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Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 25 février 2008 : 12:41

Voilà, je viens de terminer le 'Journal" d'Hélène Berr.....je suis sans paroles!!! Epouvantable de suivre pas à pas la vie de cette jeune française juive en 1942-43, étudiante brillante en langues (anglais) et à la Sorbonne et qui voit sa vie se "défaire" petit à petit jusqu'à sa fin tragique.......Le manuscrit original de ce livre se trouve donc au Mémorial de la Shoah depuis 2002: une vitrine y est consacrée dans le cadre de l'exposition permanante de la vie des juifs en France sous l'Occupation.

Laila

Survivre avec les loups.
Posté par: noemi (IP enregistrè)
Date: 29 février 2008 : 16:43

SURVIVRE AVEC LES FAUSSAIRES...

On a appris aujourd"hui que tout est faux dans le livre "Survivre avec les loups"
Les historiens juifs se sont penchés sur le récit et ont débusqué des incohérences ... la petite fille est née en 37 et pas en 34, elle aurait été trop jeune pour faire ce voyage, l'auteur n'est pas juive mais fille de déportés pour faits de Résistance, les loups de cette région ne sont pas noirs, mais gris... Vera Belmont, la réalisatrice du film tiré du livre est perplexe
Ma réflexion à moi, est celle-ci: pourquoi ne pas avoir présenté cela comme une fiction, un roman?
Les faussaires ont ceci de nocif, qu'ensuite les véritables autobiographies, les récits authentiques... ne sont pas crus...
Acculée, Misha Defonseca avoue enfin la supercherie qu'elle diffuse DEPUIS 10 ANS!
C'est détestable, d'avoir tant pris les gens pour des idiots!




Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 03 mars 2008 : 23:38

Exact, j'ai moi même appris cette supercherie d'autant plus inutile que l'auteur n'a aucune raison d'avoir honte de ses parents!!! Lamentable!!

Survivre avec les loups» : l'éditeur présente ses excuses

Valérie Sasportas

29/02/2008 | Mise à jour : 22:38 | Commentaires 18 .

Après avoir avoué dans nos colonnes que son best-seller était pure invention, Misha Defonseca provoque la déception de Bernard Fixot et de la cinéaste Véra Belmont.
Ils lui en veulent «un tout petit peu», mais se sentent surtout «très tristes», depuis qu'ils ont appris la nouvelle du mensonge de Misha Defonseca révélé, vendredi matin, par Le Figaro. Bernard Fixot, l'éditeur français de son récit vendu à près de 200 000 exemplaires (XO Éditions), et Véra Belmont, la réalisatrice du film Survivre avec les loups , qui a totalisé plus de 540 000 entrées en France, avaient pourtant «cru», malgré «des invraisemblances», à son autobiographie racontant l'épopée, en 1941 à travers l'Europe, d'une fillette juive de 8 ans sauvée par une meute de loups.

«Misha a menti, mais son histoire n'est pas moins incroyable que celle de ces gens d'un héroïsme extraordinaire revenus des camps», l'excuse l'éditeur, qui hésitait encore hier entre insérer un rectificatif dans le livre ou bien le retirer carrément de la vente. «J'ai beaucoup de chance d'être à ma place et non à celle de Misha, qui a dû vivre toute sa vie avec ce lourd secret», confiait-il juste après avoir raccroché avec l'auteur. Bernard Fixot reconnaît avoir une part de responsabilité «envers les enfants juifs qui ont été déportés» et «présente de plates excuses à ceux qui y ont cru».

Véra Belmont, «déçue», tente une explication : «Elle s'est approprié cette histoire comme un garde-fou pour ne pas sombrer.» Elle ne se sent pas responsable. «Ses parents ont bien été déportés», ajoute-t-elle. Et cela est important pour la cinéaste qui avait, enfin, à travers ce qu'elle croyait être un témoignage, «trouvé l'angle pour parler aux enfants de la Shoah». Fait son «devoir de mémoire».


Le souvenir d'une histoire

Pas question de retirer le film des salles, affirme Mathieu Piazza, responsable de la promotion chez Bac Films Production. «Ce conte tragique reste un bel exemple de courage et de persévérance contre l'adversité. C'est Mowgli chez les nazis !» Seulement, la mention « D'après l'histoire vraie» va être retirée du générique du film, qui est toujours à l'affiche avec Yaël Abecassis, Guy Bedos et Michèle Bernier. Exit aussi la petite phrase en épilogue : Tous les matins, Misha allait à la mairie voir s'il y avait des nouvelles de ses parents.» Pas de changement annoncé, en revanche, quant à la diffusion du film à l'étranger. La réalisatrice précise d'ailleurs qu'il n'a encore pas été question de le projeter en Allemagne.

