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NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 04 aoűt 2008 : 19:39

Bonsoir Darlett,

Je suis très heureux de te retrouver ! Où es-tu en ce moment? En tout cas je te remercie de t'interesser à mes poèmes et de leur trouver "un commentaire artistique" . J'avoue que je ne connais pas ce peintre ni sa toile , peut être à cause de son ancienneté .

Tant que je serai sur pied et avec une tête claire je continuerai à écrire et à faire une heure de marche tous les jours car chez moi "ça va ensemble"!

Yossi

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 aoűt 2008 : 21:05

Hello Yossi,

Je ne suis pas bien loin (Montreal pour le moment) et normalement, nous devons etre de retour pour dans pas longtemps.(le temps de virer le locataire qui s'est installe chez nous smiling smiley)

Bravo pour l'ecriture et le sport, les 2 secrets pour garder le corps et l'esprit intacts. Il faut dire que c'est important pour faire face a tous les tracas infliges par les humains entre euxwinking smiley. Ton poeme en est le temoignage lyrique.

Au plaisir de te lire faute de te rencontrer bientot

Darlett




NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 22 aoűt 2008 : 12:00

Au Paradis : troisième Partie : Les Punitions

Malheureux, humiliés, terrifiés
Par la colère de Dieu non justifiée,
Deux êtres devenus dorénavant humains,
Avaient du moins acquis le sens commun.
Se rappelant les malédictions de Dieu,
Ils craignirent un sort qui pourrait ĂŞtre odieux.
Des questions, des fois sans réponses surgirent :
Il faudrait Ă  chaque fois prudemment agir.
Dieu leur aura-t-il l’accès défendu pour toujours
A cet arbre ou alors, un jour Ă  leur tour
Ils en auraient eu le droit mais pour le moment
Dieu les avait chassés brutalement.
Lors de ses premières couches avec douleurs,
Eve comprit alors avec horreur
Qu’elle avait mis sa vie en grand danger
Comme par Dieu prévu. Elle ne pouvait émerger
De son malheur car elle pensait vainement
Qu’au Paradis cela serait passé autrement :
Les oracles ne sont que des ordres avant tout,
Il faut obéir et ne pas refuser surtout.
Donc il n’était pas question d’explications :
Elle devait accoucher sans complications.
Elle ne le saura donc jamais et nous non plus
Foi de Dieu ! Dans les Ă©crits pas un mot de plus.
Sa famille grandissant, elle fut donc obligée
De s’asservir à Adam pour ne pas la négliger.
Le Serpent, lui, coupable d’avoir trahi Eve,
Sera haï, poursuivi, tué sans trêve.
Puisque condamné à devenir reptile,
Jamais nous ne saurons comment avançait-il
Au paravent. A son compte Ă©tait inscrit
Le péché originel qui a tout détruit :
La Trinité divine a été violée,
La famille mono parentale annihilée.

Yossi Ohayon
01/11 – 08/11/2007

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 05 octobre 2008 : 20:46

A Simhat Torah on recommencera à lire le pentateuque du début. Voila donc la dernière partie de mon POème "LE PARADIS". Cette version ne sera pas lue à la Sinaguogue alors lisez la ici!!




Au Paradis : Quatrième Partie : Conclusions

Ce souvenir amer resta dans la mémoire
De l’Homme qui chercha toujours à pouvoir
Se faire pardonner le péché originel,
Et retourner au Paradis près de l’Eternel.
Finalement l’occasion se présenta
Et du cas d’un prêcheur on profita :
On fit de lui un homme illuminé,
On décida que fils de Dieu il était né.
Sa mère était donc restée vierge, non souillée,
Par Dieu elle fut scrupuleusement trillée.
Du père on ne tint pas compte du tout.
Trois êtres, une Trinité, voilà, c’est tout !
Une nouvelle famille mono parentale
Fut donc créée et sans la femme fatale !
Et dans cette histoire, oĂą est donc le Paradis ?
On le promettra après la mort, pardi !
De l’outre monde personne n’étant revenu,
La vérité ne sera donc jamais connue !
Ceux qui ne reconnaîtront pas le Paradis futur
Il faudra qu’ici- bas l’Enfer ils endurent.
Mais pour l’authenticité de cette histoire,
Il faudra un traître pour justifier tout déboire :
Autrement dit, un Serpent ! Alors on décida
Que le traitre – serpent se nommera Judas !
Mais les essais de vendre le Paradis
N’ont jamais vraiment cessé depuis :
Alors le prix augmenta dramatiquement :
Pour le mériter il fallait bonnement
Se faire sauter au milieu d’une foule,
Qu’au nom de la Grandeur de Dieu le sang coule.
Pour les victimes on allumera des cierges,
Pour le suicidé, il aura mérité soixante douze vierges
Le sort de l’Homme s’est aggravé comme nous le savons,
Le Paradis est resté utopique comme auparavant !

