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Sarkoland
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 11:55

Citation:
gilou
Dani,tu semble mepriser les self-made men qui souvent n'ont pas besoin d'un dipôme qui aujourd'huine ne vaut pas plus qu'un certicat d'études des années 30,pour savoir créer,diriger et gagner.
Le seul tort de ce jeune homme talentueux et courageux est d'ètre le fils de son père.

Je comprends ta position, Gilou et je peux citer le cas de mon père qui a quitté l'école à 16 ans et a fini une brillante carrière au Maroc, comme en France avec comme ajoints des diplômés d'HEC, entre autres, lui qui n'avait que son Brevet pour tout diplôme.
Malgré tout, en ce qui concerne le fils Sarkozy, la position de son père lui imposait un devoir de réserve.

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 12:42

Citation:
gilou
Dani,tu semble mepriser les self-made men qui souvent n'ont pas besoin d'un dipôme qui aujourd'huine ne vaut pas plus qu'un certicat d'études des années 30,pour savoir créer,diriger et gagner.
Le seul tort de ce jeune homme talentueux et courageux est d'ètre le fils de son père.

On est très loin du jeune homme talentueux et courageux digne fils à papa, qui organise sa carrière sous les jupons de sa maman, le self made man ! Ha Ha Ha !

En bon français cela s'appelle du népotisme !





Sarkoland
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 13:27

Citation:
Bravo

On est très loin du jeune homme talentueux et courageux digne fils à papa, qui organise sa carrière sous les jupons de sa maman, le self made man ! Ha Ha Ha !

En bon français cela s'appelle du népotisme !


Nous ne devons pas parler du même jeune homme que j'ai bien connu.Son parcours polique est sanctionné par des élections et non par une attribution autoritaire de postes sans concurrence,ce qui s'appelle nepotisme.De plus il ne me semble pas avoir entendu sa mère intervenir en la matière.Mais on ne nous dit pas tout !!!!!

Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 13:32

"territoires colonises" disent-ils !!!

Quel pays avons nous "colonise" puisque ce pays invente de toutes pieces essaie actuellement de se faire reconnaitre a l'ONU. N'est-ce pas l'absurdite meme ???


Incroyable comment les fausses verites vehiculees par des personnes de mauvaise foi et qui n'hesitent pas a reecrire l'histoire, finissent, par faire passer ces mensonges pour des verites incontestables.

La Judee et Samarie desquelles notre identite "Jude", "Judaisme" "Juif" decoule est maintenant et depuis 48, sterilement et intentionnellement appelee la "Cis-Jordanie" par la masse des bien-pensants soucieux d'annuler notre 'histoire.
Reecriture de l'histoire et annulation de l'histoire d'Israel et des Juifs dans cette region.

Et maintenant, les nouveaux locataires a l'UNESCO esperent modifier notre patrimoine historique juif en le transformant en patrimoine de l'Islam, ainsi le tombeau de Rachel, celui des Patriarches a Hebron, le Mur des Lamentations, etc...etc...




Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 13:37

Le PS présente son "programme" de politique étrangère
pour Le Monde.fr


Voilà quelque trente ans que le Parti socialiste n'avait pas produit un texte consistant sur la politique extérieure de la France. Ses dernières incursions en terres diplomatiques lui ont laissé le goût âcre de la division – entre le oui et le non lors du référendum constitutionnel européen de 2005 – et celui de la défaite – lors des élections européennes de 2009. Une mise à niveau s'imposait.
C'est chose faite avec le texte intitulé " Nouvelle donne internationale et européenne " qui devait être adopté aujourd'hui lors de la convention nationale réunie au CNIT de La Défense (Hauts-de-Seine). Préparé par le " gratin " diplomatique du parti (essentiellement les anciens ministres Hubert Védrine, Catherine Trautmann, Alain Richard et Elisabeth Guigou ou encore Henri Weber, Pouria Amirshahi et Laurent Baumel), le texte définitif de 20 pages a été rédigé par Laurent Fabius et Jean-Christophe Cambadélis, amendé et voté (à près de 90 %) par quelque 60 000 militants du parti.

SARKOZY "A PRIVILÉGIÉ UNE STRATÉGIE DE COUPS MÉDIATIQUES"

Il s'ouvre sur une violente critique de la politique menée depuis trois ans par Nicolas Sarkozy qui "a privilégié une stratégie faite surtout de coups médiatiques et de postures changeantes (un jour atlantiste, un autre altermondialiste ; tantôt pourfendant les autorités chinoises et tantôt les courtisant ; régulateur à l'étranger, ultralibéral en France)."