Pour le psychiatre Serge Tisseron, auteur de Virtuel, mon amour (Éditions Albin Michel) : «La confidence de Misha Defonseca nous trouble tous pour deux raisons : nous pouvons tous nous raconter des histoires et être tentés d'y croire. Et cela pose une grave question sur le statut du récit, du témoignage, de la vérité. Misha n'est pas un escroc, analyse le médecin. En psychanalyse, on parle de personnalité clivée.»

Selon lui, cette histoire, elle ne l'a probablement pas inventée adulte. «Pour survivre à une situation traumatique, quand elle s'entend traiter de fille de traître parce que son père aurait parlé sous la torture, la fillette de 4 ans s'est raconté une histoire héroïque. Devenue adulte, elle a raconté le souvenir de cette histoire, comme si elle l'avait vécue pour de vrai. Ce qui se passe maintenant doit la soulager.» Une véritable catharsis.

Figaro

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Laila

Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 03 mars 2008 : 23:41

Tintin à la découverte des grandes civilisations!!

TINTIN ET LES GRANDES CIVILISATIONS
Pour la première fois, LE FIGARO et BEAUX ARTS MAGAZINE s’associent pour co-éditer un hors-série pour les passionnés de voyages culturels et tous les Tintinophiles de 7 à 77 ans.

TINTIN ET LES GRANDES CIVILISATIONS est un magazine pédagogique qui entraîne le lecteur sur les pas de Tintin à la découverte des arts premiers, de la civilisation égyptienne, des arts précolombiens, de la grande époque classique européenne...

L’équipe de la rédaction a réalisé l’exploit de retrouver les sources d’inspiration d’Hergé tout au long des 23 albums des aventures du jeune reporter. L’occasion rêvée pour les lecteurs, au fil du voyage, de s’initier aux arts du monde. L’histoire de Tintin et du FIGARO commence en 2005 avec la parution du Hors Série « Tintin, reporter du Siècle » puis se prolonge en 2006 avec la collection FIGARO MAGAZINE de 7 Bande-dessinées et 7 DVD et se poursuit en 2008, en hommage aux 25 ans de la mort d’Hergé le 3 mars 1983, avec un numéro spécial de 172 pages sur Tintin et les grandes civilisations…



Laila

Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 03 mars 2008 : 23:53

Hommage à Keith Haring à Lyon



Le Musée d'art contemporain de Lyon rend hommage à Keith Haring, à partir de vendredi (jusqu'au 29 juin)


Keith Haring (1958-1990) a fait ses débuts sur les murs du métro new-yorkais, avant de devenir un artiste culte des années 1980.

Une grande exposition retrace la courte carrière du peintre américain, mort du sida à l'âge de 31 ans. Elle regroupe 200 oeuvres qui reflètent la diversité des supports qu'il a utilisés.
Keith Haring s'intéresse tôt au dessin et baigne dans la culture rock des années 70. Il s'inspire de la BD, du dessin animé et des productions du mouvement Cobra.


Après des études de graphisme publicitaire, Keith Hartin descend dans le métro tout les matins, pour dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires vides, couverts de papier noir. Entre 1980 et 1985, il y crée des centaines de dessins esquissés de quelques traits, qu'il ne signe jamais. Ces Subway Drawings sont, "par nécessité, rapides et simples".

Au début, cet art est éphémère, les dessins étant vite couverts par des affiches de publicité. Mais les créations de Keith Haring sont de plus en plus demandées et les passants se mettent à emporter les dessins.

L'artiste présente aussi des expositions personnelles, en 1982 à la galerie Tony Shafrazi, puis de Sydney à Tokyo, en passant par la Documenta de Kassel (1983), la Biennale de Venise (1984)...

Son style est caractérisé par une ligne continue noire dessinant des contours synthétiques, qui deviennent des symboles, sur fond monochrome.


Parmi ces figures-symboles, le "Radiant Baby", bébé radiant est, selon ses propres mots, son "logo", sa "signature". Pour lui, "les enfants personnifient la vie dans sa forme la plus joyeuse". Parmi d'autres symboles, ordinateur ou téléviseur dénoncent la technologie déshumanisante, un serpent exprime une menace, une pyramide fait référence aux civilisations anciennes.

