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Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 18:06

En contraste avec la plupart des republiques, le chef de l'Etat iranien n'est pas le president de la République mais le Guide supreme, qui est un personnage religieux sélectionne par une Assemblée des experts

Contrairement à de nombreux autres états, la branche exécutive en Iran ne contrôle pas les forces armées. Bien que le président nomme les ministres du renseignement et de la défense, il est de coutume que le président obtienne l'accord explicite du Guide suprême pour ces deux ministres avant de les présenter au parlement pour le vote de confiance.


Personnellement, je n'oublie pas une chose, c'est que l'ancien President iranien qui gouvernait juste avant Ahmedinejad etait justement le "reformiste" Mohammad Khatami. Alors, Ahmedinejad ou Moussavi, l'obscurantisme se maintiendra malgre les belles images des manifestants dont certaines jolies blondes au fichu place de travers sur la tete car le pouvoir reel est aux mains du "Guide supreme" compose de religieux extremistes et obscurantistes qui ne sont pas prets de partir, eux.

Mais je comprends le romantisme que ces photos transmettent...Decidement, depuis Obama, nous attendons a tous les niveaux et partout Godot.




Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 18:11

Le candidat actuel Hossein Mousavi ne fait que reprendre une candidature ratee en 2005 puisque c'est alors Mahmoud Ahmadinejad qui remporte les "elections".

Photo de Mohammad Khatami, celui qui fut president jusqu'en 2005



Longtemps ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, il est président de l'Iran du 2 août 1997 au 3 août 2005. Au cours de ses deux mandats, Khatami construit des relations diplomatiques avec de nombreux États, y compris ceux de l'Union européenne et de l'Asie. En politique intérieure, il prône la liberté d'expression et la tolérance, mais ne parvient pas à changer les institutions, ni à relancer l'économie du fait de l'opposition conservatrice au Parlement. (Le Guide Supreme veillait...-:/)

Le 8 février 2009, il annonce qu'il se porte candidat à l'élection présidentielle de 2009. Mais le mois suivant, il indique qu'il se retire pour ne pas contribuer à disséminer les voix de l'électorat modéré et qu'il soutient la candidature de Mir-Hossein Mousavi (Premier Ministre dans le gouvernement de Khomeiny, un doux parmi les doux...)$@) face au président conservateur sortant, Mahmoud Ahmadinejad.

(source [fr.wikipedia.org])




Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 18:25

Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que comme toutes les theocraties, le pouvoir appartient au guide supreme, un peu comme en Israel, les instances religieuses supremes representees par certains rabbins, comme par exemple, le Rabbin Ovadia pour Shass ou le Rabbin Chakh, qui se tiennent a l'arriere et ont droit de veto sur toutes les decisions de leurs ministres qui les consultent en permanence...

Fort heureusement en Israel, le systeme laique qui represente la majorite fait contrepoids au pouvoir des religieux que les obligations des coalitions gouvernementales maintiennent au pouvoir.

ou dans le monde chretien, le Pape, fort heureusement confine dans sa tour personnelle au Vatican et peu influent car l'Occident s'est debarrasse (fort heureusement) du pouvoir religieux.

ou les Ayatollahs pour les pays religieux ou l'Imam ailleurs...




Trois prémices de détente
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 18:53

Citation:
darlett


ou dans le monde chretien, le Pape, fort heureusement confine dans sa tour personnelle au Vatican et peu influent car l'Occident s'est debarrasse (fort heureusement) du pouvoir religieux.


OUi!!!:clap: bon débarras!!!B*%

Laila

Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 19:03

Sur le dernier Nouvel Observateur que nous avons achete hier, il y a un excellent article a ce sujet qui se trouve aussi sur Internet. Voici le lien :

[hebdo.nouvelobs.com]

«L'énorme faute du Guide suprême»

Trois prémices de détente
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 19:27

Citation:
darlett
Sur le dernier Nouvel Observateur que nous avons achete hier, il y a un excellent article a ce sujet qui se trouve aussi sur Internet. Voici le lien :
[hebdo.nouvelobs.com]

«L'énorme faute du Guide suprême»

Oui, c'est bien ce que je pense!! Espérons que la situation se dénoue de façon positive pour le pays et surtout les jeunes. J'ai entendu aussi que la partie est cruciale pour le pétrole en Occident.....notre "train de vie" déjà bien amoché par la crise sera encore plus remis en question, quoique je sois pour un recul du "tout pétrole" et espère en un siècle plus écolo et respectueux de l'environnement comme les résultats des élections européennes des verts nous le laisse entrevoir.

