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NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 12 novembre 2007 : 21:57

Voici le dernier poeme ecrit sur mom operation et comme dit je le dedis a Raphael


La Convalescence
De ma vie je n’ai passé à l‘hôpital une nuit
Et penser d’y être pour un temps m’a causé beaucoup d’ennuis.
Mais je m’étais trompé, huit jours étaient vite passés.
Je n’en souffris pas, un instant seul on ne m’a laissé.
Entouré de ma femme, de mes enfants, des infirmières,
Choyé, gâté, je retrouvais de sitôt ma verve familière.
Je me surpris déjà à voir les choses avec humour,
Tous s’affairaient autour de moi avec beaucoup d’amour.
Ma femme me soulevait souvent les oreillers
Et ne laissait personne me réveiller.
Et bientôt elle était devenue mon porte-parole.
Elle répondait aux appels, elle avait tant de rôles !
Elle donnait de mes nouvelles, les lèvres me mouillait,
J’étais par son dévouement absolument émerveillé.
Le lendemain déjà, deux jeunes infirmières
Sans me demander mon avis me déshabillèrent,
Me lavèrent rapidement et me rhabillèrent !
Tout cela fut fait délicatement sans pensées arrières !
L’une d’elles me demanda, clignant de l’œil avec humour :
« Quand deux jolies femmes, où, te souviens-tu du jour T’ont fait un bain ? »
« Malheur est bon à quelque chose !
Je n’ai pas osé, même dans mes fantaisies les plus roses,
Y penser mais maintenant que c’est arrivé
Alors, dans mon lit. j aurais à quoi rêver ! »
J’ai l’impression que tous les matins à leur visite
Les docteurs me regardent fièrement : ils méritent
Pour leur succès, mes applaudissement
De m’avoir la vie rendue, certainement.
Bientôt on me permit de boire de l’eau et du thé
Et le lendemain une soupe j’ai goûté.
J’eus la permission de me promener dans le couloir,
Mais j’ai beaucoup dormi sans le vouloir.
Après huit jours je quittais enfin l’hôpital
Sans aucun regret ni de réaction sentimentale !
Alors commence la période de convalescence
Pendant laquelle je reprends lentement tous mes sens.
Les souvenirs deviennent de moins en moins dramatiques
Et je me rappelle plutôt de leur côté humoristique.
Les infirmières avec moi, leurs sourires retrouvaient :
Je leur facilitais la tâche quand je le pouvais.
Je n’avais jamais de plaintes, de gentils mots seulement
Pour exprimer mon respect à leur dévouement.
Après vingt jours on m’enleva les points de suture,
Mais je garderai pour toujours les traces de cette couture !
Ma marche matinale je repris bientôt,
Ma fidèle muse me rejoignis aussitôt.
Les premiers jours, tous les deux restâmes muets,
Concentrés en nous-mêmes pour pouvoir continuer.
Nous vîmes que réussissait l’expérience
Nous reprîmes la plume pleins de beaucoup de confiance !
YOSSI OHAYON
08 – 13/06/06

NOS POETES s'expriment
Posté par: ZERBIB (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2007 : 00:29

Chanson 'Je suis un étranger'

Je suis un étranger
Ca se voit à mon parle
Bien que je parle français.

Je suis un étranger
Et je ne veux rien changer
A toutes mes pensées.

Je suis resté un étranger
Dans tout ce que fais
Que voulez vous je ne suis pas né
Dans le pays de Rabelais.

Depuis je suis français
C'est pas ça qui me fera changer
Je m'y suis seulement habitué.
A leur façon de grogner.

NOS POETES s'expriment
Posté par: ZERBIB (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2007 : 00:36

Si je pouvaiIIIIIIIIIIs ……Mordre la lune
Boire à son lac…///. Sa tranquiIIIIIIIIIIllité
Et m’approcher du Champ de Mars
Au Printemps de mes soixante ET UN aAAAaaans,

Effleurer le soleil sans l’embarrasser
Sans me brûler les ailes, l’étouffer…
Enlacer l’univeEEEEEEEEErs sans m’enivrer du mal de l’aiIIIIr…

EREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE……..EREE……§§§§§§…
MMMmMMmmmMMMMM /§§§§§§§

Je serai le Roi de l’espaAAAAce ..§§§§§§§
Je commanderai aux étoiles
Aux vaisseaux spatiaux
A tous les aigles de fer royaux..OOOOOOOOOOOOOOO
OOOOOOOOO…§§§§§…oooooooo..§§§§§
Aux astres de l’infiniment grand.

