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Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2007 : 04:58

Une nouvelle revue titree "CONTROVERSES" dont le directeur est Shmuel Trigano parait sur le net et il est possible de s'y abonner.

voici en bref le programme et les ambitions :


"Controverses a pour objectif de retrouver le sens du débat et de la clarification dans une période où les tribunes font de plus en plus obstacle à l’expression des vrais problèmes et à leur analyse au fond.

La revue, sous la direction de Shmuel Trigano, réunit des personnalités aux diverses sensibilités politiques et culturelles qui partagent néanmoins une semblable démarche face à l’actualité et les mêmes valeurs. Il s’agit d’une revue d’idées qui ne négligera pas les méthodes propres à la recherche mais accordera la plus grande attention à la réflexion et au débat intellectuels, pour aller jusqu’au bout de la passion de comprendre les grandes orientations du futur le plus proche"

Dans l'une des revue, Shmuel Trigano ecrit :

"Désinformation, mésinformation, théories du complot sont autant de symptômes de l’égarement d’un public qui ne comprend pas l’évolution des choses. Tout est à penser à nouveau frais, à la fois parce que les références intellectuelles disponibles semblent inadéquates pour penser le présent et parce que la nouvelle donne du XXIe siècle est inédite. L’extinction des idéologies dominantes du XXe siècle a laissé le champ libre à une pensée molle qu’aux Etats-Unis on identifie sous le vocable de post-modernisme"


"L’idéal démocratique, par nature flou, est aujourd’hui investi de significations qui n’étaient pas les siennes, au point d’infléchir la compréhension qu’on en a, voire de la pervertir."

A ce propos, le réveil contemporain de la « question juive » constitue un indice significatif de l’état des choses en général, dont l’interprétation pourrait éclairer l’ensemble du paysage actuel.
L’histoire a démontré sa valeur de miroir et de symptôme d’une époque.



Je reproduis ici le texte en entier que j'ai du conserver sur darnna car il etait ilisible sur le site original
.
Voici donc le lien et je crois que la lecture en vaut la peine.

[www.darnna.com]


Et voici le lien pour consulter cette revue directement sur le net


[www.lyber-eclat.net]




Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 juillet 2007 : 23:10

Nous parlons beaucoup de la reconnaissance de l'autre et des relations intercommunautaires ainsi que du "racisme", il me semble que ce livre est une reflexion interessante a ce sujet.
Il s'agit du livre ecrit par Jean-Francois Kahn, paru aux Editions Fayard et intitule :

"Moi, l'autre et le loup"



A quelles conditions les individus qui composent un corps social décident-ils (ou continuent-ils) de vivre ensemble plutôt que de s'entre-déchirer ? Telle est la grande question que s'attache à résoudre la philosophie politique.

Jean-François Kahn y répond dans cet essai à partir du constat suivant :

1) seule la reconnaissance de l'autre permet la connaissance de soi ;

2) seule la connaissance de soi permet l'acceptation de l'autre ;

3) seule l'acceptation de l'autre permet d'assurer la coexistence sociale, et donc l'organisation de la société politique.

Mais si la logique de cette démonstration est imparable, tout se complique lorsque l'on sait que la condition de la connaissance de soi qu'est l'autre est rendue bien incertaine par le fait que l'autre restera toujours pour moi un mystère - ne serait-ce que parce que
je ne connaîtrai jamais la connaissance qu'il a de lui-même. Et c'est de ce mystère, de cette irréductible différence que surgit l'exclusion - la méfiance d'abord, la réduction de l'autre à sa fonction sociale, à la couleur de sa peau ou à quelque autre différence ensuite, la persécution pour finir.

Le loup, c'est précisément la figure du persécuteur tapie en chacun de nous. Dans ces conditions, la " bonne politique " consistera à reconnaître la différence sans jamais perdre de vue l'universalité de la condition humaine.

Et cet essai vise précisément à définir le type d'actions économiques, sociales et culturelles qu'implique tout processus pacificateur et générateur du rapport d'altérité. Ce dont notre société, nous le savons, a bien besoin.




Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 août 2007 : 18:47

C'est un livre que je lis actuellement et qui tente d'expliquer l'Islam

"L'Islam explique par Malek Chebel" - editions Perrin

Malek chabel tente d'expliquer la relation Orient-Occident et de repondre aux questions qui se posent a l'Islam actuellement, voire "L'Islam est-il conquerant ?"