YOSSI OHAYON

09/11 – 11/11/07

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2008 : 13:37

Bonjour Ă  tous,

J'ai dernièrement reçu un clip avec une cinquantaine de toiles representant un certaine Suzanna , personnalité biblique que je ne connaissais pas et pour cause comme vous le constaterez plus tard. Mais n'étant pas celui qui laisse un sujet tomber, "j'ai fait mon "enquête"sur cette femme , qui, comme vous le contaterez aussi, est devenue célèbre en son temps grâce à sa beauté , je vous apporte en trois poèmes l'histoire de cette belle femme pour ceux qui ne la connaissent pas accompagnée d'un brin d'histoire et de mes réflexions à
personnelles comment je vois tout le problème.

Voici donc le premier poème des trois.

La Belle Susanna

Susanna la Juive était très belle femme,
Richement mariée, elle était aussi bonne âme.
Je vous parle d’un temps
Que les moins de trois mille ans
Ne peuvent pas connaître,
Jésus et Mohammed étaient encore loin de naître.
Deux vieillards, séparément, secrètement la convoitaient.
Susanna évidemment ne se doutait pas qu’on la guettait.
Susanna pieuse, cultivée, un tant soit peu austère,
N’avait pas besoin de leçons pour s’éloigner de l’adultère,
Elle en connaissait les conséquences de ces graves lois,
Dieu la préserve d’une telle pensée en femme de foi !

Elle ouvrait au public ses grands et beaux jardins Ă  Babel,
Avec les jardins on venait la voir tant elle Ă©tait belle.
Nos deux vieillards nommés juges, donc notables vénérés,
Séparément cherchaient l’endroit et le moment préférés
Pour séduire Susanna et jouir de ses beaux appâts
Mais se dévoilant l’un l’autre, décidèrent d’unir leurs pas.
Susanna attendait le soir quand les visiteurs partaient,
Elle aimait la brise fraîche de ces journées d’été.
Sa piscine privée, chauffée par le soleil à peine,
Accentuait son corps nu dans une atmosphère sereine.
Sous les yeux de ses servantes Susanna se baignait
Mais ne se doutait pas que les deux vieillards la lorgnaient.
Depuis quelques jours ils ne quittaient plus le jardin au soir
Cachés derrière les arbres, personne ne pouvant les voir.
Ils admiraient sa nudité sans aucune pudeur
Et attendaient patiemment qu’enfin se présente l’heure.
Un jour Susanna arriva seule à l’heure habituelle,
Ôta ses habits, entra dans l’eau, commença son rituel.
C’est alors que les deux vieillards de leur cachette surgirent,
