L'affaire Redeker et la blessure de la liberte par Alain Finkielkraut, philosophe en debat sur le Figaro.

Je retiens de son article ses conclusions sur la liberte d'expression car au dela de l'affaire Redeker c'est de l'homme, de la liberte qu'il s'agit. C'est de la philosophie, celle meme que l'on nous a enseigne au lycee. merci Alain.



""Et puis, on l'oublie trop souvent : la liberte d'expression n'est pas une sinecure. Ce droit de l'homme n'est pas seulement mon droit. L'homme, c'est moi, mais ce n'est pas que moi. L'homme, c'est aussi les autres hommes et leur droit insupportable de dire des choses que je n'ai pas envie d'entendre, des choses qui m'enervent, qui m'effraient, qui me blessent, qui m'accablent, qui m'ecorchent vif, qui me font mal. Dans une societe ouverte, aucune conviction n'est souveraine, ce qui fait qu'elles sont toutes en colere. « Ma liberte n'a pas le dernier mot, je ne suis pas seul », ecrit Emmanuel Levinas.


Voila sans doute pourquoi la liberte d'expression est si fragile. Il y a des gens qui ont envie d'etre seuls ou, plus exactement, d'etre seuls a etre. Il nous incombe d'inhiber ce desir, de le vaincre en nous et hors de nous. C'est visiblement une question de vie ou de mort.

Je comprends maintenant que les philosophes et les sages peuvent jaser, l'homme continuera a decevoir et a ignorer les valeurs de base d'une societe dite moderne et evoluee.

J'en arrive finalement a comprendre cet esprit qui m'a tant surprise lorsque je lisais ces grands hommes allemands, mais pas seulement, enoncer leurs sages doctrines humanitaires pour ensuite concevoir et "permettre" le traitement le plus inhumain et le plus bestial qu'un homme peut faire a un autre homme.

Ce qui etait inexplicable et inconcevable alors semble a nouveau germer et la meme ferocite haineuse et destructrice trouve un auditoire innombrable aujourd'hui a nouveau.

L'histoire sert a nous faire connaitre ce qui fut mais aussi ce qui sera. Triste conclusion.

Un livre interessant sur un phenomene surprenant et inattendu concernant les Juifs sepharades un peu partout dans le monde et particulierement en Israel. Ce livre est sorti recemment aux editions l'Harmattan.

METAMORPHOSE ULTRA-ORTHODOXE CHEZ LES JUIFS DU MAROC
Comment les sefarades sont devenus ashkenazes
Yaacov Loupo

Preface de Shmuel Trigano
Comprendre le Moyen-Orient
HISTOIRE RELIGION MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT Israel Lituanie Maroc


L'ouvrage revient sur un phenomene d'acculturation sans precedent : la metamorphose d'une frange importante de la culture sefarade marocaine en une religiosite ultra-orthodoxe ashkenaze, sous l'influence, d'abord, des emissaires des yechivot lituaniennes, au debut siecle dernier, puis sous l'effet d'un endoctrinement dans leurs institutions europeennes et anglo-saxonnes, et, enfin, au travers d'une importante immigration en Israel, ou l'influence du parti Chass, a la lumiere de cette analyse, s'eclaire.

En 2004, la romancière israélienne Zeruya Shalev était blessée dans un attentat, à Jérusalem, alors qu'elle écrivait « Thèra » , magnifique roman sur la vie conjugale qui paraît aujourd'hui.



