Une brillante analyse et reponse a l'appel JCall qui continue de faire des remous sur la toile, c'est celle de Stephane Juffa de la Mena. Voici le texte en entier, il est un peu long mais tout y est et vaut la peine d'etre lu.
Une seule remarque, j'ai cherche dans la liste et suivant l'ordre alphabetique, la signature de Elie Barnavi, et je n'ai pas trouve.
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JCall : à boire et à manger
lundi, 03 mai 2010
Par Stéphane Juffa
L’initiative intitulée JCall, qui sera lancée ce soir à partir du parlement européen à Bruxelles, appelle un commentaire circonstancié de notre part, car elle est significative. Elle l’est par la qualité de ses signataires, le contenu de son manifeste et le moment et les circonstances qui président à son lancement.
Dans ces conditions, notre choix s’est focalisé sur ce que disent les pétitionnaires et non sur les procès d’intention à leur encontre, qui font déjà florès sur les pages de leurs détracteurs. A cette fin, j’invite les lectrices et les lecteurs à imprimer le texte officiel de leur initiative et à l’avoir à portée de main en lisant cet article.
Je tiens à préciser, avant de me lancer dans mon commentaire, que les instigateurs de cette démarche ne sont en aucune manière nos ennemis, et que seule une minorité d’entre eux constituent des adversaires politiques extrémistes.
Des personnalités – parmi lesquelles des amis proches et de longue date – tels Bernard Henri Lévy, Vincent Peillon, Alain Finkielkraut, ont pris suffisamment de risques personnels, ont suffisamment servi de cibles aux anti-israéliens de tous poils, pour que l’on prenne le temps d’étudier leur "appel à la raison" avec une humeur égale.
Des Israéliens, comme Elie Barnavi et Avi Primor, qui ont servi leur pays sans faux cols, méritent indéniablement toute notre attention.
En milieu démocratique, chacun est libre d’exprimer publiquement ses sentiments. Plus encore : c’est en prenant le risque individuel de se mêler des débats publics que l’ont fait évoluer les choses. C’est en intervenant dans la discussion que l’on donne un sens à l’échange démocratique et intellectuel.
Entrons maintenant dans le vif du sujet :
Citation:" (...) le lien à l’État d’Israël fait partie de notre identité. L’avenir et la sécurité de cet État auquel nous sommes indéfectiblement attachés nous préoccupent".
Voilà qui constitue une excellente entrée en matière. "L’État d’Israël fait partie de notre identité", de même que le caractère "indéfectible" de leur "attachement", présentent un postulat très fort face aux trop nombreux antagonistes qui s’époumonent à écarter les Juifs d’Israël.
Un postulat qui dépasse le simple "intérêt", pour la première fois dans le cas de beaucoup des signataires, pour exprimer l’appartenance (identité) et son état de permanence, quels que soient les événements qui surviennent (indéfectible).
On remarque un bémol ennuyeux, toutefois ; il est d’ordre philologique : si les pétitionnaires déclarent leur lien "identitaire" à l’Etat hébreu, il on a nécessairement affaire à un lien à caractère national, non religieux.
Ce qui nous ramène à l’introduction de l’appel :
Citation:Notre objectif est de rendre publiques les positions de juifs européens (...)
Le substantif "juifs", avec une minuscule, définit les adeptes d’une religion, comme "chrétiens" ou "musulmans". Par définition, cependant, un lien à un Etat ne peut concerner qu’une nation ou un peuple, comme pour "Français", "Allemands", "Druzes", Kurdes", "Arméniens", "Juifs", etc.
Venant d’individus baignant dans la langue française et sa sémiologie, on ne peut que s’étonner de cette contradiction, qui jette un premier froid dans leur déclaratif.
Et puis, toujours à propos de l’introduction, dans laquelle ils affirment être demeurés "trop longtemps silencieux", on ne peut que relever que personne ne les empêchait de s’exprimer plus tôt, hormis eux-mêmes.
