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Sarkoland
Posté par: gerard (IP enregistrè)
Date: 24 aot 2011 : 23:25

la difference ? avant, après la victoire on partageait le repas et le butin,
aujourd'hui on partage le pétrole et les ventes d'armement.

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2011 : 13:13

Lagarde, Tapie, Sarkozy : même combat

La Commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR) a décidé jeudi 4 août d'ouvrir sur une enquête sur la gestion par Christine Lagarde, alors ministre de l'économie, pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics" dans la procédure d'arbitrage qui avait mis un terme, en juillet 2008, au conflit opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais au sujet de la vente d'Addidas.

Comme beaucoup d’observateurs, Eva joly estime que "cette situation était prévisible". François Bayrou va beaucoup plus loin en estimant que ce dossier constitue "un des plus grand scandales sinon le plus grand scandale de la Ve république".

Le ciel s’assombrit au-dessus de la tête de la directrice générale du FMI en place seulement depuis le 4 juillet mais l’orage de grêle menace Élysée vers qui convergent désormais tous les regards.

Il paraît en effet bien difficile de croire que les décisions aujourd’hui misent en cause ont pu, au regard de leurs conséquences politiques et financières, être prises sans instructions préalables de la plus haute autorité de l’État. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre Bernard Scemama qui fût président de l’Établissement public de financement et de restructuration (EPFR), l'organisme chapeautant le Consortium de réalisation (CDR), de septembre 2007 à février 2009 dans un entretien accordé au quotidien Le Monde.

Ce fonctionnaire des finances confie ainsi : "J'ai été reçu dès ma nomination par Stéphane Richard, le directeur du cabinet de la ministre des finances, Christine Lagarde. Il m'a tout de suite parlé du dossier Tapie et m'a donné une consigne claire : il fallait aller à l'arbitrage. "C'est la décision du gouvernement", m'a-t-il dit. Il m'a expliqué que cela faisait des années que cette affaire traînait, et qu'il fallait en finir".

"Quand le directeur de cabinet parle, c'est la ministre qui parle" rappelle Bernard Scemama, nommé par décret du Président de la république à la tête de l’EPFR. Et quand le journaliste Fabrice Lhomme lui pose la question "Avec le recul, n'avez-vous pas le sentiment d'avoir été instrumentalisé ?", la réponse est déconcertante : "Ce n'est pas impossible, cette idée vient toujours, après coup. En même temps, cela me paraît tellement énorme, cela signifierait que tout a été pipé".

Plus c’est gros et plus souvent ça passe. Sauf que dans ce cas précis on est dans une affaire hors normes en tout. Du rapport de la Cour des comptes sur l'affaire Tapie à la requête adressée par le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, à la Cour de justice de la République, en vue de l'ouverture d’une enquête, tout est tellement énorme qu’on se pince pour arriver à le croire. La plupart des documents, édifiants, sont accessibles en ligne sur Mediapart.

Il est reproché à Christine Lagarde d’avoir notamment fait suspendre une procédure judiciaire, qui tournait pourtant à l'avantage de l’État, pour lui substituer celle de l'arbitrage qui a permis à Bernard Tapie de récupérer 403 million d'euros payés rubis sur l’ongle par le contribuable. Elle aurait en outre selon Mediapart donné pour instruction d'empêcher tout recours possible contre la décision finale.

Dans une cohérence qui l’honore, François Bayrou a salué l'ouverture d'une enquête par la CJR comme "une étape décisive sur le chemin de la vérité".

"Cette affaire, qui restera je le crois comme un des plus grand scandales sinon le plus grand scandale de la Ve république, avec des zones d'ombre toujours plus épaisses, fait peser un lourd soupçon sur l'enchaînement des décisions d’État qui ont conduit à verser des centaines de millions d'euros de fonds publics à Bernard Tapie", a souligné le président du Modem.

Sur RTL, le député du Béarn a estimé que "les principes absolus du droit ont été contournés, contredits et foulés au pied". "On n’a pas le droit d’utiliser de l’argent public s’il n’y a pas eu un vote des députés ou une décision de justice" a déclaré, très remonté, le leader centriste.

Présenté comme un ami du Président de la République, Bernard Tapie avait appelé à voter Sarkozy lors des dernières présidentielles. Et pour mettre un peu de piment sur une affaire déjà compliqué, Le Canard Enchaîné avançait, courant juillet, l'hypothèse d'un accord secret entre Bernard Tapie et André Guelfi alias Dédé la Sardine pour le partage du pactole versé par l’État au titre de l'indemnisation du dossier Crédit Lyonnais-Addidas...

Sarkoland
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 29 aot 2011 : 15:23

André Guelfi, 79 ans, l'homme des commissions d'Elf. La vie de ce self-made man né au Maroc est un feuilleton d'affaires. Le commissionnaire voyageur.
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Par SMITH STEPHEN

Ce fut son premier emploi, obtenu sans avoir réussi son certificat

d'études, une larme écrasée sur le CV ayant ému la secrétaire du directeur de la banque. A 17 ans, André Guelfi était coursier. Un jour, dans le sous-sol, il découvre des classeurs étiquetés «créances irrécouvrables». Après avoir consulté un dictionnaire, André conclut à une contradiction dans les termes. Des dettes irrécupérables? Aidé de la secrétaire, il obtient un rendez-vous avec le patron, qui, mi-amusé mi-intrigué, lui signe une délégation de pouvoir avec à la clé, déjà, 15% de commission. «Mais seulement quand on n'a pas besoin de toi pour les courses.» Neuf mois plus tard, mettant à profit son bagout pour faire honte aux mauvais payeurs, «Dédé» gagne plus que le directeur. Sous peu, il a tant d'argent qu'il s'associe à l'un de ses oncles, armateur de pêche à Agadir. Ainsi naquit un bâtisseur de fortune, malencontreusement surnommé «Dédé la Sardine» et qui réapparaît aujourd'hui comme intermédiaire dans l'affaire Elf ou au coeur du système du Comité olympique international.

Avant de découvrir le trésor dormant dans les entrailles de la banque, André Guelfi n'était jamais sorti de son Mazagan natal. Ce vieux comptoir portugais, rebaptisé El Jadida après l'indépendance, se situe sur la façade atlantique du Maroc. Le père Guelfi, officier corse de la Royale, était le commandant du port. Il avait épousé une Espagnole, fille d'un Turc, qui chantait au piano en répétant ad infinitum une rhapsodie de Liszt, le Lac de Côme. Les parents d'André sortaient beaucoup. Leur fils, cancre à l'école, était élevé par sa grand-mère, en espagnol. Dans les venelles de la casbah, il apprit aussi l'arabe dialectal. En 1939, appelé sous les drapeaux à 20 ans, le coursier-armateur rejoignit le 2e régiment de tirailleurs marocains.

L'armée, Guelfi n'aime pas. Chauffeur passionné dès l'âge de 10 ans, conduisant à l'aide de cales pour atteindre les pédales, il fait la guerre dans des ateliers mécaniques, conduit des commandants. Envoyé en Italie, son navire fait naufrage. De retour au Maroc, André intègre les services spéciaux, toujours au volant. Il se souvient de Pierre Guillaumat, chef des «services» gaullistes et père fondateur d'Elf-Aquitaine, qui lui assenait des coups de baguette quand il appuyait trop sur l'accélérateur. Parachuté au Bureau central du renseignement de l'armée à Paris, André Guelfi cherche un moyen de se faire démobiliser. Le chemin le plus court passerait par l'Indochine. Il part au pays des sampans comme volontaire. Mais Guelfi n'est pas une bête de guerre. Il cherche des bouddhas en or. En vain. Après deux ans de coups de main, il ouvre à Saïgon le Garage toulousain.

On ne badine pas avec les fiançailles en Cochinchine. Fin 1947, Guelfi, multirécidiviste en la matière, fuit l'obligation matrimoniale pour se marier au Maroc, quelques mois plus tard, avec une Française qu'il n'aime pas non plus" Heureusement, il se découvre d'autres passions: l'auto et l'avion. Joker de l'écurie Gordini, Guelfi participe à six Grands Prix de Formule 1. Il achète à Paris un bar dans l'immeuble du journal Sport-Auto, fréquenté par les accros du circuit. Mais, sauf dans le cockpit, il n'est pas dans le coup. Quand Amédée Gordini lui confie Françoise Sagan pour une initiation au domptage de bolides, il répond à la romancière, qui lui lance un «bonjour tristesse» d'époque, par un sot «bonjour, Guelfi». Le Tout-Paris n'est pas son monde. Le grand superstitieux, suspendu à l'oracle d'un pendule avant de prendre une décision, reste un marginal.

Au large, il a pourtant réussi. Guelfi a été le premier industriel à congeler la sardine, le premier aussi à avoir fait construire un bateau-usine en conditionnant des centaines de tonnes. Au Maroc, protégé du roi Mohammed V et du futur général Oufkir, il a bâti un premier empire, qui s'est effondré le 29 février 1960, date du séisme d'Agadir. Guelfi part sur la côte la plus poissonneuse du monde, en Mauritanie. Il reconstruit une flotte et des usines à Port-Etienne, l'actuel Nouadhibou, toujours sous haute protection. Le président Moktar Ould Daddah est son «ami». Jusqu'au jour où le chef de l'Etat découvre que Guelfi verse 5% de commission au ministre des Finances, un Négro-Africain. Guelfi fuit le pays des Maures en abandonnant tout. «Pour ne pas balancer le ministre, un type bien», explique-t-il. «Guelfi s'est évadé, il aurait dû être jugé», affirme Ould Daddah, aujourd'hui en exil à Nice.