Keith Haring veut être populaire. Il ouvre en avril 1986, dans le quartier new-yorkais de Soho, son "Pop Shop", boutique où se vendent des objets, jouets, vêtements, posters et autres pin's portant ses dessins et ceux de quelques amis. Du sol au plafond, la boutique porte ses fameuses lignes noires figurant des personnages imbriqués les uns dans les autres.

Grâce au Pop Shop, le grand public a facilement accès à ses oeuvres, pour un prix abordable. La démarche de Keith Haring, nouvelle pour l'époque, est contestée par de nombreux artistes mais soutenue par ses amis et par Andy Warhol. Elle n'a pas de but lucratif, dit-il: son objectif est de reverser les bénéfices au profit de différentes causes.


Keith Haring milite notamment contre la drogue, dont il a lui-même souffert et qui emporte son ami Jean-Michel Basquiat en 1988. Il réalise des affiches et des peintures murales pour des campagnes de prévention. Il s'engage aussi contre le sida, qui tue nombre de ses amis avant de l'emporter aussi en 1990.

L'exposition du Musée d'art contemporain de Lyon présente une grande diversité de techniques et supports: peinture vinylique, acrylique, émaillée, craie, encre, feutre, sur toile, métal, papier, bois, ou sur une BMW. Il peint même sur les corps humains, comme celui de Grace Jones en 1985.

L'exposition rassemble une série de peintures sur une palissade de chantier new-yorkais inédite, des dessins du métro, parfois en photo s'ils ont disparu, de grandes sculptures monumentales. Elle reconstitue son "Pop Shop Tokyo" et propose une vidéo.

Laila

Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: evanou (IP enregistrè)
Date: 05 mars 2008 : 01:16

Le partage de la table crée entre les convives un moment d’échange unique. C’est dans cet esprit que Jacques Le Divelec et le Père Alain de la Morandais ont publié « A Table avec Moïse, Jésus et Mahomet ». Quelles sont les fêtes religieuses et qu’y mange t-on ? Quelles sont les coutumes alimentaires des « enfants d’Abraham » ? Autant de questions auxquelles les deux auteurs ont tenté de répondre en mettant en avant la signification de chaque rite et chaque aliment qui se trouvent dans les textes saints.

Dès le début, ils mettent l’accent sur le sens de l’hospitalité, valeur commune aux trois religions. Dans le Judaïsme, il est écrit : « Dieu (…) aime l’étranger et lui donne de la nourriture et des vêtements. Vous aimerez l’étranger car vous avez été étranger en pays d’Egypte. » (Deutéronome X, 18). Dans l’Islam, le sens de l’hospitalité et de la solidarité revêt une grande importance. Etre musulman c’est d’abord se montrer généreux, accueillant, sensible à la difficulté de l’autre et à la dignité effacée de celui qui s’est perdu en chemin. Pour les Chrétiens, l’hospitalité est liée à la charité. L’hôte devient sacré.

Trois parties divisent cet ouvrage. Une première partie est consacrée aux « nourritures spirituelles ». Les fêtes religieuses y sont décrites. On regrette, toutefois, une présentation assez sommaire. En effet, les deux auteurs oublient de citer les fêtes de Tichri parmi lesquelles figure la fête de Roch Hachana (la nouvelle année juive). Ce repas de fête est riche en mets symbolisant des points bien définis. Par exemple, on mange des pommes trempées dans le miel afin que l'âme se réjouisse de la douceur préfigurée de l'année à venir.

Les notions de pureté et d’impureté dans l’Islam et le Judaïsme sont également évoquées. Le souci de l’hygiène alimentaire a sans doute déterminé certains interdits, mais ceux-ci ont acquis au fil du temps une valeur religieuse et morale, signalent les auteurs tout en expliquant ce que sont les aliments casher et hallal.

Jacques Le Divelec et le Père Alain de la Morandais reviennent, de manière approfondie, sur les aliments chers aux trois religions. Ce qu’ils appellent « les nourritures terrestres » ont une signification historique et géographique. C’est le cas de l’olivier. Cet arbre, qui est un symbole universel de paix et qui « porte les signes de la bénédiction divine », est cultivé en Méditerranée. Chaque peuple de la région l’utilise pour ses rites culinaires ou tout simplement pour alimenter les lampes. Chez les Musulmans, l’olivier est un arbre central associé à la Lumière. Dans le Judaïsme et le Christianisme, il est un symbole de prospérité et de paix.