BHL, aux premières loges de JCall
Et d’ajouter que les plus célèbres d’entre les pétitionnaires disposent d’un accès très large aux media main stream, qui leur permettait d’énoncer ces vérités dès qu’il leur parut urgent qu’elles fussent partagées.
Cette précision – de trop – de leur part fait planer un doute légitime sur le choix du moment politique, où ils ont tous et simultanément, après s’être tus, presque tous, et simultanément, durant des décennies, ressenti le besoin irrésistible de dire la même chose. Hum...
Citation:" Loin de sous-estimer la menace de ses ennemis extérieurs (...)"
Si, pourtant ! Ne pas expliciter ces menaces dans leur manifeste coïncide objectivement à les sous-estimer. Clair qu’il faut absolument solutionner – et sans temps morts - notre problème avec les Palestiniens ; mais dans l’ordre des priorités existentielles - l’ordre des dangers pesant sur la pérennité des habitants de l’Etat hébreu -, en termes stratégiques, cette question n’apparaît qu’en quatrième position.
Les signataires de JCall auraient été mieux inspirés s’ils avaient commencé par se mobiliser pour enrayer la menace insupportable pesant sur l’avenir des Israéliens, et qui n’a strictement rien à voir avec la création de l’Etat de Palestine.
Les pétitionnaires auraient fait taire tous les doutes quant à leur synchronisme avec la réalité que nous vivons hic et nunc, s’ils avaient commencé par partager publiquement notre inquiétude relative à l’arme suprême que nous destine la République Islamique d’Iran, et à laquelle ses ingénieurs mettent la dernière main, protégés derrière des tonnes de béton.
Ils auraient témoigné de leur "identité" crédible avec nos préoccupations, s’ils avaient fait l’effort de se mettre un instant dans la peau d’un habitant de Métoula ou d’ailleurs en Galilée, lorsqu’il sait que 40 000 projectiles du Hezbollah sont pointés en permanence sur sa maison et sa famille, dans l’indifférence générale de la communauté des nations. Et de beaucoup de cousins juifs de l’exil.
Le troisième danger, par ordre de proéminence, qu’Israël doit aujourd’hui gérer est l’hostilité affichée à son égard de l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique. Car c’est la disposition de Barack Obama à l’égard du régime en place à Téhéran qui déterminera s’il pourra ou non se doter de la Bombe qu’il prépare.
Or c’est Obama qui a décidé de faire un parallèle intégralement artificiel entre le projet militaire des ayatollahs et la question palestinienne. C’est lui qui, au moment où l’existence d’Israël est objectivement en danger, s’emploie activement à nous priver du droit de nous défendre.
C’est Obama, enfin, qui a suscité la création et le financement de J Street, le modèle américain de JCall, afin de mettre en exergue l’urgence de la résolution du problème palestinien et de diluer l’archi-urgence objective qu’il y a à mettre un terme à l’aventure du nucléaire militaire perse.
Si Barack Obama avait bien traité le président de l’Etat d’Israël, M. Shimon Pérès, et fait montre de son impatience à l’encontre de Binyamin Netanyahu uniquement, le doute quant à ses orientations profondes serait encore d’actualité.
Mais faire entrer le Président Pérès, Prix Nobel de la Paix, par la porte cochère de la Maison Blanche, le soustrayant lui aussi aux photographes, n’est ni un acte amical, ni un signe encourageant.
Quant à sa dernière proposition, consistant à déclarer publiquement que si les négociations en cours entre Israéliens et Palestiniens n’aboutissaient pas, Obama convoquerait, à l’automne, une conférence internationale qui établirait, à notre place, un traité de paix entre les deux peuples, on est en présence d’une initiative qui a torpillé lesdites négociations avant même qu’elles ne reprennent.
M. Mahmoud Abbas, en effet, n’a aucune raison de faire des concessions face aux concessions israéliennes, sachant que la communauté internationale le gratifiera sans effort de tout ce qu’il désire, à un taux bien moins élevé que celui – naturellement – que les Hébreux sont prêts à lui concéder.