André Guelfi amorce sa «mue». Selon un ancien associé, il ne cherche plus que «des affaires sans patrie», d'autant qu'il perd son pays d'adoption, le Maroc, quand le général Oufkir est exécuté, en 1972, à la suite d'une tentative de régicide. Hassan II persécute les Oufkir et poursuit leur ami ­ «Tonton Dédé» ­, à qui il demande la restitution d'un avion. «La justice française ayant reconnu qu'il m'appartenait, je l'ai fait exploser sur un petit aérodrome pour montrer au roi que je n'en avais rien à foutre.» Divorcé et remarié avec une nièce de Georges Pompidou, Guelfi acquiert trois palaces parisiens et le café de la Paix. Dans la corbeille, il découvre 45% de la Rente foncière, propriétaire de 128 immeubles intra-muros. En quatorze mois, Guelfi rachète les 6% manquants pour être majoritaire. «Pour faire de l'argent, il n'y en a pas deux comme lui», reconnaît Fatima Oufkir, la veuve du général.

En 1975, candidat au permis de résidence helvétique, Guelfi déclare 50 millions de francs suisses. Qu'il perdra, au fil des ans, par exemple en investissant dans l'élevage de vers, censés devenir le fertilisateur du XXIe siècle" Ayant racheté le Coq sportif, il gagne cependant plus qu'il ne perd. Avec Horst Dassler, patron d'Adidas France, il met la main sur la régie publicitaire de la Fifa et des Jeux olympiques. Les duettistes se sentent «les maîtres du monde». En 1980, malgré le veto américain, ils offrent les Jeux à Moscou et font élire Juan Antonio Samaranch président du CIO. Ils utilisent l'olympisme pour pénétrer au plus haut niveau. André accède à nombre de chefs d'Etat, notamment dans les pays de l'Est. A 72 ans, la chenille industrielle éclôt en papillon financier.

A partir de 1992, Guelfi multiplie les affaires en empochant des commissions. Il travaille avec son carnet d'adresses, entre autres pour Elf, et ne voit pas d'«inconvénients» à mettre à la disposition du pétrolier sa fiduciaire genevoise comme société- écran pour ventiler l'argent de la corruption. «Je croyais que l'opération était blanc-bleu», prétend-il lors d'une rencontre en Corse, l'été dernier. Mais il voit rouge quand elle le mène en prison. Trente-six jours à la Santé, à faire la ronde dans les baskets que lui prête Bernard Tapie, le poussent à rectifier les «versions falsifiées» de sa vie d'«original» dans un livre qu'il vient de publier (1). Une photo montre l'octogénaire maniaque d'hygiène de vie dans la piscine de sa villa corse. Il y rame dans un kayak attaché au bord par une corde élastique. Plus il se démène, plus vite il est ramené à ses origines. C'est le supplice de Dédé la Sardine.

(1) L'Original. D'un village marocain aux secrets de l'affaire Elf, le parcours d'un aventurier de la vie, chez Robert Laffont.

ANDRÉ GUELFI EN 7 DATES.

1919 Naissance à Mazagan, au Maroc.

1939 à 1946 Soldat, pour finir en Indochine.

1948 Premier mariage, après 27 fiançailles.

1960 Ruiné par le séisme d'Agadir.

1971 Fuite de Mauritanie et second mariage.

1984 Second divorce et brouille avec Horst Dassler.

1997 36 jours de préventive à la Santé.




Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 04 septembre 2011 : 17:00



Guy Konopnicky répond aux nouveaux programmes d'Histoire de classe de 1ere! Le nouvel enseignement du mépris par Guy KONOPNICKI



Une circulaire parue au Bulletin officiel de l’Education nationale recommande de remplacer le terme Shoah par « anéantissement ». Ce mot serait plus rigoureux, et le rôle de l’école étant d’assurer la défense et l’illustration de la langue française, il semble bien naturel de bannir toute importation de l’Hébreu. Respectant cette recommandation, le manuel d’histoire présenté par les éditions Hachette pour les classes de première évoque donc l’anéantissement des juifs par l’Allemagne nazie, en évitant le mot. La chose effroyable est correctement décrite, mais sans le mot. Sauf, bien sûr, dans le titre de l’enseignant invité à rédiger ce chapitre, Iannis Roder, responsable des formations pédagogiques au Mémorial de la Shoah.

Or, on se souvient qu’une enseignante de Nancy, Catherine Pederzoli, faisant l’objet d’une suspension disciplinaire, s’était vue reprocher son emploi systématique et donc abusif du mot Shoah, et ce, dans un rapport à charge rédigé par les inspecteurs généraux d’histoire. Traduite devant un conseil de discipline, Catherine Pederzoli a été réintégrée, le conseil n’ayant pas retenu les charges concernant l’emploi du mot Shoah, ni celles portant sur le contenu de l’enseignement dispensé tant en classe que lors des voyages de la mémoire. Mais si l’affaire Pederzoli est close, la querelle portant sur le mot Shoah n’est nullement anecdotique.

L’inspection générale de l’Education nationale rejette un terme, au motif qu’il ne vient pas des historiens, mais du travail d’un cinéaste, Claude Lanzmann. Le mot Shoah peut, à la rigueur, être mentionné en tant que terme adopté par l’Etat d’Israël pour désigner l’anéantissement des juifs d’Europe.

Passe que l’Education nationale ne parvienne toujours pas à admettre le cinéma comme moyen d’investigation historique ! L’inventeur de ce procédé, Louis Lumière, était tout de même membre de l’Académie des Sciences. Il est vrai qu’il s’y distingua, en 1942, par un éloge des progrès scientifiques de l’Allemagne hitlérienne, mais l’engagement des frères Lumière dans la collaboration ne les empêche pas d’avoir été à l’origine d’un bouleversement des moyens de la pensée. Le paradoxe du cinéma, c’est d’avoir été rapidement considéré comme un instrument d’hégémonie culturelle placé entre les mains des juifs, en dépit de l’antisémitisme de ses inventeurs. La négation de la valeur historique du film de Claude Lanzmann s’enracine tout à la fois dans cette prévention vis-à-vis du cinéma et dans l’insupportable soupçon de manipulation, de partialité, qui s’éveille dès lors qu’un juif aborde, en tant que tel, l’histoire de la Shoah.

Lanzmann n’a pas choisi par hasard le mot Shoah. Il s’agissait de désigner le caractère unique du génocide des juifs, sa planification systématique par le régime nazi, sa place centrale et obsessionnelle dans la politique hitlérienne. Et, ce qui est plus difficile à faire admettre à nos esprits clairs et rationnels, la désignation en hébreu de la Shoah porte aussi la singularité du peuple juif.

L’Éducation nationale refuse donc un traitement trop singulier, trop juif, ce qui revient à réduire la dimension singulière de l’événement à sa durée et à son ampleur. Il ne faudrait surtout pas que les élèves s’interrogent sur l’histoire des enfants d’Israël, sur ce qui les distingue des autres victimes de génocides, Arméniens, Tziganes, Tutsies, et tant d’autres encore. Bien évidemment, il importe de montrer ce qui unit des peuples différents lorsqu’ils sont victimes de la barbarie. Mais chaque acte criminel s’inscrit dans une histoire. Celle de la haine des musulmans pour les Chrétiens s’agissant du massacre des Arméniens par les Ottomans. Et pour ce qui concerne la Shoah, les inspecteurs d’histoire comprendraient mieux sa spécificité, en relisant l’Enseignement du mépris. L’auteur, cette fois, n’était pas extérieur à l’Education nationale, il avait rédigé des manuels d’histoire que ceux d’aujourd’hui nous font regretter !

Et Jules Isaac montrait comment l’antisémitisme européen, depuis l’accusation de déicide avait pu conduire au nazisme et à la solution finale. La spécificité de la Shoah, tient à son enracinement dans l’histoire de l’Europe et dans celle du peuple juif.

Ce que l’on reprochait à Catherine Pederzoli et que l’on reproche toujours à l’association Déportation Persécution Mémoire, animée par le rabbin Michel Serfaty, c’est d’inscrire l’histoire de la Shoah dans l’histoire du peuple juif. Mais tout s’explique quand notre manuel d’histoire Hachette pour les classes de première aborde la question de la « Palestine ». J’emploie les guillemets, parce que cette « Palestine » est un territoire imaginaire que nos historiens substituent à la réalité politique, historique et géographique, constituée, depuis 1948, par l’Etat d’Israël. Sur trois pages d’histoire, on n’a pas trouvé le moyen d’employer l’expression reconnue par les Nations Unies, définissant un état souverain, l’Etat d’Israël.
Pourtant ce chapitre consacré au partage de la Palestine comporte un petit encadré indiquant aux élèves le vocabulaire à connaître. Et si le mot hébreu Shoah est désormais proscrit, on introduit en revanche le terme arabe « nakba ». Avec cette définition : « nakba (catastrophe en arabe), expulsion des Palestiniens en 1948 ».
On ne saurait mieux falsifier l’histoire qu’en présentant la création de l’Etat d’Israël comme l’expulsion d’une population légitime. Naturellement, il n’est nullement question de l’appel du mufti de Jérusalem à quitter les régions sous souveraineté juive, pour y revenir après la victoire des armées arabes qui se ruaient sur le nouvel Etat d’Israël. Mais tout le chapitre vise à nier toute légitimité à Israël.
Les élèves de première seront d’autant moins critiques qu’ils auront été préparés, dès la quatrième, par un autre manuel Hachette. On y voit, dans la vieille ville de Jérusalem, une pauvre petite fille brune avançant entre deux rangées de soldats israéliens. Nous sommes dans un pays occupé, dans une ville, Jérusalem, où l’on conviendra que les juifs n’ont rien à faire. En quatrième, il faut un choc émotionnel. L’enfant martyr de Palestine marche entre les soldats juifs !
L’explication viendra en première avec les termes à connaître.
Avec cette définition : « sionisme : idéologie et projet politique visant à créer un Etat juif indépendant en Palestine ».
Le sionisme est une idéologie, terme qui porte désormais une connotation péjorative, renvoyant aux régimes fondés sur une idéologie, les fascismes et le stalinisme. Les élèves ne seront pas instruits de l’histoire du sionisme, comme mouvement d’émancipation nationale du peuple juif, ils devront le considérer à titre d’idéologie.