Laila

Trois prémices de détente
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 21 juin 2009 : 20:10

Citation:
kirstine
Citation:
darlett
Sur le dernier Nouvel Observateur que nous avons achete hier, il y a un excellent article a ce sujet qui se trouve aussi sur Internet. Voici le lien :
[hebdo.nouvelobs.com]

«L'énorme faute du Guide suprême»



Je rajoute un article du Nouvel Obs n° 2228

[hebdo.nouvelobs.com]

Laila




Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 13:40

La crise iranienne reste ouverte


Le pouvoir a marqué un point mais a-t-il, pour autant, repris la main ?

Au lendemain d’un sermon extrêmement menaçant du Guide suprême, l’opposition iranienne a dû décommander la manifestation à laquelle elle avait appelé pour samedi. Confrontée à la menace explicite d’une répression sanglante, l’opposition a dû reculer mais il y a trois raisons de considérer qu’il ne s’agit là que d’un moment d’une crise, pas de sa fin.

La première est que les Iraniens sont, malgré tout, descendus dans la rue et en assez grand nombre pour qu’il y ait eu dix morts selon les autorités, dix-neuf selon l’opposition, ce qui n’est pas le bilan d’un rassemblement insignifiant. Les petits groupes éclatés ont remplacé les grands cortèges, les petites rues, les grandes artères, mais des dizaines de milliers de gens ne sont pas laissés intimider, prouvant par leur courage que la contestation ne faiblit pas.

La deuxième raison pour laquelle cette crise n’est pas finie est que deux des trois candidats évincés par la fraude, les deux hommes qui étaient, en réalité, arrivés en tête du premier tour, ont l’un et l’autre refusé de céder à l’injonction du Guide de reconnaître les résultats proclamés.

Falsification, ont-il répété en exigeant à nouveau l’annulation de ce scrutin et Mir Hossein Moussavi a même franchi, samedi, un pas spectaculaire. Avant d’encourager, hier, à de nouvelles manifestations, cet ancien Premier ministre de l’ayatollah Khomeiny, du fondateur de la République islamique, cet homme réservé, sans charisme, oublié depuis vingt ans mais devenu, en quinze jours, un héros national, a tout simplement mis en cause le Guide, le N°1 de l’appareil clérical, l’homme le plus puissant du pays, qu’il a accusé de vouloir attenter à la Constitution et de donner à croire, par son attitude, qu’il y aurait incompatibilité entre l’Islam et la démocratie. Mir Hossein Moussavi, en clair, a non seulement défié le Guide mais appelé le clergé à se distancer de lui.

Si Mir Hossein Moussavi a abattu cette carte, c’est qu’il s’est senti en situation de le faire. Il l’est car – troisième raison de ne pas croire la partie terminée – les signes de dissension se multiplient au sommet du régime. Ali Larijani, le président du Parlement, vient de déclarer, hier, qu’une partie de la population ne croyait pas à la sincérité des résultats, qu’il y avait une crise de confiance et qu’il fallait trouver les moyens de la résoudre, autrement dit que le dossier n’était pas clos.

L’ancien président Khatami a fait une déclaration dans le même sens et trois membres du Conseil des Gardiens, l’organisme chargé de proclamer les résultats, se sont faire tenir exactement le même langage par les plus hauts dignitaires religieux, les "sources d'imitation", dit-on, qu’ils étaient allé consulter dans la ville sainte de Qom.

A ce jour, la plupart des grands religieux se sont abstenus de féliciter Mahmoud Ahmadinejad. Hachémi Rafsandjani, le président de l’Assemblée des experts, du comité central du clergé, s’est muré dans un silence retentissant et le grand ayatollah Montazeri, une très haute autorité morale, a appelé, lui, à trois jours de « deuil », autrement dit de grève, à compter de l'après-demain. Il ne l’aurait pas fait sans croire qu’il pourrait être suivi.