"Son soutien, aux principes du tout-marché et du désengagement de l'État, peut-on lire encore, a fait souvent le jeu d'une mondialisation libérale, d'un système où le partage de la valeur ajoutée a continué de se déformer en faveur du capital, a cependant que la condition salariale se dégradait."

Si la gauche revenait bientôt aux affaires, "l'enjeu principal du projet socialiste, guidé par l'objectif de réduction des inégalités et la garantie d'un équilibre écologique mondial, est la (re)construction d'une communauté internationale autour d'un multilatéralisme rénové, d'une Europe relancée et d'une mondialisation mieux maîtrisée, d'une coopération respectueuse et représentative de toutes les nations, porteuse de paix et de sécurité."

Suivent alors de très nombreuses propositions dont Laurent Fabius, qui présidait la convention, a résumé ainsi l'essentiel :

Europe
"L'Europe doit favoriser des politiques publiques ambitieuses. Nous proposons ainsi de créer, sur le modèle de la communauté européenne du charbon et de l'acier, une communauté de l'énergie et des technologies vertes qui suppose l'installation d'infrastructures transnationales, un approvisionnement commun et que travaillent ensemble des entreprises extrêmement puissantes en Allemagne, en Italie et en France. "

"Nous devons favoriser la création d'un gouvernement économique européen car il n'y a pas d'union monétaire stable sans union économique et pas d'union économique sans un gouvernement économique."

"La réindustrialisation de l'Europe est un devoir. La France a perdu 750 000 emplois industriels depuis 2002 et 75 000 depuis le début de cette année. Il faudra privilégier la formation aux métiers du futur, l'investissement dans les technologies nouvelles et le financement des PME dont les socialistes sont les meilleurs alliés".

"Juste échange"
" C'est un concept nouveau et un peu révolutionnaire à un moment où le libre-échange fait la loi et presque exclusivement en Europe car pas un seul pays au monde ne s'applique les règles du libre-échange qu'il invoque pour les autres. Le juste échange suppose la mise en place de normes environnementales, sociales et culturelles, voire même d'écluses tarifaires provisoires aux frontières de l'Europe, qui permettent d'équilibrer nos échanges et d'assurer le développement des pays émergents. A la fin de 2012 ou au début de 2013, nous organiserons une conférence internationale du juste échange avec les partis, les gouvernements et les ONG les plus ouverts à nos propositions."

Diplomatie
"Nous réexaminerons le dossier de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN dont le résultat, à ce jour, est zéro. " " Nos troupes n'ont pas vocation à rester durablement engagées en Afghanistan."

"Dans le dossier de la France-Afrique, nous reprendrons complètement la question pour nous débarrasser enfin des pratiques assez nauséabondes qui continuent d'exister aujourd'hui."


"Nous romprons avec l'indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu'il devra quitter rapidement les territoires colonisés."


"Les rapports entre la France et l'Allemagne sont le grand échec de Nicolas Sarkozy. La reconstruction du couple sera notre priorité."

"Au Parti socialiste, a conclu Laurent Fabius, nous sommes ouverts, déterminés, crédibles. Nous sommes prêts."

Olivier Schmitt

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 01 décembre 2011 : 02:40

Relents,,, de ce qui rappellerait les petits fonctionnaires vichystes chargés du trie,,,

Qu'avait donc besoin que cet enfant là des héros de la chasse aux nazis, se commette à accomplir une telle fonction ?

Arno Klarsfeld sélectionne les étrangers : une bonne caution pour le gouvernement


LE PLUS. C'est le nouveau job d'Arno Klarsfeld : président du Conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii). Ses premiers propos médiatiques ont fait bondir Sarah Emmerich, qui se consacre depuis le printemps dernier à l'étude de la personnalité du fils des chasseurs de nazis Beate et Serge Klarsfeld.

Arno Klarsfeld vient d’être nommé à la tête de l’Office Français de l’immigration et de l’Intégration (OFII). Dès ses premières interviews, son empressement à défendre la politique du chiffre de Claude Guéant déclenche la colère des associations.

