par une logique inverse à la logique : ils ont élu de fonder leur jugement sur l’hypothèse selon laquelle il serait nécessaire d’analyser chacune des cicatrices de Jamal, et de prouver qu’elles étaient toutes le résultat des coups de hache, antérieurs de six ans à l’imposture de Nétzarim.

Mais, d’une part, j’ignore s’il est loisible - face au refus de la partie civile de se laisser examiner dans un cabinet médical -, de procéder à un examen infaillible de chaque cicatrice sur la seule base d’images.

Et, d’autre part, le rationnel applicable dans ces circonstances, réclame que si Jamal A Dura a délibérément menti à propos d’une cicatrice, il a ainsi établi sa mauvaise foi, faisant l’économie de s’attarder sur chacune des séquelles apparaissant sur sa personne.

Est-il nécessaire de le préciser : dans le cas, théoriquement plausible mais infiniment improbable, où certaines des cicatrices auraient été occasionnées par des balles en 2000, et d’autres, par des coups de hache en 1992, la partie civile avait tout loisir de l’exprimer, et de n’exhiber que les cicatrices provenant des "tirs israéliens". Or, on le voit sur le film de Talal Abou Rahma, Jamal exhibe la cicatrice de sa main droite, dont on sait avec précision qu’elle est le résultat des coups de hache.

Autre élément troublant, quoique secondaire dans l’élaboration de la décision de justice fondée : le rapport médical de l’hôpital Al Hussein d’Amman. Celui que Jamal brandit de sa main gauche valide sur le film d’Abou Rahma, et qui stipule que sa blessure à la main droite – contrairement à tout ce qu’il affirme – n’a rien à voir avec l’incident du carrefour de Nétzarim en 2000.

Jusqu’à présent, le chef du bureau de FR2 à Jérusalem, Charles Enderlin, s’est évertué à clamer, en dépit de toutes les preuves infirmant ses prétentions, que Jamal A Dura avait été transporté en voiture, le 1er ou le 2 octobre 2000, de l’hôpital Shifa à Gaza à la Cité médicale Al Hussein dans la capitale jordanienne.

La Ména, pour sa part, a produit et traduit le visa de sortie émis par la Police des Frontières, démontrant qu’il avait quitté le territoire de Gaza le 4 octobre, transporté par un appareil mis à disposition par le roi Hussein à partir de l’aéroport aujourd’hui désaffecté de Dahanya.

Dans la 1ère partie de l’article de la Ména A propos de rapports médicaux délivrés par cet hôpital, nous reproduisions et traduisions de l’arabe l’un de ces rapports, très proche par son contenu de celui agité par Jamal sur le film, mais daté du 30 octobre 2000. Or ce rapport du 30 octobre décrit des soins intensifs administrés à Jamal A Dura en date du 2 octobre à l’hôpital d’Amman, ce qui est matériellement impossible, puisqu’à cette date, le "patient" se trouvait encore à Gaza.

Elément pour le moins confondant, l’un des médecins, le Dr. Hakem Alkadi, est signataire des deux rapports, dont celui qui est manifestement faux. Dans ces conditions, le tribunal aurait été pour le moins bien inspiré de s’abstenir, en pages 8 et 9 de sa décision, de fonder sa conviction concernant l’authenticité des blessures de Jamal sur la base d’une médecine aussi… utilisons élégamment le terme d’ "aléatoire".

Certes, il aurait fallu, pour ce faire, que la défense attire l’attention des juges sur ces incompatibilités, et nous ignorons, malheureusement, à Métula, si les avocats des trois prévenus-condamnés l’ont fait. Toujours ces lacunes de communication…

Quoi qu’il en soit, certains détails du rapport apparaissant dans le film d’Abou Rahma auraient dû, à eux seuls, exciter la suspicion des magistrats ; à commencer par la date d’hospitalisation de Jamal, qui passe, sans avertissement, au 4… décembre 2000. C’est à se demander où le malade imaginaire avait passé les deux mois précédents, alors que les docteurs Knock d’Amman le décrivent dans un état critique. On sait, grâce au registre des malades, qu’il n’était plus hospitalisé à l’hôpital Shifa de Gaza. On sait aussi que le défunt roi Hussein s’était rendu à son chevet le 5 octobre, de même que deux journalistes israéliens venus l’interviewer. Décidément, trop de rapports médicaux cachent l’état de santé des malades…

Et puis, le rapport indiquant l’hospitalisation le 4 décembre, repris en page 8 de la décision, fait état d’un "état anémique grave dû à l’hémorragie". En deux mois, les médecins qui se sont occupés de Jamal ne seraient pas parvenus à endiguer l’anémie ? A stopper l’hémorragie ? Y a-t-il lieu d’en rire ou d’en pleurer ?