Trois prémices de détente
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 15:26

bonjour
moi je me demande est ce que ces manifs ont pout but de changer le regime ou de remplacer ahmad injad par moussaoui injad. Si c'est un debut d'une veritable revolution de changement de regime alors Moussaoui n'est pas son homme, c'est quelqu'un qui a été fabriqué par le regime des ayatollahs. On ne lui aurai pas permis de se presenter aux election si il etait contre le regime. la premiere revolution des iraniens a été volée par les ayatollahs à suivre celle ci.

Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 17:20

Derka, tu as raison de te poser la question car c'est en effet la question essentielle a laquelle personne ne peut encore donner de reponse aujourd'hui.
Ce qui importe dans un premier temps c'est de voir qu'il y a un soulevement populaire extremement significatif pour lequel personne ne peut encore faire de pronostics.

Je suis bien d'accord avec le fait que Moussavi ne signifie pas un changement reel puisque le guide supreme reste a l'arriere et toujours en force. Il ne fera que gouverner a la maniere du predecesseur de Ahmedinejad en etant ligote de partout.




Trois prémices de détente
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 18:57

vous le savez deja mais il faut le rappeler. Hier sur TV5 programme lemonde, j'ai vu une partie de cette emission ou l'ambassdeur d'Iran etait l'invité. Quand les journalistes ont entendu les critiques d'Israel la question lui fut posée:
-Israel a il sa place au moyen orient ?
la reponse de l'ambassadeur des ayatollahs est immediate:
-NON
Une reponse de OUI aurait ouvert la discussion sur comment donc resoudre ce probleme du moyen orient, mais avec cette reponse, la discussion fut arretée et l'ambassadeur remercié pour la clarté de sa reponse.

Trois prémices de détente
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 20:35

Citation:
derka
vous le savez deja mais il faut le rappeler. Hier sur TV5 programme lemonde, j'ai vu une partie de cette emission ou l'ambassdeur d'Iran etait l'invité. Quand les journalistes ont entendu les critiques d'Israel la question lui fut posée:
-Israel a il sa place au moyen orient ?
la reponse de l'ambassadeur des ayatollahs est immediate:
-NON
Une reponse de OUI aurait ouvert la discussion sur comment donc resoudre ce probleme du moyen orient, mais avec cette reponse, la discussion fut arretée et l'ambassadeur remercié pour la clarté de sa reponse.

Au moins, ils ont de la suite dans les idées.....

Trois prémices de détente
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 22 juin 2009 : 22:09

il faut lire "remercié" bien sur entre guillemets la maniére dont le journaliste l'a prononcé le dit bien. Et comme tu dis Lionel ils sont égaux à eux meme. Si j'etais palestinien je les aurais hai plus qu'en tant que marocain car ils bloquent toute solution à ce probleme.

Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 23 juin 2009 : 12:32

L'Iran, hors d'Iran


C’est avec des sentiments aussi mélangés que l’Amérique et les pays arabes observent la crise iranienne. Pour l’une, l’enjeu est l’ambition nucléaire de l’Iran. Pour les autres, la République islamique, l’ancienne Perse, est l’un des trois seuls Etats non arabes de la région, avec Israël et la Turquie, un corps étranger, regardé avec d’autant plus de suspicion qu’il est l’unique grande puissance chiite, berceau et bastion de cette branche de l’islam dont le sunnisme, la branche majoritaire, n’a toujours pas accepté l’existence.

Entre l’Iran et ses voisins sunnites, il y a un différend religieux, ravivé par Mahmoud Ahmadinejad dont les déclarations bellicistes visent à servir le prestige de la vraie foi dans les population sunnites, à leur montrer que le chiisme serait un meilleur défenseur de l’islam que leurs gouvernements, alliés des Etats-Unis. Plus grave encore aux yeux des capitales arabes, l’influence régionale de l’Iran s’est considérablement accrue, ces dernières années, en raison du développement de ses liens avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien et grâce, surtout, au renversement de Saddam Hussein par les Etats-Unis qui a donné les commandes de l’Irak à sa majorité chiite.