La tirèrent brutalement de l’eau sans la laisser se couvrir,
Promenèrent sans scrupules leurs mains, partout sur tout son corps
Et tous les deux désiraient la violer dans ce beau décors.
Mais Susanna hurla très fort pour attirer l’attention,
Se débattait entre leurs mains et n’avait aucune intention
De se soumettre à leurs désirs. Elle en était horrifiée.
Elle se sentait souillée, humiliée car rien ne justifiait
Le viol de son intimité en abusant de sa bonté.
Impressionnés, les vieillards cessèrent leur activité
Mais ils exigèrent de Susanna de devoir se soumettre
A leurs exigences, de se taire et de promettre
A n’en rien dire à son mari au prix de leur silence.
Mais Susanna ne mettait pas les deux options en balance.
Son refus était catégorique. Ils prirent donc la fuite
Non sans la menacer de s’attendre à la suite.
Aussi mit-elle son mari au courant de son malheur
Mais elle ne put arrĂŞter pour cela les mauvaises rumeurs
Qui couraient autour d’elle. Il fallait donc traduire
En justice ceux qui avaient essayé de la séduire.
Mais les deux vieillards lui avaient réservé une surprise :
Ils racontèrent que sur le vif elle avait été prise
Dans l’eau, nue, dans les bras d’un jeune homme pour eux inconnu.
Ils faisaient l’amour et donc elle rendait son mari cornu !
Les juges arrêtèrent les rires du public amusé.
Pourtant les vieillards avaient avoué, étant très rusés
Qu’ils s’étaient en effet cachés derrière les arbres
Pour admirer cette femme toute faite de marbre !
On trouva leur sincérité touchante et acceptable,
Après tout ils étaient eux-mêmes des juges respectables
Mais ils avaient dĂ» intervenir pour sauver cette femme
De commettre sous leurs yeux ce crime si infâme !
Susanna fut donc condamnée à être lapidée
En public à coups de pierres. Les juges avaient donc cédé
A la version des vieillards. Alors se leva un homme
Du public, demanda la parole : « En somme »
Dit-il, « les accusés facilement ont été acquittés
Sans enquête aucune et j’en suis inquiété.
Permettez-moi de les interroger séparément,
Avec Susanna, femme pieuse, il faut être clément. »
C’est alors que, dans l’interrogatoire de chacun d’eux,
Ils ne surent s’accorder sous quels arbres se cachaient tous les deux.
Les vieillards avouèrent leurs méfaits, le verdict suspendu,
Susanna acquittée, eux ont été pendus.
Cet homme dont la sagesse l’avait mis en juge, au fait
N’était autre que Daniel encore jeune prophète.