Ceux qui ne connaissent pas encore bien Arno Klarsfeld sont peut-être restés médusés par ses premières interventions publiques. Comme Pascale Clark qui le recevait le 21 septembre sur France Inter et qui, éberluée, l’écoutait parler :

"S’il n’y a pas de politique du chiffre, s’il n’y a pas d’aiguillon sur les préfets, alors les préfets ne font pas ce travail de renvoyer, non pas vers la mort, non pas vers Auschwitz…". Avant d'ajouter : "Ce n'est pas la politique du chiffre qui est importante c’est où vont les gens, est-ce qu’ils vont vers une destination fatale ? Non ! Les Roms qui sont renvoyés, disons en Roumanie, vont vers un pays où ils sont moins heureux qu'en France, mais ce n'est pas pour autant qu'ils peuvent rester en France."

La structure mentale du nouveau grand commis de l’Etat apparaît souvent désinvolte, simpliste voire simplette. En fait, elle est particulièrement complexe. Pour Arno Klarsfeld, Auschwitz est l’alpha et l’omega du monde. C’est là qu’est mort le père de son père qui s’appelait… Arno Klarsfeld. C’est sur la déportation que son père a travaillé, inlassablement, pendant des décennies. C’est pour que la Shoah ne reste pas impunie et pour expier que sa mère allemande a risqué sa vie et celle de son fils. C’est cette mémoire-là que le fils doit honorer pour ne pas démériter.

Dès lors, on peut se dire qu’il est particulièrement tordu de choisir la sélection des immigrés pour métier. Qu’il est tout à fait pervers de s’engager volontairement - comme il l’a déjà fait en 2006 - pour trier les enfants de sans-papiers qui pourront rester en France à l’école. Qu’il est impensable qu’Arno Klarsfeld ait défendu auprès de Nicolas Sarkozy la création de son ministère de l’Immigration et de l’identité nationale.

Oui, en effet, c’est tout à fait tordu. Peut-être parce que la psychologie des enfants de survivants qui n’ont pas su se dégager de l’emprise de la tragédie est condamnée à répéter, à s’enliser ou à trouver tant bien que mal une échappatoire. Il faut bien tuer le père.

Prête-moi ton nom

Ce qui est plus tordu encore, ce qui est plus pervers, c’est de récupérer cette névrose de la deuxième ou troisième génération pour l’utiliser en tant que caution morale.

Car j'ose espérer que ce n’est pas seulement parce qu’Arno Klarsfeld est un ex de Carla Bruni qu’il a reçu l’onction présidentielle : d’abord propulsé au Conseil d’Etat puis bombardé à la direction de l’OFII.

A mon sens, c’est parce que le nom même de Klarsfeld évoque la traque des nazis, la volonté de justice, le devoir de mémoire. C’est un nom qui résonne comme une marque et le propre des marques n’est-il pas d’inspirer la confiance, de "véhiculer des valeurs" ? On achète du Klarsfeld pour en vendre à l’électeur.

On fait appel à Klarsfeld pour jouer sur tous les tableaux. D’une part virer les étrangers décrétés indésirables (d’ailleurs les Roms sont souvent français mais passons) et mettre en œuvre une politique d’immigration dans une logique de "tri sélectif" (comme pour les déchets), bref : draguer l'extrême droite. D’autre part, huiler le dispositif, protester de sa bonne foi, brandir l’ultime blanc-seing (Klarsfeld, caution patronymique) qui permet de raccrocher les gaullistes, les centristes, la droite humaniste qui pourrait renâcler.

Ce qui est vraiment tordu c’est la récupération, la manipulation.

Ce qui est intéressant c’est ce qui se joue en Klarsfeld, mais aussi et surtout ceux qui se jouent de lui et autour de lui.

On remarquera pour conclure que l’OFII, créé en 1945 pour des raisons que l’on conçoit aisément, a toujours été placé sous la tutelle des ministères des Affaires sociales jusqu’en… 2007. L’administration dépend désormais du ministère de l’Intérieur.

Ainsi le lien entre immigration et délinquance s’inscrit-il aujourd’hui non seulement dans le discours mais également dans les faits de la politique gouvernementale.

23/9/2011
Source : Le Nouvel Observateur





Sarkoland
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2011 : 10:32

Les 1200 soldats français de la Finul et les autres contingents ne sortent plus de leurs cantonnements libanais qu'avec l'accord du Hezbollah concernant leurs itineraires.
C'est la "force " onusienne qui devait,on se souvient des rodomontades de Chirac .garantir Israel,obligé de cesser les hostilités,contre le rearmement de l'organisation terroriste.
Sakozy ne sent-il pas ridicule et pathetique quand il promet à Israel,sommé de capituler devant les exigences extravagantes des "Palestiniens",de le defendre en cas de danger !!!!

