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Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: smimou (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 15:32

Bonjour Si Boujimi,
Votre oncle Si ABDERRAHMAN BOUNJIMI était marié avec la fille de Haj OMAR "ALLAH YARHAMOU? vous me corrigez si je me trompe.
Merci.
Brahim

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: bounjimi (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 16:46

Citation:
smimou
Bonjour Si Boujimi,
Votre oncle Si ABDERRAHMAN BOUNJIMI était marié avec la fille de Haj OMAR "ALLAH YARHAMOU? vous me corrigez si je me trompe.
Merci.
Brahim
salut Mr Smimou.Mon oncle Abderrahman allayrhmou,ne peut se marier avec la fille de haj Omar puisqu il est l oncle de sa mere.La fille de haj Omar est epouse de Omar Souiri,patron de l usine ALBarAD a Casa.L autre,l ainee,est mariee a Si Abderrahman Tigzirine,avocat a Marrakech.

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: smimou (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 17:31

Si Bounjimi,
Merci pour la correction.
Si ABDERRAHMAN "ALLAH YARHAMOU" parckait sa voiture dans mon garage en face du café de france jusqu'à l'année 1981, je le voyais souvent, quand à HAMID "ALLAH YARHAMOU" il était un ami.
Amicalement.
Brahim

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: bounjimi (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 18:56

Citation:
smimou
Si Bounjimi,
Merci pour la correction.
Si ABDERRAHMAN "ALLAH YARHAMOU" parckait sa voiture dans mon garage en face du café de france jusqu'à l'année 1981, je le voyais souvent, quand à HAMID "ALLAH YARHAMOU" il était un ami.
Amicalement.
Brahim
Salut Brahim,je vois bien qui vous etes,tu dois bien etre sur une photo avec ce cher David,qui ne repond pas a mes messages.Je suis content que tu sois toi sur ce site.La voiture etait une Fiat 124 blue ciel.

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: smimou (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 21:11

Bonsoir Si Bounjimi,

Là, ma mémoire est encore bonne, effectivement c'était une FIAT 124 bleu-ciel qu'il avait AL MARHOUM.
Ce qui m'avait frappé en apprenant son décé c'est son jeune âge, mais quand l'heure sonne qu'ont soit jeune ou vieux, c'est l'heure, enfin c'est la loi de la vie.
Amicalement.
Brahim