La libération nationale se trouve de l’autre côté. L’œil est attiré par une photo ainsi légendée : « 1936 manifestation pour l’indépendance la Palestine ». Or, il s’agit d’une manifestation pour la terre aux Arabes, contre le développement du Foyer national juif. Non seulement ces manifestations arabes ne s’opposaient pas au colonialisme britannique, mais elles étaient largement encouragées par les Anglais. Elles servirent de prétexte au contingentement de l’immigration juive, à la veille de la Shoah.
Rien dans ces pages ne permet de comprendre comment et pourquoi des centaines de milliers de juifs se trouvaient sur la terre d’Israël en 1947 – 48. Le sionisme étant une « idéologie », au mieux un projet politique, on ne saura pas que ce mouvement s’est propagé à travers l’Europe dès sa création. On ne saura rien de son caractère progressiste, de ses structures politiques et de l’organisation du Foyer national avant l’indépendance. Il ne sera jamais question de la place de Sion dans l’histoire et l’imaginaire des enfants d’Israël, bien avant la fondation du sionisme politique. Les élèves apprendront que la « Palestine » a toujours existé, comme pays, ils ne sauront pas que l’administration ottomane l’avait divisé en provinces, dépendant chacune du gouvernement de l’empire. On ne leur dira pas qu’il y avait, à l’époque des Sultans, des populations musulmanes, chrétiennes et juives, mais qu’elle ne formaient pas un peuple palestinien. Surtout : les élèves devront ignorer que le caractère particulier de cette région tient à peuple ancien, qui a bouleversé l’histoire de l’humanité en récusant les idoles païennes et en adoptant une loi écrite, faite de principes qu’aucun monarque ne pouvait modifier, parce ce peuple reconnaissait une autorité, supérieure à celle des hommes. On peut interpréter l’histoire de toutes les manières, être rationaliste, rigoureux, objectif, respectueux de tous les peuples, même quand ils sont deux à revendiquer la même terre. Mais on défigure l’histoire, en retirant au peuple juif son antériorité, en refusant de le considérer comme une nation.

La logique de ce manuel d’histoire tient à la suppression non d’un seul mot mais de deux. Shoah et Israël ! La destruction du peuple dont le nom est Israël, le refus de reconnaître que l’échec de la politique « d’anéantissement » comme ils disent, fut la proclamation de l’Etat indépendant d’Israël.

Ces manuels scolaires fondent un nouvel enseignement du mépris. L’ancien, dénoncé par Jules Isaac, reposait sur un catéchisme, auquel l’Eglise catholique a eu le courage de renoncer. Las ! L’école laïque, qui nous donna pendant plus d’un siècle, l’antidote aux préjugés de l’antisémitisme clérical, l’école laïque diffuse désormais le nouvel enseignement du mépris.

L’antisémitisme naît souvent de la négation d’un père fondateur juif. Il en fut ainsi pour celui de l’Eglise, comme pour celui du communisme. Depuis des années, de réforme en réforme, l’enseignement de l’histoire dans les lycées se veut moderniste, en rupture avec le récit universel et le roman national français que racontaient nos vieux Malet Isaac. Ces merveilleux manuels d’histoire ont formé des générations de lycéens. Ils ont été remisés au grenier des souvenirs, au nom d’une idéologie du respect des diversités. La glorification de l’histoire de France pouvait heurter des élèves issus d’anciens peuples opprimés. Et puis, le récit historique linéaire, la chronologie, les batailles, c’était ringard. Il importait seulement de donner « des clefs pour comprendre », et le nouveau manuel Hachette s’intitule « clefs pour comprendre le XXè siècle ». Après avoir organisé la méconnaissance de l’histoire générale et la liquidation de l’histoire de France, les pédagogues de l’Education nationale proposent des clefs idéologiques, pour comprendre d’où viennent les malheurs du monde. Et ces malheurs ont pour origine l’expulsion des Palestiniens par les juifs, avec pour illustration, une photo montrant des soldats israéliens entassant des Arabes dans un camion. C’est que si le nom de l’état d’Israël est interdit, l’adjectif israélien peut s’employer, mais avec le substantif soldat…

Jules Isaac est loin. On ne songerait même pas à citer son nom et son histoire, à titre de clefs pour comprendre la Shoah, pardon l’anéantissement. Isaac Jules : Historien français radié de l’Université par Vichy. Il consacra les dernières années de sa vie à extirper l’antisémitisme de l’enseignement historique, en souvenir de sa fille et de son gendre, déportés et assassinés, parce que juif. Ce père fondateur de notre enseignement secondaire est aujourd’hui renié, au profit d’une vision manipulatrice de l’histoire.






Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 septembre 2011 : 22:14

Les uns sont pour la caserne comme lieu de priere de cette grande masse de croyants musulmans, les autres sont contre. Franchement, l'essentiel c'est de liberer la rue qui est un lieu public et de passage.

Une caserne a l'allure de poulailler

Si vous ne voyez pas la video, cliquer ICI

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Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 septembre 2011 : 10:58

Cela se passe a Paris dans le 18eme. Appels à la haine en plein Paris lors de la prière interdite du 16 septembre 2011 !

Le cauchemar brrrr...


Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 07 octobre 2011 : 11:08

Editorial

Sur un article du Canard enchainé, un éditorial de Richard Prasquier
06/10/11


Le « Canard enchaîné » publie dans son édition du mercredi 5 octobre 2011, p.2, un article où il apparaît que Nicolas Sarkozy, au cours du Conseil des Ministres du 27 septembre, outre des déclarations critiques sur l’attitude du gouvernement israélien, a dit qu’il était stupide de parler d’Etat juif.

J’ai interrogé l’Elysée et on m’a répondu que les positions du Président Nicolas Sarkozy étaient claires : il faut deux Etats pour deux peuples, un Etat pour le peuple juif et un Etat pour le peuple palestinien.

C’est ce que le Président m’avait dit lors de notre entretien à l’Elysée avant son voyage aux Etats Unis.

Le terme d’« Etat juif » est inadapté, d’autant qu’il n’est pas le terme utilisé par Herzl dans le titre de son livre fondamental.

Etat du peuple juif est plus correct.

Il y a, il y aura, il faut qu’il y ait des non-juifs dans cet Etat.

A Mahmoud Abbas, qui réclame avec force la reconnaissance d’un Etat pour le peuple palestinien de reconnaître cette réalité. Bien des non-dits seront alors levés.

Richard Prasquier,
Président du CRIF


hebergeur d'image

Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 octobre 2011 : 21:35

Voici le temoignage d'un CRS en service dans un des quartiers chauds de Paris.

Sujet : JUSTE POUR INFO - VOILA CE QUE L'ON NE DIT PAS AUX INFOS NATIONALES (France)




Collègue de la C.R.S.29 :

Salut à tous,

J'étais sur les "Tarterets", hier soir, mais pas dans le boxer pris à partie.

Pour résumer, les collègues ont contrôlé une camionnette pourrie et ont vu une vingtaine d'e*****és cagoulés (barre de fer, batte de base ball et surtout pavés) fondre sur eux depuis une butte juste au-dessus d'eux.

Les 4 collègues qui étaient en contrôle ont juste eu le temps de se jeter à l'intérieur du véhicule tandis que Régis (le conducteur) prenait un pavé en pleine gueule.

Et là, déferlement de violence, les mecs ont essayé de rentrer à l'intérieur, les collègues qui étaient derrière tenaient les portes pendant que Régis se faisaient éclater la tête à bout portant par des pavés (17 pavés à l'intérieur du véhicule entre 500 g et 1 kilo, du sang partout, radio explosée), j'ai vu le véhicule : c'est un truc de fou.

1 a réussi à rentrer par derrière (en ouvrant la porte par pesée !!! AVEC UN PIED DE BICHE) et a tiré la caisse munition qui, heureusement, était quasiment vide car les potes s'étaient bien équipés.
Par chance, Régis n'a pas perdu connaissance, malgré la rafale qu'il a pris et a réussi à déssérer le frein à main pour partir malgré 2 pavés coincés sous les pédales.

C'est juste un miracle que Régis soit en vie aujourd'hui (nez fracturé, plancher orbital enfoncé et plaies diverses), parfois on a des réflexes de survie insoupçonnables, car s'il perd connaissance, les mecs rentrent dans le boxer et, là, je pense qu'il y a mort d'un côté ou de l'autre.

Les autres potes sont ultra choqués par la violence de l'agression. Ils ont la haine de ne rien avoir pu faire pendant que Régis ramassait mais, malheureusement, ils n'ont pas eu le choix.
Nous, on est arrivé quelques minutes après, on a progressé à pied dans la cité mais évidemment plus personne.

Pendant ce temps là, à Grigny, l'autre demie prenait des fusées de détresse en tir tendu et 1 pavé de 10 kgs lancé du 10ème étage qui s"est éclaté à 2 mètres d'eux.

DE MEME SUITE, ENCORE SUR GRIGNY, A LA GRANDE BORNE, UNE PATROUILLE CRS A ETE PRISE A PARTIE PAR UNE DIZAINE D'INDIVIDUS CAGOULES LEUR JETANT DES COCKTAILS MOLOTOV.

BILAN : 3 BLESSES DONT UN COLLEGUE AYANT RECU LE COCKTAIL SUR LUI ET AYANT PRIS FEU.

HEUREUSEMENT, NOS TENUES SONT BONNES ; IL S'EN SORT AVEC BRÛLURE ET COUP DE CHAUD.....

MERCI LES MEDIAS DE PARLER DE CA A VOS CITOYENS

Service Technique de Recherches Judiciaires et de DocumentationDivision des Applications Judiciaires Groupe Administration JUDEX01, Boulevard Théophile Sueur93111 ROSNY SOUS BOIS Tél :

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 11 octobre 2011 : 11:01

LES MENSONGES de FRANCE-2.