Enfin, 50 recettes, liées aux traditions juive, chrétienne et musulmane, sont présentées. Le lecteur découvrira comment préparer à la fois le Harosset pour Pessah, le gigot pascal ou bien le méchoui de l’Aïd el-Kebir.

Alors, partager un repas, n’est-ce pas adresser à tous les convives un message de paix ?



Stéphanie Lebaz

A table avec Moïse, Jésus et Mahomet
de Jacques Le Domellec et le Père Alain De La Morandais

Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 08 mars 2008 : 19:43



Je ne l'ai pas encore ni lu ni pris en mains: j'ai juste appris qu'il existait par un hebdomadaire que je reçois régulièrement.

Présentation de l'éditeur
" J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable. " A travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante " ordinaire ". Où comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.

Biographie de l'auteur
Ex-directeur de la Série noire, éditeur chez Fayard et critique au Monde des Livres, Patrick Raynal est un des papes du polar en France. Chez Flammarion il est l'auteur de En cherchant Sam, du Ténor hongrois et de Retour au noir.

[www.ouest-france.fr]

Laila

Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 08 mars 2008 : 22:09

Bonjour Laila et merci pour souligner pour nous ces nombreuses lectures certainement interessantes. Je reconnais que ce livre juste mentionne ci-dessus parait passionnant car evidemment, il s'agit de l'heritage psychologique transmis a l'interieur d'une famille sans pour autant que les faits eux-memes soient devoiles et connus.

Je salue ta persistance a diriger tes lectures sur cette tragique periode mais je pense que pour ton bien, il faudrait te tourner ailleurs. Je reconnais que ces recits sont bouleversants et tellement passionnants mais je pense que suite a ces ecritures, on risque d'etre pas mal perturbe et ce n'est pas la meilleure chose.








Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 09 mars 2008 : 18:37

Bonjour Darlett.......il est vrai qu'en ce moment j'ai souvent eu entre les mains ces livres là car il se trouve que la première et la deuxième guerre mondiale font partie du programme scolaire de 3ième au collège en France et comme l'ainée de mes 5 petits enfants de 14 ans est justement dans cette classe, j'ai dû chercher des lectures pour elle sur la demande de l'école.Pour compléter cette démarche, sa classe vient d'ailleurs de partir pour 5 jours( ils sont revenus vendredi dans la nuit) pour un voyage jusqu'à Strabourg et Nuremberg.....elle en a été d'ailleurs très secouée!! Je ne sais plus très bien jusqu'où doit aller l'information: par ailleurs, certains élèves ne ce sont "apparemment j'espère" pas sentis concernés......
PS: je précise que toutes ces lectures ne sont pas passées par ses mains car je filtrais justement et certains livres dont je ne parle pas ici, étaient déjà sur mes étagères.

Laila




Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 11 mars 2008 : 16:54

Peut-être la connaissez vous déjà! Je l'ai entendu pour la première fois ce matin et comme j'ai toujours aimé la guitare classique, j'ai été charmée.........il s'agit de Liat Cohen.


Pionnière à la fois de la création contemporaine et de la renaissance de la guitare classique, Liat vit à Paris depuis 1992 et approfondit ses recherches sur les différentes techniques de la guitare et de la musique en s'inspirant parallèlement des chemins de trois écoles : celles de l'Europe de l'Est, de l'Espagne et de la France. Elle se fait rapidement connaître pour sa maîtrise de l'instrument, la clarté et le son subtil et expressif de ses interprétations. A l'occasion de la sortie de son nouvel album, 'Variations Ladino', Liat Cohen donne un concert gala à la salle Cortot.

[vids.myspace.com]

Et d'autres morceaux dont Bach........[www.liatcohen.com]

Laila




Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 octobre 2008 : 06:15

C'est une excellente chose de faire paraitre quelques lignes sur les livres que nous avons lus. Et je vais continuer cette excellente rubrique ouverte par Laila.

Etant donne que ma memoire n'est plus ce qu'elle etait, je pense que c'est une bonne chose de signaler, ne serait-ce que par les titres en quelques lignes, ces livres que j'ai eu entre les mains recemment.

J'en ai lu quelques uns et certains m'ont particulierement interesses. Tout d'abord le dialogue entre Alain Finkielkraut et Rony Brauman dirige par Elisabeth Levy dans un livre intitule : "La discorde, Israel, Palestine, les Juifs, la France".