Sarkoland
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2011 : 13:07

[youtu.be]


pour completer gilou

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 02 décembre 2011 : 15:06

Luc Rosenzweig est journaliste. Le monde d’hier des Juifs de gauche
Le PS perd la mémoire
Publié le 25 novembre 2011 à 9:23 dans Politique



Comme tous les vendredi après-midi, chez les Prasquier, on observe un rituel immuable. Richard, le mari, président du CRIF, de retour du bureau, s’installe confortablement dans son fauteuil, déplie Le Monde et commence à en faire la lecture pour Madame, qui s’affaire dans la cuisine aux préparatifs culinaires du shabbat. « Richard, tu m’as promis de ne pas regarder la page internationale ! Je ne veux pas que tu te fasses du mal à la rubrique Proche-orient ! » Mme Prasquier veut passer un shabbat tranquille, sans avoir à calmer son époux rendu régulièrement furieux par le traitement du conflit israélo-arabe dans le quotidien du soir. Pendant la semaine, au moment des infos, elle prend le pouvoir sur la zapette pour éviter le vingt heures de France 2, tout aussi mauvais pour les coronaires de Richard.

Ce dernier se rend d’autant plus volontiers aux objurgations de sa femme que les odeurs venues de la cuisine laissent entrevoir un succulent dîner de shabbat. Après un rapide coup d’œil au carnet du jour, pour vérifier que personne de connu n’était mort, Richard passe à la rubrique politique. « L’accord PS- EELV sème le trouble chez les socialistes parisiens » annonce Richard. Et il poursuit sa lecture à haute voix : « l’éviction des députés sortants Danièle Hoffman-Rispal, Serge Blisko et Tony Dreyfus de leurs circonscriptions à Paris, pour faire de la place aux Verts, notamment à Cécile Duflot dans le XXème arrondissement, est vivement contestée par les socialistes de la capitale. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ne cache pas son profond mécontentement » En entendant cette nouvelle, Mme Prasquier passe brusquement de la cuisine au salon : « Richard, il faut que tu fasses quelque chose ! »

Richard, étonné : « Faire quoi pour quoi ? »

- Tu vas laisser le PS virer ses députés juifs de la prochaine Assemblée Nationale sans réagir ?
- Tiens, c’est vrai ça, je n’avais pas fait le rapprochement… Mais c’est quand même délicat d’accuser le PS de les virer parce qu’ils sont juifs…

Le téléphone sonne. Mme Prasquier décroche, et entame une conversation animée. Une fois celle-ci terminée, elle revient près de son mari : « C’était Suzanne Cohen, de la Wizo 1 ,celle dont le mari est au Parti socialiste, elle dit la même chose que moi ! On ne peut pas laisser faire ça ! Il faut empêcher que les rares députés PS qui ne crachent pas tous les jours sur Israël soient remplacés par des supplétifs du Hamas déguisés en écolos ! »

Face à l’alliance de son épouse avec Suzanne Cohen, Richard ne peut qu’obtempérer…

En soupirant, il prend une feuille de papier et son Montblanc reçu en cadeau lors de sa récente visite aux amis du Comité central des juifs d’Allemagne et rédige le communiqué suivant 2 .

La scène décrite plus haut est naturellement le fruit de mon imagination débridée, et tout rapport avec des faits s’étant véritablement déroulés ne saurait qu’être totalement fortuit.
Mais l’état d’esprit, dans la communauté juive de France structurée au sein du CRIF, n’est pas très loin des sentiments que je prête à Mme Prasquier et à Suzanne Cohen.

Cette prise de position publique du président du CRIF a suscité une levée de boucliers dans la presse, particulièrement de gauche, qui a vu là une immixtion intolérable d’un organisme communautaire dans la vie politique nationale. Blandine Grosjean , rédactrice en chef adjointe de Rue89 s’est montrée particulièrement choquée que l’on puisse chausser les lunettes « religieuses » pour analyser ce qui s’est passé entre les Verts et le PS. Souligner que les députés évincés sont d’origine juive est pour elle totalement hors-sujet, et Prasquier a eu tort de « craquer ».