ImmeEEEEnse….
IMMEEEEEEEEENSE…

Est mon rêve qui n’en fini paAAAAAs..
Je crèverai le mur du son et tous les cons..§§§§§§

J’aurai des milliards de rayons de soleiIIIIIl
Des pelotons en bataillons pour garder
Mon Sommeil…..


Seulement voilà, je ne sais que mordre la terre
Ca je sais le faire...
Moudre des grains de poussière
Avec mon dentier usé...
Tout cela est à ma portée……

Je…Le…Sais……




NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2007 : 22:02

A Zerbib ,

Si ton poème est vrai, je peux te comprendre de ne pouvoir changer à ton âge . Nous sommes tous passés par là, en France ou ailleurs. Mais en Israël nous sommes en grande partie des étrangers et alors nous sommes en "bonne famille".
cependant , avec de la patience, les yeux ouverts ,nous pouvons voir le bon de chaque culture et l'adopter et aussi comprendre les autres .
Je crois que tu peux le faire , ton second poème le montre très bien!

Almera

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2007 : 22:05

Voici un nouveau poème , j'espère qu'il vous plaira!


La Lune

Belle Lune, tu es pleine mais faible est ta lueur.
Un nuage te voile : est-ce la honte ou la pudeur ?
Est-ce par honte d’avoir éclairé sur notre bas monde
A l’encontre de ta volonté tant d’horreurs immondes ?
Est-ce par pudeur de ne pas dévoiler ton indifférence
Des maux et des cruautés malgré ce que le poète pense ?
Mais non, le nuage est passé, je te vois reparaître
Pleine, nue, sereine pour voir un nouveau jour naître.
Tu es l’astre que je puisse voir grands ouverts les yeux,
Affichant des paysages montagneux mais pas moins mystérieux.
Je n’oublierai par ces nuits sombres où j’étais embusqué,
J’attendais ta montée pour augmenter ma sécurité.
Tu me permettais alors à mes alentours de voir
Ce qui pouvait être un ennemi caché dans le noir.
Blotti dans mon trou, devant moi mon arme,
Je n’attendais que toi pour calmer mon alarme.
Combien de guerres as-tu vu de là haut sur notre globe,
Que de malheureux, mais en vain t’ont attendue jusqu’à l’aube.
Combien de crimes, de viols as-tu vu depuis la nuit des temps
Sans avoir jamais essayé d’intervenir pourtant.
Mais aussi combien de grands amours as-tu vu fleurir,
Des promesses pleines d’espoir, dans l’ombre, des sourires.
Les heureux t’ont grondée de les avoir vus et écoutés,
Ils voulaient garder leur secret mais aussi leur intimité.
Un couple d’amoureux vogue sur le lac en silence
Et toi tu éclaires son trajet écoutant leurs confidences.
Bien que sur ton sol , à poser le pied l’homme ait réussi,
Tu n’as rien perdu ni de ton mystère ni de ta beauté aussi.
Il y a des jours où tu deviens croissant très haut dans le ciel,
Petite, ridicule il ne te manque qu’un polichinelle,
Assis sur ta courbe, un pied pendant, l’autre sur toi plié,
D’une main se retient, de l’autre porte les doigts au nez.
Son sourire moqueur semble nous défier de l’atteindre,
Ta lueur lui suffit pour éclairer son chemin sans rien craindre.
De là haut la Lune paraît plus que jamais insouciante
De nos maux, de nos malheurs. Tout à fait indifférente.
Un jour la Terre deviendra chauve par la bêtise de l’homme,
Notre instinct de destruction nous y pousse en somme.
Tu continueras à tourner autour d’un astre mort,
Un astre sans vie que l’homme aura tué sans aucun remords.
Mais toi, tu resteras indifférente, imperturbable
A notre sort très sordide, ce qui sera très probable .