Médecins dangereux et juges inattentifs, que voilà un environnement de dupes, aboutissant à une décision surprenante, de l’aveu de Maître Aude Weill-Raynal, conseil de Serge Benattar et, incidemment, avocate de la Ména en France.

[www.menapress.org]




Affaire Al Dura : Le Quai D'orsay denonce une erreur de France2 et reclame une enquete.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2011 : 09:29

Affaire Al Dura

Le Quai d'Orsay dénonce une "erreur" de France 2, et réclame une enquête


Jean-Patrick Grumberg


Vous avez bien lu.





Il s'agit de l'affaire al Dura. Dix ans de mensonges. Dix ans de lutte de Philippe Karsenty- le pot de terre, contre France 2 et l'Etat Français- le pot de fer. Dix ans de procès, de rebondissements, de calomnies, et de solidarité corporatiste des journalistes pour couvrir leur ami Charles Enderlin et ses mensonges.


Dix ans que Philippe Karsenty clame qu'une société qui couvre les mensonges de sa télévision d'Etat est une société malade, et veut forcer France 2 à rejeter son poison pour soigner le malade.


Et enfin la victoire : le Ministère des affaires étrangères vient de faire volte face, grâce au travail acharné de Philippe Karsenty.


Au détour d'un email (ci dessous), qui a été envoyé par un fonctionnaire qui n'a jamais toléré le mensonge de France 2, que sa position hiérarchique, au sein même du Quai d'Orsay, lui permettait de connaître, nous apprenons que le Ministère va réclamer une enquête.






Ministère des Affaires Etrangères/ représentant spécial de Nicolas Sarkozy pour le processus de paix au Proche Orient : "Charles Enderlin a commis une erreur en déclarant que Tsahal avait tué délibérément Mohamed Al Dura".


Ministère des Affaires Etrangères/ représentant spécial de Nicolas Sarkozy pour le processus de paix au Proche Orient : "D’autre part, j’ai soutenu la position du CRIF demandant une commission d’enquête"

[www.drzz.info]

Affaire Al Dura : Le Quai D'orsay denonce une erreur de France2 et reclame une enquete.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2011 : 09:47

Valerie Hoffenberg est la representante au Proche-Orient pour le processus de paix aupres de Sarkozy. Esperons que cette requete sera prise au serieux mais je ne peux m'empecher d'en douter car VH n'est qu'un simple fonctionnaire.




Affaire Al Dura : Le Quai D'orsay denonce une erreur de France2 et reclame une enquete.
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2011 : 10:49

Et en plus ses positions en faveur des droits "inalienables" du "peuple palestinien" sont bien connues !!! Son volte face semble lié au vote des
Français-israeliens qui doivent voter pour designer leur representant,siège qu'elle convoite !!!

Affaire Al Dura : Le Quai D'orsay denonce une erreur de France2 et reclame une enquete.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 juin 2011 : 21:33

C'est moche tout de meme que la recherche de la verite sur cette tragedie qui a ete la cause de tant de morts et de tant de degats soit fonction de petits interets personnels.

Affaire Al Dura
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 20 décembre 2011 : 19:31

Bonjour
voici un article un peu recent sur ce mensonge du siécle, il faut qu'Israel fasse traduire cet Endelain en justice pour les degats causés à son armée. Il doit payer.

[www.dreuz.info]

Affaire Al Dura/Csnsl+ condamne en appel pour diffamation
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 janvier 2012 : 17:16

On finira peut-etre par prouver que l'affaire Al-Dura n'est qu'une vulgaire mise en scene et un crime journalistique ?