Chère Blandine, vous qui habitez au cœur de Belleville 3 , ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi « le peuple de gauche » de ce quartier n’était pas sans lien avec l’histoire des Juifs de Paris ? Qu’un certain Georges Perec remontait tous les jours la rue Vilin en sortant de l’école, jusqu’à ce que ses parents soient emmenés très loin, là-bas, vers l’Est ? Qu’a deux pas de là on trouvait l’horlogerie de M. Weber, arrivé en 1945 d’URSS, aujourd’hui fermée, a vu grandir ses deux fils, Henri, devenu député européen PS après être passé par les trotskistes de la LCR, et Uri, devenu secrétaire du kibboutz Yehiam en Haute-Galilée ? Que par conséquent, Mme Hoffman-Rispal, ci-devant vendeuse de « schmattes » sur les marchés, actuelle vice-présidente du groupe d’amitié parlementaire France-Israël, n’était pas totalement hors-sol en se faisant élire dans cette circonscription ? Savez-vous aussi, Blandine, que le Xème arrondissement, représenté au Palais-Bourbon par Tony Dreyfus, abrite les locaux de la Fédération des sociétés juives de France, familièrement appelée de son nom yiddish « Farband », la bibliothèque Medem et l’Arbeterring des héritiers du bundisme, et même l’antre des derniers juifs communistes, rue de Paradis ? Quant à Serge Blisko, fils d’immigrés juifs polonais de ce Paris populaire, sa fibre de gauche l’amena, après ses études de médecine à devenir médecin généraliste dans ce quartier ouvrier qu’était encore le XIIIème arrondissement des années soixante-dix…

Bien sûr, ce Paris-là n’existe plus, boboïsé par les prix de l’immobilier, ou ethnicisé par le dynamisme commercial asiatique. Les enfants et petits-enfants des immigrés ashkénazes, puis séfarades se sont déplacés vers les « beaux quartiers » à mesure qu’ils grimpaient dans l’échelle sociale. Ils ne votent peut-être plus à gauche, mais leurs souvenirs d’enfance les ramènent souvent vers Belleville, ou les cafés proches de la République, où l’on entendait, le dimanche, les gens s’engueuler en yiddish…

Résultat : la nouvelle sociologie électorale parisienne exige que l’on offre du Vert aux bobos, et que l’on donne congé aux dinosaures d’une époque révolue. C’est injuste, car aucun d’entre eux n’a démérité : ce sont d’exemplaires élus de terrain qui réalisent des scores impressionnants à chaque scrutin. Et, en plus, c’est bien triste.

France-Israël/ Inconditionnalité et vérité
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 décembre 2011 : 17:48

France-Israël/ Inconditionnalité et vérité

par MICHEL GURFINKIEL

Un Français sur trois, et peut-être un sur deux, est « inconditionnellement » favorable à Israël. Au nom de la plus française des qualités : le bon sens. Cela fait peur aux autres.

C’est un fait : la plupart des Juifs de France soutiennent « inconditionnellement » Israël. Sans doute faut-il s’entendre sur le sens des mots. Le journaliste Clément Weil-Raynal note, fort justement, que cette inconditionnalité n’a aucun rapport avec celle que l’URSS, par exemple, attendait de l’Internationale communiste ; ni avec la soumission que le catholicisme ultramontain imposait autrefois à ses fidèles, au temporel comme au spirituel. Elle ne signifie pas que tous les Juifs français se sentent tenus de servir ou magnifier Israël en toutes circonstances. Mais plutôt qu’ils ont décidé de s’en tenir coûte que coûte, dans les débats qui entourent ce pays en France, à quelques vérités dérangeantes.

J’en mentionnerai deux. Tout d’abord, en dépit d’un « processus de paix » protéiforme, et de quelques traités, accords, ou « déclarations de principe », Israël est toujours contesté en tant qu’Etat et nation, plus de soixante ans après son indépendance et son admission à l’Onu, par la plupart des Etats et peuples voisins, ou par des Etats plus lointains. Sa destruction est toujours un but politique avoué pour la plupart des Etats et peuples voisins, et pour des Etats plus lointains. Mais plus encore, cette contestation et ce projet de destruction, qui constituent par nature des agressions, et des violations explicites des principes et de la Charte de l’Onu, ne sont pratiquement pas relevées par la plupart des pays membres de l’Organisation internationale. A commencer, malheureusement, par la France.

