LES CINEMAS DE CASABLANCA.........
Posté par:
ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 31 juillet 2009 : 20:41
voici un article que j ai trouve tres interessent sur les differents procede du cinema.
FORMATS DES PELLICULES
la Paramount lança la Vistavision en 1954, avec NOÀL BLANC (White Christmas, Michael Curtiz). Dans la Vistavision, le film défile horizontalement et les images sont en " longueur " sur huit perforations dans un rapport de 1,85 x 1 (fig. 1). Une des qualités de la Vistavision est aussi la netteté due à un matériel spécifique de prise de vues et de projection dont le coût en accéléra la disparition. (On exploite actuellement les films tournés par ce système en format " panoramique".) Cependant, la Vistavision fut encore employée quelques temps à la prise de vues : les copies d'exploitation étaient alors tirées soit en Scope (c'est le Technirama : 2,35 X 1), soit en 70 mm (c'est le SuperTechnirama: 2,20 X 1).
En septembre 1955, le producteur Mike Todd proposa avec LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGT JOURS (Around the World in Eighty Days, Michael Anderson), le Todd A.O. qui utilisait de la pellicule 70 mm et donnait un format de 2,20 x 1 (fig. 2). Mais, trop onéreux, il fut très vite abandonné. De nos jours, quelques copies sont encore tirées pour l'exploitation, à partir de négatifs en Scope. C'est également le 70 mm qui a remplacé les trois films 35 mm du Cinérama. Le 70 mm n'était pourtant pas une idée nouvelle en 1955 : le 12 octobre 1896, déjà , avait été projeté à New York un documentaire tourné sur une pellicule de ce format avec le Biograph, un appareil construit par le Français Eugène Lauste et l'Américain William Dickson; et, en octobre 1930, King Vidor présentait BILLY THE KID, premier long métrage en 70 mm selon le procédé Metro's Wide, dit Realife Grandeur ("Grandeur " d'après la vie " Réelle ").
Le succès du Scope donna naissance a quelques avatars à partir de 1960 : des exploitants peu scupuleux coupaient l'image 1,37 x 1 en haut et en bas, sans aucun respect du cadrage original, et faisaient du 1,6 X 1, du 1,7 X 1 et même du " Scope". Ces abus poussèrent la profession à rechercher de nouveaux standards : en France, on choisit le 1,6 X 1 ou " panoramique " (fig. 3) qui s'obtint en plaçant simplement un cache à la prise de vues; de leur côté, les Américains adoptèrent le 1,75 X 1 et le 1,85 X 1 (fig. 4).
La psychose du grand écran entraîna certaines maisons à des pratiques curieuses comme de redistribuer AUTANT EN EMPORTE LE VENT en 70 mm! À cette occasion, la pellicule standard 1,37 x 1 fut refilmée sur banc-titre, en recadrant les images selon le format de l'écran large.
Citons pour mémoire d'autres systèmes plus ou moins éphémères : le Dyaliscope français, de proportions intermédiaires entre le Scope Chrétien et le 1,37 x 1; le Techiscope (2,35 X 1) et l'Ultra-Semiscope (2,35 X 1) obtenus tous deux à partir du " Système 2P " qui utilise une image négative de hauteur réduite, filmée par une caméra spéciale n'entraînant que deux perforations au lieu des quatre habituelles; le Cinémascope 55 mm de la Fox, employé pour la première fois dans CARROUSEL (Carousel, Henry King, 1955); le 65 mm avec lequel fut tourné BEN-HUR (William Wyler, 1959); un 70 mm russe, avec une image presque carrée qui permet de réaliser tous les formats souhaités.
Outre les formats de pellicule professionnelle, existent ce que l'on appelle les " petits formats " ou formats amateur : le 16 mm créé aux États-Unis en 1933; le Super 16 qui ne sert qu'en report sur 35 mm; le 9,5 mm français qui comporte une unique rangée de perforations centrales (format abandonné vers 1960); le 8 mm et le Super 8 qui permet l'adjonction d'une piste sonore. Il y eut aussi le 21 mm, le 28 mm, délaissés rapidement, et le 17,5 mm, utilisé uniquement en France et appelé Pathé-Rural. (Il eut une durée de vie assez courte, de 1924 à 1940, date à laquelle les Allemands, fabriquant eux-mêmes du 16 mm, en ont exigé la suppression.) Dans les laboratoires, on trouve aussi le 32 mm pour tirer les copies de 16 mm et de 8 mm.
Danièle Grivel
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