Très tôt ce matin je t’ai vue et de ta face pleine
Tu m’as souri et souhaité une journée sereine.

YOSSI OHAYON

09/02 – 02/03/07

NOS POETES s'expriment
Posté par: oudi (IP enregistrè)
Date: 03 décembre 2007 : 01:59

Tres beau poeme Yossi Ohayon, je ne suis pas connaisseur mais je me
suis laisse bercer par les paroles qui sont mi-humour, mi-serieux et
si justes.
Felicitations et bonne continuation

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 03 décembre 2007 : 08:52

C'est amusant que Zerbib et Yossi aient trouve leur inspiration dans la lune pour ecrire...

Zerbib a sa maniere avec des §§§§§§§ et des AAAAAAA pour exprimer ce que les mots ne peuvent pas toujours exprimer et Yossi avec ses soupirs face au ciel et a la lune pour signifier son desarroi en meme temps que ses espoirs !

Au travers de la lune et du soleil, Yossi observe les petits remous terrestres, parfois satisfait mais aussi parfois le contraire et pour nous, c'est bien joli de le suivre au gre de ses vagabondages poetiques.

Bravo a tous les deux ! Continuez a nous ravir toujours et vive les poetes et la poesie ! Que serions-nous sans vous ?




NOS POETES s'expriment
Posté par: ron294 (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2007 : 15:58

Elegie a Yitshak Rabin
LES ENFANTS DES BOUGIES
Par milliers ,par centaines de milliers ,
A l heure des ombres et du sang,
Dans tous les coins de cette terre en deuil
Scindee en deux moities de cendre et de clarte,
Les enfants, par centaines de mulliers,











































Elegie a YITSHAC RABBIN
Les enfants des bougies(ecrit par un ancien eleve de l"alliance Israelite de Tanger,1956-1967)
Par milliers, par centaines de milliers,
a l hheure des ombres et du sang,
Dans tous les coins de cette terre en deuil
Scindee en deux moities de cendre et de clarte,
les enfants, par centaines de milliers,
S accrochent a la poitrine des fleurs
Pour ecrire des messages dans la cire et le sang/
Ils se reveillent des hauts reves delirants
Pour reveiller le dormeur que la mort accabla,
Ensemblesils se prononcent pur lui
Dans les platanes blanchies de reves et de legendes,
Ils viennent des rivages comme des anges consolants
Pour une limpide aventure de douleur inedite,
Ils viennent par milliers, par centaines de milliers,
Dans la triste place de la ville enragee
Pour pleurer la mort du martyre de la paix,
Ils viennent par milliers, par centaines de milliers
Pour laisser dans la place des milliers de bougies,
Les bougies des colombes et les bougies des etoiles,
Les bougies des ames comme des monts embrases
Des millionsde bougies comme des roses et des sources,
Des millions de bougies comme un champ d epis d or,
Des bougies vacillantes dans l orgueil et le deuil
Iis sont tous la sur la place comme un ciel en mirage
Pour laver maintenant la rouge poudre de nos mains,
Pour conduir le futur en dehors de la foudre,
Pour sauver tout un peuple d une supreme nostalgie.
C"est l"etoile de David qui pleurait sur la place
C"est l"etoile redemptrice suffoquee dans sa plainte
Soutenue par le peuple des enfants des bougies.

NOS POETES s'expriment
Posté par: ron294 (IP enregistrè)
Date: 08 décembre 2007 : 16:40

A YITSHAC RABBIN

BRAISES BRULANTES


Je mettrais des braises brulantes
Dans ton lit d"ange
Car ta mort a deja reveille
Les oiseaux endormis du printemps
Et le sang desseche des routes de Jerusalem,
Je chausserais des souliers lourds de boue
Ivre dans la gluante douceur de ta langue,
Je poserais mes mains danv tes yeux
A l"est d"un ciel libre sous un drapeau de nuages/
Et tu seras pres de moi etendu a mes pieds
Frileux comme les legendes oubliees/
J"attendrais le crepuscule
Pour baigner mon corps
Des mirroirs brises de ta bouche
Essayant en vain de penetrer
Dans le mystere tiede de ton sang.
Maintenant tu es la, si loin,
Comme la fumee eparse de ta mort
Comme un cheval sur les vents des plages,
ce sont tes sombres nuages qui me parlent,
C"est ton sang qui court
Tranquille et jeune comme l"eternite,
C"est ton sang qui lave mon sang,
Mon corps s"incline devant ta tombe,
Et je te vois toujours dans toutes mes pages blanches,
Quand chaque mort est une obscene larme
Posee comme une fraiche rose sur mon coeur.