Ensuite, l’Etat d’Israël, en dépit de cet état de guerre perpétuelle et des menaces génocidaires ou ethnocidaires qui pèsent sur lui, a su se doter d’un régime démocratique. Les décisions que prennent ses dirigeants, notamment en matière de sécurité nationale, sont donc - la légitimité politique procédant aujourd’hui de la démocratie, et d’elle seule - absolument légitimes. Tandis que les décisions de ses adversaires, tous non-démocratiques, sont, en vertu des mêmes considérations, absolument illégitimes.

Ce sont là des vérités que n’importe quel Français, quelle que soit son origine, sa religion ou sa « communauté » peut discerner. De fait, divers sondages ont montré qu’un tiers de l’opinion française, tous milieux confondus, éprouvait plus de sympathie pour Israël que pour ses ennemis, et que 20 % supplémentaires n’avaient « pas d’opinion », position qui implique, au minimum, un certain scepticisme face au discours politico-médiatique dominant. Le camp pro-israélien va, en France, de l’UMP Claude Goasguen au socialiste Manuel Valls, du romancier Pierre Jourde au journaliste François d’Orcival. Rien de communautaire et encore moins de communautariste.

Mais les Juifs sont les premiers à saisir ces vérités, et donc à monter « inconditionnellement » au créneau. Comment pourrait-il en être autrement ? La moitié d’entre eux sont des rescapés de la Shoah, ou bien des descendants directs, sur une ou deux générations, de ces rescapés ; l’autre moitié, des Juifs chassés des pays d’islam, ou bien, sur une ou deux générations à nouveau, leurs descendants directs. Ces deux tragédies, on ne l’a pas assez souligné, se rejoignent. La Shoah, là où elle a eu lieu, a frappé indistinctement les Ashkénazes et les Séfarades. Les idéologies dont elle s’est nourrie, ou qui l’ont rendue possible, ont directement influencé ou réactivé celles qui, en Orient, ont conduit à l’épuration ethnique ou communautaire. Et surtout, dans un cas comme dans l’autre, les Juifs ont été atteints en tant que Juifs. Dans un cas et dans l’autre, ils ont été trahis : par des gouvernements en qui ils avaient placé leur foi et leur confiance ; par des sociétés dont ils se croyaient membres à part entière.

Le pro-israélisme « inconditionnel » , c’est à dire actif et résolu, fait actuellement l’objet de deux attaques en règle. La première a cours dans une partie d’une classe gouvernante compromise ex officio, tant à gauche qu’à droite, dans ce que l’on appelle la « politique arabe » ou « islamique » de la France, et donc les politiques anti-israéliennes corollaires. Elle consiste d’abord à prétendre, contre l’évidence, que seuls les Juifs seraient pro-israéliens dans ce pays, et ensuite d’en déduire qu’ils seraient coupables, en adoptant cette opinion, de « communautarisme » mais aussi d’une « double allégeance ».

La seconde attaque émane de milieux juifs minoritaires, mais souvent influents, qui prétendent paradoxalement œuvrer à la paix israélo-arabe ou israélo-palestinienne, et donc assurer à long terme la sécurité d’Israël, en exerçant toutes sortes de pressions sur des gouvernements israéliens jugés trop timorés ou trop droitiers. Liés à des mouvements analogues opérant en Israël même (la mouvance Shalom Akhshav), aux Etats-Unis (J Street) ou dans le reste de l’Europe (J Call), ils s’opposent à l’ « inconditionnalité » par nature.

Le paradoxe d’un pro-israélisme qui consisterait à circonvenir et à combattre la politique israélienne officielle a été formulé voici une trentaine d’années par un militaire et intellectuel israélien distingué, le général Yéhoshafat Harkabi. Ancien directeur du Renseignement militaire de son pays, auteur de livres pénétrants sur le nationalisme arabe, celui-ci en était venu à estimer, à la fin des années 1970 et tout au long des années 1980, que la présence israélienne en Cisjordanie, à Gaza ou dans le Golan constituait une grave erreur stratégique.