Dans ces conditions, il est parfaitement légitime de se demander si la création, maintenant, de JCall n’aurait pas pour objectif de doter Barack Obama d’un moyen supplémentaire de sa politique, dangereuse pour la sécurité d’Israël, quoique puissent en dire les signataires de la pétition.
Citation:"(...) nous savons que ce danger se trouve aussi dans l’occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est, qui sont une erreur politique et une faute morale. Et qui alimentent, en outre, un processus de délégitimation inacceptable d’Israël en tant qu’État.".
Nous – qui croyons comme l’Eglise, qu’au Moyen-Orient, les simples d’esprit arrivent les premiers au paradis, et que ne sommes pas pressés – refusons d’oublier (pour faire "branchés" ?) que le processus de "délégitimation inacceptable d’Israël en tant qu’État" avait commencé bien avant 1967, tandis que la Cisjordanie, Gaza, tout Jérusalem-est (c’étaient les Arabes qui s’étaient, en 48, emparés par les armes du quartier juif de la vieille ville de Jérusalem et qui l’occupaient) n’étaient pas sous contrôle israélien.
Jusqu’en juin 1967, l’esplanade du Temple de Salomon, l’endroit le plus cher aux Juifs du monde entier, était un urinoir public. Il faut avoir ces faits à l’esprit et relativiser le concept d’occupation, si l’on entend réellement "se placer au-dessus des clivages partisans".[/b]
Citation:" L’avenir d’Israël passe nécessairement par l’établissement d’une paix avec le peuple palestinien selon le principe « deux Peuples, deux États ». Nous le savons tous (...)".
Oui ! Nous le savons tous. Mais nombre de néo-existentialistes français et de pro-palestiniens musulmans ne veulent pas en entendre parler.
Citation:"(...) il y a urgence "
Une urgence relative : mieux vaut un Etat palestinien bien pensé, bien préparé, inoffensif, viable, dans deux ans, que tout le contraire dans six mois.
Je suis choqué, quant à moi, de voir que dans cet appel à la raison, les instigateurs font totalement l’impasse sur la négociation, qui avait duré deux ans pleins, entre Jérusalem et Ramallah, à l’époque du gouvernement Olmert, et qui était à deux doigts d’aboutir selon les deux parties engagées dans les discussions intensives.
L’unique appel à la raison qui sonnât juste à mon oreille consistât à faire pression sur Israël et l’Autorité Palestinienne afin qu’elles reprennent sans tarder les pourparlers d’il y a un an et demi, là où ils s’étaient interrompus.
Sans immiscions des Américains ni – horreur ! – des Européens, exactement comme ce fut le cas à l’époque.
Il n’existe aucune raison de recommencer ab initio le processus de paix, façon Pénélope, dès qu’un nouveau 1er ministre est élu en Israël ou qu’un nouveau président fait son entrée à Washington.
De toute façon, quels que soient les pinaillages des uns et des autres, et le plus ou moins d’intérêt qu’ils ont à faire parler d’eux, le processus qui mènera finalement à la paix est celui qui était en cours entre Tzipi Livni, Salam Fayyad et leurs délégations respectives. Parce qu’il n’y a pas trente-six chemins qui mènent à la paix, ni trente-six façons de résoudre les différends archi-connus, formant le cœur de la discorde.
Que les gens de JCall aient ignoré ce processus, lui préférant des principes qui n’engagent qu’eux, des y a qu’à et des autoroutes de négociations à construire, démontre pour le moins une connaissance limitée et égocentrique du dossier.[/b]
Faire avancer la paix, c’est s’efforcer de comprendre sa dynamique. La faire trébucher, c’est s’escrimer à ce que les protagonistes fassent attention à vous.