NOS POETES s'expriment
Posté par: ron294 (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2007 : 01:02

Dedie a Darlett
Que D"amour
Que d"amour dans tes mots
Se fondant soudain en une seule musique
que d"amour et de zele toi qui t"es mise
si bravement au-dessus du temps et de l"histoire
Orquestrant notre passe de multiples amours
Tus es partout ,tu prends le toreau par ses cornes,
Toujours presente dans ce fabuleux recueil immortel.
Tu es dissemblable,forteresse splendide de l"infini amour,
que d"amour dans cette unique source du souvenir,
Tus a mis les anges dans leur cire eternelle,
que d"amour,le temps est devenu une feuille immense
Que le vent traverse pour t"embellir d"amour.
Ron,Beersheva,Israel

NOS POETES s'expriment
Posté par: ron294 (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2007 : 01:48

Elegie a YITSHAC RABIN

APRES DOUZE ANS

J"ai vu ton visage calcine
Par une bande violente et perfide
contre toi se dirigeait
Le feu imperial de l"emeute
Contre ta noblle vie
s"abattait le chant feroce des laches.
J"ai vu ton sang verse
Par l"abominable trahison
Par une bande violente et malfaisante,
J"ai vu ton glorieux chemin
Et le lumineux futur de notre peuple
Se confondant dans ton adieu
Et dans l"ombre douce de ta voix.
Maintenant les viperes ont pris la fuite
Et les ombres sont revenues a leur prison de nuit,
A ton appel repondirent les colombes et les etoiles,
Les roses et les sources,
Les petales arrivaint sans epines,
La clarte apportait ses fruits,
Et ta voix puissante
S"elevait dans la nuit
Appelant les reves
Dans les sentiers de l"amour.
Ron, Beersheva,Israel.

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 09 décembre 2007 : 18:35

Magnifique poesie ron ! Je suis vraiment touchee par de si douces paroles.
Crois-moi, ces quelques mots sont la recompense merveilleuse de mes efforts qui, non seulement m'amenent a connaitre ainsi de par le monde, des personnes merveilleuses mais ensuite nous permettent ensemble de reconstituer notre vecu precieux au Maroc.

Merci a toi ron de bien vouloir partager avec nous ton talent et de venir apporter avec nous ses souvenirs, petites pierres precieuses qui viennent s'ajouter aux notres en les completant.

Ces paroles sur Itzhak Rabin sont tres touchantes. Un homme seulement est venu, de par son geste, eteindre cette petite flamme de l'espoir que nous portions tous, ou la plupart.
Il y a des momentums de l'histoire qu'il est difficile de retrouver...