Bien que je n'aie jamais eu beaucoup de sympathie pour Rony Brauman (dont le frere est mon medecin familial a Jerusalem) et lui dont le pere etait un sioniste fier, a choisi de denigrer totalement Israel et de condamner violemment sa politique en prenant partie pour les palestiniens, j'ai pu constate dans cet echange entre les deux, Alain Finkielkraut et Rony Brauman, que le dialogue etait possible et j'ai apprecie cette confrontation intelligente qui permettait de mettre face a face deux conceptions si opposees de ce conflit.

Pour avoir une idee de ce livre, voici sur le site "Akadem", les 2 protagonistes, cote a cote invites par Elisabeth Levy a faire un bref expose de leur experience commune.

[www.akadem.org]






Pêle-mêle, un livre... Une expo... Interessant
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 29 octobre 2008 : 06:36

De Esther Benbassat, j'ai lu recemment un livre qui raconte l'histoire des Juifs sepharades et j'ai eu la surprise, sur les 500 pages que comporte ce livre de ne trouver que 2 ou 3 pages qui mentionnaient l'exode des Juifs d'Espagne et du Portugal vers l'Afrique du Nord suite a leur expulsion.

Je trouve cette omission absolument regrettable alors que la majorite des Juifs d'Afrique du Nord sont des "Megorashim" (expulses) et je pense qu'il est absolument essentiel de corriger cette negligence. Esther Benbassa ne mentionne et detaille le repli en terre d'Islam des Juifs de la Peninsule Iberique uniquement de ceux qui trouverent refuge dans l'immense Empire Ottoman et particulierement a Salonique.

Le livre s'intitule "Histoire des Juifs sepharades, de Tolede a Salonique"



Les grandes figures philosophiques et litteraires, de Maimonide a Ibn Gabirol, de Juda Halevi au kabbaliste Nahmanide, voient le jour dans ces terres benies.

En 1492, apres l’edit d’expulsion, c’est la conversion ou l’exil, et la fin d’une presence multiseculaire. Les Sepharades se dispersent autour du bassin mediterraneen. Les marranes, surtout du Portugal, prennent aux siecles suivants le chemin du depart, et ils rejoignent les communautes deja formees ou en creent d’autres, notamment a Amsterdam, patrie de Spinoza, et dans le Sud-Ouest de la France.
Mais la majorité s’installe cependant en terre d’Islam. L’Orient se transforme ainsi en foyer culturel judeo-ibérique conscient de sa spécificite.

Le tournant par Klaus Mann
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 07 décembre 2008 : 00:12

A la mort de ma mère il y a deux ans, j'ai hérité de sa série de Prix Nobel relié et parfois, je prends un livre au hasard. J'ai ainsi relu "Mort à Venise" de Thomas Mann dont j'avais aussi vu la version film avec Dirk Bogarde. Du coup, cela m'a donné envie de lire la biographie de son fils Klaus Mann.Je viens de le terminer et j'ai beaucoup appris sur la période de sa vie jusqu'à son suicide après guerre.