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Reportage d'Enderlin en 2000 à Gaza: Canal+ condamné en appel pour diffamation

11/01/12


La cour d'appel de Versailles a confirmé, jeudi 6 janvier 2012, la condamnation de Canal+ pour diffamation envers le directeur d'une agence d'évaluation des médias, qui avait affirmé que le fameux reportage de France 2 en 2000 sur la mort à Gaza d'un enfant palestinien était truqué.

Le directeur de l'agence Media Ratings, Philippe Karsenty, avait attaqué en justice Canal+ après la diffusion en avril 2008 d'une émission intitulée "Jeudi investigation -rumeurs, intox: les nouvelles guerres de l'info".

M. Karsenty s'estimait diffamé dans plusieurs passages d'un reportage de Canal+ portant sur la controverse autour d'un reportage de Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2 en Israël, sur la mort d'un enfant palestinien, Mohamed Al-Dura, à Gaza en septembre 2000.

Il y était notamment présenté comme "l'un des chefs de file de la croisade menée contre Charles Enderlin".

La cour d'appel a confirmé le jugement du 10 juin 2010 du tribunal de Nanterre, qui avait condamné la chaîne cryptée, son PDG Bertrand Méheut et TAC Presse à verser un euro de dommages et intérêts à M. Karsenty.

Dans son arrêt dont l'AFP a obtenu copie, la cour a estimé que "la thèse soutenue par Philippe Karsenty consistant à dire que le reportage sur la mort de Mohamed Al-Dura n'était qu'une mise en scène destinée à servir des intérêts politiques pouvait à tout le moins être valablement contestée".

Les juges ont toutefois considéré qu'"il n'est fait état à aucun moment dans l'émission critiquée des éléments qui ont fait naître la thèse de la mise en scène ne serait-ce que pour les discuter afin de mettre en lumière, le cas échéant, leur caractère fantaisiste".

Au coeur de la controverse, un reportage de Charles Enderlin, tourné dans la bande de Gaza le 30 septembre 2000, montrant Mohammed al-Dura, 12 ans, perdre la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens. Les images avaient donné lieu à une polémique sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort et sur une éventuelle mise en scène.

Lassée des accusations de "bidonnage", France 2 avait attaqué en diffamation Philippe Karsenty, qui affirmait que le reportage avait été truqué. Condamné en première instance, M. Karsenty avait été relaxé en appel en 2008. France 2 s'est pourvu en Cassation pour le 14 février prochain.

Le parquet général favorable au rejet du pourvoi

Le parquet général devrait recommander, le 14 février 2012, à la Cour de cassation de rejeter le pourvoi formé par France 2 et Charles Enderlin dans l'affaire al-Dura, cette polémique autour d'un reportage sur la mort d'un enfant palestinien à Gaza, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Au coeur de la controverse, un reportage de Charles Enderlin, correspondant permanent de France 2, et de son caméraman palestinien, Talal Abu Ramah, tourné dans la bande de Gaza le 30 septembre 2000, dans les premiers jours de la deuxième Intifada.

Protégé par son père, Mohammed al-Dura, douze ans, y perdait la vie lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens. Les images avaient donné lieu à une polémique sur l'origine des tirs ayant provoqué sa mort et sur une éventuelle mise en scène.

M. Karsenty a "exercé de bonne foi son droit de libre critique" et "n'a pas dépassé les limites de la liberté d'expression", avait estimé dans son arrêt la cour d'appel de Paris, qui avait décidé de relaxer le prévenu, sans se prononcer explicitement sur le contenu du reportage.

France 2 s'était immédiatement pourvue en cassation. C'est ce pourvoi qu'examinera le 14 février la chambre criminelle de la Cour de cassation.

Selon une source judiciaire, l'avocat général estime dans son avis que "la cour d'appel a bien recherché l'existence des quatre critères habituels de la bonne foi et minutieusement analysé chacun d'entre eux: la légitimité du but poursuivi, l'absence d'animosité personnelle, la prudence (...) dans l'expression et la qualité de l'enquête".

La cour d'appel a, d'après l'avocat général, motivé sa décision "sans insuffisance ni contradiction".