“Un oeil sur la planète ” France 2 " Producteur de mensonges anti Israël"


France 2 est engagée pour la cause palestinienne prenant une part active dans la propagande anti-israélienne.

Lundi 3 octobre 2011, France 2 chaîne du service public , diffuse une émission de pure propagande anti-israélienne dans le cadre de l’émission "Un œil sur la planète".

La Charte des devoirs du journaliste indique :

Sur le site internet de France 2 qu’ « un journaliste digne de ce nom tient la calomnie, les accusations sans preuve, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles, ne reconnaît que la juridiction de ses pairs, souveraine en matière d’honneur professionnel ;revendique la liberté de publier honnêtement ses informations, tient le scrupule et le souci de la justice pour des règles premières, »

C’est donc bien le respect de cette déontologie que l’on pouvait attendre de la part d’ « Un œil sur la planète », magazine de géopolitique de France 2 diffusé ce lundi 3 octobre sur le thème « un État palestinien est-il encore possible ? ».

Or, à cette occasion un océan de propagande anti-israélienne, de haine et de mensonges a été déversé sur cette chaîne publique de la télévision française qui me semble pratiquer au sujet du conflit israélo-arabe une désinformation sans précédent.

Voici une liste partielle des mensonges de France 2.


Mensonge 1


En 1948, le Plan de Partage de l’ONU a échoué et les deux parties en portent la responsabilité.

France 2 ne parle pas du refus des arabes d’accorder une terre aux Juifs.

Israël accepte sans condition le plan de partage, tandis que les autorités des pays arabes voisins rejettent ce plan.

La conséquence immédiate en sera la guerre israélo-arabe de 1948.


Mensonge 2


La résolution 194 de l’assemblée générale des nations unies reconnaît le droit au retour.

Alors que l’article 11 de cette résolution dit tout son contraire.

Cette résolution ne constitue que des recommandations et n’a pas force exécutoire en droit international.

Donc Israël n’est en aucun cas tenu d’exécuter une résolution qui n’est pas exécutoire. Mais au-delà du fait que la Résolution 194 est une recommandation non exécutoire, elle ne recommande pas à Israël de réintégrer les réfugiés arabes de 1948, ainsi que leurs descendants

comme le déclarât le Président égyptien Gamal Abdel Nasser au journal Zuercher Woche le 1er septembre 1961 : « Si les Arabes reviennent en Israël, Israël cessera d’exister. »

Voilà ce que dit la Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies : "Les réfugiés qui souhaitent retourner dans leurs maisons et vivre en paix avec leurs voisins doivent être autorisés à le faire. Ceux qui décident de ne pas revenir seront indemnisés pour la perte de leurs biens."

La résolution ne parle pas de réfugiés palestiniens, mais de réfugiés. Et pour cause : le conflit israélo-arabe de 1948 a créé un double problème de réfugiés, à savoir 900,000 réfugiés juifs expulsés des pays arabes et des territoires de l’ancien mandat britannique sur la Palestine conquise par les armées arabes, et 600,000 réfugiés arabes palestiniens, ayant fuit leurs maisons sous l’injonction des armées arabes pendant le conflit de 1948.

Les pays arabes exigent d’indemniser les réfugiés palestiniens, mais ils refusent d’indemniser les réfugiés juifs.


Mensonge 3


Les tires de roquettes du Hamas sont la réponse aux attaques israéliennes.

En 2005, Israël s’est totalement retiré de la bande de Gaza et de quatre localités du nord de la Samarie dans l’espoir de promouvoir la paix.

Mais plutôt qu’un pas vers la paix, Israël a dû se mesurer à un territoire hostile sur ses frontières. Le Hamas, une organisation terroriste soutenue par l’Iran, s’est violemment emparé du contrôle de la bande de Gaza en 2007. Les attentats contre des civils israéliens, incessants depuis 2000, redoublèrent d’intensité. Les villes israéliennes proches de Gaza devinrent la cible quasi quotidienne de barrages de roquettes Qassam et de mortiers.


Mensonge 4


Gilad Shalit est un prisonnier.

Gilad Shalit n’est pas un prisonnier, c’est un otage enlevé et détenu depuis plus de 5 ans par l’organisation terroriste Hamas en territoire israélien Le Hamas a rejeté systématiquement toutes les demandes de visite de la Croix- Rouge.


Mensonge 5


Les Juifs Judaïsent Jérusalem, c’est comme dire que les Américains américanisent Washington et que les Anglais Britannisent Londres.

Israël est devenu une nation en 1312 avant J.C, soit 2000 ans avant même la naissance de l’Islam.

Depuis la conquête juive de 1272 avant J.C, les juifs ont établi leur nation sur cette terre et la nation juive y a prospéré pendant 1000 ans, avec Jérusalem comme capitale.

La présence juive sur la terre d’Israël a été constante et ininterrompue pendant 3300 ans. Les Juifs ont été forcés à l’exil de Judée et Samarie (Cisjordanie) par les Romains. A la fin du 19è siècle, la population Juive de Jérusalem était majoritaire

Les Arabes israéliens représentent environ 20 % de la population du pays . Selon les principes fondamentaux de la démocratie israélienne, ces citoyens ont les mêmes droits que les autres Israéliens.


Mensonge 6


Il n’y a plus de corruption dans l’autorité Palestinienne.

La Banque mondiale accuse l’Autorité palestinienne de corruption.

De hauts fonctionnaires qui puisent leurs ressources dans les caisses publiques ne sont jamais traduits en justice.


Mensonge 7


A Gaza, tout ce que le Hamas veut c’est la paix.

La Charte palestinienne qui prône la destruction d’Israël est toujours en vigueur.


Mensonge 8


Les tirs de roquettes du Hamas sur Israël n’interviennent qu’en réponse aux attaques israéliennes injustifiées.

Plus de 8 800 roquettes ont été tirées de Gaza sur Israël depuis 2001.

La majorité des attaques se sont produites après qu’Israël se soit retiré de Gaza en 2005, dans l’espoir de conclure un accord de paix incluant une solution à deux États.


Mensonge 9


Israël vole l’eau des Palestiniens et a transformé un jardin en désert dans la Vallée du Jourdain.

Israël ne vole pas l’eau des Palestiniens, mais leur en donne. La politique israélo-palestinienne de l’eau est fondée sur un accord intérimaire entre les deux parties, en particulier sur l’article 40 de l’annexe III de la convention sur la question des eaux et des eaux usées.

Selon l’accord, 23.6 millions de mètres cubes d’eau seront alloués aux Palestiniens chaque année. Dans les faits, ils ont réellement accès à deux fois autant. Israël a rempli toutes ses obligations en vertu de cet accord d’approvisionnement en leur fournissant des quantités supplémentaires, dépassant largement la quantité obligatoire.


Mensonge 10


Les « colons » juifs sont arrivés pour la première fois à Hébron en 1968 et depuis ils terrorisent les Palestiniens paisibles et sans défense.

Le Caveau des Patriarches est le premier site juif du monde. Il y a 3700 ans, Abraham acheta au prix fort le caveau et le champ qui l’entoure. Les terrains de l’ancien quartier juif d’Hébron ont été achetés par des Juifs expulsés d’Espagne au XVIème siècle.

Lors des pogroms de 1929, les habitants juifs furent torturés et assassinés par leurs voisins arabes et le quartier fut saccagé et pillé.


Mensonge 11


La « résistance » palestinienne a toujours été pacifique.

Oser qualifier les meurtres de civils Israéliens, d’actes de Résistance, comparables à ceux réalisés par les maquisards Français, lorsque la France fut occupée par l’Allemagne nazie est une vision criminelle et insultante.

En 2003, Shalhevet Paz, un nouveau-né Israélien a été assassiné par un sniper arabe à Hébron. Elle était alors morte dans les bras de son père Isaac.

En mars 2011, La famille Vogel d’Itamar a été massacrée à coups de couteau pendant son sommeil.

Le 25/9/11, Asher Palmer et son fils âgé d’un an ont été tués par un bloc de pierre sur la route 60 .


Mensonge 12


La seule raison pour laquelle Israël bénéficie encore du soutien des États-Unis, c’est à cause de l’AIPAC qui par son argent et ses menaces contrôle les hommes politiques et les journalistes américains.

Le lobby Juif américain existe dans ce pays. Il pèse au Congrès parce qu’il est très actif et parce que les Américains, en général, soutiennent la seule démocratie du Moyen-Orient qui est également l’allié fiable de l’Amérique.

S’agit-il plus d’ignorance, d’incompétence ou de manque d’analyse objective des journalistes ?

Une chose est sûre France 2 pratique la désinformation et incite à la haine anti Juive en France.

Jean Vercors

Sarkozy, c'est fini par Emmanuel Navon
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2011 : 09:49

Sarkozy, c'est fini

par Emmanuel Navon




Hervé Vilard est devenu immédiatement célèbre en 1965 avec sa chanson d'amour « Capri, c'est fini ». Bien que cette chanson soit un véritable disque rayé, elle fut un énorme succès (2,5 millions de disques vendus). Est-ce parce que la déception est un sentiment tellement universel que même la chanson la plus nulle sur ce sujet nous émeut ? Et obtiendrais-je 2,5 millions de « downloads » sur I-tunes si j'écrivais une chanson sur « Sarkozy, c'est fini ? ». Après tout, il y a plus de 2,5 millions de personnes déçues par Sarkozy. Mais comme je ne suis pas musicien, je me limiterai à ma prose.