Le tournant
Klaus Mann
Roman (poche). Paru en 03/2008

Né en 1906, " en un siècle d'anarchie morale et sociale ", Klaus Mann eut la mauvaise fortune de voir le jour sous le double patronage de son père (qu'il surnommait " Le Magicien ", prix Nobel de littérature en 1929) et de son oncle Heinrich Mann (l'auteur du Professeur Unrat, qui sera immortalisé au cinéma par L'Ange bleu et par les jambes de Marlène Dietrich). Dans la maison Mann, l'écriture était " une malédiction familiale ", mais pour le jeune écrivain, une telle malédiction allait jeter de l'ombre sur sa propre carrière littéraire...
Dans les premiers chapitres, cette autobiographie ressemble à beaucoup d'autres : elle commence par l'évocation de l'enfance, avec ses mythes, ses légendes et ses jeux, considérés dans le miroir déformant de l'âge adulte (" On ne peut pas se fier au souvenir, et pourtant il n'y a pas d'autre réalité que celle que nous portons dans notre mémoire "). Une enfance quand même secouée à 8 ans par la Première Guerre mondiale, dont il retient surtout les privations alimentaires. Ce parcours d'une vie se poursuit par l'époque des grandes lectures, qui font se côtoyer Socrate, Whitman, Nietzsche, Strindberg, Rimbaud, Wedekind, Büchner, Rilke, Novalis, Stefan George, Herman Bang, et qui témoignent d'un goût prononcé pour le romantisme allemand. Il évoque ensuite ses premiers pas dans l'univers éditorial, qu'il réalisa bien avant d'avoir 18 ans. Une rencontre largement favorisée par la notoriété de son père : il lui suffisait de dire son nom, et toutes les revues s'ouvraient à lui. Klaus Mann n'était d'ailleurs pas dupe : " L'éclat tapageur dont s'entourèrent mes propres débuts ne se comprend - et ne s'excuse - que si on imagine, fermement érigée à l'arrière-plan, la gloire paternelle. C'est dans son ombre que je commençai ma carrière et il fallait que je me démène et me singularise pour ne pas passer totalement inaperçu ". On le suit alors dans ses séjours à l'étranger, le plus souvent en compagnie de sa soeur Erika, et dans quelques-unes de ses rencontres (Cocteau, Gide, et plus encore son ami René Crevel).
Cette autobiographie serait seulement l'histoire " d'un intellectuel entre deux guerres mondiales (...), toujours errant, toujours vaguant sans trêve ni repos, toujours inquiet, toujours en quête ", en quelque sorte un parmi d'autres, si le national-socialisme n'avait décidé de gangrener l'Allemagne et de pousser Klaus Mann à s'exprimer publiquement sur l'arrivée d'Hitler au pouvoir. C'est alors qu'elle prend toute sa saveur. Commence pour le jeune Mann le temps de l'émigration. Ne pouvant supporter de rester en Allemagne (devenue " l'enfer, le domaine interdit, la zone maudite ") aux côtés d'Hitler (qui " répandait une puanteur "), il quitte son pays natal en mars 1933 pour se lancer, sans doute porté par la vague de l'émigration, dans un travail colossal : " J'écrivais avec appétit ; j'écrivais vite et bien, un livre par an, à quoi s'ajoutaient encore mes tâches de journaliste, des conférences, des articles, des textes pour le Moulin à Poivre (le cabaret de sa soeur Erika) et bien d'autres travaux supplémentaires ". Dès qu'il le peut, dans la plupart des capitales des villes européennes, Klaus Mann prêche la bonne parole, présente Hitler aux yeux incrédules du monde, invite les démocraties d'Occident à faire front contre lui... En 1936, il s'exile aux États-Unis avec sa soeur et toute la maison Mann (qui avait été très tôt déchue de sa nationalité allemande). Outre-Atlantique, il n'aspire plus qu'à devenir " un citoyen du monde de nationalité américaine ". En 1940, il abandonne sa langue natale pour l'anglais, et quitte définitivement l'autobiographie narrative pour des pages détachées de son Journal (qui couvrent les années 1940-1942), lesquelles seront suivies par un ensemble de lettres, qui courent jusqu'à un autre tournant : le rapprochement possible entre l'Est et l'Ouest, qui s'ouvrira sur la guerre froide.
Klaus Mann peut reposer la conscience tranquille : " si l'on ne fait rien pour accroître le nombre d'humains (il n'a pas eu d'enfant), au moins a-t-on à coeur d'approvisionner les pauvres garçons des époques futures en lectures intéressantes ! " Et à ceux qui verraient une simple fuite dans son exil, ces pages leur rétorquent qu'il a fui l'Allemagne, non la guerre. Aux États-Unis, il continue à défendre la démocratie, crée une revue littéraire qui accueille les signatures les plus prestigieuses de l'époque, et surtout presse l'administration américaine de lui accorder sa naturalisation, condition sine qua non pour s'engager dans l'armée. Et bien avant son suicide en 1949, c'est en tant que soldat américain qu'il sera envoyé sur le front en Afrique du Nord ainsi qu'en Italie.

[fr.wikipedia.org]

Laila

Le tournant par Klaus Mann
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 décembre 2008 : 18:07

Bonjour chere Laila,

Je suis heureuse de te retrouver par le biais de la litterature et ce personnage de Klaus Mann demontre qu'il y avait en Allemage des annees 40 quelques bonnes ames qui combattaient avec leur maigre moyen cette "Allemagne puante" qu'elle etait devenue. C'est essentiel de remettre en surface ces auteurs qui ramenent des valeurs de base parmi les hommes et c'est toujours reconfortant de les lire.
Pour ma part, je m'apprete a lire Umberto Eco que je desirais lire depuis longtemps. Le livre que j'ai actuellement entre les mains, s'intitule "Cinq questions de morale" et il a ete ecrit en 1997.

Sur la couverture, il y a ecrit :

"...l'intolerance la plus terrible est celle des pauvres, premieres victimes de la difference. Il n'y a pas de racisme entre riches : eux, ils produisent eventuellement des doctrines du racisme ; mais les pauvres en produisent la pratique, bien plus dangereuse.