Je cite Malek Chebel au sujet de l'Islam Politique :

"L'Islam plus politique se fonde sur l'idee que le Prophete, n'ayant dissociee la vie profane de la vie sacree, ni etabli une frontiere decisive entre l'autorite spirituelle et l'autorite politique, cautionne la fusion complete entre les deux ordres, temporel et intemporel. C'est pourquoi l'idee de laicite a ete si longtemps etrangere aux musulmans

Le Prophete lui-meme avait occupe les deux fonctions, tantot celle de predicateur, tantot celle de general. Homme politique et spirituel. Depuis ce jour, l'Islam restera visceralement attache a une vision globale de l'existence, de sorte que la vie organique n'est jamais separee de la vie spirituelle, ni la vie individuelle de la vie collective, l'etat de guerre de l'etat de paix, etc.. Enfin l'Islam a reponse a tout, du berceau a la tombe."

Je rajouterai des passages interessants au fur et a mesure de mes lectures...

Je precise que Malek Chebel pose un regard complaisant sur l'Islam qu'il tente d'expliquer ou d'analyser au mieux de ses competences.





"




Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 août 2007 : 19:10

Au fur et a mesure de mes lectures, je prends ainsi des notes, en vous les soumettant.

Malek Chebel cite Henri Pirenne, l'historien :

"L'invasion musulmane, note-t-il dans Histoire economique de l'Occident medieval (paru en 1951), a laquelle, du vivant meme de Mahomet (571-632), personne n'avait pu ni songer, ni se preparer, s'est abattue sur l'univers avec la force elementaire d'un cataclysme cosmique. Ilne lui a pas fallu beaucoup plus de cinquante ans pour s'etendre de la mer de Chine a l'Ocean Atlantique.[...]
Sa marche envahissante ne cessera qu'au commencement du VIIIe siecle, lorsque les murs de Constantinople d'une part (718), les soldats de Charles Martel de l'autre (732), auront brise sa grande offensive enveloppante contre les deux flancs de la chretiente. Alors elle s'arrete..."





Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 28 août 2007 : 19:24

Au sujet du statut de Dhimmas, suivant Malek, il vise a proteger autant qu'a assujetir...ceux qui sont des adversaires declares, en particulier les groupes erratiques qui n'etaient pas encore convertis.

La guerre contre eux est decrite dans le Coran en ces termes :

"Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu ni au jour dernier, ceux qui n'interdisent point ce que Dieu et son Envoye ont interdit. Ils ne croient guere a la religion authentique (din al-haqq). [il faut les combattre] jusqu'a ce qu'ils s'acquittent d'une dime (jiziya) en capitation et qu'ils expriment une grande humilite" (IX, 29)

Sur le statut de Dhimma, un livre est signale - Antoine Fattal - auteur de la meilleure these sur le dhimma, Le statut legal des non-musulmans en pays d'islam (1958)

Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 31 août 2007 : 03:06

Malek Chebel dans L'Islam esplique, signale 3 courant importants qui ont influence la tendance radicale actuelle observee dans l'Islam.

Il y a tout d'abord l'apparition d'Ataturk en Turquie qui visait a faire du pays un pays "moderne" et totalement occidentalise, progressiste et laics, voire anticlerical. Cette revolution n'etait pas aisee et ou superficielle et des 1924, les confreries et les sectes etaient interdites, ainsi que le voile feminin.

- Premiere consequence de cette nouvelle ere en Turquie, la mise sur la touche de tout le personnel religieux classique, comme les mouftis, cadis, enseignants du Coran, etc... Du jour au lendemain, leur prestige social et meme leur gagne-pain se trouve completement annule d'ou ressentiment enorme.

- Deuxieme consequence, l'emergence de la theologie arabe de l'Islam.
Depuis les theologiens egyptiens, ceux de Al-Azhar, mais egalement les theologiens d'Arabie, voulaient en decoudre avec leur collegues ottomans dont ils subissaient alors, toute fierte rentree, les oukases. En abolissant le systeme, Ataturk permit au corps puissant des theologiens de l'universite Al Azhar de renaitre de ses cendres et de relever la tete.