YOSSI OHAYON

10/03 – 23/03/2008

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 octobre 2008 : 21:17

Les uns se font la guerre et pour notre bonheur, les poetes continuent a ecrire...)))




NOS POETES s'expriment
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 01 novembre 2008 : 01:16

danser...
rĂŞver...
une cavalière..
une Ă©treinte...
un sourire...
la chaleur d'une petite main que je serre contre mon coeur...
caresser doucement , longuement ses cheveux
déposer mes lèvres sur ses paupières closes
et sans dire un seul mot
Ă©changer les messages d'un Amour Ă©perdu !
et danser ...et danser...et danser...
et rĂŞver...
et encore rĂŞver...

Charly





NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2008 : 21:51

Les Livres Extérieurs à La Bible

Voici la seconde partie du poème de Suzanna.Cette partie n'est pas narrative mais plutôt historique.

La sagesse du jeune prophète Daniel
Se propagea bien vite sans avoir besoin d’ailes.
Notre Sainte Bible raconte ses faits et méfaits
Mais l’histoire de Susanna, vous seriez stupéfaits,
De ne pas l’y trouver, bien qu’elle fut largement narrée
Au treizième chapitre. Non, l’histoire n’avait pas été égarée
Mais bel et bien éloignée, volontairement, avec intention :
C’est que, à l’époque de la dernière rédaction
Du saint Livre tel que de nos jours nous le connaissons.
L’histoire de Susanna était donnée comme leçon
De la reconnaissance de Dieu et de son intervention
En faveur de ceux qui avaient la foi. Mais attention
C’était une croyance chrétienne déjà très ancrée
Dans cette nouvelle religion, donc elle n’avait plus d’entrée
Dans ce qui était déjà nommé L’Ancien Testament.
Le Nouveau Testament avait lui, bien consciemment
Expliqué que, par l’intermédiaire de cet inconnu,
Dieu, en faveur de Susanna Ă©tait intervenu.
Susanna, femme croyante, vertueuse, fut donc sanctifiée.
Plusieurs livres de notre patrimoine judaĂŻque
Furent aussi exclus de ce document archaĂŻque
Que représente notre sainte Bible . Les raisons
Sont très variables mais parmi elles, nous connaissons
Le manque de textes originaux, des traductions
Au Grec, avec impossibilité de vérification,
Des textes écrits en langues étrangères seulement
Par des auteurs inconnus ou alors vaguement,
La reprise de textes déjà inconnus et acceptés
Avec des ajouts de passages bien intentionnés ;
D’autres textes ont été attribués au Roi Salomon,
Les mémoires de Moïse devant Dieu, sur le Mont,
L’histoire des révoltes et des guerres contre les Romains,
Des manuscrits divers passés entre maintes mains.
Le résultat, ont disparus beaucoup de textes,
D’autres adoptés par l’Eglise sous prétexte
Qu’ils annonçaient la venue du Christ par leurs prophéties
Ou qui prédisaient faussement l’arrivée du Messie.
Il fut interdit de les lire ou de s’en accaparer
Sous punition de perdre le Paradis (à ce qu’il paraît) !
Cela n’empêcha pas qu’ils furent abondamment évoqués
Par les commentateurs de la Bible et nul n’en fut choqué !
Ce dernier siècle beaucoup d’ouvrages ont été retrouvés,
Réimprimés et de nouveau étudiés.
Chaque partie de la Bible a ses livres extérieurs,
Les nommer prendra du temps, là n’était pas notre but par ailleurs.
A exclure quelques uns, ils y eurent cependant quelques hésitations,
Mais finalement ils furent acceptés après quelques mutations.
Ainsi l’histoire D’Esther la perse, fêtée tous les ans,
Qui a réussi à nous tirer des crocs du Cruel Aman.
Imaginez-vous la Bible sans les psaumes de Salomon
Ou sans les prophéties de Jérémie, D’Isaïe les sermons ?
Beaucoup de peuples ont disparu, anéantis ou assimilés,
Mais les culture a survécu, le plus souvent dissimilée.
Des fois, après des milliers d’années on retrouve sous terre
Les vestiges de cette culture gravés sur des pierres.
Mais le peuple Juif, prioritaire du Monothéisme,
Depuis des millénaires et après tant de Séismes,
N’a jamais cessé d’enrichir la culture humaine
Dont la base est la Bible dans tous les domaines.
Les livres extérieurs font partie de cette abondance,
De s’en accaparer les mérites il y eut bien des tendances !

YOSSI OHAYON
06/04 – 20/04/2008

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 11 novembre 2008 : 07:14

Yossi bonjour,

Bravo pour trouver l'inspiration a tes poemes dans ce livre precieux qu'est la sainte bible.
Il est vrai que si l'iconographie des tableaux du Moyen-Age et de la Renaissance avait pour theme des scenes bibliques, pourquoi donc la poesie n'en ferait-elle pas de meme ?

Que tu puises ton inspiration de la Bible ou de la vie courante, un fait est certain et c'est que tu es un grand romantique et tes recits ne manquent jamais de mettre en scene quelques belles, source d'inspiration permanente. ()_




NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2008 : 13:58

Voici la dernière partie du poème "suzanna":