Par ailleurs, il considère que la cour d'appel était "fondée" à exiger de France 2 la production des rushes, dont le prévenu n'avait pu obtenir communication, compte tenu des réticences de la chaîne.

Source : l’Express

[www.lexpress.fr]




Affaire Al Doura
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 03 mars 2012 : 22:17

Une conference retrospective extremement interessante. Un peu long mais a voir absolument car c'est incroyable et au dela de la simple erreur de vision de la part de France2.

Il s'agit bien clairement d'une mise en scene dont sur France2, on en est totalement conscients mais mettant, neanmoins, tout en oeuvre afin de maintenir leur version. A cela s'ajoute une intervention suspecte de Jacques Chirac aux juges en faveur de Charles Enderlin. Intervention dont l'effet a ete immediat sur le jugement.

A regarder car il s'agit de bien plus que du parti-pris, de l'antisionisme ou de l'antisemitisme de la part de certains journalistes mais bien d'un probleme reel qui denote une fracture reelle des normes requises dans toute societe dite democrate.

Philippe Karsenty ne cesse de combattre pour avoir simplement le droit d'en parler et les pressions de la part de France2 sont fortes et impitoyables sur tous ceux qui pourraient lui offrir un local pour y exposer ses conclusions. C'est simple, il ne peut annoncer a l'avance la tenue d'une conference de peur de la voir annulee.
Ou et dans quelle societe, on n'a plus le droit d'emettre des reticences ou de poser des questions sur une information de TV qui porte, sans preuves, des accusations aussi graves que l'"assassinat" d'un enfant ?

Les faits sont clairs, les contradictions evidentes, les avis des experts clairs et visibles et pourtant...

Une precision importante : Talal Abu Rahma, le cameraman de C. Enderlin s'est vu offrir la citoyennete francaise. (Enderlin a recu, lui, des mains de Sarkozy la Legion d'honneur). On sait qu'Abu Rahma etait a un moment donnee membre du Fatah et dans le journal marocain, "LeMatin.ma" il a declare : "J'ai choisi le journalisme afin de servir la cause palestinienne"

Partie 1



Partie 2






]JT France 2 : un reportage était bidonné
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 07 mars 2012 : 19:46

Apparemment, c'est une pratique courante sur France2 les bidonnages...


JT France 2 : un reportage était bidonné



Le 25 février dernier, dans le JT de France 2 présenté par Marie Drucker, un reportage sur la présence de loups à Abruzzo en Italie était diffusé. Un reportage dont la plupart des images étaient du "bidonnage" révèle Le Canard enchaîné cette semaine.

En février dernier, des bruits couraient que des loups avaient fait surface dans le village d'Abruzzo en Italie. La chose étant plutôt inhabituel, le journaliste Renaud Bernard, décide avec deux de ses collègues de descendre dans le petit village pour tourner un reportage sur la soudaine apparition de ces loups. Mais malheureusement, les journalistes n'arrivent pas à capter des images de ces loups.

Mais qu'à cela ne tienne, un reportage sur les loups d'Abruzzo a bien été diffusé dans le JT de Marie Drucker sur France 2, image à l'appui ! Des images qui donnent l'impression que ce sont les reporters, sur place, qui ont tourné ces séquences.
L'affaire aurait pu passer si Le Canard enchaîné n'avait pas remarqué le subterfuge. Les images que les journalistes ont inclue dans le reportage sont en réalité des vidéos prisent par les habitants, dont une, intitulée Lupi d'Abruzzo, est sur YouTube depuis deux ans déjà !
Renaud Bernard, auteur du reportage, reconnait avoir un peu triché et une « récupération hasardeuse des images, tournées par les gardes forestiers (...) j'ai fait une connerie je l'assume, j'aurai du prendre plus de recul avec ces images là et préciser d'où elle venaient » confie t-il au Canard enchaîné.

Une petite erreur, qui malheureusement n'est pas la seule pour France 2, puisque la chaîne est actuellement en procès pour avoir diffusé un faux reportage sur le thème d'Israël et de la Palestine et dans un autre cas le Syndicat National des Journalistes, dénonce l'incident du reportage sur le braquage du casino de Trouville.