Rue Gaza, Jérusalem, le matin du 29 janvier 2004. Un bus explose. Onze morts. Zeruya Shalev venait d'accompagner à l'école son fils de 8 ans. Elle est heureuse, elle écrit « Thèra », le dernier tome de sa trilogie sur la vie conjugale ; elle sait qu'elle tient, peut-être, son plus beau livre.
En rentrant chez elle, elle entend l'explosion. Cette femme à terre, «cernée d'éclats de verre, de morceaux de métal, de sacs couverts de sang», cette femme qui ne peut plus bouger, que des soldats secourent, c'est elle, Zeruya.
Trois ans ont passé. Zeruya Shalev mène aujourd'hui, sans autres signes particuliers que les cauchemars qui la hantent, sa vie d'avant. Elle parle d'une voix douce. Elle parle de ce qu'elle a vécu, le choc, la souffrance, le lent retour chez les vivants. C'est intense, c'est rare.
Rare et intense comme le livre qu'elle publie, qui est son chant de triomphe dans les tonalités d'une élégie sombre. La romancière y raconte les difficultés conjugales d'une femme, Ella, et de son mari, Amnon, un archéologue réputé. Ella choisit de le quitter, déménage avec son enfant, Guili. Bientôt, elle tombe amoureuse. Mais il n'y a pas, chez Zeruya Shalev, d'amour longtemps heureux.

La survie et rien d'autre : c'est ainsi que, dans ce roman qui a force d'attentat, et qui est sa réponse, larmes pour larmes, au terrorisme, Zeruya Shalev se dresse, avec sa seule fragilité, contre la guerre. Magie d'un livre quand il est vraiment livre, c'est-à-dire coup de poing dans la gueule, envoûtement et connivence, pure présence. Oui, « Thèra » va faire un malheur ; et comme ce malheur sera bon.



L'interview tres touchant avec Zeruya Shalev est publie sur le Nouvelobs de cette semaine (no:2210)

Encore une lecture, cette fois sur un sujet qui nous concerne pour la plupart puisqu'il s'agit d'un livre dont le sujet est justement sur ces communautes juives en terre d'Islam, ecrit par Colette Busidan-Nabet - Vie Piegee - Editions du Losange.

" l’heure où la J.J.A.C. (Justice for Jews from Arabs Country) s’apprête à lancer, en novembre prochain, une campagne internationale de sensibilisation à l’histoire oubliée des communautés juives en terre d’islam, il est encourageant de noter qu’ici et là, à travers le monde, les derniers témoins de ce que fut la vie juive en Afrique du Nord et au Proche-Orient, prennent la plume pour laisser, en héritage, à leurs enfants et à leurs petits-enfants, souvent disséminés aux quatre coins de la planète, le récit d’un temps, hélas définitivement disparu"

source : [www.crif.org]

Bonjour GĂ©rard!
J´ai lu l´un après l´autre les trois livres de Zeruya Shalev, relatifs à la „vie conjugale"
Liebesleben = Vie amoureuse... Mann und Frau = Mari et Femme ... et Späte Familie / qui n´existe pas encore en Francais...
... et j´en suis resté abasourdi (pour ne pas dire boulversé) par tant de malheurs, de tristesse et de pessimisme...
Il faut aimer la force et le pouvoir des mots, les Ă©motions fortes... et surtout comprendre les hauts et les bas de la vie...
pour commencer et arriver Ă  terminer ses livres.

Voici ce que Marcel Reich Ranicki a écrit au sujet de „Vie amoureuse" de Zeruya Shalev:
„Un livre d´une intensité et d´une intélligence extraordinaires...
Ce livre fait partie des meilleurs que j´ai lus ces dernières années!"

Marcel Reich Ranicki est un juif polonais ayant survécu à l´holocauste...
Il est incontestablement le Critique Littéraire le plus connu en Allemagne.
C´est sa photo qu´on voit sur la couverture de son oeuvre "Mein Leben = Ma vie", 9ème livre le la rangée d´en haut.

agreable de savoir que Zeruya Shalev est connue mondialement et est traduite en allemand avant meme qu'en francais.
Itsik tu as une bibiotheque bien fournie, dommage que je ne lis pas l'allemand mais je sais que Liebesleben = Vie amoureuse car a Strasbourg en 67 j'etais au lycee amoureux d'une belle autrichienne et je ne savais que lui dire Ich liebedich.
Qu'en est il d'elle aujourd'hui ? je ne saurais le dire, je sais qu'elle s'appellait Renate et ce n'est pas sur le forum des originaires du Maroc qu'on la retrouvera. Quand a ouvrir un forum des originaires du monde present en 67 a Strasbourg cela me demandera un travail, un temps et une energie que je ne possede pas. Alors revenons a Mann und Frau.