- Troisieme consequence est plus nefaste encore et elle a pour nom Hassan Al-Banna (1906 ou 1907-1949). En Egypte ou il vivait, il lanca une premiere association "contre les violations de la Loi et de la morale islamiques". Hassan Al-Banna n'hesita pas a en rajouter. Il s'interesse au soufisme qu'il approfondit en integrant une secte locale du nom de Husafiyya. Il jeuna le lundi et le jeudi, devient muezzin dans l'oratoire de l'ecole de Damahur. En 1929, il fonde l'Asociation des Freres musulmans.
Il s'installe au Caire pour influencer en homme politique qu'il devint.
Hassan Al-Banna, organisateur chevronne et propagandiste maitrisant les ressorts psychologiques des masses, sait jouer des attentes du peuple egyptien et de ses frustrations. La religion lui paraissait etre le seul levier possible pour faire chanceler logre du Caire.
Pour lui, comme pour tous les fondamentalistes, il n'y a aucune separation possible entre le temporel et l'intemporel. Ces deux ordres ne font qu'un pour celui qui preche un retour aux sources.
En 1933, les freres musulmans comptent 2000 personnes
Deux ans plus tard ils sont 40.000 et en 1935, ils sont plus de 200.000. En 1948, les Freres musulmans ont atteint les 2 millions.

L'association fut dissoute en decembre 1948 pour "menees subversives portant atteinte a la securite de l'Etat".




Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 31 août 2007 : 03:08

Cependant, les premieres violences commencent avec l'assassinat du premier ministre egyptien.
Peu apres, le 12 fevrier 1949 Hassan Al-Banna est assassine lui-meme en pleine rue par un membre des services de l'Etat.
Mais le Mouvement des Freres Musulmans lui survivra...

Les Freres musulmans garderont aupres des masses desheritees une place qu'aucune autre association n'a eue depuis. En outre le passage a la clandestinite aura donne a leur mouvement un gage de conviction et de sincerite qui leur manqua encore. Ces deux qualites feront toujours defaut aux groupes, associations et partis politiques stipendies par les regimes en place.

Combien sont-il aujourd'hui ? Le pouvoir de Moubarak est inquiet. Il voudrait freiner les activites d'une Association qui ne cesse de progresser dans l'estime de la population, ce qui est le propre meme des mouvements revolutionnaires. A cela s'ajoute le virus de la democratie qui, etant de facade, aide les opposants plus que les vieux regimes corrompus.




Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 février 2008 : 10:42

Debat entre 2 philosophes en France. Alain Finkelkraut et Edgar Morin.

Alain Finkelkraut : "Il est beaucoup plus difficile de defendre Israel que de critiquer Israel.
La critique d'israel est la loi commune en France actuellement. La defense d'israel est l'exception."

"Le monde moderne et la question juive" livre d'Edgar Morin









Re: << Entre guillemets >>
Posté par: Raphael (IP enregistrè)
Date: 21 février 2008 : 22:26

Le jour de Kipour, le pénitent, s'adressant au Créateur, confesse ses fautes en ces termes:
"Ce que Tu as aggravé, je l'ai minimisé,
"et ce Tu as minimisé, je l'ai aggravé".
Ainsi, une balle perdue sur un champ de bataille ayant atteint un pauvre enfant, est un "GENOCIDE" dont la photo fait le tour du monde,
et 6 millions d'etres humains de tous ages, assassines, pour la seule raison qu'ils sont juifs, dans les conditions que l'on connait, n'est qu'un "Detail de l'Histoire" declare et maintenu par......
Que voulez-vous ? Si nos adversaires nous combattent au lieu de nous imiter, c'est qu'ils sont surement MAUDITS.
QENNE YOUVEDOU OYBEKHA ISRAEL...
Raphael de Marrakech.

Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 15 mars 2008 : 22:07

Rencontre de nos ecrivains israeliens au Salon du livre a Paris, Amos Oz, A.B. Yehoshua, et David Grossman au cours de laquelle, Amos Oz a decrit ainsi comment il voyait l'avenir :

"Celui qui sait voir, prevoit qu'apres le post-modernisme arrivera le pre-archaïsme
Et celui qui observe le fondamentalisme et le fanatisme grandissant dans le monde, voit qu'apres le 20eme siecle, arrivera le 11eme siecle."

Re: << Entre guillemets >>
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 17 mars 2008 : 19:46

Une discussion interessante suite a un livre de Pascal Bruckner paru l'an dernier, "La tyrannie de la repentance" . "Halte a la repentance" est le titre de l'emission qui est passee sur France2.

Pascal Bruckner : "Deculpabiliser pour liberer les fausses mauvaises consciences et leur permettre ainsi d'evoluer"

et cette phrase de Bruckner qui est un veritable joyau :

"Nous sommes civilises a partir du moment ou nous nous savons potentiellement barbares"

On peut parler aussi de "choc de civilisation" lorsqu'on compare 2 mondes opposes, celui de la foi opposee a la raison.


Voici la video que j'ai ecoutee personnellement avec attention.