Il avait certainement le droit de le penser, et le devoir de le faire savoir. Mais en 1987, il avait fait circuler un texte de quelques pages, Israël devant des choix fatidiques (vite étoffé et transformé en un véritable essai), où il estimait que puisque les Israéliens étaient incapables de faire par eux-mêmes, dans le cadre de leur lois constitutionnelles et de leurs institutions, les « bons choix », il fallait que l’Amérique les y contraignît ; et que puisqu’un lobby juif dissuadait les dirigeants américains d’exercer de telles pressions, il était souhaitable de créer, aux Etats-Unis et ailleurs, un contre-lobby qui neutralisât le premier, et incitât au contraire Washington et d’autres capitales à exercer sur Jérusalem des pressions irrésistibles. Car, observait-il notamment, « l'amitié américaine à notre égard pourrait nous être non moins nuisible, paradoxalement, dans cette phase, que l'hostilité arabe ».

Cette démarche reste à ce jour celle de Shalom Akhshav, de J Street, de J Call et de leurs antennes juives françaises. En soi, c’est une doctrine antidémocratique. Ou bien le peuple est souverain, et l’on ne peut contester les décisions auxquelles il parvient à travers de libres débats, où s’expriment toutes les opinions, et de libres élections, où chaque citoyen en vaut un autre, et chaque vote un autre vote. Ou bien il ne l’est pas. Pour Harkabi et son école, il ne l’est pas.

C’est aussi une doctrine antisioniste dans la mesure où elle conduit au démantèlement d’Israël en tant qu’Etat indépendant, et à la mise en place, à sa place, d’un incertain « mandat » ou protectorat américain ou international. En attendant l’inéluctable Califat.

(c) Michel Gurfinkiel, 2011

[www.michelgurfinkiel.com]

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 29 décembre 2011 : 13:38

Sarko vu par la presse étrangère.


[www.youtube.com]

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 03 janvier 2012 : 13:06

Les conséquences du programme Le Pen, pour le cas où elle viendrait au pouvoir.

Avis aux apprentis sorciers,,,


Une sortie volontaire de la France de la zone euro détruirait jusqu'à un cinquième de la richesse nationale sur dix ans et coûterait un million d'emplois, selon une projection de l'institut Montaigne parue mardi dans Les Echos.

REUTERS/Vincent Kessler

Une sortie volontaire de la France de la zone euro détruirait jusqu'à un cinquième de la richesse nationale sur dix ans et coûterait un million d'emplois, selon une projection de l'institut Montaigne parue mardi dans Les Echos.

En pleine crise de la zone euro, l'idée d'un retour au franc est envisagé par la candidate du Front national à l'élection présidentielle, Marine le Pen.

Selon les scénarios, du plus optimiste au plus pessimiste, envisagés par l'institut, une telle mesure détruirait entre 6% et 19% de Produit intérieur brut en dix ans.

"Plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de milliers d'emplois seraient supprimés dès la première année. A long terme, il faudrait même s'attendre à la destruction de plus d'un million d'emplois", écrit le journal économique.

Les exportations seraient plus dynamiques mais les ménages, qui consomment beaucoup de produits importés, perdraient du pouvoir d'achat - jouets et voitures étrangères deviendraient 20% plus chers, selon l'institut Montaigne.

La dette serait creusée par la dévaluation de la monnaie au point que "la France se trouverait rapidement dans la situation de l'Italie aujourd'hui (118% de dette)", ajoute-t-on.

Elizabeth Pineau, édité par Marine Pennetier

________________________________


Il y a quelques jours il y avait le patron de La Monnaie sur BFM Business TV

Il expliquait qu'en cas de passage au Franc,rien que la fabrication des nouvelles pièces couteraient 500 Millions d'Euros

Pour les billets ce serait aux alentours de 2 Milliards d'Euros

S'ajouteraient des prestations inchiffrables:

Le remplacement de tous les distributeurs de billets,de tous les terminaux de paiement genre parking,de tous les encaisseurs des distributeurs de boissons etc...

N'oublions pas qu'il faudrait revoir les logitiels de gestion des entreprises et des administrations

Avant même de savoir si ça vaut le coup,la facture sera lourde.

La dette de la France étant en euro, celle ci exploserait, ainsi que les impôts, sans compter les couts des matières premières en dollars, et les produits pétroliers également en dollars,,,


Sarkoland
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 22 janvier 2012 : 11:32

[attachment 17195 n.sarkozy.jpg]

Ceux qui parlent la bouche tordue sont des menteurs et des hypocrites.