[tele.premiere.fr]




Affaire Al Dura
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 20 mars 2012 : 12:31

Une debat interessant entre un journaliste "courageux" Hervé Deguine, historien et journaliste, qui a été directeur de la recherche et secrétaire général adjoint de Reporters sans frontières et Philippe Karsenty sur cette malheureuse affaire qu'est l'affaire Al Dura.

Interessant de constater la maniere qu'a le journaliste Herve Deguine d'esquiver les details precis de l'affaire en ne repondant a aucun point souleve par Karsenty pour s'eloigner vers des generalites, des affirmations sur le conflit, des circonstances politiques precedant cette affaire, un contexte, etc...etc...Tout sauf repondre aux questions precises que pose Karsenty sur et uniquement sur la scene qui s'est produite ce jour-la.



Debat al dura by enquete-debat

Le seul media qui a donne la parole a Karsenty, affirme qu'avant meme que le papier ne passe, la redaction avait recu un tas d'insultes, de menaces de proces, d'intimidations, etc... Incroyable mais vrai. On a essaye , par tous les moyens, de l'empecher de s'exprimer.

Robert Ménard sur l'affaire Al Dura sous titres fév 2011



Robert Ménard sur l'affaire Al Dura sous titres... by enquete-debat




Affaire Al Dura
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 février 2013 : 00:11

Cette affaire n'est toujours pas terminee et elle continue de faire des remous ici et la. Je crois qu'elle ne le sera que lorsque justice sera faite et l'imposture de Charles Enderlin soit enfin revelee a tous. Voici a present une lettre ouverte à Charles Enderlin, par la journaliste allemande Esther Schapira: « vous saviez que l’enfant n’était pas mort »



Esther Schapira est une journaliste de la télévision publique allemande ARD. Elle a réalisé deux documentaires sur l’Affaire al Dura.A la demande de Philippe Karsenty, Esther Schapira a témoigné lors du procès en appel qui l’a opposé à Charles Enderlin le 16 janvier 2013
Charles Enderlin,

Avant que cette affaire ne vous mette sur ma route, je ne vous connaissais pas et j’aurais préféré ne jamais vous connaitre.

J’ai pensé que vous étiez un vieux monsieur mal élevé, légèrement tyrannique

Après vous avoir rencontré en 2001, j’ai pensé que vous étiez un vieux monsieur mal élevé, légèrement tyrannique. A l’époque, je vous avais contacté parce que nous préparions un documentaire sur Mohamed al Dura. J’ai alors pensé que vous coopéreriez facilement avec notre chaîne, l’ARD, la télévision publique allemande. Bien au contraire, vous m’avez menacé de poursuites si jamais je vous accusais d’avoir menti ou manipulé les images. Cela m’a surpris parce que je n’avais aucune suspicion à l’époque.

Plus ça va, plus vous vous entêtez et plus vous devenez désagréable
En 10 ans, nous avons tous les deux muri, et j’ai pu m’en apercevoir au Palais de justice de Paris, le 16 janvier dernier. Vous étiez là en tant que plaignant. Je venais témoigner. C’était notre quatrième rencontre et, avec le temps, ça ne s’arrange pas. Plus ça va, plus vous vous entêtez et plus vous devenez désagréable. C’est pour cela que j’ai préféré éviter tout contact avec vous. C’est aussi pour cela que je ne vous ai pas écrit, et que je n’ai pas déposé plainte contre vous après la publication de votre livre mensonger « Un enfant est mort ». Je n’ai pas de temps à perdre et je n’avais pas envie de vous revoir.

Votre procès stupide pour faire taire toute critique

Cependant, je n’ai pas pu vous éviter au procès stupide que vous avez intenté à Philippe Karsenty afin de faire taire toute critique sur vos reportages.