Entre guillemets
Posté par: delphinos (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2008 : 22:28

Les escargots n'avaient pas payé leur billet


Nicolas a immédiatement cru à une TGV : une Très Grosse Vanne
! Mais ce jour-là, la contrôleuse du train n'était visiblement pas du genre blagueuse… Retour au 4 mai dernier, il est environ 19h40. La scène se déroule dans un inter-wagon de la ligne Avignon TGV/Marne-la-Vallée.

Nicolas Bouchet, un Arlésien de 28 ans, instituteur en région parisienne, s'installe sur un siège. À ses pieds, il dépose une "boîte d'environ 20cm sur 30cm", estime-t-il. "À l'intérieur, il y avait juste une vingtaine d'escargots que je transportais à Paris pour des séances de découverte des animaux que je dispense à ma classe de maternelle", détaille le "contrevenant" ! "Après une heure de trajet, une contrôleuse a vérifié mon billet et m'a demandé si c'était bien des escargots. Je pensais qu'elle s'intéressait à ce que j'allais en faire comme d'autres personnes l'avaient fait depuis le début du voyage. Mais soudain, elle m'a demandé si j'avais un billet pour les gastéropodes ! J'ai bien sûr cru à une blague mais elle m'a dressé un PV de 5,10€ !, raconte Nicolas, encore abasourdi. Elle considérait mes escargots comme des animaux domestiques, c'est dingue."

Mais le caractère plus qu'insolite de la situation ne s'arrête pas là. "À mon retour de Marne-la-Vallée, le week-end dernier, j'ai redescendu ma boîte d'escargots, je l'ai bien mise en évidence et le contrôleur ne m'a fait aucune réflexion et encore moins mis un PV donc je ne comprends pas !", plaisante l'instituteur. Les escargots n'ayant pas été réellement prévus par les "esprits" de la SNCF comme des voyageurs potentiels et à part entière, il est compliqué de comprendre ce qui a bien pu passer par la tête de cette contrôleuse !

"Cette dame n'a pas fait de zèle. Tout animal vivant doit avoir un billet, c'est la règle", affirme très sérieusement Mikaël Diradourian, attaché de presse régional de la SNCF. "De plus, c'est une sorte d'assurance au cas où le train aurait un accident et que les animaux trouveraient la mort." "Suivant la nuisance de votre animal, les passagers voisins sont même en droit de vous faire changer de place voire, cas très rare, de demander à ce que vous descendiez du train !", assure-t-il. Heureusement pour Nicolas et bien que ses mollusques aient failli avaler leur bave de travers en voyant la contrôleuse sortir sa souche de procès-verbaux, sa meute d'escargots s'est tenue parfaitement à carreaux...

Entre guillemets
Posté par: delphinos (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2008 : 22:31


Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 06 juillet 2008 : 18:02

Les medias !

quel est leur impact sur la masse et comment manipulent-ils les esprits jusqu'a les faire penser, critiquer, decider, s’interesser a exactement ce qu’ ils desirent ?

Il y a eu la toute recente affaire "Betancourt" et bien d'autres... Il y a les politiciens que la presse se charge de glorifier, de porter aux nues, de choisir les phrases perles de celui-ci en mettant dans l'ombre celui-la qui ne leur plait pas, de choisir la photo qui les mettra en valeur, etc...etc... Je pense a la derniere course Hillary Clinton et Barak Obama, ce dernier chouchou des medias occidentaux qui continue sa course contre Mc Cain, accompagne toujours de sa fidele escorte de sympathisants representes par la presse locale et etrangere.

Il y a ceux qui derangent ou qu'on n'aime pas, alors se multiplient les articles negatifs, les images reprobatrices, les mises a ban, bref, tout un arsenal "democratique" et conforme a la "libre expression" mais qui deja frole dangeureusement l'anti-democratie, l'unification de la pensee, la manipulation et l'absence de critiques objectives, influencees par la teneur permanente des images re-directrices et lavage de cerveau, martelage quasi-permanent de l’information tendancieuse.

Les medias, ceux qui composent la television, la radio, les journeaux, ne sont plus qu’un ensemble a but lucratif qui, charges de transmettre l’information, « choisissent » « selectionnent » l’evenement a la mesure de leurs interets mercantiles et pour mieux vendre leurs lessives.