Depuis que j'ai fait mon « aliyah » il y a dix-huit ans, j'ai renoncé à mon droit de vote aux élections françaises. Je ne partage plus la destinée de la France, pays que j'ai quitté volontairement. En 2007 cependant, j'ai fait une exception. Impressionné par Nicolas Sarkozy, je fis deux fois le déplacement au consulat de France pour lui donner mon vote. Sarkozy était un outsider. Fils d'un immigrant hongrois, il fut élevé par un grand-père juif et grandit comme le vilain petit canard à Neuilly, la banlieue huppée de Paris. Contrairement au reste de la classe politique française, Sarkozy n'a pas été cloné intellectuellement par l'ENA. Mais, surtout, il semblait sincère lorsqu'il disait qu'il comptait remplacer le dirigisme économique français par une politique libérale, et quand il parlait affectueusement d'Israël et de l'Amérique. Cela semblait presque trop beau pour être vrai - et effectivement, c'était du bluff.

Sarkozy s'est vite révélé comme un dirigeant autoritaire et impulsif. Ses réformes économiques sont maigres et sa politique étrangère est un désastre. Son projet d'« Union pour la Méditerranée » a été un échec cuisant. En plus d'avoir irrité ses partenaires européens (en particulier l'Allemagne) pour ne pas les avoir consultés sur ses idées farfelues (tout en attendant d'eux qu'ils prennent part à leur financement), Sarkozy s'est ridiculisé. En juillet 2008, il lança en grande pompe son « Union pour la Méditerranée » à Paris avec des invités embarrassants tels que Hosni Moubarak et Bashar Assad. Sarkozy pensait que son « Union pour la Méditerranée » allait convaincre la Turquie d'abandonner sa candidature à l'Union Européenne, alors même qu'à l'époque Erdogan avait déjà fait le choix d'une politique étrangère panislamique.

Pis, Sarkozy fit tout pour réhabiliter Mouammar Kadhafi afin de vendre des centrales nucléaires françaises et des avions de chasse à la Libye. Peu après son élection, Sarkozy accueillit Khaddafi à Paris puis il se rendit à Tripoli pour célébrer « un partenariat stratégique » entre la France et la Libye. Alors que le candidat Sarkozy faisait de grands discours sur le rôle international de la France dans la promotion des droits de l'homme, le président Sarkozy fit des affaires avec Khaddafi (« Je suis sur le point de conclure des contrats de plusieurs milliards avec la Libye » déclarait fièrement Sarkozy aux media français). Sauf que Sarkozy sous-estimait le risque de faire des affaires avec un exploseur d'avions. Khaddafi empocha le « certificat de réhabilitation » de Sarkozy mais ne renvoya pas l'ascenseur. Outre son courroux contre Kadhafi, Sarkozy fut embarrassé par les révoltes arabes qui révélèrent les relations intimes de son gouvernement avec des dictateurs arabes. Du jour au lendemain, Sarkozy se réincarna en Zorro du monde arabe, bombardant Khaddafi avec les avions qu'il voulait lui vendre.

Sarkozy essaya sans succès de jouer le rôle de pacificateur à l'égard du président russe Medvedev quand ce dernier bombarda l'Ossétie du Sud à l'été 2008. Ça ne se fait pas de tenter de préserver un empire révolu en utilisant la force militaire contre des dirigeants nationalistes qui menacent le feu empire, expliqua Sarkozy à Medvedev. Pourtant, c'est exactement ce que fit Sarkozy contre Laurent Gbagbo, qui lutta contre le néo-colonialisme français en Côte d'Ivoire.

L'impétuosité et la duplicité de Sarkozy ne sont plus un secret pour Israël. Sarkozy a des origines juives, et il commença sa carrière politique comme maire de Neuilly où vit une communauté juive influente. Comme ministre de l'intérieur sous le président Chirac, Sarkozy fut très ferme contre les actes antisémites. Ses discours étaient pleins de louanges pour Israël. Il se lia d'amitié avec Benyamin Netanyahou. Son discours à la Knesset en juin 2007 fut une divine surprise (à part, bien sûr sa phrase scandaleuse sur la division de Jérusalem).

Aujourd'hui, l'attitude de Sarkozy envers Israël est identique à celle de ses prédécesseurs: il est odieux et condescendant, et la « politique arabe » de la France est de retour. En 2009, Sarkozy accorda la Légion d'Honneur à Charles Enderlin, le journaliste français qui accusa à tort Israël d'avoir tué Mohamed al-Dura, contribuant ainsi au déclenchement de la deuxième intifada et fournissant des prétextes à des actes de « vengeance » tels que la décapitation de Daniel Pearl.

Sarkozy blâme Netanyahou et absout Abbas pour l'impasse des négociations israélo-palestiniennes, et ce en dépit des gestes de Netanyahou et du refus d'Abbas de négocier. Il a encouragé la démarche unilatérale d'Abbas à l'ONU et a récemment voté en faveur de l'admission de la « Palestine » à l'UNESCO comme Etat membre à part entière. Sarkozy a également déclaré récemment que l'exigence d'Israël d'être reconnu comme Etat juif par les Palestiniens est « ridicule ». Dans une conversation privée avec le président Obama il y a deux jours, Sarkozy a fait de la médisance sur Premier ministre israélien en le traitant de « menteur » et en ajoutant qu'il ne pouvait pas le supporter.

Le discours de Sarkozy à l'Assemblée Générale de l'ONU en septembre 2011 frôla le ridicule. Tout en affirmant que l'impasse israélo-palestinienne était due à un « problème de méthode » Sarkozy proposa d'appliquer cette même méthode une nouvelle fois pour résoudre le conflit, à savoir négocier le statut final de Jerusalem, des frontières et des 'implantations' selon un calendrier pré-établi. C'est précisément ce à quoi le processus d'Oslo, la Feuille de Route et la Conférence d'Annapolis ont tenté d'aboutir sans succès.

La majorité de Juifs français et la plupart des citoyens binationaux franco-israéliens ont voté pour Sarkozy en 2007. Sarkozy fait aujourd'hui le mauvais calcul qu'il peut toujours compter sur leurs votes en dépit de sa trahison, parce que les Juifs n'ont pas d'autre choix. Il se trompe. Aux primaires du Parti Socialiste, l'effrayante Martine Aubry a été battue par un François Hollande modéré et conciliant. À droite, Marine Le Pen convainc de plus en plus de Juifs qu'elle n'est pas antisémite comme son père et qu'elle partage les sentiments d'Israël vis-à-vis du monde arabe.

Sarkozy a perdu le vote juif et sa défaite probable aux élections présidentielles sera bien méritée. Sarkozy, c'est fini.

Emmanuel Navon ©

Professeur de Relations Internationales à l'Université de Tel-Aviv - Candidat aux primaires du Likoud

[www.france-israel.org]

Sarkoland
Posté par: Yvette Techuba (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2011 : 17:10

Les juifs de France ont un dilemne, pour qui voter maintenant que nous voyons Sarkozy pratiquer une politique pro-arabe quoiqu'il en soit:

François Hollande: je le trouve sans charisme, et bien qu'il soit modéré, ses éventuels ministres ne le seront pas du tout;

Marine le Pen: hors de question;

Quand aux autres candidats je les trouve sans envergure.

J'espère que le vote blanc aura plus de poids qu'actuellement.

Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2011 : 19:00

Reste Sarkozy encore... Il est le moins pire de tous et il fait ce qu'il peut pour les francais meme si ces agissements sont durs a avaler.
Quant a sa politique envers Israel, je crois qu'il marche entre les oeufs et menage la chevre et le chou.

Je ne crois pas que le vote blanc soit une bonne idee.

Logique dans l'incohérence de la politique française
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 10 novembre 2011 : 19:37

Logique dans l'incohérence de la politique française


Freddy Eytan | Général



La politique de la France sur la question palestinienne suit une certaine logique et elle n’a pas changé depuis le septennat de Valéry Giscard d’Estaing. Nous ne sommes pas donc surpris par le vote en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO.

Depuis 1974, la France a pris une série de décisions stratégiques en faveur des Palestiniens. Elle a été le premier pays occidental à admettre un bureau de l’OLP à Paris et le premier Etat européen à ouvrir des consulats et des centres culturels en Cisjordanie et à Gaza. Bien qu’elle soit membre influent au sein de l’Union européenne, la France a toujours souhaité faire cavalier seule et elle a pris des initiatives conformément à la raison d’Etat et à son raisonnement diplomatique.

Cependant, pour pouvoir appliquer cette politique, les différents gouvernements français, d’ailleurs de droite comme de gauche, ont souvent la manie de faire des cachoteries et ce double jeu caractérise cette ligne de conduite. Elle s'applique non seulement sur la question palestinienne mais sur l'ensemble du Moyen-Orient et du Maghreb, car comment expliquer le flagrant zigzag à l'égard du chah d'Iran, de Moubarak, Ben Ali, Assad et Kadhafi.

L'UNESCO est une organisation des Nations-Unies dont le siège est installé depuis 1958 dans une propriété de l'Etat français. C'est tout à fait logique, et puis comment ne pas apprécier et admirer la ville Lumières et son patrimoine universel. Paris est sans doute la capitale la plus appropriée pour faire rayonner l'Education, la Science et la Culture. Toutefois, c'est bien Place de Fontenoy que la politisation de l'UNESCO a pris forme et c'est bien là, dans les quartiers de l'Ecole Militaire… que l'Etat juif est délégitimé, mis sur la sellette, et accusé de tous les maux de la Terre.

Déjà en 1975, les pays arabes lançaient une campagne pour exclure l'Etat juif de l'UNESCO. Comment imaginer boycotter le peuple qui a offert à l'Humanité le Livre et le Talmud? Comment gommer sa richesse intellectuelle, sa recherche universelle, et son nombre impressionnant de savants, musiciens, philosophes et Prix Nobel?!

Rien n'a changé depuis, vingt-cinq plus tard, en avril 2001, le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, ose déclarer: "Israël n'a jamais contribué à la civilisation….sa culture est agressive, raciste et prétentieuse!" En mai 2008, ce ministre chargé de la Culture, lance devant le parlement égyptien avec superbe: " Nous brûlerons les livres israéliens, s'il s'en trouve, je les brûlerai moi-même devant vous!"