Citation:"Bientôt Israël sera confronté à une alternative désastreuse : soit devenir un État où les Juifs seraient minoritaires dans leur propre pays ; soit mettre en place un régime qui déshonorerait Israël et le transformerait en une arène de guerre civile".
C’est populiste, aboyeur et faux : cela fait 43 ans qu’Israël contrôle la Rive Occidentale et Gaza ; quel est donc ce déclencheur mystérieux qui fera que "bientôt", il faudrait choisir entre l’annexion ou l’indépendance palestinienne ?
Pourquoi JCall parle-t-il d’annexion et de déshonneur éventuel, alors qu’un projet de loi dans ce sens ne recueillerait pas vingt pourcent des suffrages à la Knesset ? Qu’est-ce qui se cache derrière cette menace de hâbleurs ? A qui est-elle adressée ? A qui faut-il faire peur, en brossant l’effrayant tableau d’une guerre civile qui n’a strictement aucun risque d’éclater ? Effectivement, des voltiges de ce genre recèlent de relents qui excitent l’inquiétude, non l’empathie des gens sérieux.
Citation:"Il importe donc que l’Union Européenne, comme les États-Unis, fasse pression sur les deux parties et les aide à parvenir à un règlement raisonnable et rapide du conflit israélo-palestinien".
J’espère qu’il ne s’agit pas de paraphrase pour parler d’un règlement imposé, comme en devise ouvertement Elie Barnavi avec qui veut bien l’entendre. Toute tentative d’imposer un règlement tournerait à une authentique catastrophe.
Citation:"L’Europe, par son histoire, a des responsabilités dans cette région du monde."
Qu’Allah, dans son infinie miséricorde, nous préserve des Européens ! L’Union Européenne, en général, la France, en particulier, ont failli à tous leurs engagements dans la région : la résolution 1701, qui a accru la capacité de nuisance du Hezbollah, placé la région en état de pré-guerre permanent, et scellé la pierre tombale du Liban multiconfessionnel et démocratique ; et l’engagement public de l’Europe de faire cesser la contrebande d’armes entre l’Egypte et Gaza, en échange de l’arrêt de Plomb Fondu et de la préservation de la tête du Hamas.
Depuis cet engagement, les galeries de contrebande à Rafah se comptent en milliers. L’Europe est une grande impotente arrogante, qui n’a fait qu’aggraver les tensions et favoriser les extrémistes dans la région. C’est cela sa tradition récente.
Citation:"Si la décision ultime appartient au peuple souverain d’Israël, la solidarité des Juifs de la Diaspora leur impose d’œuvrer pour que cette décision soit la bonne".
Merci. Il est vrai que c’est nous qui sommes menacés par la bombe iranienne, les Scud, les Katiouchas, etc. Vrai que c’est nous qui nous battons durant les guerres, pendant que nos cousins se dorent sur la Côte d’Azur en pensant à nous. Vrai que c’est nous qui avons reconstruit nos maisons après qu’elles furent touchées par les roquettes du Hezbollah. Nous qui fûmes séparés de nos enfants durant la dernière guerre du Liban et qui risquons de l’être encore. Vrai que c’est nous qui sommes appelés, jusqu’à quarante-cinq jours par an, à la réserve militaire (en temps de paix). Vrai, enfin, que c’est nous qui payons plus de cinquante pourcent de nos revenus à l’impôt, en écoutant patiemment les conseils de nos cousins, tout cela pour qu’ils puissent continuer à sentir "qu’Israël fait partie de leur identité".
Il me semble que le fardeau entre cousins est "bien réparti"... Ils nous laissent au moins la "décision ultime" de choisir notre avenir et c’est aimable de leur part.
Pour ce qui est d’œuvrer sur nous afin que nous prenions "la bonne décision", non seulement la formule me paraît un tantinet prétentieuse, mais je crois aussi qu’il n’existe pas, en politique, de bonne et de mauvaise décision. Il en existe seulement qui sont, à un moment donné, meilleures que d’autres.