L’abus mediatique conduit a une surproduction de journalistes tendancieux dont la charge initiale est de transmettre l’information plate mais, qui au contraire, constituent une meute de « journalistes-humanistes » de la manipulation qui, consciemment ou inconsciemment, se chargent d’ « enseigner » ou de « diriger » vers ce qu’ils considerent comme exact, suivant leurs propres conceptions et opinions. Les methodes et manœuvres sont multiples : on choisit de mettre en avant certains termes, d’en couvrir d’autres, de signaler certains details, d’en dissimuler d’autres, etc…etc… tout un arsenal pour amener les masses a l’uniformite de la pensee. Un systeme abusif qui s’eloigne fortement de la libre-pensee et du systeme democratique exigeant du peuple, de decider, de faire son choix, soi-meme, a la lumiere de ce qui lui est transmis consciencieusement et sans parti pris dissimule.

Cette affaire « Betancourt » dont je me rejouie certainement de sa liberation est a l'origine une affaire policiere et non politique. Ce sont les medias qui ont fait de cette histoire une priorite nationale. Ce sont eux qui ont cree l'evenement a des fins journalistiques. Bref, tout ceci n'est rien qu'une operation mediatique parfaitement arbitraire pour servir les interets de certains. Les 13 autres prisionniers liberes n’ont pas eu le privilege de defier la chronique et de venir prendre place, a cote de Ingrid Betancourt, face a la presse dechainee et presente au grand complet, lors de cette liberation. Pourquoi ? parce qu’ils n’avaient pas eu le bonheur d’etre adoptes par les manitous journalistes, champions du lavage de cerveau et de la pensee unique.

Et je pense aussi a l'affaire Al-Dura dans laquelle, Charles Enderlin a pris la liberte de porter un doigt accusateur sur ceux dont les medias ont choisi depuis longtemps de mettre au banc des accuses, en l’occurrence Israel et les Israeliens. Peu importe si justifie ou non comme semble le demontrer cette affaire. L’important c’est de servir la soupe habituelle qui marche bien.
Je considere que si cette affaire se revele, comme elle semble l'etre, c'est-a-dire fausse, la faute en revient a ce mal qui se repand de plus en plus dans la societe occidentale et qui consiste a faire des medias en general, un systeme fructueux et rentable l'amenant a forcer sur l'evenement afin de maintenir un "rating" a profits. Il faut servir les plats habituels dont le public raffole et peu importe si pour cela on doit forcer la dose ou "inventer" des situations qui serviront les interets des uns en detruisant les autres.

Apparemment, il s’agit d’un phenomene social, extremement dangereux et qui pernicieusement, transforme la societe, en un vaste troupeau de moutons s’emouvant en chœur pour les memes informations et insensibles aux autres, sans discernement aucun ni esprit critique developpes.




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Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 07 juillet 2008 : 18:50

Un article de Esther Shapira traduit de l'allemand par Luc Rosenzweig qui confirme ce que j'exprimais hier concernant l'impact des medias sur les masses et l'uniformite de la pensee qui en resulte.

Made in Pallywood

18 juin 2008

Libre opinion parue sur le site Die Achse des Guten (L'axe du bien)

Citation:
Mieux, la justice a stigmatisé ce qui est la caractéristique de la couverture médiatique du conflit du Proche-orient: la crédulité et la complaisance avec lesquelles les médias occidentaux se laissent embarquer dans la propagande palestinienne. On se sert des journalistes occidentaux comme passeurs d'images qui viendront s'imprimer dans les cerveaux. Comme elles sont spectaculaires et confirment les préjugés des téléspectateurs, on peut se permettre les falsifications les plus grossières sans être démasqué. Et même lorsqu'elles sont démenties sans appel, elles restent imprimées dans la conscience collective. Ainsi, on trouve dans Google plus de 43000 occurrences de l'expression "massacre de Jénine", parmi lesquelles, seule une toute petite minorité s'attache à corriger ce mensonge propagandiste. Entre temps, même les autorités palestiniennes ont reconnu qu'il n'y avait pas eu, en avril 2002, plus de 500 Palestiniens tués comme ils l'avaient d'abord prétendu, mais 52, dont 14 civils. Même chose pour les prétendues fosses communes: la commission d'enquête de l'ONU, Amnesty international et Human Rights Watch n'en ont pas découvert la moindre trace. Mais la révélation de la vérité n'a pas sensiblement modifié le mythe médiatique du "massacre de Jénine"



[www.upjf.org]

Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 juillet 2008 : 20:20

"Car la seconde mamelle à laquelle notre intelligentsia a tété sa grille de lecture est une idéologie d’extrême gauche. Il y a quelques mois, une enquête auprès de journalistes français, tous supports confondus, montrait que plus de 95% d’entre eux se situaient à gauche ou à l’extrême gauche de l’échiquier politique."