Bonjour GĂ©rard!
Zeruya Shalev est en effet très connue en Allemagne et dans toute l´Europe...
Mais je connais d´autres évrivains israéliens, tels que David Grossmann, Amoz Oz, Elie Amir,
Judith Katzir et bien d´autres... qui sont au moins aussi bien connus!!!
N´est-ce pas qu´on est tous fiers d´eux?

Permets-moi de te présenter „Alona Kimbi" qui par son langage cru, vulgaire et parfois même dégoûtant a fait fureur à la une de plusieurs revues littéraires.
Ce qui ne m´a pas empêché d´avaler ses deux ouvrages... tellement ils sont fascinants!

Ci-après deux critiques pour les intéressés:
Alona Kimbi - „Suzanne la pleureuse" - Critique de Samuel (un lecteur)

Voyage dans l´âme d´une femme malade d´hyper sensibilité
J'ai cherché ce titre sur zazieweb afin d'en lire les critiques d'autres lecteurs. Persuadé que j'étais le dernier à ne pas connaître cet auteur.
Alona Kimbi est née en Ukraine dans les années 60 et a immigré en Israël avec ses parents.
Difficile de parler de se roman sans le réduire. Kimbi livre toutes les pensées intérieures et rêveries d'une jeune femme souffrant d'hyper sensibilité.
C'est parfois triste, parfois dur, et parfois triste dur et drĂ´le. Surtout c'est beau, vraiment beau.

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Alona Kimhi - „Lily la tigresse" - Critique de Marion Gilbert (bibliothécaire)

Lily, hygiéniste dentaire par vocation, 112 kilos de féminité débordante, et Ninouch, sa seule amie, dont l’amoralité passive et la beauté anorexique
éveillent le désir de n’importe quel homme, en dépit de sa frigidité et de ses dents pourries, sont tout aussi originales,
tourmentées, désespérément drôles et profondément humaines dans leur démesure, que Suzanne la pleureuse,
héroïne du premier roman de cette conteuse exceptionnelle qu’est Alona Kimhi .

Entourées de personnages hauts en couleur : Mikhaela, l’inénarrable chauffeur de taxi qui s’est instituée ange gardien des deux jeunes femmes,
Leon le "parrain" jaloux de Ninouch, Tchinguiz Magometov dit la Boucle, son ex « employeur », le japonais Taro qui fit découvrir l’amour à Lili dans les toilettes d’un avion,
et bien sûr le bébé tigre qui va faire prendre à cette merveilleuse et improbable histoire une direction pour le moins inattendue,
les deux jeunes femmes nous entraînent dans des aventures d’une irrésistible immoralité et confirment,
si besoin en était, le talent exceptionnel de la jeune auteure israélienne.[/center]

Bonjour Itzik,

Impressionnante en effet ta bibliotheque personnelle et je constate que un grand nombre d'ecrivains israeliens y figurent et en allemand.

Alona Kimhi est tres celebre en Israel et je pense que c'est elle justement qui a ete blessee dans un attentat a Jerusalem alors qu'elle y venait en visite seulement car elle habite Tel-Aviv.
Il me semble que suite a cet attentat, elle en a fait un bouquin tres descriptif et difficile a lire.
J'avais lu quelques commentaires a ce sujet.

c´est vrai, darlett, que j´aime beaucoup lire. Et après tant d´années à Hambourg il est bien normal que je parle l´Allemand (modestie à part)
mĂŞme mieux que le Francais.

J´aimerais bien faire connaître aux Darnneurs quelques écrivains Israéliens... crois-tu que ca les intéresserait?