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 30 octobre 2009 : 22:35

Dunes d'Essaouira : Autant en emporte le vent

Écrit par libe.ma
Étendues sur une superficie de 11.800 hectares, les dunes de sables mouvants d'Essaouira constituent un périmètre forestier protégeant efficacement la ville et ses liaisons routières avec Safi et Marrakech, formant sur le plan scientifique une réserve naturelle protégée.
Qualifiées d'œuvre historique par les botanistes et les écologistes, ces dunes sont actuellement soumises à un travail de déstabilisation et de destruction massive qui prend la forme d'une invasion du béton à travers des projets touristiques et immobiliers où le souci économique l’emporte sur une approche écologique.
Une sérieuse menace de déséquilibre de l'environnement guette actuellement le littoral de la ville qui subit, depuis plusieurs années, des irrégularités liées à la gestion de ses ressources naturelles en termes de biodiversité singulière. Elément qui a permis à la paisible Mogador d'accéder au répertoire des sites d'intérêt biologique et écologique (SIBE). De ce fait, la zone dunaire et l'archipel, désormais patrimoine mondial, ont intégré la liste Ramsar des zones humides.
Les dunes d'Essaouira sont actuellement confrontées à des facteurs dévastateurs encore plus graves que ceux du début du vingtième siècle. Il ne s'agit plus de simples activités de pâturage ou de coupes anarchiques au niveau forestier. C'est toute une machine infernale due à l’urbanisation, et un dangereux processus de cession des sites répertoriés au profit d'opérateurs immobiliers et touristiques qui sont en train de changer les caractéristiques de cet héritage écologique conçu avec patience et persévérance dès le début du siècle précédent.
Créée en 1760, la ville d'Essaouira située en bordure de l'océan Atlantique, et soumise à une forte fréquence du vent et à une importante érosion marine des roches friables, charriant sur le rivage d’importantes quantités de sable, était entourée d’une forêt dense de genévriers de 14.000 hectares, prolongée par des massifs forestiers de thuya et d'arganier s'étendant à l'est et au sud sur 300.000 hectares.
Elle avait fait l'expérience d'un massacre du couvert forestier avoisinant suite à l'exploitation abusive du bois pour répondre aux besoins d'une urbanisation émergente (construction de maisons, pâturage, bois de chauffage) qui n'a pas pris en considération l'intérêt vital du couvert végétal dans la protection de la ville contre le mouvement constant des sables maritimes déplacés par le vent du nord soufflant 291 jours par an. Un siècle et demi plus tard, il n'existait plus de forêt dans un rayon de 8 à 15 km.
"La construction de la ville, qui allait devenir rapidement un des ports importants du Maroc de l'époque, nécessita de gros besoins en bois de construction que fournissait la forêt de genévriers, située aux portes de la ville. Mais l'exploitation fut menée sans appliquer aucune règle sylvicole, en se contentant de couper des arbres donnant les poutres les plus intéressantes. C'est ainsi que l'on trouve encore à Essaouira de très vieilles maisons, dont la charpente et même l'ossature des murs, sont constituées· par d'énormes poutres de genévrier. Si les gros arbres furent débités pour fournir des poutres, les plus petits servirent à fabriquer du charbon de bois. Celui-ci était consommé par les habitants pour la cuisson de leurs aliments, et bientôt, avec la création du port, exporté par bateau.
A ces exploitations massives inconsidérées s'ajoutèrent les abus de pâturage. Les premiers habitants, et les riverains de la nouvelle ville, pour alimenter en viande et en lait les nouveaux citadins, développèrent leurs troupeaux en les nourrissant traditionnellement dans la forêt limitrophe", témoigna C. Sulzlee, ingénieur principal des Eaux et Forêts au Maroc dans un article-témoignage publié en 1962.
Une fois la forêt déboisée, aucun obstacle ne s'opposa plus à l'oeuvre du vent. Les sables envahirent l'intérieur des terres, formant des dunes qui furent constamment en mouvement sous l'effet des vents du nord. Les maisons des quartiers est de la ville étaient ensablées. L'avenir de la ville semblait décidément compromis.
En 1918, un deuxième souffle fut donné aux travaux de fixation des dunes déjà entamées en 1914. Un considérable dispositif humain, financier et matériel fut mobilisé pour réussir une gigantesque opération de reboisement et de fixation des dunes sur plusieurs hectares. Les méthodes de fixation variaient entre l'usage de moyens physiques, l'introduction de plantes fixatrices rapides, et puis la création d'un peuplement forestier qui avait permis, entre autres, la replantation de genévriers sur plusieurs hectares.
Achevé en 1986, le processus de fixation et de reboisement des dunes exige un effort durable d'entretien et de densification pour éviter toute fragilisation des zones dunaires (90% sur le domaine territorial de la municipalité d'Essaouira, 10% dans les communes rurales Sidi Kaouki au sud et de My Bouzerktoune et Ounagha au nord) connues pour leur richesse floristique, et regorgent d'une diversité de mammifères (sanglier, chacal, genette, mangouste, loutre, lièvre, et belette) et une avifaune nicheuse et migratrice et bien d'autres espèces d'oiseaux rares.
"Mais le climat n'est pas le seul obstacle au travail du forestier. Dès les premières années après la fixation, les arbres introduits sont encore tout petits, et une abondante végétation de plantes pastorales apparaît constituant un pâturage de très bonne qualité, attirant le bétail des riverains. Les branchages placés pour la fixation, donnent un ou deux ans après un excellent bois de chauffage bien sec, commode à ramasser, léger à transporter, et facile à écouler à bon prix auprès des utilisateurs (cafés, bains, boulangers, qui apprécient cet excellent combustible quasi gratuit). Enfin, les dunes boisées, situées aux portes de la ville, attirent tout naturellement les promeneurs, alors que le simple piétinement du sol brise les fines radicelles des végétaux introduits, les faisant périr à brève échéance.
En fait, une forte proportion des surfaces anciennement fixées ne porte qu'un boisement médiocre, et cela est dû en grande partie aux délits antérieurs. Il y a un demi-siècle, le brigadier chef Dupuy était déjà à l’œuvre pour arrêter cette dégradation. La lecture de son livret journalier nous indique que chaque jour ou presque, il constatait la présence de nombreux troupeaux en délit.
Il conduisait ce bétail en fourrière, quand il le pouvait. De plus, il arrivait à cette époque-là que les coupables, protégés par les autorités, ne soient pas punis.
Le même livret révèle que les délits qu’il constata furent sans· sanctions, et qu'il reçut même l'ordre des « services municipaux d'Essaouira » de ne plus faire de tournées dans le secteur de Chicht « pour éviter toute histoire » (page 6 à la date du 29-11-1914)", peut-on encore lire sur le même document de C. Sulzlee.
Un siècle après, l'écosystème de la ville se retrouve encore une fois menacé, à cause de cette extension urbanistique anarchique motivée par des soucis purement économiques qui ne prennent pas en considération le long chemin parcouru par plusieurs générations de forestiers qui ont réussi à transformer les dunes mouvantes d'Essaouira, considérées au début du siècle comme un danger pour l'avenir de la ville, en vraie richesse naturelle, une réserve biologique et écologique singulière répertoriée Ramsar.
Faut-il encore rappeler que les sables de la ville font l'objet depuis plusieurs années, d'actes de pillage commis par des transporteurs et des camionneurs qui sillonnent les routes de la province au vu et au su des autorités élues et locales? Pourtant, il n'y a aucune carrière de sable autorisée par les services municipaux.
Ces crimes écologiques ont été même officialisés par la cession de plusieurs dizaines d'hectares au profit de projets immobiliers et touristiques. Des milliers de tonnes de sable sont transportées au quotidien vers d'autres villes pour des chantiers de construction et partant garnir les comptes de certains particuliers.
Les dunes de la ville ne sont plus sous l'effet des vents nordiques, elles sont en train de subir la loi d'une poignée de spéculateurs qui ont découvert les vertus économiques du sable maritime. Peut-être allons-nous un jour nous réveiller et apprendre la mauvaise nouvelle de l'expatriation des sables de Mogador vers les plages caillouteuses de pays européens, ou d’ailleurs !