Les intellectuels ne peuvent lutter contre l'intolerance sauvage, car, face a la pure animalite sans pensee, la pensee est desarmee
Mais il est trop tard quand ils affrontent l'intolerance doctrinale, parce que lorsque l'intolerance se fait doctrine, il est trop tard pour la combattre, et ceux qui devraient le faire en deviennent les premieres victimes.

Et pourtant, la est le defi. Eduquer a la tolerance des adultes qui se rient dessus pour des raisons ethniques et religieuse est du temps perdu. Trop tard. Donc, l'intolerance sauvage se combat a la racine, par une education constante qui doit commencer des la lus tendre enfance, avant qu'elle soit ecrite dans un livre, et avant qu'elle devienne une croute comportementale trop epaisse et trop dure."




J'ai lu...Les femmes qui lisent sont dangereuses!!
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 28 décembre 2008 : 14:17

Hier suis allée flâner à la Fnac et voici ce que j'ai trouvé!!




La présentation de l'éditeur


Les femmes et la lecture dans l'art occidental.

«Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits,d'appropriations, de réincorporations.»

Laure Adler.


Les femmes et la lecture dans la peinture et la photographie.

L'histoire de la lecture féminine se reflète dans la peinture et la photographie. Le motif de la femme en train de lire a fasciné les artistes de toutes les époques. Pourtant, il aura fallu des siècles avant qu'il soit accordé aux femmes de lire à leur guise. Ce qui leur incombait d'abord, c'était de broder, de prier, de s'occuper des enfants et de cuisiner. Dès l'instant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l'étroitesse du monde domestique contre l'espace illimité de la pensée, de l'imagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles s'approprient des connaissances et des expériences auxquelles la société ne les avait pas prédestinées.

C'est ce chapitre captivant de l'histoire de la lecture féminine que ce livre nous invite à explorer avec un soin particulier du détail. Le fil de son analyse conduit du Moyen Âge au temps présent, en s'attachant plus spécialement à certaines oeuvres de Rembrandt, Vermeer, mais aussi Manet, Matisse ou Hopper, jusqu'à la fameuse photographie d'Eve Arnold montrant Marilyn Monroe en train de lire Ulysse de James Joyce. L'auteur accompagne de courts textes de commentaire son choix de peintures, de dessins et de photographies.

Un auteur que j'aime beaucoup!!! Celle qui suit......
.
Laure Adler, née en 1950, est journaliste, historienne et écrivain, spécialiste de l'histoire des femmes et des féministes au XIXC et au XXe siècles. Elle est aujourd'hui responsable du secteur littéraire du Seuil, après avoir été directrice de France-Culture de 1999 à 2005. On lui doit de nombreux ouvrages, notamment une biographie de Marguerite Duras, parue en 1998 ; en 2005, elle a publié Dans les pas de Hannah Arendt (Gallimard).

Stefan Bollmann, né en 1958, a étudié la philologie, le théâtre, l'histoire et la philosophie; c'est un spécialiste de Thomas Mann. Auteur et éditeur, il vit actuellement à Munich.

[minilien.fr]

Pour en savoir plus et avoir un aperçu du livre:
[minilien.fr]

Cliquez successivement sur chaque image sous la grande.......

Laila

J'ai lu...
Posté par: Claudina (IP enregistrè)
Date: 01 juillet 2009 : 14:03

Pour Laila,

Tu es comme moi, passionnée de lecture. C'est avec plaisir que je te recommande, ainsi qu'aux autres Darnneurs, un roman espagnol, un peu "pavé" mais magnifique, "Le Coeur Glacé", écrit par Almudena Grandes.

Désolée, je n'ai pas retenu l'éditeur, Flammarion peut-être.

Il s'agit d'une saga sur le destin croisé de deux familles espagnoles, l'une franquiste, l'autre répyblicaine et réfugiée en France.

L'hisoire commence au début de la Guerre Civile et se termine de nos jours, un roman très "travaillé" où l'auteur alterne un chapitre se déroulant dans les années 30 et 40 et un chapitre se déroulant de nos jours, l'intrigue est menée à la manière d'une énigme policière, dans une très belle langue (chapeau pour la traduction).

Plus d'un demi-siècle d'histoire de l'Espagne (et de la France aussi) passé au crible des sentiments, et des évènements.

Je serais heureuse de te le prêter.

Il y aussi un petit roman plus "facile" "Mal de pierres" de Milena Agus, auteur sarde pleine de sensibilité. Pour les amateurs d'Italie...