Sans même parler de sa marche vers la bombe, l’Iran est perçu comme une menace par les pays arabes mais la crise qui le secoue maintenant ne fait pourtant pas que les réjouir. Ils sont ravis de voir cet adversaire en pleine tourmente intérieure mais leur satisfaction est tempérée par deux craintes. La première est que cette révolte contre un gouvernement qui s’assied sur la volonté populaire ne puisse donner des idées à leurs propres populations, privées de tout droit de vote ou abonnées aux parodies électorales.

Ils ne pourraient pas applaudir les manifestants de Téhéran sans danger pour eux-mêmes et cela d’autant plus – seconde crainte – que l’éventuelle victoire des opposants iraniens faciliterait un compromis entre les Etats-Unis et l’Iran, le pire cauchemar des dirigeants arabes dont les nuits sont hantées par la possibilité d’un retournement d’alliance qui referait de Téhéran le point d’appui privilégié de Washington.

Bien au-delà de la volonté populaire iranienne, c’est tout l’équilibre régional qui est en jeu dans cette crise, d’où l’extrême prudence des Etats-Unis.

Comme les pays arabes, Barack Obama aurait toute raison de se réjouir d’une révolte qui met en difficulté Mahmoud Ahmadinejad, désormais presque effacé par son mentor, le Guide suprême, lui-même en première ligne mais, comme les pays arabes, il a aussi des raisons de s’inquiéter.

Le voilà pris entre les pressions des Républicains qui lui reprochent de ne pas plus voler au secours de la démocratie et l’impossibilité de soutenir les candidats évincés et leurs partisans car ce ne serait pas les aider que d’en faire des amis des Etats-Unis. Le voilà surtout devant une question sans réponse car, si les durs reprennent la main à Téhéran, nul ne peut déjà dire s’ils se mureront dans leur intransigeance diplomatique ou chercheront, au contraire, un compromis avec l’Amérique afin d’avoir les moyens d’offrir aux Iraniens une compensation, l’amélioration de leur niveau de vie.

Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 24 juin 2009 : 13:31

Cinq jours pour examiner les plaintes :


Alors que le pouvoir iranien a exclu mardi l'annulation de la présidentielle du 12 juin, l'ayatollah Ali Khamenei a accordé au Conseil des gardiens de la Constitution cinq jours supplémentaires pour l'examen des plaintes de l'opposition concernant l'élection.

«Je donne mon accord à votre proposition, agissez en ce sens», a répondu Ali Khamenei à une demande du Conseil chargé de superviser les élections en Iran, a rapporté mardi par l'agence Isna.

Dans une lettre adressée au Guide suprême, le chef du Conseil, l'ayatollah Ahmad Janati, avait déclaré que le «délai maximal légal pour examiner les plaintes expire demain (mercredi)» et lui avait demandé de «donner (son) accord pour prolonger de cinq jours ce délai afin d'avoir plus de certitudes et lever toute ambiguïté possible», selon Isna.

Mir Hossein Moussavi, principal rival du président réélu Mahmoud Ahmadinejad, mais aussi le candidat réformateur Mehdi Karoubi et le candidat conservateur Mohsen Rezaï, ont dénoncé des irrégularités dans le scrutin. Les deux premiers ont demandé l'annulation de l'élection, également réclamée lors de manifestations qui ont fait 17 morts.

Confusion à Téhéran

Le Conseil des gardiens a pourtant exclu mardi l'annulation de la présidentielle contestée. "Lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation" du scrutin, a déclaré le porte-parole du Conseil des gardiens de la constitution, Abbas Ali Kadkhodaie, cité par la télévision en langue anglaise Press TV.

Des manifestants ont tenté de se rassembler devant l'ambassade britannique.

Dès vendredi, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot dans les grandes affaires du pays, avait fixé la ligne en affirmant que le président Mahmoud Ahmadinejad avait remporté le scrutin avec 24,5 millions de votes et que l'écart de 11 millions de voix le séparant de Mir Hossein Moussavi excluait toute fraude.

Mir Hossein Moussavi, mais aussi le candidat réformateur Mehdi Karoubi et le candidat conservateur Mohsen Rezaï, ont dénoncé des irrégularités dans le scrutin, les deux premiers demandant l'annulation de l'élection.
Le refus du Conseil des gardiens de remettre en cause les résultats de la présidentielle a été suivi par l'annonce que le président et le nouveau gouvernement iraniens prêteront serment entre le 26 juillet et le 19 août, selon l'agence officielle Irna, qui ne mentionne pas nommément le président Mahmoud Ahmadinejad.