Bien amicalement
Darlett

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 08 janvier 2008 : 14:15

UNE AVENTURE SOUDAINE

« Bonjour Monsieur », dit à mon dos une voie féminine.
Je me retournai et aperçus ma jolie voisine.
« Où as-tu l’intention de voyager », me demanda-t-elle ?
Sans répondre à sa question ma réponse était telle :
« et toi, où veux-tu arriver par ce beau soir » ?
« j’ai une amie malade et je vais la voir ».
Après m’avoir expliqué en deux mots son adresse,
J’ai dit que c’était sur mon chemin, à cette déesse.
« Oh que tu es gentil, je vais gagner le temps du bus »
Me dit ma rousse voisine et d’origine russe.
Nous voilà embarqués et ce petit espace roulant
Se trouva embaumé de parfum comme d’un flacon coulant.
Pas haute mais parfaitement sculptée,
C’était un modèle que, pour Eve, Dieu aurait adopté !
« Arrête » dit-elle, « là, à côté mon amie habite ».
« Non » lui dis-je, « jusqu’au bout j’irai, Arrêter là c’est stupide » !
« Tu es un grand amour » et soudain elle me colle
Un grand baiser sur la joue, se retire et rigole.
« Tu es un ange » me dit-elle, tu l’as mérité » !
Sans réfléchir je lui pris le visage et sans hésiter
Je lui pose un long baiser sur ses lèvres rouges.
Elle ne s’y oppose pas ni retire sa bouche.
Mais après, on se sépare et elle me dit furieuse :
« Qui te l’as permis ? Tiens, reprends ton baiser et sérieuse
Elle me colla ses lèvres, sans trop m’y attendre !
Elle avait feint sa colère, qui suis-je pour me défendre !
Je l’attire à moi, fortement l’enlaçait,
Non, cette statue vivante n’était du tout glacée !
La langue russe a toujours été influencée
Par la langue française, bien avant les tsars au passé.
Jusqu’en ce moment où j’en ai eu la preuve éloquente !
De mes mains j’explorai cette femme si provocante.
Les plombs du moteur n’ont pas sauté, il était éteint.
Mais boutons et fermetures furent très vite atteints !
Mes doigts et mes lèvres se promenaient sur ce corps,
Ce qui augmentait notre désir encore et encore.
Je me renversai sur elle et rendit en lit son siège
Et maintenant il va falloir vraiment que je l’assiège !
Elle aussi contribua son plein pour cette conquête
Alors nous y avons perdu nos sens et nos têtes.
Bientôt je pénétrai dans ce terrestre Paradis
Où je m’y promenai lentement mais hardi.
Elle gémissait en russe, je répondais en français,
Mais continuai ma promenade sans m’en lasser.
Alors un long tremblement nous secoua ensemble.
Là, nous avons parlé la même langue, il me semble !
Après, nous nous sommes calmés et tout en ordre remis,
Je l’accompagnai cette fois jusque chez son amie.
Elle avait gagné autrement le temps du bus
Mais pas comme elle se l’imaginait, cette Russe !
Quant à moi, la tête vide à la maison je revins
Sans même pouvoir penser à ce moment divin.
Aujourd’hui j’avais décidé de m’occuper de ma voiture,
Bien sûr, je ne pensais pas du tout à une aventure.
Je voulais simplement huiles et eaux vérifier,
L’air dans les pneus, et les tuyaux fortifier.
YOSSI OHAYON 26/01 – 02/02/07

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 26 avril 2008 : 12:24

J'ai voulu aussi publier la toile qui inspiré ce poème mais je ne suis pas arrivé à le faire et c'est dommage! Si vous êtes interressé à la vcoir alors cherhez sur le net le nom ru peintre : FERNAND CORMON /la conscience.



AU MUSEE D'ORSAY





Je n’ai nulle intention de décrire le Musée
Jamais chose pareille je n’aurais osé !
Je ne suis ni connaisseur , encore moins spécialiste
De toiles ni de statues. Je vais d’après la piste
Imposée par la Direction. J’admire ces œuvres,
Résultats divins d’une manœuvre
De la pensée et de la virtuosité,
De l’être humain le génie incontesté.
Il me prend souvent l’envie de prier,
Il faut le dire même, de crier
De voir une peinture immense sur un mur
Reconstituer un moment de combat très dur.
Etait-ce un moment critique choisi
Pour en décrire les détails très précis
Qui décida du sort de ce combat. ?
Avec d’autres questions aussi je me débats :
Trois statues représentent la Nature,
La philosophie et la Vérité. Pourquoi ?!
Le Globe terrestre , lui, pour qu’il ne choit
Par d’autres femmes est supporté ?
Apparemment elles n’avaient rien à porter !
Voici la chambre des impressionnistes :
Il m’est difficile de rester sur la piste :
Les promenades dans la nature
Peintes de belles couleurs bien sûr,
Les effets des miroirs
Nous font doublement voir
De face et de dos le génie du peintre.
Gare ! La photographie est à craindre !
me voici brusquement devant cette toile :
Des hommes fuyant sous un ciel sans étoiles.
A l’avant, un vieillard demi-nu, courbé,
A l’arrière, un brancard de femmes, d’enfants chargé
Soulevé, transporté par d’autres hommes,
Tous semblaient effrayés, fatigués en somme.
En bas, à gauche, l’explication de ce tableau :
« Peint d’après la conscience de Victor Hugo » !
Et tout d’un coup, Avec une émotion inouïe
Me revient ce poème du fond de l’oubli.
Plus d’un demi-siècle est passé pourtant :
Je me le récite, effaçant le temps.
En effet, ils sont vêtus de peaux de bêtes,
Ils paraissent harassés dans la tempête.
Ils fuient sous un ciel sans étoiles,
Ils construisent des villes de toile,
Des villes de métal même mais en vain,
Caïn ne peut fuir l’oracle divin.
Au lycée nous avons aimé ce poème,
Nous le savions par cœur même !
Ce poème était très tragique
Et devint aussitôt un poème classique.
J’admire aussi le génie de la poésie
Qui sait d’un texte faire de la fantaisie :
Des noms et des métiers dans les sources cités
Le poète fit construire d’immenses citées
Qui n’ont dans les écrits jamais existées.
Dans cette situation dramatique
L’auteur rendit Tsilla pathétique ,
Une enfant blonde, douce comme l’aurore.
Cette descendante, enfant encore
Ajoute de la beauté à cette horreur,
Adoucit peut être l’effet de la terreur.
L’imagination du poète
Incite celle du peintre :
Nous gagnons ainsi deux œuvres qui se complètent :
Les génies triomphent, nul ne peut s’en plaindre !
Il faut cependant que je souligne
Que seulement les premières lignes
Du poème ont été exprimées,
La suite ne pourra être que déclamée.
Voila donc ce que m’a causé cette toile
De Fernand Cormon : elle m’a ôté le voile
De l’oubli de ce poème cardinal
De notre grand poète national