Eh bien, ce ministre a failli devenir…directeur général de l'UNESCO. Sa candidature a été approuvée chaleureusement par la France de Nicolas Sarkozy…

L'adhésion de la Palestine à l'UNESCO est un premier pas dans la stratégie de l'Autorité palestinienne de pouvoir par la ruse, la manipulation, et la falsification de l'Histoire, adhérer à toutes les organisations de l'ONU et ce avant son admission officielle au Conseil de Sécurité.

La France n'a pas eu le courage de s'opposer et de voter contre cette admission prématurée comme l'ont fait les Etats-Unis, le Canada ou l'Allemagne. Elle n'a pas non plus choisi l'abstention comme ses partenaires européens, la Grande Bretagne ou l'Italie, et une fois encore prouve que l'Europe est divisée et ne réussit pas à parler d'une seule voix forte et cohérente. Cette position française est non seulement incompréhensive à l'égard de tous les francophiles israéliens, elle est aussi un camouflet au Président Obama et elle complique encore plus les tentatives du Quartet de relancer le dialogue direct avec l'Autorité palestinienne.

C'est bien triste de constater que la France de Sarkozy et Juppé a préféré se distinguer au moment même où des roquettes meurtrières sont tombées sur notre sol. Elles ont été lancées par des terroristes du Jihad et du Hamas palestiniens privant ainsi plus de deux cents mille élèves israéliens de prendre le chemin de l'école.

Comment la France peut-elle justifier la fameuse devise de l'UNESCO: "contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l'éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations…"

Il est également scandaleux d'admettre l'Autorité palestinienne dans cette organisation onusienne en dépit de son refus de modifier son programme éducatif et ses manuels scolaires. Depuis la maternelle, ses enseignants incitent à la haine d'Israël et cultivent la violence, nient la Shoah, et gomment les textes sur l'histoire du peuple juif. Dans leurs ouvrages, leurs publications, et leurs cartes géographiques l'Etat juif est complètement inexistant.

Dans ce contexte, nous pouvons comprendre la colère et la forte déception des Israéliens à l'égard de l'attitude française ainsi que la réaction justifiée et spontanée des médias juifs et du CRIF.

Enfin, c'est bien regrettable que la France a choisi le faux raccourci parisien pour pouvoir accélérer l'admission de la Palestine à New York. Dans ce contexte malheureux, la France ne pourra plus jouer l'intermédiaire objectif ou le rôle d'influence comme elle le souhaite vivement pour faire avancer sincèrement le processus de paix.

[www.jcpa-lecape.org]

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 11 novembre 2011 : 20:24

Editorial de la semaine du 12/11/2011
Par Marc Femsohn pour Guysen International News
Vendredi 11 novembre 2011

Le président français confie à Barack Obama qu'il ne peut plus voir Binyamin Netanyahou, car c'est un "menteur", il sait de quoi il parle, il est un maître en la matière. Le 23 juin 2008, Nicolas Sarkozy disait-il la vérité lors de son discours à la Knesset, à Jérusalem, capitale éternelle et indivisible de l'Etat d'Israël ?

Premier extrait : "Je suis venu vous dire que le peuple français sera toujours aux côtés de l’Etat d’Israël quand son existence sera menacée. Car on ne peut pas accepter la menace sur l’existence de l’Etat d’Israël. Et ceux qui appellent de manière scandaleuse, à la destruction d’Israël trouveront toujours la France face à eux pour leur barrer la route.

Pour que les choses soient claires et qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je veux dire que le programme nucléaire militaire de l’Iran appelle une réaction d’une extrême fermeté de toute la communauté internationale. Israël doit savoir qu’Israël n’est pas seul ! Mais je veux le dire avec force : un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable pour mon pays !"

Lundi 7 novembre 2011, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères a affirmé qu'il "fallait tout faire pour éviter l'irréparable, une intervention militaire" contre l'Iran, après les récentes menaces d'une attaque d'Israël contre ce pays. L'irréparable pour lui, ce n'est pas que l'Iran puisse avoir l'arme nucléaire, mais plutôt qu'Israël menace d'intervenir militairement.

Ces Israéliens sont tous des menteurs, puisqu'on vous dit que la France est là pour les protéger, d'ailleurs, vous voyez bien, Juppé, lui, il a trouvé la solution : "s'il vous plaît M'sieur Mahmoud, arrêtez votre programme nucléaire militaire, attention, nous allons prendre des sanctions, des vraies, cette fois-ci, merci beaucoup et excusez-nous de vous avoir dérangé". Ce n'est peut-être pas une mauvaise tactique pour tuer Ahmadinejad, car il pourrait bien mourir... de rire.

Deuxième extrait du discours de Sarkozy : "La France veut dire au peuple palestinien la vérité. Et la vérité c’est que nul ne peut espérer rétablir les droits du peuple palestinien en niant ceux du peuple israélien et en appelant à la destruction d’Israël. La vérité, c’est qu’il faut que cette violence cesse. Alors, c’est vrai, il ne peut y avoir de paix sous la menace du terrorisme. Il ne peut y avoir de reconnaissance mutuelle quand des roquettes tombent tous les jours sur des victimes innocentes. Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme. C’est aux Palestiniens de le faire, chacun a sa part de travail à faire."

Monsieur le président de la République, en plus d'être menteur, notre Premier ministre doit être sourd et aveugle. En effet, l'arrêt de la violence palestinienne a dû lui échapper. Nous, Israéliens, avons dû également rêver les roquettes et les missiles qui tombent sur nos villes. Le terrorisme n'est qu'une vision de notre esprit juif paranoïaque, d'ailleurs le massacre de la famille Fogel d'Itamar, dont la maman et les enfants étaient de nationalité française, n'est que le fruit de notre imagination sioniste malade. Il était normal que vous récompensiez les Palestiniens en soutenant leur adhésion à l'Unesco.

Troisième extrait du discours de Sarkozy : "Quand cela ira mal pour l’Etat d’Israël, vous verrez qui seront vos amis et je ne suis pas du genre à trembler quand cela va mal mais je veux vous dire, puisque vous m’avez fait l’honneur de me permettre de m’adresser devant vous, que je suis venu parler avec le cœur et non pas simplement avec la malice politicienne.

Après ce que l’Europe a connu, après le massacre des Juifs, on ne peut pas accepter que quiconque dans le monde dise qu’il veut rayer de la carte l’Etat d’Israël. Aujourd’hui, cette menace a pris la forme du terrorisme. Aucun peuple ne peut vivre sous la menace du terrorisme. Le terrorisme ne s’explique pas. Le terrorisme ne se justifie pas. Le terrorisme se combat !"

Monsieur le président de la République, comment pouvons-nous penser que vous avez usé de "malice politicienne", lorsque vous vous êtes adressé à nous ? Nous savons bien que la malice est une attitude qui vous est totalement étrangère. Et nous sommes d'accord sur votre dernière phrase : "le terrorisme se combat". Voilà pourquoi nous avons une confiance absolue en Tsahal qui est le seul et unique garant de la sécurité de l'Etat d'Israël, de ses libertés, de sa démocratie et de son caractère juif, ne vous en déplaise, Monsieur le président de la République. Personne ne nous dictera quelles sont les concessions qui vous satisferont, notre sort dépend de nous-mêmes.

Les spécialistes du mensonge se trouvent chez les Arabo-musulmans qui l'utilisent comme stratégie, comme ruse de guerre, elle a un nom : " la "Taqqiya". Selon la Charia, les musulmans ne doivent respecter les traités que si ces derniers sont avantageux pour l’Islam. Les ténors de l'Islam en Occident savent comment présenter leur cause d'une façon qui soit non seulement considérée comme acceptable par la majeure partie de la société, mais qui soit aussi considérée comme sensée et même, pourrait-on dire, juste. Ils feront appel aux institutions démocratiques, et aux Droits de l'Homme, tout en sachant très bien que, s'ils en avaient le pouvoir, ils aboliraient ces institutions et refuseraient ces droits aux autres

Nicolas Sarkozy ne peut plus voir Binyamin Netanyahou, car c'est un menteur, mais il pouvait voir et même accueillir ce cher Kadhafi qui dressa sa tente dans la cour de l'hôtel de Marigny. Et Ben Ali, et Moubarak, et Bouteflika et tous les corrompus, les tyrans, les bouchers, comme Assad. Pas grave, eux ils massacrent, mais ils ne mentent pas.

En juillet 2004, le Premier ministre israélien de l'époque, Arik Sharon a osé dire la vérité, invitant les Juifs français à faire leur Aliyah. La France convoque le chargé d'affaires israélien pour lui faire part de son mécontentement et de sa désapprobation.

On nous traite de menteurs, mais lorsque nous disons la vérité, elle dérange.

Ces Israéliens, ils sont terribles, toujours à comploter. Allez, je m'arrête, on risquerait de m'accuser de mauvaise foi.


Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 20 novembre 2011 : 19:52

Et Sarkozy lui la préside.... et c'est pas mieux à en croire le meme auteur; ( cf ci dessous)


Ca va etre dur de voter l'année prochaine

Pas une voix juive pour Nicolas Sarkozy – Jean-Patrick Grumberg

Le 27 septembre, lors du Conseil des Ministres, le président français a déclaré :
« C’est stupide de parler d’Etat juif. C’est comme si je disais que cette table est catholique. Il y a deux millions d’arabes en Israël. Qu’est-ce qu’on va en faire ? »

Je ne crois pas l’avoir entendu se mêler des affaires des Républiques islamiques d’Afghanistan, d’Iran, et du Pakistan, pour leur signifier qu’ils doivent changer le nom de leur pays.

Je ne crois pas non plus qu’il ait (en tous cas pas encore) suggéré que « c’est stupide de parler de République Française. Il y a des millions d’immigrés non français, et des immigrés arabes français qui rejettent la France ». Qu’est ce qu’on va en faire, Monsieur Sarkozy ?

