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Trois prémices de détente
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2009 : 10:02

Vu d'Israël

«Bombarder n'est pas la seule option»

Comment parer la menace nucléaire iranienne ? Eitan Ben Eliyahu, ancien commandant de l'armée de l'air israélienne, et Ephraïm Halévy, ex-patron du Mossad, confient à René Backmann leurs solutions



De notre envoyé spécial

Bombarder des sites clés du programme nucléaire iranien ? Bien sûr que c'est une option du gouvernement israélien. Si c'était nécessaire, nous pourrions le faire. J'en sais quelque chose : c'est moi qui ai obte nu du gouvernement, en 1996, l'achat aux Etats-Unis de 25 F-15 I à long rayon d'action, capables de frapper des cibles en Iran, lorsque je commandais l'armée de l'air Mais soyons clair : ce n'est pas la seule option et ce n'est pas la première à laquelle nous pourrions avoir recours pour affronter la possession, un jour, par la République islamique, d'une arme nucléaire.» Reconverti en homme d'affaires depuis qu'il a quitté le commandement de l'aviation militaire israélienne en avril 2000, Eitan Ben Eliyahu a abattu ses deux premiers avions ennemis à 29 ans, pendant la guerre de Kippour, aux commandes d'un Phantom.
Ce n'est pas seulement en stratège et en expert de l'arme aérienne qu'il observe cet Orient compliqué où il est né : son père a quitté l'Iran au début des années 1920 pour rejoindre la petite communauté juive de Palestine. En juin 1981, il a participé au raid qui a détruit le réacteur nucléaire Osirak, près de Bagdad. «En Irak, nous avions une cible unique bien identifiée et mal défendue. En Iran, nous nous trouvons devant une infrastructure nucléaire, avec une profusion de cibles très dispersées, parfois enfouies sous des chapes de béton et d'acier et défendues par des batteries de missiles modernes. Pour frapper seulement quelques-unes des cibles, il faudrait engager plusieurs dizaines d'appareils, utiliser des tonnes de bombes et de missiles anti-bunkers, disposer de l'équivalent d'un Awacs et d'un avion de brouillage des communications adverses. Il nous faudrait aussi traverser l'espace aérien de plusieurs pays et mettre en place des ravitailleurs à l'aller et au retour. C'est faisable, mais compliqué. C est une opération qu'Israël ne pourrait entreprendre seul, dont le résultat militaire est aléatoire et dont les conséquences politiques et stratégiques pourraient être désastreuses. Je préfère de loin la combinaison de la diplomatie, des pressions économiques et de la dissuasion militaire. Pour cela, il faut disposer d'une capacité de frappe crédible, nous inscrire dans une coalition qui assurerait la légitimité internationale de l'éventuelle opération et, surtout, très bien préparer l'après. C'est le plus important.»
«Voilà au moins vingt ans que nous suivons de près l'évolution du programme nucléaire iranien. C'est même devenu un peu lassant, dit Ephraïm Halévy, 66 ans, qui a dirigé le Mossad de 1998 à 2002, après avoir passé plus de trente ans au sein des services secrets israéliens. Même si je ne sous-estime pas le risque nucléaire iranien, vous ne m'entendrez jamais dire qu'une bombe atomique iranienne constitue une menace existentielle pour Israël. Personne ne constitue une menace existentielle pour Israël. Pour une bonne raison : nous sommes une des grandes puissances de la planète. Nous disposons de tous les moyens nécessaires pour nous protéger et pour dissuader un éventuel agresseur. Pour les politiciens, le marketing de la peur est très payant, mais nous engager dans cette voie est une erreur. Nous devons irradier la confiance, pas l'inquiétude. Les dirigeants israéliens d'aujourd'hui devraient méditer cette vieille formule de Franklin Roosevelt : «Nous ne devons avoir peur de rien, sauf de la peur.»»



René Backmann
Le Nouvel Observateur

Laila

Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2009 : 12:39

L'Iran nucléaire.



L'enrichissement de l'Uranium 235, peut conduire à la fabrication d'une bombe de type "Little Boy", celle qui fut utilisé à Iroshima, et dont le concept fut très vite abandonné, car si elle est relativement facile à concevoir, elle est très dangereuse à utiliser, il serait d'ailleurs fou de l'installer dans des missiles balistiques, pour constituer une force de frappe, par contre, elle peut très bien convenir à une utilisation terroriste.

Voir la technologie de fabrication sur :

[fr.wikipedia.org]

Pour ce qui est des bombes qui constituent les forces de frappe actuelles, elle sont du type "Fat Boy", faisant appel au Plutonium 238.

Voir la technologie de fabrication sur :

[fr.wikipedia.org]

Or la fabrication du Pu238, ne se fait pas par enrichissement, d'une matière naturelle comme l'Uranium, mais par la transmutation de l'uranium 235 dans des réacteurs nucléaires, ce qui prend beaucoup de temps, et mobilise des budgets gigantesques,,, ce qui fait que tant que l'Iran ne dispose pas de ces "facilités", le danger n'est pas si proche, mais mieux vaut ne dormir que d'un oeil.

L'usine de fabrication du Pu 238, fait appel à des réacteurs, plus des unités industrielles de traitement électrochimiques, difficiles à planquer, et nulle doute qu'elles constitueront des cibles faciles à identifier et à détruire le moment venu, car on n'en est plus à l'époque de la destruction d'Ozirac, l'attaque viendra quand même du ciel, et les bombardiers seront remplacés par des missiles de croisière, à charges classiques, ou nucléaires si besoin.