YOSSI OHAYON

04/10 – 19/10/2007




NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 avril 2008 : 06:20

Bonjour Yossi, te voila enthousiasme face a ces realisations magnifiques dans ce musee non moins impressionnant et il en resulte quelques vers, juste exaltation du poete devant ces magnifiques realisations picturales qu'on ne se lasse jamais d'admirer.

De Key West (Floride) ou nous sommes en ce moment, je te souhaite le meilleur ainsi qu'a Levana.

Bien amicalement

Darlett

PS J'ai place cette toile et il me semble que c'est bien a celle-la que tu faisais allusion, n'est-ce pas ?




NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 27 avril 2008 : 20:38

Bonsoir Darlett, bonne fête de Mimounna!

Tu ne peux t'imaginer ma joie et ma surprise de voir enfin le tableau que je voulais tant joindre à mon poème. Je t'en remercie énormément de l'avoir fait pour moi car moi je n'ai pas réussi! En effet c'est lui que tu as publié à ma place.

Je te remercie aussi de tes gentils mots si touchants !

D'Israël Levana se joint à moi pour te passer le bonjour et bon séjour en Floride !

Je te promets de publier encore quelques poèmes bientôt sur Darnna.

Une dernière demande: comment "centraliser" les textes?

Yossi-Alméra

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 16 juillet 2008 : 12:16

Je voudrais publier une série de poèmes tous influencés par Notre Sainte Bible et aussi par le nouveau testament et toujours ce n'est que mon point de vue humouristique , des fois cinique .
Commençons par la première partie: La création du Monde en quatre parties!