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2009 : 10:16

Le mellah de Mogador possédait plusieurs saints. Celui dont on redit volontiers la gloire, vécut pendant la première moitié du dix neuvième siècle et repose aujourd'hui dans le cimetière de la communauté d'Essaouira. Haïm Pinto, premier de ce nom, était Rabbin-juge au tribunal rabbinique de Mogador. Son domicile, situé à côté des remparts, fut transformé après son décès en synagogue. On y admirait son banc de bois sur lequel il s'asseyait pour écouter les doléances. Ce rabbin a une réputation de sainteté en raison de ses charismes. Deux livres lui ont été consacrés, l'un dû à la plume de Makhlouf Mazaltarim (Shévah Hayim) et l'autre à celle d'Abraham Ben Attar (Shenoth Hayim). Ils célèbrent ses miracles et sa vie particulièrement pieuse. Après sa mort en 1935 ou 1940, les Juifs de Mogador ainsi que leur descendance installée dans tous les coins du monde, lui envoient toujours jusqu'au fond de son sépulcre, leur souvenir attristé et leur salut fraternel.

Pour l'étymologie de " pinto" , j'ai 2 versions :

- elle vient du mot ' peintre' pinto en italien, synonyme de 'sebbag '
- Benito qui signifie ' béni' ou Benoit. ( Notre ami David pourra me corriger)

En raison de l'importance des membres de la communauté juive à Essaouira qui dépassait la communauté musulmane en une certaine période, il y avait environ trente deux synagogues dont deux existent encore de nos jours : Slate Attia et Slate Rabbi Haïm Pinto, contre seulement sept mosquées.

En ce qui concerne Slate Attia, la plus prestigieuse, située la première du côté droit de la rue Ziri Ben Attia, juste à l'entrée de la rue Laalouj après l'ancien consulat de Grande Bretagne, cette synagogue fut construite avec des matériaux importées de Manchester en Angleterre. Elle n'était fréquentée que par les membres de l'Oligarchie. Actuellement ce lieu de culte a la porte et fenêtres barricadées!