Pour les lecteurs que l'histoire de la Kahena, princesse berbère des Aurès intéresse, il y a le récit romancé fait par Gisèle Halimi, avocate de renom, en s'appuyant sur les textes de l'historien Benjamin Stora. Idéal pour une lecture de vacances.

Bonne lecture !

Amitiés.

Claudina

J'ai lu...
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 01 juillet 2009 : 19:34

Je suis morte de rire, Claudina car je vois que nous continuons à avoir les mêmes lectures!!! A part le premier livre dont je prends bonne note, j'ai lu "Mal de Pierres" que j'ai aimé au point d'acheter deux autres livres du même auteur: "Mon voisin" et "Battement d'ailes". Pas encore lus ces deux derniers ainsi que celui de Gisèle Halimi: "La Kahina" car j'ai un peu de retard mais pas grave.J'aime bien Gisèle Halimi et ai lu: " Fritna" et "La cause des femmes".

En ce moment je suis plongée dans une Saga des Médicis en trois volumes: très facile, romancée mais exacte du point de vue historique. J'alterne des sujets un peu difficile avec des romans qui me détendent.

Bonne soirée......)))

Laila




POURIM DE LOS CRISTIANOS
Posté par: hamidi3 (IP enregistrè)
Date: 12 juillet 2009 : 19:46

AUX DARNNEURS DU MONDE
L'anniversaire de la bataille des trois rois est pour le 04 aout et c'est pour bientôt.
Cette bataille avait été remportée par le MAROC avec la mort de 3 rois.
Seul la mort de Dom Sébastien, roi du PORTUGAL a été fêté par les juifs sépharades du nord du MAROC et cela durant plusieurs années
( POURIM DE LOS CRISTIANOS).
Après, cette fêté a été abandonné.

Alors qui peut nous en dire plus sur POURIM DE LOS CRISTIANOS ?
Pourquoi a-t-elle été abandonnée ?

POURIM DE LOS CRISTIANOS
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 juillet 2009 : 01:43

Hamidi bonjour,

Voici ce qu'avait ecrit sur le sujet un certain Raymond :

-------------------

Posté par: raymond
Date: 04 mai 2008 a 12:26

Je retrouve un petit texte que j'avais rédigé en 2006 à ce sujet dans mon petit site de généalogie familiale [groups.msn.com]:

"Bonne fête de Purim à tous.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, je vais vous raconter l'origine d'un Pourim spécial celui d'Alcazaquivir encore appelé "Purim de los Cristianos" , le Pourim des Chrétiens. Pour les novices, quand on fête Purim, c'est qu'on est passé à côté d'une catastrophe et qu'on est heureux de se débarrasser d'un ennemi.

Alcazarquivir a été le berceau de quelques familles de Benudiz dont la mienne. C'est une petite ville proche de Larache et Tanger. Alcazar est célèbre pour sa bataille des "Trois Rois" qui eut lieu à Oued el Makhazine le 3 et 4 août 1578. Au cours de cette bataille importante 3 rois vont mourir, le roi du Portugal Sebastian, son allié marocain le Sultan Moulay Mohammed contre le Sultan en place Moulay Abdel Malik.

La bataille fit rage et le 3 rois perdirent la vie. La domination portugaise au Maroc prit fin.

Et Pourim dans tout ça? C'est simple. Sebastian roi du Portugal comptait massacrer les juifs ou les convertir et en tout cas instituer l'inquisition une fois le Maroc du nord occupé. Les juifs espagnols qui connaissaient l'inquisition et ce que cela voulait dire n'étaient pas très heureux de la nouvelle.

A l'annonce de la mort de Sebastian, ils fêtèrent la victoire des musulmans .... plus tolérants à leur égard. La fête de "Purim de los Cristianos" a été longtemps fêtée a Alcazarquivir, Larache et Arcila entre autres. "

Donc l'histoire de cette bataille mérite d'être connue !

[www.darnna.com]

J'ai lu...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 02 septembre 2009 : 18:24

Sur le livre de Elie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israel en France, livre intitule "Lettre ouverte aux Juifs de France", paru en 2002, je lis cette phrase qui m'interpelle, car tellement juste :

"Pour des raisons qu'il serait trop long de reprendre ici, le sionisme a perdu depuis longtemps son contenu revolutionnaire, et il n'a plus rien a voir avec l'entreprise de rupture radicale d'avec la vie alienante du ghetto, de rejet violent de l'emprise des rabbins et de la tradition religieux. La-bas, comme ici, la religion revient en force." (page 34)




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