C’est peut-être idiot pour vous mais, en tant que journaliste, je me sens insultée par votre attitude que je trouve honteuse pour notre profession. En tant que journalistes, nous avons le devoir de chercher la vérité et de la dire. Nous ne menons pas de campagnes. Nous sommes des témoins, nous rapportons des faits, et nous présentons le résultat de nos enquêtes. Nous posons des questions difficiles et nous nous battons pour obtenir des réponses ou du moins, c’est ce que nous devrions tous faire. Quand nous sommes critiqués, quand notre travail est mis en cause, ou quand nous sommes attaqués de façon injuste, nous devons répondre en apportant des preuves encore plus convaincantes. Et si les critiques nous paraissent injustifiées, tant pis pour nous, la liberté d’expression est un des principes essentiels de nos démocraties.

Ce fut ma réaction première quand j’ai lu ce que vous avez écrit me concernant dans votre livre. Laisse-le parler ! Si je ne supporte pas la controverse, je n’ai qu’à éviter les dossiers chauds !

Néanmoins, il y a aussi les critiques qu’on ne peut ignorer, celles auxquelles il faut répondre. Après tout, qui peut être certain de ne jamais se tromper ? Parfois, malgré les meilleures intentions du monde, on diffuse de fausses informations sans s’en rendre compte. Ce n’est pas si grave si on a l’honnêteté de reconnaitre nos erreurs et de les corriger.

Cela semble pourtant très difficile pour beaucoup de journalistes. Pour vous, c’est visiblement impossible.

Cela n’aurait aucune importance si vos reportages traitaient des concours de beauté de lapins ou des coureurs les plus lents du Tour de France.

Mais malheureusement, vous êtes journaliste au Proche-Orient, dans un endroit chaud, en Israël. Et parait-il que vous êtes quelqu’un de renommé et respecté. Certains disent que les gens croient ce que vous dites. Il semblerait même que vos reportages influencent l’opinion.

Dès qu’on parle d’Israël, les gens ont beaucoup de préjugés : Israël est coupable et les Palestiniens sont des victimes innocentes. Et ce qui passe à la télé conforte leurs stéréotypes.

Le 30 septembre 2000, vous avez fourni la preuve ultime de la culpabilité israélienne: la mort en direct d’un enfant palestinien, tué dans les bras de son père par l’armée israélienne.

Bien sûr, vous saviez que l’enfant n’était pas mort quand vous avez prononcé la phrase fatidique : « Mohamed est mort ».

Dix ans plus tard, après une longue enquête et deux documentaires, la seule chose dont je suis certaine, c’est qu’il n’y a aucune preuve que Mohamed al Dura soit mort. On ne sait pas ce qu’il lui est arrivé après que votre caméraman, Talal Abou Rahma, a coupé sa caméra.



Ce serait bien que Mohamed soit toujours vivant ; particulièrement pour lui. Peut-être a-t-il survécu ? Il aurait 23 ans aujourd’hui. Peut-être a-t-il participé au printemps arabe en Egypte ?

Votre faux reportage a tué

Ce que l’on sait, en revanche, c’est que ce que vous aviez raconté est inexact. Votre faux reportage a tué. C’est devenu un outil de propagande mondiale qui a servi à justifier de nombreux assassinats, et même à la décapitation de Daniel Pearl.

On sait aussi que vous êtes un menteur

On sait aussi que vous êtes un menteur. Que vous mentiez intentionnellement ou par incompétence n’a aucune importance. Le résultat est le même. Vous mentez, je souhaite que tout le monde le sache et je vais le prouver.

Lors de notre dernière rencontre au Palais de justice, vous m’avez traitée de « journaliste engagée », et c’est pourquoi j’ai décidé de vous écrire cette lettre ouverte. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas encore expliquer pourquoi votre reportage sur « le petit Mohamed » est mensonger. Je l’ai déjà fait dans mes deux documentaires et vous ne m’avez jamais poursuivi, malgré vos menaces.

En revanche, je vais montrer comment vous mentez à mon sujet dans votre livre. Je pourrais quasiment reprendre chacune de vos phrases et montrer à quel point vous mentez, montrer que vos écrits ne sont qu’insinuations, généralisations et fausses affirmations. Mais à quoi bon ? Mieux vaut prendre quelques exemples frappants.