Je te souhaite Ă  toi et Ă  toute ta famille de joyeuses fĂŞtes de Pessah!

Oh certainement !

J'ai eu egalement le livre de Zeruya Shalev sur la vie conjugale. Un livre passionnant et tres bien ecrit quoique son langage cru est saisissant a prime abord.
Je pense qu'elle est la fille d'un pere celebre aussi par l'ecriture peut-etre ? je ne sais plus. Etait-ce Meir Shalev ?

Sais-tu que David Grossmann, par ironie du sort, a perdu justement son fils dans la derniere guerre du Liban ? Son discours, suite a ce malheur etait poignant.

Bonnes fetes egalement
Darlett

J´ai lu deux livres de David Grossmann en Allemand bien sûr, puisque je les ai découverts par hasard dans une librairie du coin.
Mais je sais qu´ils existent aussi en Francais:

"Le sourire de l´agneau", son 1er livre, et "le sable jaune", que j´ai beaucoup aimé, d´autant qu´il parle d´une époque que j´ai vecue moi-même en Israel...

je tâcherai d´en parler à la prochaine occasion.

J´aimerais bien lire le discours qu´il a tenu après la mort de son fils. je vais essayer de le trouver sur Internet.

Il me semble que je l'ai place sur darnna. Je vais chercher

Le voici et le titre c'est : "Notre famille a perdu la guerre"
Paru sur "LeMonde.fr"

[www.lemonde.fr]



J'en ai pleure !!! C'est une lettre faite a son fils. Dechirant !!!

Merci, chère darlett! - C´est en effet très émouvant.

Je me rends compte que j'ai melange Alona Kimhi et Zeruya Shalev. C'est cette derniere qui a ete victime d'un attentat a Jerusalem comme precise justement par Gerard plus haut et qui ensuite en a fait un livre descriptif de la situation.

Je m´en suis rendu compte à l´instant même où j´ai lu ton message, darlett, - mais je n´ai pas osé te le dire, me disant que ce n´était pas bien grâve!

Tu es gentil Itzik mais franchement, ca m'arrive tres souvent de faire des meli-melos de ce que je retiens (ma memoire n'est plus du tout ce qu'elle etait !), que je ne me vexerais jamais si on me reprend.

Alain Finkielkraut a donne un interview au "jerusalem Post", edition francaise. Il a recu le titre de docteur honoris de l'Universite de Tel-Aviv ou il est apprecie pour "son courage intellectuel qui le fait marcher dans l'antre du lion de la controverse publique" et "son soutien indéfectible envers Israël".

Il definit le radicalisme comme n'etant pas l'integrisme, et contrairement a l'Orthodoxie qui est "separatiste", "On ne se mele pas des autres, goys ou Juifs laiques, on s'entoure des quatre cotes de la Torah."

"Ce séparatisme a des aspects fascinants et peut-être aussi des aspects agaçants, voire parfois agressifs. Mais la radicalité c'est autre chose. La radicalité ne consiste pas à s'éloigner des autres. La radicalité, c'est la volonté en acte d'un monde où il n'y a plus de place pour l'autre. C'est une sorte de folie, d'impérialisme du même. L'autre est un ennemi, cet ennemi il faut le vaincre, de quelque façon que ce soit."

"La radicalite est par essence guerriere. C'est l'Islam qui est porteur actuellement de cette radicalite religieuse.

Il existe aussi une radicalité politique. Le totalitarisme nous l'a montré. Une radicalité laïque. La religion n'a pas le monopole de la radicalité. Le monde moderne laïque a inventé aussi une politique absolue vouée à l'éradication du mal par l'élimination des méchants.

Concernant Israel, Finkielkraut estime que, Amir Perez est arrive au poste de Ministre de la Defense, particulierement pour le desengagement de la Judee et de la Samarie apres celui de Gaza.
Mais suite a la guerre du Liban, les choses se sont passées autrement et aujourd'hui règne en Israël un gouvernement qui n'a plus de projet. Ils ont été élus pour le désengagement, et le public israélien, après la terrible expérience libanaise, n'y est pas prêt. Donc "c'est un gouvernement en stand-by".