Liliane Messika © Primo, 5 juillet 2008
[www.primo-europe.org]




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Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 juillet 2008 : 18:05

Les medias, encore les medias, cette fois avec l'histoire du caricaturiste Siné, renvoye du journal "Charlie-Hebdo" pour cause de reflexion raciste a l'encontre du fils de Sarkozy, amoureux d'une Juive, et desireux de se convertir au Judaisme.
Le directeur de Charlie-Hebdo, Philippe Val, a demande a Siné soit de s'excuser, soit de partir, ce que le caricaturiste a choisi de faire.

Evidemment et suite a son depart, les medias, toujours les medias bien-pensants et qui se serrent les coudes tres forts (sic), ont repris l'affaire en main (tout comme celle d'Al-Dura et d'Enderlin) et c'est le bal des articles "denonciateurs" et "accusateurs" qui defilent depuis dans la presse francaise avec toujours et encore le Nouvel Observateur, chef de fil evidemment. Et comme l'ecrit Bernard Henri-Levy sur LeMondefr.

Citation:
Et voilà la blogosphère, puis la presse, qui, au terme d'un renversement des rôles ahurissant, transforment l'affaire Siné en affaire Val et, au lieu de pointer, analyser, stigmatiser, le dérapage du premier ne s'intéressent plus, soudain, qu'aux "vraies" raisons, forcément cachées, nécessairement obscures et douteuses, qui ont bien pu pousser le second, voltairien notoire, apôtre déclaré de la liberté de critique et de pensée, défenseur en particulier des caricaturistes de Mahomet, à réagir, cette fois, en censeur offusqué (la main du "lobby" ? celle de Sarkozy lui-même ? un règlement de comptes inavoué et dont l'humoriste ferait les frais ? tout y est passé, jusqu'à la nausée...).




Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 juillet 2008 : 18:08

Voici l'article de Bernard Henri-Levy, en entier, paru aujourd'hui sur leMonde.fr. Il merite d'etre cite integralement parce qu'il met parfaitement les points sur les i.


De quoi Siné est-il le nom ?, par Bernard-Henri Lévy
LE MONDE | 21.07.08



Cette affaire est tout de même extraordinaire.

Voilà un humoriste - Siné - qui donne à son journal une chronique où il dit, en substance, que la conversion au judaïsme est, dans la France de Sarkozy, un moyen de réussite sociale et qu'il préfère "une musulmane en tchador" à "une juive rasée" (sic).

Voilà un directeur - Philippe Val - qui rappelle au chroniqueur le pacte fondateur qu'est, pour Charlie Hebdo, leur journal, le refus catégorique de toute forme d'antisémitisme ou de racisme et qui lui demande, en conséquence, de s'excuser ou de s'en aller.

Et voilà la blogosphère, puis la presse, qui, au terme d'un renversement des rôles ahurissant, transforment l'affaire Siné en affaire Val et, au lieu de pointer, analyser, stigmatiser, le dérapage du premier ne s'intéressent plus, soudain, qu'aux "vraies" raisons, forcément cachées, nécessairement obscures et douteuses, qui ont bien pu pousser le second, voltairien notoire, apôtre déclaré de la liberté de critique et de pensée, défenseur en particulier des caricaturistes de Mahomet, à réagir, cette fois, en censeur offusqué (la main du "lobby" ? celle de Sarkozy lui-même ? un règlement de comptes inavoué et dont l'humoriste ferait les frais ? tout y est passé, jusqu'à la nausée...).

A ce degré de confusion, la mise au point s'impose - et, sine ira et studio, sans colère ni enthousiasme, le rappel des principes simples que l'on a, dans cette empoignade, tendance à perdre de vue.

1. La critique voltairienne des religions, de toutes les religions, est une chose - saine, bien venue, utile à tous et, en particulier peut-être, aux croyants eux-mêmes. Le racisme, l'antisémitisme, en sont une autre - odieuse, inexcusable, mortelle pour tout le monde et que l'on ne saurait, en aucun cas, confondre avec la première.

La distinction n'était pas si nette chez Voltaire qui était, comme chacun sait, raciste et antisémite. Elle l'est depuis Voltaire, chez les meilleurs de ses héritiers et, en particulier, dans le journal de Philippe Val. Les vraies Lumières ? Les Lumières de notre temps ? Critiquer les dogmes, pas les personnes.