La Chasteté et le Christianisme

Elle a failli être violée, Susanna la belle
Par deux ignobles vieillards et pas moins cruels.
La chasteté étant vertu chrétienne,
Cela lui a valu la sainteté, qu’en s’en souvienne !
Cette vertu Ă©tant si forte dans cette confession,
Qu’elle a causé un séisme à cause des concessions.
La raison Ă©tait, que pour avoir la sienne perdue,
Le paradis avec, Eve avait goûté le fruit défendu.
Le Père de l’Eglise devait donc garder sa chasteté,
Et domptant sa volupté, pouvait donc rayonner sa sainteté.
Le fils de Dieu ne pouvant pas être né conceptuellement,
On créa donc la légende de la mère vierge, naturellement.
La pudeur et la modestie Ă©tant compagnes
De la chasteté, les femmes en ville ou en campagne
Ont toujours couvert leur corps de haut en bas (sauf au milieu)
Et pour garder ces vertus elles font bien de leur mieux.
Jusque là je n’ai rien à dire , tout est cohérent
Mais de ce qi est de l’art, tout est bien différent.
Peintres et sculpteurs par Susanna profondément inspirés,
Au fil des ans la peindre et la sculpter ont toujours aspirés.
J’ai compté plus de cinquante toiles racontant son récit :
Toutes mais alors toutes décrivent ce moment très précis
Où, nue dans son jardin, Susanna a été surprise,
Terrifiée, son visage horrifié en ce moment de crise.
Chacun peut y choisir une héroïne à son goût,
Selon le visage, les seins, les cuisses, les pieds jusqu’au bout.
Des fois Susanna est belle, des fois bouleversante,
Des fois matrone, des fois peut ĂŞtre sur ses soixante. .
Ses seins vont à l’échelle du petit à l’immense,
Tout dépend de la femme à laquelle le peintre pense.
Des cuisses potelées, des fois sculptées,
Des chevilles enflées, des fois ciselées.
Chaque détail de son corps passe d’un extrême à l’autre,
Chaque peintre selon son goût, aucun n’est bon apôtre.
Les bonnes vertus chrétiennes à l’Eglise sont restées,
Chasteté, pudeur, intimité, aucune n’est respectée.
Les fantaisies des artistes ont été satisfaites,
Ecraser les vertus de l’Eglise et de Suzanna c’était malhonnête.
Voilà une noble et moderne qualité de l’Eglise
De n’avoir pas la peinture et la sculpture soumises.
Cette liberté de l’art, il ne faut pas qu’on s’en leurre,
A été la règle avant l’Eglise. Vertus et mœurs
Se reflétaient dans les arts, ce qui était bien entendu.
A chasteté et décence nul n’avait prétendu.
L’Eglise a donc laissé cette liberté aux artistes,
Sinon elle aurait été bannie d’une façon très triste.
Après s’être déclaré Dieu dans le premier commandement ,
Dieu a banni immédiatement d’autres Dieux, jalousement.
Au peuple sculpture et peinture il a donc défendu,
Après le Veau D’or l’idolâtrie ne s’est plus répandue.
Pendant des milliers d’années l’idée du monothéisme
Est devenue le trait principal du JudaĂŻsme.
Du côté des Beaux Arts l’Eglise n’avait donc rien à craindre,
De la nudité des femmes, personne ne pensait s’en plaindre.
Dieu lui-même, en Créant Adam est pratiquement nu.
Qu’importe donc de la décence, de ce qui en est advenu !
Susanna est maintenant sainte pour avoir ses vertus
Devant deux vieillards courageusement défendus.
Mais malgré cette libérale conduite cléricale,
Il me vient une pensée qui, pour l’Eglise n’est point amicale :
N’est-ce pas paradoxal que de prêcher la décence
Alors que pour les Beaux Arts l’indécence est l’essence !
Yossi Ohayon 18/05 – 13/07/2008

NOS POETES s'expriment
Posté par: Alex Nodopaka (IP enregistrè)
Date: 23 décembre 2008 : 03:57

La Construction de Pinocchio

J’ai pas passé de l’autre côté.
Dieu n’est pas prêt pour moi
J’lui construis toujours le nez
Et il m’attend.

C’est la même chose avec moi.
Je l'attends, c'est toujours comme ca,
On fait quelque chose
Et en attendant la chose suivante.

On attend.
Le secret de l’attente
C’est que c’est aussi
Quelque chose a faire.