Par contre,l'Eglise catholique qui n'a été inaugurée qu'en 1936 par Mgr. Henri Vielle, est toujours en activité. En fait, les fidèles sont plus souvent des touristes de passage,principalement Espagnols et Italiens et plus rarement des membres de la communauté européenne vivant à Essaouira.
page145.jpg

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: oueld sidi magdoul (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2009 : 11:30

pinto cest le nom d une famille portugais , cette famille elle est etait

toujours plus pres des rois de portugal.

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2009 : 14:04

Mon cher Omar

moi te corriger a toi? jamais de la vie
tu as des info (1ere classe)
je te rajoute seuleument le pere de Rabbi Haim pinto , venu du portugal
et si tu veux la suite ca sera avec grand plaisir, toujours present pour ma ville et ses enfants de part le monde
david




01-11-2009 10;50;26xxxxxxxxxxxx.JPG

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2009 : 14:48

Merci David et merci Ouled Sidi Mogdoul pour vos renseignements sur sa sainteté Haïm Pinto!

Si il y a d'autres informations sur ce personnage ne manquez pas à les faire connaitre. Il me manque aussi des renseignements sur Slat Attia.

Merci!

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2009 : 15:54

slat atias.jpg
Mon cher Omar

voila une photo de Slat Attia les annees 60
elle est toujours debout mais HELAS en ruine

david

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 11 novembre 2009 : 12:44

Bonjour à tous!


D’autres personnes méritent aussi qu’on leur rende un grand hommage : ce sont Desjacques et Koeberlé.

Voilà une petite histoire d’une grande découverte !
Jusqu’en 1950, on pensait que les Phéniciens et les Romains n’avaient peut-être pas dépassé le Nord du Maroc, alors que du côté de Lixus et Volubilis on avait les preuves évidentes de leur présence. Ce n’était pas le cas au Sud jusqu’au jour où des enseignants, MM. Desjacques et Koeberlé, professeurs à l’Ecole Européenne d’Essaouira, en entreprenant des fouilles systématiques en 1950 dans l’île de Mogador, allaient découvrir que le monde antique dépassait le fameux limes, et atteignait plus exactement l’île de Mogador qu’on peut identifier à la mythique Cerné qu’évoque le périple d’Hannon ou le Tamuziga des romains.
Payant admirablement de leur personne, Desjacques et Koeberlé avaient consacré tous leurs moments de loisirs à creuser une tranchée profonde au sommet d’un petit tertre situé juste à l’angle Sud-Est de la vieille prison, de l’île pour y trouver des objets plus anciens. Leur effort ne fut pas déçu et ils annoncèrent qu’ils avaient recueilli des débris d’objets puniques, selon toute apparence. C’était dans une joie délirante que l’archéologue Cintas les avait félicités de leur découverte.
On sait que la prospection fructueuse entreprise par Koeberlé et Desjacques avait permis la découverte des premiers célèbres tessons de Mogador. Leurs découvertes archéologiques confirmèrent aussi l’existence d’une pourpre de Gétulie tirée, comme celle de Tyr, d’un coquillage, ici, le purpura haemasloma. Cette pourpre est bien celle que faisait fabriquer Juba II grâce aux pêcheries qu’il avait installées dans l’île de Mogador. D’autres vestiges attestent encore la présence des Romains à l’île de Mogador : citerne, tombeaux, jarres, amphores, et la fameuse villa avec des objets tel que le vase de Primus Publius Cornelius et des monnaies, allant même jusqu’à la fin de l’empire. Parmi ces pièces de monnaie, figurent celles qui étaient frappées au nom de Commodore (180-193 Ap. J.-C.), Julia Mamma, mère de Sévère Alexandre (221-235 ap. J.-C.), Claude le Gothique ( 268-270), Maxilien...
De nos jours encore, le rivage de la ville d’Essaouira n’a cessé de nous réserver des surprises. Il n’y a pas longtemps en effet, que des marins, avaient pris dans leurs filets, deux amphores antiques, tout à fait intactes, recouvertes seulement d’algues et de coquillages...