Bouffer du curé, du rabbin, de l'imam - jamais du "Juif" ou de l'"Arabe". Etre solidaire, bien entendu, de caricaturistes qui se moquent du fanatisme et le dénoncent - mais s'interdire, fût-ce au prétexte de la satire, la moindre complaisance avec les âmes glauques qui tripatouillent dans les histoires de sang, d'ADN, de génie des peuples, de race. C'est une ligne de démarcation. Soit, à la lettre, un principe critique. Et c'est là, dans le strict respect de cette ligne, qu'est, au sens propre, la pensée critique.

2. La question n'est pas de savoir si tel ou tel - en l'occurrence Siné - "est" ou "n'est pas" antisémite. Et l'on se moque bien des brevets de moralité que croient bon de lui octroyer ceux qui, comme jadis pour Dieudonné ou, plus tôt encore, pour Le Pen, disent le connaître "de longue date" et savoir "de source sûre" que l'antisémitisme lui est étranger.

Ce qui compte ce sont les mots. Et ce qui compte, au-delà des mots, c'est l'histoire, la mémoire, l'imaginaire qu'ils véhiculent et qui les hantent. Derrière ces mots-là, une oreille française ne pouvait pas ne pas entendre l'écho de l'antisémitisme le plus rance.

Derrière cette image d'un judaïsme tout-puissant auquel un Rastignac contemporain se devrait de faire allégeance, elle ne pouvait pas ne pas reconnaître l'ombre de notre premier best-seller antisémite national : "Les Juifs, rois de l'époque", d'Alphonse Toussenel (1845). C'est ainsi. C'est affaire, non de psychologie, mais d'acoustique, donc de physique, de mécanique.

Et quand on est face à ça, quand on voit un vieil humoriste - qui, en effet, ne sait sans doute pas vraiment ce qu'il dit - manipuler des chaînes signifiantes qui ont toujours, partout, avec une régularité implacable, mis le feu dans les esprits, la juste attitude n'est pas de minimiser, ratiociner, discuter à perte de vue des dosages respectifs, dans l'énoncé incriminé, du poison de la haine et de l'excipient gentiment ricaneur - elle est de déclencher, sans attendre, ce que Walter Benjamin appelait les "avertisseurs d'incendie".

3. L'antisémitisme - comme, naturellement, le racisme - est un délit qui ne souffre ni circonstances atténuantes ni excuses. La chose devrait aller de soi. Hélas, ce n'est pas le cas. Car il y a une excuse au moins qui, depuis l'affaire Dreyfus, semble marcher à tous les coups et instaurer une sorte de clause de la haine la mieux autorisée.

C'est celle qui consiste à dire : non à l'antisémitisme, sauf s'il s'agit d'un grand bourgeois, officier supérieur de l'armée française. Ou : non à l'antisémitisme sauf si l'enjeu est un symbole du Grand Capital, un banquier juif, un ploutocrate, un Rothschild. Ou : sus à l'antisémitisme, cette peste des âges anciens que le progressisme a terrassé - sauf s'il peut se parer des habits neufs d'un antisarkozysme qui, lui non plus, ne fait pas de détail et ne recule devant rien pour l'emporter.

Ainsi parlait Alain Badiou quand, dans un livre récent, De quoi Sarkozy est-il le nom ?, il s'autorisait de sa juste lutte contre l'"immonde" pour réintroduire dans le lexique politique des métaphores zoologiques ("les rats"... "l'homme aux rats"...) dont le Sartre de la préface aux Damnés de la terre avait pourtant démontré, sans appel, qu'elles sont toujours la marque du fascisme.

Et ainsi pensent aujourd'hui, non seulement les "amis" de Siné pétitionnant à tour de bras en sa faveur, mais tous ceux qui, sous prétexte que le Rastignac qu'il avait en ligne de mire était le propre fils du Président honni, sont comme tétanisés et interdits d'indignation - vieux reste d'antidreyfusisme ; dernière perle lâchée par l'huître d'un guesdisme dont la doctrine était qu'il y a un bon usage, oui, des pires maladies de l'esprit ; misère.

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Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 juillet 2008 : 18:09

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4. S'il y a bien un argument que l'on a honte d'avoir à entendre encore dans la bouche de ceux qui trouvent qu'on fait à Siné un mauvais procès, c'est celui qui plaide : "Siné est un vieux libertaire, un attardé de l'anarchisme, un rebelle - comment voudrait-on que cet homme-là trempe dans cette saloperie ? comment ose-t-on confondre sa révolte tous azimuts avec cette passion ciblée qu'est la fureur antisémite ?"