Donc maintenant
Nous savons c'que nous faisons.
Attend!
J’vais t’écrire …

~~~
Alex Nodopaka Dec©2008

www.nodopaka.com

NOS POETES s'expriment
Posté par: morgan (IP enregistrè)
Date: 21 janvier 2009 : 09:53

bonjour le monde
j'ai reve d'un monde meilleur
un monde ou chacun aurait sa place
qu'il serait heureux de vivre ,de travailler
un monde sans guerre,sans haine et convoitise
mais a chaque fois que j'etais sur un petit nuage
on m'a fait descendre pour me dire dans l'oreille
des mots puissants de haine j'etais bien la haut
cela m'a blesse ,cela m'a transforme en un bete malfaisante
j'ai hurle avec les loups et que me reste il rien ,mes mains sont vides
la ou etait la vie ,il ne reste que le vide et mon ame est devenue noire
un jour peut etre les loups partiront et le printemps refleurira
un monde de paix s'instalera


NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 05 février 2009 : 13:50

A Alex,
tout d'abord, je m'excuse de t'écrire si tard à propos de ton poème mais lesderniers évènements justement ne te laissent à n'attendre que les nouvelles du front! Mais petit à petit on revient à la routine et c'est ainsi que je reviens à ce coin de poésie.
Je voulais te dire que on s'attend tjrs Ă  quelque chose et le jour oĂą on ne s'attendra Ă  rien c'est que la fin approche!
L'optimisme, ici, est exigeqble!

YOSSI ALMERA

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 05 février 2009 : 13:57

Bonjour Morgan,

" I HAVE A DREAM"! a dit le regretté martin Lutter King.Toi aussi tu as un rêve et ton rêve est presque universel. Nous voulons tous ce que tu désire c-à-d un monde meilleur et malgré que des fois on tombe" de la haut" comme toi il ne faut pas quand même desespérer tout comme tu le fais!

YOSSI ALMERA

NOS POETES s'expriment
Posté par: Carla (IP enregistrè)
Date: 08 février 2009 : 15:33

Le monde de paix est bien lĂ , Morgan,
LĂ  dans ton coeur,
Dans les arbres, dans le ciel,
Le sable et la mer,
La pluie qui est vie,
La neige sereine...

Les loups font partie de la nature,
Mais d'une autre nature...
Tu pourras toujours "hurler avec eux"
une minute,
Ils n'entreront jamais dans ton coeur,
Parce que ton coeur est magnifique
De tendresse et de pureté,
De poesie,

Tu es un être très particulier
De douceur et de charme.

Et ce coeur lĂ  sait que je pense
profondément ce que je dis.

Cette chose indéfinissable, ce tact,
cette sensibilité à ce que ressent l'autre,
il faut s'y faire: ça ne peut être partagé par tout le monde.

"Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot..."

Rudyard Kipling




NOS POETES s'expriment
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 12 février 2009 : 23:57

Je regarde la lune...
C'est ce que nous avons en commun...
Puisque tu la regardes aussi...
Et je vois, en grosses lettres couleur de sang,
Sur sa blancheur immaculée
Tes fantastiques messages d'Amour.
Je lis tes promesses
Et je t'Aime ce soir
Plus que jamais...

Charly - 05.07.08



...destinataire inconnue...


NOS POETES s'expriment
Posté par: morgan (IP enregistrè)
Date: 15 février 2009 : 11:46

Citation:
Almera
Bonjour Morgan,
" I HAVE A DREAM"! a dit le regretté martin Lutter King.Toi aussi tu as un rêve et ton rêve est presque universel. Nous voulons tous ce que tu désire c-à-d un monde meilleur et malgré que des fois on tombe" de la haut" comme toi il ne faut pas quand même desespérer tout comme tu le fais!

YOSSI ALMERA
hello Almera ,oui c'est mon reve le votre ceux de tous ceux qui revent de paix

Charly j'ai aime ton poeme qui nous parle d'amour
parlez moi d'amour redites moi des choses tendres
votre beau discours mon coeur n'est pas la de l'entendre
pouvu que toujours vous repetiez ces mots supremesla la la


Carla continues ta prose m'r kinpling
aimes chacun et prends ton coeur pour donner le meilleur

j'ai souvent chercher dans la vie un etre particulier
qui comprendrait que la terre est ronde
que les chemins croises menent aux paradis

mais qu'en est il de ce monde souille de mille facettes
celui on ne chante plus l'amour
celui de l'homme ,celui qui est cache