Répression sanglante

Quelques jours après l'élection, des manifestations de défi étaient organisées à Téhéran pour contester la réélection de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. Elles ont gagné en ampleur en dépit de leur répression sanglante par la police et les milices des bassidji.

La journée la plus violente, samedi dernier, a fait au moins dix morts et les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, ont averti les manifestants lundi qu'ils délivreraient une réponse "décisive et révolutionnaire" aux manifestants.

Une centaine de blessés et des centaines d'arrestations ont aussi été notés durant cette quinzaine.

Les journalistes entravés

Alors que les autorités imposent d'importantes restrictions à la presse étrangère pour la couverture des troubles, l'agence Fars a annoncé mardi l'arrestation d'un journaliste "d'origine grecque" travaillant pour le Washington Times, citant le directeur général des médias étrangers au ministère de la Culture Mohsen Moghadaszadeh.

Les gens ont manifesté dans le monde entier, comme ici à Washington.

Mohsen Moghadaszadeh a en outre exhorté les journalistes étrangers à travailler "dans le cadre de la loi (...) parce que, s'ils agissent contre la sécurité nationale et espionnent, ils seront arrêtés et remis à la justice".

Un journaliste canadien travaillant pour l'hebdomadaire américain Newsweek, Maziar Bahari, a été arrêté dimanche et le correspondant permanent de la BBC en Iran, Jon Leyne, avait reçu également dimanche l'ordre de quitter le pays sous 24 heures.

Des ambassadeurs rappelés

Barack Obama a haussé le ton mardi contre le régime de Téhéran en condamnant la répression des manifestations post-électorales, et a rejeté les accusations d'ingérence en Iran, au cours d'une conférence de presse à Washington. Le président américain a également estimé que la légitimité de la réélection de l'ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad posait de "sérieuses questions".

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé mardi l'expulsion de deux diplomates iraniens. Cette mesure a été prise en réponse à une décision de Téhéran d'expulser deux diplomates britanniques d'Iran.

Alors que Téhéran a récemment accusé Londres d'avoir une responsabilité dans les troubles, le Royaume-Uni a décidé de rapatrier les familles de son personnel d'ambassade et déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans le pays pour des voyages non essentiels.

La France et la Suède ont convoqué de leur côté les ambassadeurs iraniens en poste dans leur pays pour leur faire part respectivement de leur "forte préoccupation" et "inquiétudes" concernant la situation en Iran.

Trois prémices de détente
Posté par: Bravo (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2009 : 17:58

Un message américain pour le Guide


Barack Obama avait fait un choix. Plutôt que d’aborder le Proche-Orient par l’une ou l’autre de ses crises, l’Iran ou le conflit israélo-palestinien, l’Irak ou la Syrie, il avait très vite décidé d’ouvrir tous ces dossiers en même temps, d’avancer sans en privilégier aucun. Jamais explicitée mais parfaitement claire, l’idée était de susciter ainsi, chez chacun des acteurs régionaux, la crainte que d’autres que lui-même ne parviennent avant lui à un compromis avec les Etats-Unis et que sa marge de manœuvre ne s’en trouve réduite, voire qu’un compromis ne se fasse sur son dos.

En tendant sans attendre la main à l’Iran, le président américain incitait, par exemple, les dirigeants arabes à l’aider sur le dossier palestinien avant qu’il n’ait pu engager de vraies négociations avec Téhéran et, peut-être, ouvert la voie à ce retournement d’alliance qui les inquiète tant.

En multipliant les envois d’émissaires de haut rang à Damas, autre exemple, il faisait comprendre aux dirigeants iraniens qu’il pourrait les isoler en les privant de leur seul allié régional, la Syrie, et qu’ils avaient donc intérêt à ne pas tarder à saisir la main qu’il leur tendait. L’idée était de créer une concurrence politique, une course à cette réconciliation avec l’Amérique que Barack Obama proposait à tous en même temps et c’est de cette tactique qu’il vient, à nouveau, d’user hier.