Eh bien justement. Cet argument est lamentable car il ignore tout des ambiguïtés d'une tradition dont une des spécialités a toujours été, justement, de passer de la rage tous azimuts à sa concentration antisémite : les anarcho-syndicalistes du début du XXe siècle ; les partisans de l'action directe proposant, soixante-dix ans plus tard, de "jeter" les Juifs sur "le fumier de l'Europe" (Ulrike Meinhoff, dirigeante de la Bande à Baader)...

Cet argument est pitoyable car il fait, ou feint de faire, comme si l'esprit de révolte, le non-conformisme, étaient un imparable vaccin contre ces tentations funestes : c'est faire bon marché du courant dit, précisément, des "non-conformistes des années 1930" et de l'énergie qu'il mit à fournir à l'antisémitisme de son temps ses armes et ses raisons (il convient, sur le sujet, de lire et de relire le classique de Jean-Louis Loubet del Bayle)...

Cet argument est dénué de sens, enfin, car il laisse supposer qu'un homme de gauche, un progressiste, serait immunisé, par nature, contre le pire : or on sait que, s'il n'avait, ce pire, qu'une vertu, ce serait de brouiller, pulvériser ce type de frontière et de provoquer, de gauche à droite, un chassé-croisé sémantique permanent, vertigineux, terrible (des fameuses "sections beefsteak", brunes dehors, rouges dedans, nées de l'entrisme communiste dans les organisations de masse hitlériennes jusqu'au recyclage, par l'islamo-gauchisme d'aujourd'hui, des scies de l'ultradroite, les exemples, hélas, abondent)...

5. Un tout dernier mot. Il faudrait, ânonne l'opinion, veiller à ne pas tomber dans le conformisme d'un politiquement correct, voire d'une police de la pensée et du rire, dont le seul effet sera d'empêcher les humoristes d'exercer leur libre droit de se moquer de tout et de tous. Soit. Sauf que, là aussi, il faut s'entendre. Et oser, surtout, poser la question. Et si "politiquement correct" était aussi le prédicat d'un discours et, en la circonstance, d'un humour qui s'interdirait le racisme, l'antisémitisme, l'appel au meurtre ?

Et si cette volonté de rire de tout et de tous, tranquillement, sans entrave, exprimait juste la nostalgie du bon temps de la blague à l'ancienne, bien grasse, bien salace, quand personne ne venait vous chercher noise si l'envie vous prenait de vous lâcher contre les "ratons", les "youpins", les "pédés", les femmes ?

Et si les temps, précisément, avaient changé et qu'il appartenait aux humoristes, non moins qu'aux écrivains, aux artistes, de prendre acte de ce changement en admettant qu'on ne rit plus aujourd'hui, ni tout à fait des mêmes choses, ni tout à fait de la même manière, qu'au temps des années 1930 ou 1950 ?

Allons, Siné. Tu as encore le choix. Ou bien la répétition, le stéréotype, le même éternel retour du même humour de cabaret qui ne te fait, j'en suis sûr, plus rire toi-même - mécanique plaquée sur du vivant, ignominie couplée avec du cliché, gâtisme assuré. Ou bien changer de disque, inventer, te libérer et faire de ton humour l'aventure d'une liberté retrouvée et ajustée aux libertés du jour - jeunesse à volonté, talent, modernité.

Je ne pense pas qu'on en ait "trop fait" sur cette affaire Siné. Aussi minuscule qu'elle semble, c'est une de ces "sécrétions du temps" dont Michel Foucault disait qu'elles n'ont pas leur pareil pour refléter, condenser, télescoper, l'esprit et le malaise d'une époque.

Bernard Henri-Levy

[www.lemonde.fr]




Entre guillemets
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 juillet 2008 : 19:55

La meilleure defense c'est evidemment l'attaque.

"LeMondediplomatique" qui crie a qui voudrait bien l'entendre que ce n'est pas Sine, Dieudonne, Jose Bove et autres calamites victimes de lapsus antisemites controles ou incontroles mais bien cette horde dechainee, representee par Bernard Henri-Levy, Finkielkraut, Philippe Val, Alexandre Adler, etc...etc...taxes de "gardiens de l’ordre social" et de "maitres-chanteurs" puisqu'ils ne permettent plus que le "Juif" soit a nouveau pietine librement par tous les frustres de la terre en ne laissant plus passer a ces racistes deguises leurs perles douteuses sous le pretexte d'humour ou de "critiques" innocentes et conformes a la "libre expression".

Voici l'article que le Monde Diplomatique place dans son journal a ce sujet justement et sous le titre de

L’« affaire Siné » Antisémitisme : l’échec d’un chantage
24 Juillet 2008

[www.monde-diplomatique.fr]




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