celui que l'on garde en soi
celui du coeur d'un enfant qui est encore en nous
laissez venir a nous l'harmonie ,laissez venir la bulle d'amour
qui monte en vous pour se donner la main,
la main qui ferait une ronde autour de la terre

il y a mille manieres de dire je t'aime a chacun.
aimez vous les uns les autres






NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 15 février 2009 : 20:27

Mon dernier poeme

Huguette

Huguette, elle s’appelait Huguette.
Fallait-il que je l’aime pour que je la guette
Du haut de mon balcon. Commençait à naitre
Un nouvel amour. Mais Colette de sa fenĂŞtre
Me salua d’un grand sourire ouvert.
De travers ses lunettes je vis ses beaux yeux verts.
Comme des anglais on parlait du temps qu’il faisait,
Comme un Français j’admirai ses yeux dans ma pensée.
Et quand des yeux verts me parlent de si près,
Je perds la notion du temps à peu près.
Quand les yeux noirs d’Huguette se lèvent pour me voir,
Une force alors me retient pour ne pas Ă  ses pieds choir.
Mais quand l’une me parle alors que l’autre passe,
Je vous jure, que vouliez-vous Ă  ces moments que je fasse ?
Mon cœur affolé bat mais pas en sourdine,
Tourne dans tout mon corps, non seulement dans ma poitrine.
Mes yeux courent en bas vers Huguette
Et remontent Ă  gauche vers Colette.
J’ai l’impression alors que je dois loucher,
Excusez-moi, mais pour me calmer je dois me doucher !
Le lendemain en traversant la rue je vois Jeanine,
Cette jolie brunette est tellement féminine !
Sa petite tête entourée de cheveux frisés,
Son regard si sérieux, annonce-t-il un cœur brisé ?
Que sais-je ? Le mien par sa beauté est tout à fait touché.
Mais à force de la suivre des yeux j’ai trébuché.
Alors de mon étourderie j’eus le plaisir de la voir sourire,
J’ai souri aussi, muet sans pouvoir rien dire.
Jeanine est tellement belle qu’elle devient troublante ;
Mon esprit en est figé, mes jambes tremblantes.
Sa beauté créole sortait d’un musée incas,
Elle devenait pour moi inabordable en tout cas.
Devant les belles filles je me trouble, je trébuche,
Je suis très intimidé, je les fuis comme une autruche !
A vrai dire c’était à Huguette que je pensais le plus,
Je la voyais dans mes rĂŞves, lui parlais de surplus.
Jamais je n’osais aborder une fille dans la rue,
Encore moins Huguette, rien qu’à la voir j’en étais ému.
Que quelqu’un me la fasse connaître, j’attendais cette occasion,
Quant à Colette je n’en avais aucune illusion !
Avec Renée je me sentais très à l’aise pourtant,
Souriante, blonde, elle ne me troublait pas pour autant.
Près d’elle je n’avais pas de complexes, on sortait ensemble,
On riait, on bavardait, on s’aimait bien il me semble.
J’avais alors décidé de lui déclarer mon amour
Et de lui proposer ma sincère amitié pour toujours.
Mais mes amours pour le destin n’étaient que futilités,
Il nous dispersa tous, histoire d’actualités.
D’un jour à l’autre je perdis toutes ces beautés de vue,
Cinquante ans sont passées, d’elles je n’ai plus rien entendu.
Dans ma mémoire elles sont restées jeunes et belles
Mais dernièrement d’Huguette j’eus des nouvelles !
J’ai dévoilé un cousin à un moment inattendu
Qui me passa ses données bien entendu.
J’eus la surprise d’apprendre qu’elle n’était pas loin de moi,
Sans hésiter je l’appelai, lui parlai avec grand émoi.
En grandes lignes nous avons couvert cinquante ans passées,
J’entendis, je vis devant moi le visage jeune d’une femme âgée.

YOSSI OHAYON

02/10 – 23/10/2008

NOS POETES s'expriment
Posté par: morgan (IP enregistrè)
Date: 15 février 2009 : 22:40

merci Almera de nous ravir de tes poemes
toi qui nous berces des mots d'amour
ainsi que Raphael parfois ton cher cousin
l'ame des poetes est encore la
toda toda toda


NOS POETES s'expriment
Posté par: Charly Chichportiche (IP enregistrè)
Date: 16 février 2009 : 23:14

Merci MORGAN d'avoir apprécié ce qui est plus l'expression d'un sentiment onirique et fugace qu'un poème...

Et puisque le rêve est gratuit, je le "consomme" sans aucune modération.

Mes amitiés.


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