La France n’est-elle pas signataire de la résolution de la SDN qui décida, en 1922, de créer « un foyer national Juif » en Palestine ? Mais peut-être que les accords signés par la France ne s’imposent pas à son actuel Président. La communauté internationale appréciera.

Puis Sarkozy a commenté la pétition d’organisations juives pour que la France renonce à voter en faveur d’un Etat de Palestine à l’ONU : « Je remercie ceux qui m’ont fait parvenir des petits mots. Mais je dois leur dire que je ne tiens aucun compte des pétitions. Elles vont directement à la corbeille en papier ». Les français signataires de ces pétitions ainsi humiliées apprécieront.

Il a ajouté, en parlant du négationniste et ancien terroriste Abbas : « M. Abbas est un homme d’État. Tandis que B. Netanyahou ne manque jamais de nous décevoir ». Le mandat de Mahmoud Abbas, Sarkozy ne l’ignore pas, a expiré il y a trois ans, et aucune élection n’est prévue. Un « homme d’état » sans légitimité Mr Sarkozy ? Vous étiez plus regardant pour Laurent Gbagbo… Les ivoiriens apprécieront.

Dans une envolée que Pierre Dac aurait pu lui souffler, il a ensuite déclaré : « Les États-Unis ont demandé pendant des années à M. Abbas de s’assoir à la table des négociations. Il est disposé à le faire parce que c’est un homme d’État » (sic). Donc les Etats Unis ont demandé, pendant des années, à M. Abbas, de s’assoir à la table des négociations. Et donc Abbas, pendant des années, ne s’est pas assis. Mais maintenant, Abbas est disposé à le faire parce que c’est un homme d’état. Il était quoi Abbas, avant ? Danseuse en tutu ? Mahmoud Abbas appréciera.

« Il (Netanyahu) a récemment annoncé la construction de 1100 habitations dans la partie arabe de Jérusalem », a accusé le Président Sarkozy, avant d’ajouter d’un ton sarcastique « B. Netanyahou ne manque jamais de nous décevoir ». On remarquera surtout que la France refuse, depuis soixante ans, de reconnaître une Jerusalem juive, (raison pour laquelle l’ambassade est à Tel Aviv), et qu’elle s’empresse à reconnaitre une Jérusalem arabe. Les franco- israéliens, qui ont voté à plus de 90% pour Sarkozy aux dernières élections, apprécieront.

Je rappellerai, humblement et en conclusion, à Mr Sarkozy, que le livre d’histoire des enfants israéliens, religieux et athées, est la bible.

Je lui rappellerai que dans la bible, il est question de villes et de régions où les enfants israéliens vont à l’école, prennent le bus, jouent au foot et font du vélo avant de rentrer à la maison.

Les juifs sont le seul peuple au monde à pouvoir revendiquer ce privilège.

Que Mr Sarkozy trouve cela « stupide » de parler d’un Etat juif n’y changera pas grand chose, à moins bien sûr qu’il charge Hachette de réécrire la bible et qu’il fasse interdire Drzz.

Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr



Source : Canard enchainé et Guysen
[www.guysen.com]

Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2011 : 22:22

Le piège des élections présidentielles


Un tournant politique pour la communauté juive organisée - par Shmuel Trigano

C’est un non événement ou, si l’on préfère, un événement par défaut qui a fait « l’événement » de la récente convention du CRIF. Ses répercussions sont importantes et il y a là surtout l’indice d’un tournant dans l’histoire politique du judaïsme français de l’après guerre.

Il s’agit bien sûr de l’absence de tout politicien, de gauche comme de droite, à cette journée qui leur offrait pourtant une tribune exceptionnelle pour s’adresser à l’électorat juif, à la veille d’une année électorale.

Il faut comprendre l’origine et la nature d’un tel désintérêt.

L’électorat juif

La question de l’existence d’un électorat juif est controversée. Elle avait été agitée au départ par le Renouveau Juif au début des années 1980, puis reprise par le CRIF qui allait, avant chaque élection, rendre visite à tous les partis pour leur demander de se prononcer sur les questions qui préoccupaient les Juifs, sans aller pourtant jusqu’à donner de consigne de vote. Il est bien évident, en effet, que les Juifs ne constituent pas un électorat votant comme un seul homme. Toute la gamme des opinions se retrouve parmi eux, à l’image de leur présence dans tous les secteurs de la société.

J’avais eu l’occasion dans le passé , en 1986, de contribuer à une étude politologique sur la base de sondages d’opinion « sortie des urnes » de l’IFOP . La conclusion en était que cet électorat votait en général dans le même sens que la majorité électorale des Français, quoique dans une ampleur bien plus grande. Du coup, son importance politique ne serait pas négligeable dans des situations de scores tendus entre candidats. Son apport numérique – quoique faible - pourrait s’avérer décisif (notamment sur le plan de l’élection présidentielle) pour départager des candidats aux résultats trop proches. Les 200 000 voix qui avaient manqué à Jospin le 21 avril 2002 pour supplanter Le Pen et accéder au second tour des élections ont ainsi pesé très lourd.

Néanmoins, le désintérêt actuel des politiciens des deux grands partis pour la communauté juive constitue un fait politique déterminant. On a pu suivre jour après jour, sur le site du CRIF, l’évolution du programme en construction de cette convention, et voir apparaître puis disparaître des noms de politiciens, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne… Il semble que ce soit la défection de Martine Aubry qui ait provoqué le retrait de Jean François Copé, retrait tout de même étrange car c’était une aubaine pour l’UMP que l’absence du parti socialiste.

Il y a dans cet état de faits un écho certain de la détérioration de l’image de la communauté juive dans les élites françaises si ce n’est dans l’opinion publique. J’en ai fait l’analyse dans de nombreux travaux . On ne peut s’empêcher de voir dans ce non-événement la mise en œuvre finale de la fameuse note de 2001 de Pascal Boniface, recommandant au Parti socialiste de ne plus courtiser la communauté juive mais plutôt la communauté musulmane où se trouve la plus grande masse de ses électeurs potentiels. Pour ce qui est de Martine Aubry, à la lumière de son exercice de maire de Lille, il est clair qu’elle a bien enregistré cette recommandation. Pour Jean François Copé, la nature de ses origines a peut-être milité contre sa présence solitaire au CRIF, accusé de toutes parts d’être un lobby anti-démocratique. Il n’avait aucun intérêt politique personnel à se retrouver dans la photo de « famille ».

La mutation du paysage stratégique

Mais derrière ces calculs politiciens, c’est quelque chose de bien plus important qui est en jeu, qui a à voir avec le paysage stratégique global de la France : la disparition définitive (pour les Juifs et spécialement le CRIF) d’une configuration résultant de la politique du Mitterrand de la deuxième moitié des années 1980.

Le « Front anti-fasciste » mitterrandien

Pour contourner l’échec des socialistes à « changer la vie » (projet du « programme commun » de gouvernement socialo-communiste en 1981) que le passage à la « politique de rigueur » incarna, et redonner un nouveau souffle à son parti en situation d’échec. Mitterrand eut l’idée de réïtérer la stratégie du « Front antifasciste » d’avant guerre. En créant de toutes pièces l’épouvantail Le Pen - alors insignifiant - et en construisant l’immigration comme sa victime désignée, il appela tous les « républicains » à rejoindre le PS dans un mouvement transpartisan de « salut public » contre le « racisme ». L’opération provoqua la décomposition de la droite, prise en tenailles du Front National, mise en demeure de ne pas s’allier avec un parti prônant le fascisme et le racisme tandis que le PS rameutait jusqu’à l’extrême gauche par le biais de l’antiracisme. L’épouvantail lepéniste devînt ainsi l’axe de la vie politique française.

Mitterrand embrigada astucieusement dans cette opération la communauté juive et notamment le CRIF car une caution juive, victime du passé antisémite, lui était nécessaire pour authentifier la menace lepéniste d’autant que le discours de son leader multipliait les calembours antisémites. Les Juifs tombèrent totalement dans le panneau et la communauté se laissa nolens volens instrumentaliser au service des intérêts du parti socialiste et de son « front anti-fasciste ». Il est vrai qu’il était difficile alors de se repérer dans ce méli-mélo machiavélique. Le rôle joué alors par l’UEJF dans la création de SOS Racisme, créé de toutes pièces par Mitterrand à cet effet, afin d’occuper la scène de l’opinion, reste une étape et un marqueur importants de cette époque.

Grandeur et décadence

Ce furent les belles heures du Juif super-star. Le slogan de SOS Racisme « Juifs=immigrés » mettait les Juifs au pinacle de l’homme souffrant, du persécuté, de la victime : il devint la référence de l’immigré. L’assimilation des immigrés aux victimes de la Shoah (niée par Le Pen et qui menaçait par ailleurs les immigrés) passait par là (on se rappelle la manifestation contre les « lois Pasqua-Debré » sur l’immigration, qui avait vu les manifestants revêtir le pyjama des déportés, une valise à la main, pour bien nous dire que les victimes de la Shoah étaient aujourd’hui les immigrés (on sait comment ce mythe a évolué et retenti sur l’image des Juifs et d’Israël, accusés de racisme, de nazisme et de génocide).

On lutta ainsi contre le racisme anti-arabe – qui existait sans aucun doute – au nom de la lutte contre l’antisémitisme - dont l’importance n’était pas alors à ce point évidente - et c’est ce qui explique pourquoi le mot « antisémitisme », instrumentalisé de façon imperceptible, s’est vu dévalué au point d’en arriver à perdre son contenu comme ce fut le cas plus tard dans les années 2000. Il méconnaissait notamment l’antisémitisme des immigrés eux mêmes au point que le PS, toujours lui, dut inventer en 2001 le terme monstrueux de « tensions intercommunautaires » : si les immigrés sont victimes d’« antisémitisme », ils ne peuvent pas être antisémites.