Vous écrivez par deux fois que je ne suis jamais allée à Gaza. C’est faux. J’y suis allé à trois reprises. La première fois, c’était en 1998 pour une série de reportages d’ARTE. Nous avions filmé un travailleur palestinien qui vivait à Gaza et travaillait en Israël. Puis, nous avions fait un reportage sur un village bédouin de Gaza. Nous avions conclu notre série avec un entretien de 30 minutes avec Souha Arafat, la femme de Yasser Arafat, dans sa résidence privée de Gaza.

Je suis revenue en Cisjordanie et à Gaza avec Joschka Fischer, lorsqu’il était le ministre des Affaires étrangères allemand. Ma dernière visite, et non des moindres, c’est quand je suis allée à l’implantation israélienne de Netzarim et au fortin de Netzarim pour le film que vous connaissez si bien « Trois balles et un enfant mort – qui a tué Mohamed al Dura ? »

Vous affirmez que mes deux documentaires sur Mohamed al Dura n’ont pas été vendus à l’étranger. C’est faux. Le premier a été vendu dans 9 pays, notamment en Belgique, en France, au Luxembourg, en Australie, en Grèce, en Espagne et au Portugal. Le second documentaire a été diffusé en Suisse, à Taïwan, en Israël, en Croatie et en Pologne.

Dans votre livre, vous niez ou tordez les déclarations de ceux qui apportent des informations qui contredisent votre version des faits.

J’ai prouvé que vous n’avez pas enquêté sérieusement sur la « mort » d’al Dura

Mes documentaires ont prouvé que vous ne vous êtes pas donné la peine d’enquêter sérieusement sur la « mort » de Mohamed al Dura. Il fallait simplement effectuer un travail de journaliste professionnel. Nous l’avons fait. Pas vous. Là est toute la différence.

Je pourrais continuer encore longtemps à lister vos insuffisances mais c’est inutile. Aujourd’hui, vous me faites de la peine. Vous vous êtes tiré une balle dans le pied et vous vous enfoncez de plus en plus en raison de votre ego démesuré.

Vous prenez de l’âge, et peut-être qu’avec le temps, la sagesse et le courage vont venir.

Vous pouvez encore tenter de vous en tirer avant qu’il ne soit trop tard.

Vous pouvez essayer de sauver votre réputation, admettre votre erreur, essayer enfin de dire la vérité.

Quand vous serez prêt, prévenez-moi et nous nous reverrons.

Et cette fois-ci, je viendrais avec plaisir à notre rendez-vous.

© Esther Schapira

Source : [fr.calameo.com]




Affaire Al Dura
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 mai 2013 : 21:41

Rapport officiel du gouvernement israélien : la « mort » de Mohamed al Dura était bien une mise en scène

Publié le : 12 mai 2013




Le vendredi 10 mai, l’hebdomadaire israélien Sof HaShavoua (l’édition du week-end du Jerusalem Post) a révélé que le gouvernement israélien allait prochainement publier un rapport sur l’affaire al Dura dans lequel il est clairement affirmé que la « mort » du petit Mohamed était une mise en scène.

Cela rejoint les conclusions qui avaient été émises depuis bien longtemps par le scientifique Nahum Shahaf, puis par le regretté Gérard Huber, par Stéphane Juffa et bien-sûr par Philippe Karsenty, qui a mené le combat en justice en France pour faire jaillir la vérité (la prochaine décision sera rendue par la Cour d’appel le 22 mai 2013).

Un revirement historique

C’est un revirement, et une information importante, car au départ, le gouvernement israélien avait admis que l’armée pouvait avoir abattu l’enfant, de façon non intentionnelle bien sûr. Puis, après enquête, l’armée avait conclu qu’elle n’avait pu toucher l’enfant, mais les dégâts étaient causés et les officiels israéliens n’avaient pas souhaité revenir sur l’affaire.

L’affaire Merah a changé la donne

Néanmoins, selon nos sources, il semblerait que les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012 aient changé la donne. En effet, pendant de nombreuses années, les Israéliens ont espéré que l’affaire se tasserait et qu’elle serait oubliée avec le temps.

Dans le même temps, des intellectuels, au premier rang desquels Philippe Karsenty, avaient insisté pour que l’Etat d’Israël revoit sa position compte tenu de l’utilisation massive de l’image de Mohamed al Dura dans le monde arabo-musulman et dans les médias occidentaux.



