[quote echkol]Hifad
oui je connais tres bien Dada depuis le temps du Bijou-bar et le chalu de Bonnet
numero est mort le pauvre
tu te rappel de Rais Omar (rue de la scala) le pauvre avait perdu ses jambes , il roulais en charette avec manettes
ca c'est des souvenirs d'enfant
David
Je me rappelle très bien de rais Omar puisque c'est là que nos sommes allés habiter après la rue d'Angleterre , mais de l'autre côté face à la mer près de monsieur et madame Lacassi, infirmière à derb laâlouj, et leur unique fille que je n'ai jamais oubliée , Marina M'Hamed qui travaille au port,ould talbaroudite, et lalla Jouhra la fameuse cuisinière des grandes cérémonies dans toute la ville, à une maison avant la porte sud de la Scala.Comme mon oncle est fonctionnaire au cercle , Dar souiri actuelle , on lui a donné cette maison comme logement de fonction.On raconte que ses propriétaires l'ont abandonnée sans laisser de traces , à la hâte , à la veille de l'indépendance.c'est M'hamed Marina,frère de omar le pompier et du fquih Hassan allah yarhamhoum qui a eu l'idée de pousser un jour sa porte restée ouverte depuis longtemps.C'est lui et lalla Jouhra qui ont partagé tout ce qu'elle contenait avant que les autorités ne s'en emparent et la transforment en maison domaniale mise au service du personnel du cercle (daira).Rais omar avait un fauteuil roulant avec deux grande roues en arrière et une petite en avant avec des pédales en haut qu'il fait tourner avec ses deux mains.On nous a raconté dans notre enfance qu'il a été mordu par une muraine aux genoux et cette morçure s'est infectée et on lui a coupé les deux jambes à partir des genoux.Il y avait près de sa douiria en bas , la boutique du fameux menuisier souiri dont j'ignore le nom et qui fabriquait des luthes(laôud)le seul à ma connaissance à Essaouira.c'est toute une histoire à la Scala et d'autres amis :fandi abdelmoula,Bouya si Mohamed,lahchiwich hassan,fakir abbdellatif,abderahmane et bachir , le docteur Mustapha ben Jelloune (à Agadir)et ses frères,lahwawi si Ahmed à Agadir , Oualhaj Âbide de Rabat fils du Nadir al ahbas, diplomate,son frère fettah,ingénieur agronome,son frère Najib , professeur à l'ecole Mohammadia des ingénieurs,louper en france et ses soeurs ,Attaoui si Mohamed fils du haj thami le menuisier de la municipalité,les frères Boukhris,Abbaz,lazrak larbi,sribou si Mohamed et ses frères ,hajouj de la régie des tabacs,les cousins de lahchiwach et frères de Abdelkader lahchiwach mon collègue professeur à Akensous de 1978 à 1980, Abdelmalek à agadir élevé par le beau père de si Mohamed Daoudi également à Agadir ,si Mohamed Daoudi lui-même à la jeunesse et sport l'ancienne maison du docteur dit boubri , l'hôtel les remparts actuel notre ami abdelkader ringo,Brouk Abdenbi , le beau frère de Abdellah du cafe de France, les fils de ce dernier , au Canada mon ami Nessim , perdu de vue depuis cette époque,le fils du rabbin de la synagogue de derb laâlouj qui habite à derb cotor et j'en passe!Tes fameuses photos de la Scala me rappelle nos folies d'enfants:imagines un peu courir à toute vitesse en sautant d'un créneau à l'autre sans se soucier du risque de glisser , de tribucher et de tomber du côté de la mer sur les rochers à cinq six mètres de hauteur;cela me fait penser à ces jeux de la mort des enfants brésiliens à quelques centimètres des cables electriques de haute tension ;descendre par el masdmar vers bhar l'club , rester des heures sur un canon face à l'immensité de l'ocean en se croyant en pleine bataille au milieu du bruit assourdissant des vagues qui accaparent tous vos sens!Et l'histoire du fameux kounou qui a tué le "mister" et nous nous mettons à quatre ou cinq pour avoir le courage d'aller voir par un trou l'intérieur de la pièce qui se trouve au dessus de la porte sud de la scala les os du "mister",un monstre que chacun imagine à sa manière vue l'influence du seul cinéma de la ville en bas et ses films de dracula.Nous avons appris des années après qu'il ne s'agit que des os de vaches ,les restes des repas copieux d'anciens militaires.Mais c'est toujours les os du "mister" pour moi vaincu par kounou le vendeur d'aknari devant le cinéma qui offre ses figues à un franc l'unité , khamsa brial mais une fois que vous avez bien mangé vous êtes obligé de payer rial,cinq francs la pièce sinon c'est votre fête,un boxeur aux multiples antécédants intouchable par la police plus par crainte

n ne s'attaque pas à celui qui a vaincu le "le mister"aux gants de fer ,j'ai oublié ce détail.Il a fini à jamaâ lafna à souffler le feu pour quelque sous .Il était une fois dans une petite ville où tout le monde se connaissait , se respectait et s'aimait et puis un jour.....