Il me semble également que les électeurs israéliens ont "déjà" pris la bonne décision, en votant massivement pour les partis centristes. Qu’y pouvons-nous, si la volonté que nous avons exprimée a échappé à nos décideurs ?
Qu’y pouvons-nous s’ils ont construit des coalitions qui vont à l’encontre de la volonté de soixante-dix pourcent des citoyens de ce pays. Ca n’est pas le gouvernement que nous voulions, mais il est légitime, en cela qu’il respecte la constitution non écrite d’Israël.
Ceux qui s’imaginent que les Israéliens prennent du plaisir à être dirigés par des Libermann, des militants des implantations et par des religieux non sionistes, qui construisent des écoles religieuses sur nos deniers et soustraient leurs enfants au service militaire obligatoire sont au mieux des grands naïfs.
Toujours est-il que le respect de la démocratie implique que l’on observe ses règles, mêmes lorsqu’elles bafouent la volonté exprimée du peuple, même si elles débouchent sur des alliances qui nous révulsent parfois. Ceux qui sont incapables de se plier à ces règles ne sont pas des démocrates.
"L’alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l’encontre des intérêts véritables de l’État d’Israël".
Personne, à ma connaissance, que ce soit en Israël ou en diaspora, ne s’est jamais "systématiquement" (c’est le mot-clé de cette phrase) aligné sur la politique du gouvernement israélien.
De là à entrer dans une attitude de rejet "systématique" des décisions d’un gouvernement légitime, le risque est tout aussi grand, au regard de notre situation stratégique, et c’est un risque que je déconseille de prendre.
De plus, s’il est évident, pour la plupart des Israéliens, que la perpétuation de leur existence libre et indépendante dans cette partie du monde passe par un accord avec les Palestiniens, il n’appartient certainement pas aux Juifs par intermittence (lorsqu’ils ont le temps et lorsqu’ils n’oublient pas, des années durant, d’y penser), d’indiquer aux Juifs professionnels que nous sommes ce qui relève ou non de l’intérêt véritable de leur Etat. Mais enfin, pour qui se prennent-ils ?
Pour que la paix soit possible, cependant, il est nécessaire que les Palestiniens acceptent, eux aussi, de faire un certain nombre de concessions majeures. Des concessions dont il n’est nulle part fait la plus fine allusion dans cet étrange appel du JCall.
En dépit de cet "oubli", si cette condition n’est pas remplie, il n’existe aucune chance pour que la paix s’instaure entre nous et nos voisins les plus proches. S’il s’agit d’un appel à effectuer des concessions unilatérales, c’est d’un appel au suicide qu’il est question, auquel aucun Israélien n’a l’intention, bien évidemment, de répondre.
Citation:"Nous voulons créer un mouvement européen capable de faire entendre la voix de la raison à tous".
Ca m’a l’air mal parti. Qu’ils commencent par faire entendre simplement leur voix, et à écouter celle des Israéliens me paraît être une meilleure approche. C’est à nous qu’il appartiendra de décider si c’est celle de la raison.
Au vu des inconséquences que j’ai dû relever dans leur manifeste, leur initiative, dans la forme qu’elle arbore actuellement, a déjà du plomb dans l’aile.
Citation:"Ce mouvement se veut au-dessus des clivages partisans".
A ce que j’en lis, cela ne me semble pas être le cas.
Citation:"Il a pour ambition d’œuvrer à la survie d’Israël en tant qu’État juif et démocratique, laquelle est conditionnée par la création d’un État palestinien souverain et viable".
Que de démagogie de Monoprix... La survie d’Israël, c’est nous qui nous en occupons depuis sa création et qui allons continuer à l’assumer seuls, à en juger par ce qui sort de la bouche de ces conseilleurs bavards. La création d’un Etat palestinien, souverain et viable, dépend autant des Palestiniens que de la volonté, maintes fois affirmée, de la majorité écrasante des citoyens de l’Etat hébreu.
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