Pas plus que quiconque, le président américain ne sait quelles seront maintenant les options diplomatiques du Guide suprême iranien. Première possibilité, il peut étendre son raidissement intérieur à sa politique étrangère et ne pas donner suite aux offres de négociations américaines. L’incroyable violence avec laquelle ses opposants sont désormais accusés d’avoir été instrumentalisés et financés par la CIA le laisse craindre mais, seconde possibilité, Ali Khamenei peut tout aussi bien considérer qu’il aurait plus que jamais besoin d’un apaisement avec les Etats-Unis afin que la crise économique iranienne n’ajoute pas, en se développant, le mécontentement social à la révolte politique. On ne sait pas mais, dans cette incertitude, Barack Obama vient de donner un coup d’accélérateur à son rapprochement avec la Syrie en annonçant qu’il renvoyait un ambassadeur à Damas où les Etats-Unis n’en avaient plus depuis quatre ans.

C’est un message si simple et si limpide que même le plus borné des durs iraniens en comprendra le sens. Vous pouvez ajouter la stupidité diplomatique à l’ignominie de votre fraude et de votre répression, dit Barack Obama au Guide, mais sachez que je continuerai, moi, à œuvrer pour la paix en faisant tout pour y associer la Syrie, votre unique allié. Sans la Syrie, l’Iran aurait beaucoup plus de mal à jeter de l’huile sur le feu régional en aidant le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais. En perdant la Syrie, le Guide perdrait une carte précieuse et, au passage, ce message s’adresse également à Israël. Son premier ministre, Benjamin Nétanyahou, continue de refuser le gel de la colonisation. Les Américains ont, de fait, interrompu les contacts avec lui et, parallèlement, ils se rapprochent de Damas.

Trois prémices de détente
Posté par: gilou (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2009 : 18:08

Et si ma tante en avait......

Trois prémices de détente
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2009 : 21:38

d'apres ahmaR injad un grand bouleversement attend la planete, celui de la chute du regime des ayatollah inchaallah

[fr.news.yahoo.com]

Trois prémices de détente
Posté par: lionel (IP enregistrè)
Date: 25 juin 2009 : 21:59

Citation:
gilou
Et si ma tante en avait......

.....on l'appellerait "mon oncle"

Trois prémices de détente
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 juin 2009 : 02:04

Citation:
Bravo
Son premier ministre, Benjamin Nétanyahou, continue de refuser le gel de la colonisation. Les Américains ont, de fait, interrompu les contacts avec lui et, parallèlement, ils se rapprochent de Damas.

En politique, lorsqu'un dirigeant pointe du doigt un pays en lui faisant un reproche (d'ailleurs mineur compte tenu de l'ensemble du probleme puisqu'il ne s'agit que de stopper l'expansion naturelle des familles qui y vivent deja sans creer de nouvelles colonies, principe accepte par Israel), cela s'appelle de la "manipulation politique" qui vise autre chose que ceux qui sont designes et pointes du doigt comme le fait actuellement Obama.
Obama n'est pas sans savoir que le refus de Natanyaou n'est nullement significatif (dans ce que sera l'accord futur) qui ne vise en fait, que de maintenir sa coalition entiere.

Cette tactique, contraire a toute norme diplomatique, s'adresse aux autres que les Israeliens (le monde arabe par exemple) et ne fait que braquer l'une des parties du conflit, ce qui est sans nulle doute, une erreur de sa part, d'autant plus que ce point, populiste a l'extreme, a ete pris et repris par les medias du monde entier afin de discrediter Israel et son gouvernement.

Shimon Peres, qui est pour un accord avec les Palestiniens, avait justement souligne l'inutilite de cette accusation plus mediatique que reelle et qui ne peut que nuire au resultat escompte.

Obama se rapproche donc de Damas...)$@.!!

Ce rapprochement n'est nullement la consequence du refus de Natanyaou mais correspond a la nouvelle politique d'Obama qui, sans la reaction de McCain au sujet de l'Iran et de leur politique de repression, n'aurait meme pas reagi et aurait continue a faire la sourde oreille comme il l'a fait pendant une dizaine de jours, depuis le debut des emeutes iraniennes.

McCain s'est exprime vigoureusement en critiquant le fait qu'Obama continuait de considerer qu'il etait possible de traiter avec un gouvernement qui tirait sur ses citoyens ! Chose inadmissible et contraire a toutes les normes.




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