Cette situation s’installa jusqu’aux années 1990, avec un tournant en 1989 ou le slogan « Juifs= immigrés » connut un revers de fortune pour les Juifs. Sous le coup de l’affaire du foulard, ils se virent condamnés pour intégrisme (rappelons-nous le slogan du pseudo « Front uni des religions ») et pour « communautarisme », sous le coup du discours vertueux de néo républicanisme accompagnant le bicentenaire de la Révolution française, en un mot pour infidélité à la République. Au terme de cette évolution, la crédibilité et la légitimité du CRIF connut une érosion. Son instrumentalisation par la politique politicienne le fit apparaître comme un « lobby ». Les temps s’assombrissant, l’accusation de racisme et de communautarisme se vit retournée contre les Juifs, et – ô surprise - augmentée d’une nouvelle hostilité, celle des activistes de la « communauté de l’immigration ». L’antisionisme, un antisémitisme réputé « moral », naissait inventant un nouveau langage de la haine des Juifs.

Le CRIF, élément symbolique clef de la lutte anti-Le Pen dans la période précédente, entamait son recul, devenu une des cibles principales de l’antisionisme et de la Cause de l’immigration.



Le retournement sarkoziste

Le premier a avoir mis fin à cette stratégie fut Nicolas Sarkozy : en reprenant des thèmes idéologiques du Front National, il cassait le tabou à son propos - et du coup le contre-tabou concernant le CRIF, sacralisé comme l’anti-Front national. Il mettait fin dans la politique française à l’ère Mitterrand et à sa stratégie. Aussitôt la droite revînt au pouvoir laissant la gauche pantoise. Le système de sa stratégie s’était effondré.

Nous sommes aujourd’hui entrés dans une autre ère. Du coup, le parti socialiste n’avait plus « besoin » de la communauté juive, du symbole juif, devenu désormais trop encombrant et usé. Il ne s’agit plus de soulever le Front anti-Le Pen car, produit direct de cette stratégie catastrophique, le FN est désormais sur toutes les scènes, le barrage a cédé. Il est devenu l’anti-référence absolue pour les déçus du « système » et a fini par faire partie du système, quoique de façon dialectique. Son accès à la scène annonce son entrée de plain pied dans l’arène politique. Le fait que Marine le Pen semble aujourd’hui chercher à se rapprocher de l’électorat juif serait une des conséquences paradoxales de cette évolution, signe du renversement politico-symbolique que nous analysons, car c’est le FN qui cherche désormais la caution juive certifiant sa respectabilité pour sortir de son enfermement (au moment où le signe juif (et le CRIF) se retrouve lui même enfermé).

C’est ainsi que je peux comprendre le désintérêt du PS pour la derrière convention du CRIF ainsi que la destitution des députés de Paris d’origine juive au profit des Verts (dont on connait la mythologie compassionnelle pour les « victimes » d’Israël). C’est ainsi que je peux comprendre l’absence de l’UMP qui n’a plus besoin de ramer auprès de l’électorat juif, devenu, du fait de ce jeu de positionnements un électorat captif et prisonnier de Sarkozy parce qu’il n’a pas d’alternative crédible , quoi que fasse Sarkozy de décevant sur le plan des intérêts primordiaux du CRIF, concernant Israël.

Le Congrès Juif Mondial s’est dit rassuré, il y a quelques jours, par sa visite au président de la République qui s’est engagé à défendre Israël face à la bombe iranienne. Il n’a pas le choix de ne pas l’être, effectivement…

Quoique fasse Sarkozy les Juifs ne peuvent que voter pour lui s’ils ne veulent pas s’abstenir. Mais l’histoire de ces dernières années a montré que les engagements du futur candidat à l’élection ne sont pas confirmés par ses actions. La proposition de sanctions contre l’Iran ne fait que rallonger le temps que cette politique prônée depuis des années par la France a laissé à l’Iran pour fabriquer sa bombe en toute impunité. Sans doute défendra-t-il Israël une minute après la bombe iranienne…

1 Cf .J. Akoka, alors directeur de IFOP, « Juifs et protestants en France. Analyse comparative du comportement électoral », in Pardès , 3/1986, Editions Lattès 2 Cf. L’avenir des Juifs de France, Grasset, 2006 et de nombreux articles dans Controverses.

Shmuel Trigano

Sarkoland
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 25 novembre 2011 : 22:40

C'est bien ma conclusion plus haut et l'analyse de Shmuel Trigano le confirme. Pour les Juifs de France, Sarkozy reste le moins pire de tous.




Sarkoland
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 27 novembre 2011 : 22:55

Pierre Bachelot nommé à la tête d'un organisme qui dépend de… Roselyne!


La récente nomination du fils de la ministre de la Santé à la tête de l'INPES doit-elle tout aux compétences de Pierre Bachelot, ou à l'amour que lui porte sa maman? Réponse avec Slovar.

« L’ascenseur social n’est pas en panne : il n’a jamais fonctionné » lançait Christian Baudelot, lors du Congrès de Grenoble 2009 de : « La république des idées »



Cette phrase, lourde de sens, semble pourtant ne pas s’appliquer, à la progéniture de nos élus et dirigeants politiques.



La dernière preuve en date est la « très belle » nomination de Pierre, fils de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui a été : « nommé à la direction générale de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé » et « prendra ses fonctions mardi » nous apprend Le Point.



Et le magazine d’ajouter : « (...) Pierre Bachelot sera chargé de développer une stratégie d’influence ou de lobbying, notamment auprès du Parlement, et de veiller à ce que la santé soit intégrée dans toutes les politiques publiques. Pierre Bachelot, qui est âgé de 41 ans, est diplômé de l’Institut supérieur des Arts de Paris. Son cursus professionnel est lié au parcours politique de sa mère (...) » 



Une nomination, « à la compétence » et qui ne doit surtout rien, à personne, puisque l’INPES dépend du ministère de la Santé dirigée par ... Roselyne Bachelot

C'EST QUOI L'INPES?
« L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé est un établissement public administratif créé par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. L’Institut est un acteur de santé publique plus particulièrement chargé de mettre en oeuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé dans le cadre plus général des orientations de la politique de santé publique fixées par le gouvernement (...) »

- 140 personnes

- Quatre directions techniques, une direction administrative, un service comptable et financier

- Budget 2010 : 114,720 millions d’euros
- 
Des financements État et Assurance Maladie

Doit-on parler de népotisme ?



Selon la définition du Larousse, et la teneur de l’article du Point, on serait tenté de répondre : Oui



Népotisme : nom masculin (italien nepotismo, de nipote, neveu, du latin nepos, -otis). Politique adoptée par certains papes et qui consistait à favoriser systématiquement leur famille. Abus de quelqu’un qui use de son autorité pour procurer des avantages aux gens de sa famille.



Car, comme l’écrit Le Point : « (...) Il s’agit d’un poste de chargé de mission directement attaché auprès de la directrice générale de l’Institut, une fonction qui existait déjà ponctuellement, mais qui a été mise en valeur dans le cadre de l’élaboration du projet d’établissement de l’INPES et du changement récent de l’organigramme. (...) Pierre Bachelot a été assistant parlementaire de sa mère entre 1992 et 2002, attaché parlementaire au cabinet de la ministre de l’Écologie (de mai à juin 2002), puis conseiller parlementaire de juin 2002 à mars 2004, une fonction qu’il occupait également au cabinet de la ministre de la Santé depuis juin 2007 (...) »

Donc félicitations au nouveau « chargé de mission directement attaché auprès de la directrice générale de l’Institut » qui nous prouve que la politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux peut subir ... quelques entorses, lorsqu’il et nécessaire de recruter des talents incontournables ...

Mais ne nous focalisons pas trop sur ce : « Chargé de mission stratégie d’influence et lobbying » car, il n’est pas le seul depuis 2007 à avoir bénéficié de l’ascenseur social « familial ».



Rappelons nous le livre : « Les Chambres du pouvoir » de Géraldine Woessner et Valentine Lopez dont Marianne2, avait évoqué, en 2008, quelques bonnes pages.



« (...) En juin 2007, Xavier Darcos, le ministre de l’Education, avait nommé sa jeune épouse Laure directrice adjointe de son cabinet. Comme le député UMP de Seine-Saint-Denis Eric Raoult, qui a embauché sa femme (...) la fille de Gérard Longuet, engagée par le secrétaire d’Etat Hervé Novelli (...) Ludivine Olive, employée par sa tante, Michèle Alliot-Marie, et Olivier Marleix, fils du secrétaire d’Etat aux collectivités territoriales Alain Marleix, qui émarge au pôle social de l’Elysée (...) François Guéant, rejeton du secrétaire général de l’Elysée, a intégré le cabinet de Rachida Dati avant de rejoindre celui d’Alain Marleix (...) La demi-sœur de Carla Bruni-Sarkozy, la jeune Consuelo Remmert a été recrutée en juin 2008 à la cellule diplomatique de l’Elysée (...) »

En clair, comme l’écivait le très « droitier » Philippe Bouvard dans son livre « Mille et une pensées » : « Le népotisme constitue la seule arme absolue contre le chômage de certains jeunes »



Très exagéré dira t-on dans les rangs du gouvernement et de la majorité présidentielle, qui restent, nous en sommes persuadés, particulièrement attachés à la phrase de Nicolas Sarkozy, pendant sa campagne de 2007 : « Je vous propose une République fondée sur le mérite et où chacun aura sa chance ! » ... Cela va de soi ...





Sarkoland
Posté par: dani (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 00:52

et tu oublies le fils sarko jean qui devait prendre la tête de l'epad avec son bac plus 1, y aurait de quoi rire dans une république bananière

Sarkoland
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 28 novembre 2011 : 10:59

Dani,tu semble mepriser les self-made men qui souvent n'ont pas besoin d'un dipôme qui aujourd'huine ne vaut pas plus qu'un certicat d'études des années 30,pour savoir créer,diriger et gagner.
Le seul tort de ce jeune homme talentueux et courageux est d'ètre le fils de son père.




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