DAMOYE PIERRE EMMANUEL EUGÈNE (1847-1916)
"Le retour des champs"
Huile sur panneau d'acajou, signée en bas à droite et datée 86
33 x 61,3 cm
Pierre-Emmanuel Damoye, né le 20 février 1847 à Paris, mort dans la même ville le 23 janvier 1916, est un peintre français de l'École de Barbizon.
Pierre-Emmanuel Damoye est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Bonnat (1833-1922). Peintre paysagiste, il est reconnu par ses pairs et les critiques d'art de son temps.
Ses premières œuvres datent des années 1860 et révèlent l'influence de Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) et Charles-François Daubigny (1817-1875).
Ses paysages représentent les bords de la Seine et de l'Oise aux alentours de Pontoise, la Picardie, la Normandie, ainsi que la forêt de Fontainebleau. Il rejoint les peintres de l'école de Barbizon. Il débute au Salon de 1875 avec un paysage intitulé L'Hiver.
En 1890, il est l'un des membres fondateurs et exposant du Salon de la Société nationale des beaux-arts, mais envoie aussi ses œuvres au Salon du Champ-de-Mars jusqu'à sa mort en 1916. Il obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889 et est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1893.
Pierre-Emmanuel Damoye est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (58e division).
Bonjour TLM......bonjour Preciosa. Il faut un certain temps pour s'habituer à tes lunettes mais tu seras plus à l'aise. Je te souhaite une excellente nouvelle année avec je l'espère une vaccination rapide.
Vous aurez remarqué que je mettais depuis quelques temps des peintures de campagne. Il 'sagit de l'Ecole de Barbizon.
L'École de Barbizon désigne, de façon informelle, à la fois le centre géographique et spirituel d'une succession de colonies de peintres paysagistes établies autour de Barbizon, et le désir de ceux-ci de travailler « en plein air et d’après nature » dans la forêt de Fontainebleau.
Cet élan pictural prend forme à partir des années 1820 et est intimement lié au romantisme français.
Au Salon de Paris de 1791, un peintre, Lazare Bruandet, présente plusieurs paysages, dont Une vue prise dans la forêt de Fontainebleau.
Le premier à se rendre régulièrement de ce côté de la forêt de Fontainebleau fut sans aucun doute Camille Corot qui explore ce lieu dès 1822. À la différence des peintres qui y venaient pour s'exercer à représenter des arbres, il est à la recherche du paysage le plus vrai qu'il veut représenter sans fioritures ni maniérisme : à quelques kilomètres de Paris, cette forêt offre au peintre une sorte de nature
sauvage en réduction, loin de l'urbanisme étouffant de la capitale. Le Salon de Paris de 1824 marque un tournant car y sont exposés les maîtres anglais du paysage, tels que John Constable.
Par la suite, l'invention du tube de gouache en 1841, l'ouverture d'une ligne de chemin de fer en 1849, sont autant de facteurs qui accélèrent le processus : de plus en plus de peintres vont à Barbizon, à Chailly-en-Bière, à Bourron-Marlotte, au point que la mode est lancée, qu'on les appelle les « plein-airistes », que la presse s'en amuse sous la forme de caricatures, montrant des dizaines de peintres massés devant leurs chevalets, chacun sous un parapluie (L'Illustration, 24 novembre 1849). Cette affluence et l'arrivée du train provoquent bien entendu l'ouverture de nombreuses infrastructures : restaurants, hôtels, épiceries, permettent aux peintres de séjourner plus longuement.
Bonne fête
Geneviève
Origines du prénom
Geneviève est un prénom féminin d'origine celte et germanique, composé des éléments "gen", qui signifie "naissance" et de l'élément "vefa" qui signifie "femme", et qui peut donc se traduire par "femme de bonne naissance".
2- Les dérivés du prénom et ses équivalents
Genevievre, Genovefa, Genoveffa, Genofefa, Ginevra, Genowefa sont des dérivés du prénom Geneviève.
Sainte Geneviève
Vierge à Paris (✝ v. 500)
Paroisse Sainte-Geneviève d'Asnières-sur-SeineElle est née à Nanterre vers 420. Alors qu'elle a sept ans, l'évêque saint Germain d'Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C'est dans le monde qu'elle mènera sa vie consacrée. En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n'attaqueront pas la ville et qu'il est inutile de fuir.
En effet Paris est épargné. Puis ce sont les Francs qui viennent l'assiéger. Geneviève s'échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu'à Troyes. Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d'eux la grâce des condamnés. Elle se lia d'amitié avec sainte Clotilde.
Sa réputation est telle qu'elle se répand jusqu'en Syrie où saint Syméon le Stylite, du haut de sa colonne, se recommande à ses prières. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.
6- Le caractère des Geneviève
Geneviève se caractérise par sa dualité.
Au premier abord, elle peut sembler froide et sérieuse, presqu'indifférente. Pourtant, Geneviève est une femme généreuse et sensible.
Travailleuse, elle mène sa vie professionnelle avec beaucoup de rigueur sans toutefois sacrifier sa vie familiale.
Le dicton du 3 janvier :
Sainte Geneviève ne sort point, si saint Marcel ne la rejoint.
Proverbe du jour:
Les ambitieux trouvent la disette dans l'abondance et ne peuvent se rassasier de rien.
Proverbe oriental ; Les apologues et contes orientaux (1784)
Citation du jour:
Abondance de paroles, indice d'imprudence et frivoles.
Citation de Gabriel Meurier ; Le trésor des sentences (1568)
Bon dimanche à tous......
Laila