Au Paradis : Première Partie : La Tentation

Eve et Adam vivaient au Paradis,
Nous savons ce fait depuis le temps jadis.
Ils y faisaient mille tours comme ma commère
La Carpe mais n’attendaient pas de compère :
Il n’en existait pas encore, seuls ils étaient.
Créés adultes ils avaient été :
Ils ont donc été privés d’enfance
Et de jeunesse aussi. Est-ce une apparence
Donc ou pas de leur maturité mentale,
Serait-ce la cause de la tentation fatale
D’avoir écouté le Serpent
Et elle, sans aucun repends
Aurait poussé Adam à faire de même
Et de changer ainsi le cours de l’humanité même.
Mais le Serpent, que faisait-il au Paradis,
Ne devait-il pas être comme il était dit
En dehors de cette enclave terrestre
Réservée à la vie céleste ?
Y entrait-il souvent clandestinement
Ou lui était-il permis du haut du firmament ?
Peu importe, il goûtait du fruit défendu,
Il avait donc les yeux ouverts et la langue pendue !
Il vit Eve qui lui plu sur le coup
Et peu après il en devint fou.
Caché derrière les arbres qu’ici ne manquaient pas,
De loin il savait reconnaître ses pas .
Il admirait sa beauté quand elle approchait
Et cherchait donc le moyen de l’accrocher.
Il décida à tout prix de la séduire
Et cherchait des mots pour le lui dire.
Euréka ! Il comprit son avantage
Et lui tint à peu près ce langage :
« Oh être humain, que vous êtes divine
Et sans besoin que je ne le devine,
Je pense que Dieu lui-même vous a sculptée
Mais il a omit de vous donner la faculté
De voir que vous n’êtes que statue de marbre.
Mangez donc de ce fruit de sur cet arbre:
A votre beauté ajoutez donc la science,
Ouvrez les yeux, sortez de votre inconscience !
Vous serez le plus bel être en ces lieux,
Vous serez très choyée, y compris des Dieux !
Eve de joie, sauta éperdue
Et goûta donc du fruit défendu !
Du coup elle perdit sa naïveté
Et eut honte de sa nudité
Mais pas avant de donner de ce fruit à Adam
Qui, sans comprendre le mangea à pleines dents.
Lui aussi fut illuminé soudain
Et tous deux, honteux coururent dans les jardins.
Grâce à des feuilles de vigne ils couvrirent
Leur nudité qu’ils venaient de découvrir.

Yossi Ohayon 23/10 – 29/10/2007

NOS POETES s'expriment
Posté par: Almera (IP enregistrè)
Date: 31 juillet 2008 : 11:34

Voici la seconde parte du poeme "Au Paradis"


Au Paradis : Deuxième Partie : L’Expulsion

Mais Dieu de la haut avait tout vu,
Reconnut qu’il n’avait pas ce cas prévu.
Il assembla donc les trois fauteurs
Dont l’un était aussi un frôleur.
« Vous avez mes recommandations violé,
Avec le Serpent vous vous êtes alliés
Les noms des bêtes vous pouviez choisir,
Je vous avez promis que pendant vos loisirs
Vous agrandiriez la cellule familiale,
Vos enfants grandiront dans un monde idéal.
Cette famille mono parentale
Vous avez brisé. Dans un monde infernal
Vous allez passer. Toi, avec des douleurs,
Eve, tu accoucheras triste et sans bonheur.
Avec chaque enfant en danger sera ta vie,
A ton mari tu resteras à toujours asservie.
Toi Adam, tu m’as déçu pour avoir écouté
Eve ! Tu ne l’as pas empêché de goûter
De ce fruit. De la Terre tu es venu
A la Terre tu retourneras nu !
Tout au long de ta vie tu trimeras
Et pour manger ton pain tu sueras.
Toi Serpent, par ton impulsive activité
Tu as annulé cette Divine Trinité
Que j’avais prévue pour être éternelle.
Tu as trompé Eve. Ton amour pour elle
Te coûtera de ramper sur ton ventre,
De te cacher toujours dans des antres.
L’Homme te haïra et surtout la femme
Pour avoir commis ce péché infâme.
Ils auront peur de toi et t’écraseront
Avec leurs talons, ta tête ils chercheront ».
Il les vêtit de peaux de bêtes alors,
Du Paradis dès lors il les mis dehors.

30/10 – 01/11/2007

NOS POETES s'expriment
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 août 2008 : 18:41

Magnifiques poemes Almera,

Je constate que tu continues a ecrire et cette fois en prenant ton inspiration de la bible, source inepuisable pour tant de choses...

En lisant ce second poeme qui avait pour titre "L'expulsion du Paradis" je me suis souvenue d'un tableau qui m'avait marquee a l'epoque mais je ne me souvenais plus de qui il etait. Evidemment, grace au Net, tout est vite reconstitue et il s'agit d'un tableau de "Masaccio" un fameux peintre du 15eme siecle qui est a l'origine du debut de la perspective dans la peinture (peinture a 3 dimensions contrairement a celles qui precedaient qui etaient a 2 dimensions seulement)

Voici ce tableau magnifique qui illustre a merveille ton poeme. Bravo a toi, cher Yossi, et bonne continuation






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