Or, avant d’être abattu par les policiers français, le criminel de Toulouse a affirmé avoir tué des enfants juifs pour venger la mort des enfants palestiniens de Gaza ; d’autres faisant clairement référence à la « mort » de Mohamed al Dura.



La révélation du rapport et de la teneur de ses conclusions est due au député Nachman Shaï qui a récemment interrogé le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon. Ce dernier a révélé que la commission d’enquête a travaillé de façon discrète et scrupuleuse sous les ordres du général Yossi Kuperwasser. La commission était composée d’un grand nombre de spécialistes et d’experts scientifiques.

Une accusation grave contre France 2 et Charles Enderlin

Ce rapport officiel est une accusation grave contre France 2, Charles Enderlin et même pour la France, sa diplomatie qui a fait remettre au journaliste français la Légion d’honneur en 2009, et l’establishment français qui a toujours protégé le reportage mensonger de France 2. Pour mémoire, France 2 est une chaîne de télévision publique détenue à 100% par l’Etat français et dont le président est nommé directement par le Président de la République française.

Selon nos sources, les autorités françaises ont été informées en amont de la préparation de ce rapport mais elles n’ont pas souhaité coopérer.

Claude Jeanderet – JSSNews

[jssnews.com]

Affaire Al Dura
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2013 : 00:16

je me demande comment il arrive à dormir la nuit avec tous ces degats irreparables qu'il a infligé à Israel, ils doivent lui peser sur la conscience si conscience il a (je parle du journaleux de F2)
Meme venu tres en retard ce rapport est le bien venu. Israel doit continuer le combat pour retablir la verité

Affaire Al Dura
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2013 : 10:44

IL dort sans cauchemards,cher Derka,comme dormaient les officiers nazis qui geraient les camps de concentration,fiers du travail bien fait.Et dans son travail de delegitimation d'Israel,il a reussi le plus beau coup mediatique du siècle.Felicité par ses employeurs et l'opinion occidentale.Ne craigant pas d'être lynché comme à Gaza.

Affaire Al Dura
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 16 mai 2013 : 12:49

Israel doit dans ce dossier se defendre avec "coriacité" si je peux m'exprimer ainsi car Israel est connu pour une chose meme de la part de ses ennemi: Israel ne ment pas, elle n'a jamais nié ce qu'elle a fait. Quand il lui arrive d'eliminer un ennemi potentiel Israel le reconnait ou garde le silence, quand elle fait une opération militaire elle agit de meme.
la verité finira par éclater un jour, et s'il se trouve l'enfant a peut etre été éliminé par une organisation palestinienne ou par son propre père car il a été invité comme père d'un chahid dans plusieurs pays arabe et plusieurs plateaux de télé arabes et a reçu des sommes d'argent colossales.

Affaire Al Dura
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2013 : 09:00

Le pere du petit a ete invite dans plusieurs plateaux de TV ? Je pense que c'est une erreur car jusqu'a aujourd'hui il a ete impossible de l'amener temoigner face a un tribunal (France2 et le Hamas se sont bien arranges pour rendre la chose impossible). Il s'agissait d'authentifier les blessures qu'il a montre aux journalistes francais et qu'il expose sur Youtube, blessures qu'un chirurgien israelien a reconnues comme ayant ete des blessures qu'il a lui-meme soignees. Le pere ayant ete, quelques annees avant l'affaire dite Al Dura, blesse par des membres du Hamas qui l'accusaient de collaboration.

Affaire Al Dura
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2013 : 11:08

je l'ai vu il y a quelques années sur le plateau de 2M Maroc à Casablanca, il a été invité au Maroc avec tous les honneurs

Affaire Al Dura
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 17 mai 2013 : 12:31

PS: je me suis dit que s'il est invité au Maroc il a du certainement parcourir toutes les autres capitales arabes du moyen orient. Saddam l'avait invité et lui avait remis un chéque en public à ce père.
Encore une fois l'antisemitisme a toujours besoin d'une passerelle et les palestiniens en sont une tres bonne. Il y a des gens qui ne vivent que de ça et les palestiniens aussi c'est ce qui rend toute negociation pour la paix quasiment impossible.

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