Voir la technologie des Cruise Missils sur :

[fr.wikipedia.org]ère




Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2009 : 13:35

L'affront fait à Ahmadinejad


Commençons par les mauvaises nouvelles. Non content de persister dans la fraude, le pouvoir iranien se déchaîne maintenant contre ses opposants, coupables d’avoir massivement et pacifiquement manifesté contre le vol de leurs voix.

Vingt-cinq des collaborateurs du quotidien de Mir Hossein Moussavi, le vrai vainqueur de ce scrutin falsifié, ont été arrêtés lundi dernier et semblent toujours détenus. En tout, 140 journalistes, hommes politiques et universitaires sont aujourd’hui sous les verrous.

Pire encore, dans une campagne ouverte pour un durcissement de la répression, le quotidien des ultras, du « béton » comme on disait dans les pays communistes, titrait mercredi : « Vague populaire pour demander à Moussavi des comptes sur le sang versé ».

Oui, cela veut bien dire ce qui est écrit. Cela signifie que c’est Mir Hossein Moussavi qui serait coupable des morts de la semaine dernière, pas ces nervis qui se mêlaient à la foule pour abattre froidement les manifestants les plus déterminés, pas ces escadrons de la mort qui s’étaient introduits dans un dortoir de l’université de Téhéran pour y assassiner des étudiants à coup de poignard ou en les jetant pas les fenêtres.

Absurde ? Grotesque ? Bien sûr, mais abominable aussi car cette insanité a un but : intimider, intimider plus encore en laissant planer la menace de procès contre les opposants dont les autorités commencent à faire dire qu’ils auraient été armés, et armés par l’Occident puisque des armes saisies auraient été entrées en contrebande, disent-elles, par les « frontières occidentales » et que c’est l’une de ces armes – la CIA, vous dis-je – qui aurait tué la jeune fille que l’on voit agoniser sur des images qui ont fait le tour du monde.

Tout cela lève le cœur, fait craindre toujours pire, mais, même dans ces moments tragiques, ce pouvoir est loin d’être aussi fort qu’il voudrait le paraître.

Mercredi, Mahmoud Ahmadinejad avait invité les députés conservateurs, majoritaires au Parlement, à venir fêter ce qu’on a appelé sa victoire à sa résidence présidentielle. Seule une moitié de ces deux cents députés conservateurs ont répondu à son invitation. Les autres l’ont boudée, ignorée, ne se sont pas présentés et l’on a notamment relevé, parmi les absents, le président du Parlement, Ali Larijani, ancien président du Conseil national de sécurité iranien.

Enfant d’une grande famille de dignitaires chiites, et longtemps protégé du Guide, Ali Larijani avait déclaré dimanche dernier, en séance, qu’une « grande partie des gens avaient perçu le résultat de l’élection comme différent du résultat officiellement annoncé » et que la peur ne pourrait pas résoudre cette « crise de confiance » populaire.

Il vient, là, de franchir un pas de plus dans la dissidence, de prendre date, et ce boycott dont Mahmoud Ahmadinejad a été victime pourrait bien signifier que son futur gouvernement aura beaucoup de mal à trouver un soutien au Parlement et donc, à gouverner.

Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 29 juin 2009 : 20:44

MEMRI : Middle East Media Research Institute


Dépêche spéciale n° 2410 Un quotidien gouvernemental égyptien : la prudence de la communauté internationale envoie un mauvais message au régime iranienUn éditorial du 18 juin 2009 paru dans le quotidien gouvernemental égyptien Al-Ahram critique la position timorée de la communauté internationale face à la situation en Iran.

Selon l´éditorial, cette prudence donne au régime iranien le sentiment que la communauté internationale fermera les yeux sur les mesures prises contre les manifestants afin de ne pas influer négativement sur les négociations nucléaires.

Ci-dessous une traduction de l´éditorial : "Les événements se sont succédés en Iran depuis l´annonce que le candidat fondamentaliste Ahmadinejad avait été élu pour un second mandat lors des élections présidentielles.

Entre les manifestations de masse [des réformistes] contre la fraude électorale et les contre-manifestations accusant les réformistes d´allégeance envers l´Occident, la communauté internationale ne sait quelle position adopter face à cet épanchement démocratique dans un pays qui se trouve sur le point d´acquérir la capacité nucléaire, perspective que tous les pays, au niveau international aussi bien que régional, considèrent comme malvenue.La prudence qui caractérise la position des principaux acteurs internationaux face aux abus intervenus dans les rues d´Iran, y compris l´assassinat [de manifestants], envoie peut-être un mauvais message au pouvoir : le fort désir de parvenir à une solution politique de la crise nucléaire iranienne et d´éviter une confrontation avec les autorités iraniennes serait un objectif dépassant toutes les autres considérations – y compris l´endossement des principes internationaux et des droits de l´Homme, et la demande faite au gouvernement [iranien] de mettre fin à la violence et aux effusions de sang et de prêter l´oreille aux opinions de l´opposition iranienne.

Cette opposition] a exprimé son refus du résultat des élections et son opposition à un second mandat de l´actuel président, notamment pour des raisons intérieures, dont l´échec de la politique économique d´Ahmadinejad.

Al-Ahram (Egypte), 18 juin 2009

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french. Veuillez adresser vos emails à memri@memrieurope.org. Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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