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 22 janvier 2012 : 14:28

No comments et ,,,


hebergeur d'image

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 25 janvier 2012 : 19:41

Les comptes à l’étranger - La nouvelle guerre de Bercy

De nouvelles mesures contre la fraude fiscale vont être intégrées au collectif budgétaire de février. Bercy veut confisquer environ 5 % des avoirs dissimulés sur des comptes étrangers et décupler les amendes en cas de délit pénal dans un paradis fiscal.

Inchangées depuis une trentaine d’années, les amendes infligées en cas de fraude fiscale vont être alourdies pour devenir, espère le gouvernement, beaucoup plus dissuasives. Valérie Pécresse, ministre du Budget, entend profiter du collectif budgétaire sur la TVA sociale, qui doit être présenté en Conseil des ministres le 8 février, pour renforcer son arsenal. L’idée n’est pas d’accroître le rendement des contrôles (il s’élève à environ 15 milliards d’euros chaque année), mais de faire évoluer le comportement de certains contribuables aisés, pour qui les amendes sont parfois dérisoires au regard de leur fortune. Des amendes proportionnelles aux montants dissimulés

Première mesure : les ménages qui dissimulent un compte bancaire à l’étranger vont être beaucoup plus lourdement sanctionnés. Actuellement, ils s’exposent à une amende de 1.500 euros, et de 10.000 euros lorsqu’ils agissent dans un paradis fiscal, amende qui s’ajoute aux montants à verser dans le cadre du redressement fiscal (paiement des impôts non acquittés et intérêts de retard). Des sanctions insuffisantes pour certains millionnaires, juge Valérie Pécresse, qui a demandé à l’administration fiscale de trouver la parade : l’amende sera désormais proportionnelle aux montants dissimulés. Le fisc a l’intention de confisquer environ 5 % (le chiffre sera bientôt calé) de ces avoirs. Les pénalités précédentes deviendront des peines planchers.

Les sanctions pénales en cas de fraude dans les paradis fiscaux, qui impliquent un passage devant le juge, seront aussi renforcées. Aujourd’hui, les fraudeurs s’exposent à une peine d’emprisonnement de 5 ans et une amende de 37.500 euros maximum. Cette amende maximale devrait être quasiment décuplée, pour atteindre un niveau proche de 1 million d’euros. La durée d’emprisonnement augmenterait de deux ans. La mesure n’est pas réellement applicable aujourd’hui, car la liste des paradis fiscaux s’est vidée. Les pays en cause ont signé suffisamment de conventions fiscales pour obtenir le droit de sortir de la fameuse « liste noire ». Mais Bercy a bien l’intention d’y réintégrer les pays qui ne coopèrent pas réellement avec le fisc. A terme, les sanctions deviendront dissuasives.

La récidive prise en compte

Dernier volet, qui s’appliquera aux fraudes liées à des avoirs à l’étrangers comme à celles limitées au territoire français : le gouvernement veut être impitoyable à l’égard des récidivistes, parmi ceux poursuivis au pénal (soit un millier de contribuables chaque année). Aujourd’hui, le fisc ne les sanctionne pas plus que les autres : la récidive n’est pas prise en compte en matière fiscale. Cela ne sera plus le cas désormais : les amendes, qui ne dépassaient jamais 37.500 euros au pénal, augmenteront donc graduellement pour atteindre jusqu’à 500.000 euros. Ce nouveau train de mesures, qui deviendra effectif dès le vote de la loi, intervient alors que le précédent vient à peine d’être voté, en décembre. Le gouvernement avait alors passé de 3 ans à 10 ans la durée de prescription en matière fiscale. Reste à convaincre les syndicats des impôts, qui jugent ce volontarisme peu compatible avec les suppressions de postes.

LUCIE ROBEQUAIN - Les Echos

Bye Bye Sarko.
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 07 mai 2012 : 20:50

Sarkozy, tu vas nous manquer !

Dorénavant dotés d'un morne président, les Français finiront par regretter le sortant, tellement énervant mais tellement différent. C'est du moins l'avis, un brin provocant, d'un chroniqueur invité à s'exprimer dans les colonnes du New York Times.

La France est ravie d'être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Inefficace aux commandes, il était prompt à commettre des gaffes publiques. Pourtant, il va manquer aux Français, plus qu'ils ne le pensent. Par-delà sa muflerie et ses commentaires à faire grincer des dents, il a transformé la façon qu'avait la France de concevoir la présidence, tout comme il a modifié la vision que les Etats-Unis avaient des Français.
lire la suite sur [www.courrierinternational.com]
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Bye Bye Sarko.




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