..." Et ça aussi c'est une des grandes tristesses de l'époque, cette gauche qui se raidit, qui oublie toutes les leçons de l'antitotalitarisme, qui pratique le soupçon et même l'épuration. Une gauche épuratrice est à l'oeuvre, et est tellement épuratrice qu'elle se stérilise totalement. Et on en revient à la candidature Ségolène Royal. Parce qu'une fois qu'ils ont épuré, ils n'ont gardé que les crétins. ()

" La gauche a choisi la voie de la facilité démocratique, du pédagogisme, de la démagogie sur un certain nombre de questions comme l'école, la sécurité et l'intégration."

Lire tout l'article sur

[www.tv5.org]

Mort de Mai 68 !!!

"Il est interdit d'interdire" Vous vous souvenez ?

C'etait la phrase que nous ne cessions d'entendre et de repeter lors des manifestations de mai 68.

Le discours electoral de Nicolas Sarkozy est venu mettre un terme a une quarantaine d'annees de remise en question totale des traditions culturelles et sociales de la France. Sarkozy est venu rehabiliter le travail, la reussite, le merite du travail bien fait et denoncer ce qu'il faut bien appeler un certain "laxisme" des francais.

Dans un article paru sur Maroc-Hebdo International, Gabriel Banon se felicite de ce changement d'esprit suite a l'election de Sarkozy car dit-il :

"Nicolas Sarkozy privilégiera le pragmatisme et la "culture du résultat plutôt que les utopies socialistes. Il n’hésitera pas à affirmer que Mai 68 a entraîné une déresponsabilisation, que revendiquer des droits implique aussi des devoirs."

Gabriel Banon ecrit aussi :

Nicolas Sarkozy revendique son attachement à l’identité française, comme un choix civique. C’est la base nécessaire pour une nation multiculturelle et multiethnique, qui ne se ferme pas sur elle-même et s’ouvre à l’immigration et à l’apport des autres cultures et ethnies".


Les termes privilegies par Sarkozy sont :

"l’éducation, le travail, l’immigration, la compétition, la sécurité, l’ordre"


Mai 68 semble deja un lointain souvenir. D'autres valeurs se mettent en place. Des valeurs qui legitiment a nouveau la bonne vieille droite traditionnelle.


Pour lire l'article de Gabriel Banon

[www.maroc-hebdo.press.ma]

Une reflexion interessante sur le site "lavieeco.com" sur le passe et les souvenirs.
Comment considerer le passe et nos souvenirs ? La nostalgie nous fait souvent embellir un passe qui reellement n'etait pas toujours vecu avec bonheur et l'histoire n'est percue que subjectivement. A chacun, son regard selectif qui omet de regarder certaines choses pour ne considerer que ce qu'il desire voir.

"On a tous quelques souvenirs du passé qui vous font regretter le présent. Qui n’a pas dit un jour cette phrase, expirée comme un soupir : «Avant, c’était mieux» ? Le temps des regrets a un ton amer et tout ce qui renvoie à l’avant, a l’arrière-goût acidulé d’une friandise de l’enfance. Mais est-ce toujours faux de trouver que par le passé certaines choses allaient mieux ? Le débat est ouvert un peu partout dans le monde - et au sein des sociétés qui prennent le temps de réfléchir- sur le changement, le renouvellement, la rupture. Revenir sur le passé n’est pas une entreprise vaine. Le revisiter n’empêche pas de le mettre en question ou de le glorifier"

Pour nous qui justement, a travers ce site, sommes amenes quotidiennement a considerer notre passe, c'est un examen interessant.

Voici le lien pour lire ces quelques reflexions rapportees par Najib Rafaif sur

[www.lavieeco.com]