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 21 novembre 2009 : 16:33

Nouvelle publication sur la ville d’Essaouira ou Mogador, intitulé : "Mogador mémoires d'une ville", Ouvrage consacré notamment aux personnages qui avaient marqué l’histoire de la villesad smiley déjà cités dans cette rubrique de ce forum)


" A travers les siècles, et depuis que je n'étais qu'une simple bourgade, ceux qui me découvrirent pour la première fois, avaient la manie de ne pas me donner le nom que je portais :
- On m'appela :

- Karikon Teikos dans le périple d'Hannon;
- Tamuziga, au temps du roi berbère Juba II, qui créa dans mon île les plus belles pourpres du monde antique;
- Amagdoul par el Bekri au XIe siècle, dans son ouvrage Al Mamalik wa al Massalik,
- Mogadouro, par les Portugais qui construisirent en 1505 leur château Castello Real sur un îlot près de la terre ferme;
- Mogador par les Espagnols qui changèrent le suffixe de l'appellation portugaise.

Survint le sultan Mohammed ben Abdallah au milieu du XVIIIe siècle, qui engagea Cournut, ce magicien Provençal, et firent de moi une magnifique ville qu'on nomma Souira. Avec leur sens artistique très poussé, je suis né d’une architecture franco-maghrébine, qui fait un si bon ménage sur les places, les avenues et les maisons dont les murs sont voués au blanc et au bleu pour l'éternité. A l’intérieur de mes remparts parsemés de trous à l’image de tranches de miel, j'apparaissais comme un bijou au bord de l'eau, entouré des trois côtés. J'étais courtisée, par toutes les nations européennes qui s'empressèrent d'installer leur consulat à l'intérieur de mes remparts. Les consuls du Danemark, Barisien et Höst, y construisirent le premier consulat au début de ma création. Parfois j’étais malmenée, notamment par le Prince de Joinville qui m’arrosa copieusement de ses boulets de canons lors de la crise Franco-marocaine de 1844. Enfin avec les pionniers Juifs et européens de la première heure qui firent de moi la ville la plus prospère du royaume, c’était la grande et belle aventure!

A mon temps de triomphe succéda celui d'une certaine disgrâce : avec la parution des villes de Casablanca et Agadir, je sombrais dans l'oubli. C'était la grande déprime ! Georges Lapassade avait écrit un jour, dans les années soixante, que j'étais " une ville à vendre…"

Soudain, à l'ère de la musique et de la peinture, me voici grande vedette : une meute d'artistes de tous les coins du pays se donnaient rendez-vous ici, pour animer ou participer aux diverses manifestations culturelles qui se succédaient sans relâche tout au cours de l'année. Dans ce parcours très mouvementé, je vais donc vous faire vivre une épisode de la plus étonnante histoire de ma vie...”

Ouvrage prochainement disponible à Essaouira :
Librairie La Fibule et chez Joseph Sebbag









couverture_D.jpg

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 21 novembre 2009 : 20:59

Omar

je suis impatient d'aller trouver ton livre
peu importe chez l'un ou l'autre car c'est mes amis les deux

david

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 21 novembre 2009 : 22:06

Bonjour David,

Le bouquin sera disponible dans une dizaine de jours. Peut-être tu vas avoir une petite surprise!

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2009 : 03:25

Felicitations Lakhdar Omar et bravo pour tout ce travail de reconstitution et assemblages de souvenirs et informations.

Je suis certaine que ce livre comblera les anciens de la ville et permettra a la nouvelle generation de connaitre un peu l'histoire de cette ville mythique et si belle qu'est Mogador-Essaouira.

Je te souhaite succes et bonheur et merci pour ce travail de recherches qui aboutit si joliment.

Darlett

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: Lakhdar Omar (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2009 : 13:22

Bonjour Madame,


Je serais ingrat si je ne vous avoue pas que le site Darnna n’ a pas contribué dans la conception de mon ouvrage.

Merci Madame pour vos encouragements!

Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2009 : 17:58

C'est certainement nous qui vous remercions pour l'apport incontestable et enrichissant auquel vous contribuez sur ces pages, en placant des faits et informations historiques et actuels, interessants toujours, concernant la ville de Mogador-Essaouira.




Noms de rues de Mogador et les oubliés de l'histoire...
Posté par: echkol (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2009 : 20:27

Omar

c'est toujours un grand plaisir de savoir que notre chere ville n'est pas oublier, grace a vous
avec photos et ecris "d'antan et actuel"
je suis impatient de voir le nouvel enfant, voir les photos et les ecrits
ca sera pour la fin de l'annee "INCHA ALLAH"
david

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