Citation:gilou
Il ne faut pas oublier que tous les assassins de la planète n'ont pas besoin d'autorisation de port d'armes.Ceux du Charlie et du Bataclan en sont l'exemple type .De plus si les particuliers peuvent en detenir il est possible que des enseignants armés puissent abattre les criminels dès qu'ils commencent à tirer.
Cette obsession d'interdire les armes est dangereuse,car un assassin armé d'un poignard tue facilement sans craindre d'être abattu par sa victime desarmée avant d'agir.
Et les democraties ont tellement peur de leurs peuples qu'ils pretendent les protéger par une police plus pressée de les reprimer que de les défendre.
Encore une fois il faut comprendre que ce sont les humains qui tuent pas les armes qui dorment dans leurs poches ou leurs tiroirs,la mienne un matin m'a sauvé d'une agression .
Désolée Gilou mais je crois que tu n'as pas lu l'éditorial de Stephen King ni ses arguments. Il ne dit pas qu'il fait interdire toutes les armes aux USA mais les armes de combat à gros calibre et surtout qui sont comme des mitraillettes c.a.d qui envoient jusqu'à 50 cartouches à la fois. Comment veux-tu que quelqu'un ait le temps de riposter?
Ce n'est peut-être pas ici le lieu idéal (et je ne suis pas la personne la plus compétente) pour détailler les arguments de Stephen King en faveur d'une certaine réglementation - il ne plaide pas pour une interdiction, mais il aimerait malgré tout que les choses soient mieux encadrées. Deux ou trois choses, quand même.
Son bref essai s'ouvre par un chapitre saisissant qui détaille, en vingt-deux points, les étapes de la médiatisation quand une fusillade éclate dans un établissement scolaire. Tout est là de la manière dont se déroulent les événements, y compris, au point 19, l'argumentation de la NRA (National Rifle Association, en faveur d'une interprétation non restrictive du Deuxième Amendement): "La NRA ne va pas jusqu'à dire que les victimes sont à blâmer pour avoir pensé qu'elles pouvaient vivre en Amérique sans avoir une arme sur elles ou dans leur sac, mais il est difficile de ne pas entendre le raisonnement."
Stephen King refuse l'affirmation selon laquelle les Etats-Unis vivent dans une culture de la violence. Son analyse des grands succès, qu'il s'agisse de livres, de films, de jeux vidéo ou d'émissions de télévision, tend à renforcer son refus. "Affirmer que la culture de la violence de l'Amérique est responsable des fusillades dans les écoles équivaut, pour les cigarettiers, à dire que la pollution de l'air est la principale cause du cancer du poumon."
Il ne propose pas de solution radicale, mais des mesures raisonnables visant à limiter le danger de cet arsenal en libre circulation. Cela semble réaliste et prudent.
Commencer par interdire les armes automatiques et semi-automatiques, à l'origine des carnages.
Hier, vous releviez, je vous ai présenté, dans la revue America, un article de Stephen King. Il y explique pourquoi il a fait retirer de la vente, aux Etats-Unis, un des premiers textes qu’il ait écrit. Dans Rage, il racontait l’histoire d’un lycéen qui prend sa classe en otage sous la menace d’une arme à feu… Et devant la multiplication des accidents de ce genre, il a préféré que ce livre ne soit plus distribué aux Etats-Unis. Mais, comme dans un de ses livres, Stephen King développe de manière plus générale sa vision du problème posé par la multiplication des armes aux Etats-Unis dans 6 chapitres.
Comme beaucoup d’Américains, il constate que le clivage idéologique entre « rouges » (Républicains) et « bleus » (Démocrates) s’est intensifié au cours des dernières années. Le pays semble avoir été rarement aussi idéologiquement divisé. Or, cette opposition idéologique se cristallise, en particulier, sur la question du droit de détenir des armes. Pour les « rouges », c’est une conquête démocratique, consubstantielle à l’identité américaine elle-même. Il symbolise non seulement le droit à l’autodéfense, l’autorisation légale de défendre son foyer, mais au-delà, la capacité qu’auraient les citoyens de résister à un Etat qui serait devenu despotique. Il concrétise le fameux droit de résistance à l’oppression des philosophes.
Je cite Stephen King : « Ceux qui s’opposent fermement, et même hystériquement, à toute forme de contrôle des armes à feu aiment leurs voisins et leur communauté, mais éprouvent une méfiance si profonde à l’égard du gouvernement fédéral qu’elle frise la paranoïa. Ils considèrent absolument toute régulation de la vente et de la détention d’armes à feu comme la première étape d’un sinistre complot, visant à désarmer le peuple américain et à le laisser sans défense face à une prise de contrôle par le gouvernement. »
Fin de citation. C’est pourquoi, dans certains états, les conducteurs de breaks ou de camping-cars exhibent une affichette portant le slogan « vous arracherez mon revolver de mes mains mortes et froides ».
Les rouges s’abritent derrière le fait que porter des armes est un droit explicitement reconnu à tout citoyen américain par la Constitution des Etats-Unis. C’est le fameux 2° amendement du 15 décembre 1791. Il fait partie de la Déclaration des Droits. Mais, font observer les « bleus », le sens du 2° amendement n’est pas absolument clair, puisqu’il semble placer le droit des citoyens de porter des armes dans le cadre de de la constitution de milices civiques.
Commencer par interdire les armes automatiques et semi-automatiques, à l'origine des carnages.
Hier, vous releviez, je vous ai présenté, dans la revue America, un article de Stephen King. Il y explique pourquoi il a fait retirer de la vente, aux Etats-Unis, un des premiers textes qu’il ait écrit. Dans Rage, il racontait l’histoire d’un lycéen qui prend sa classe en otage sous la menace d’une arme à feu… Et devant la multiplication des accidents de ce genre, il a préféré que ce livre ne soit plus distribué aux Etats-Unis. Mais, comme dans un de ses livres, Stephen King développe de manière plus générale sa vision du problème posé par la multiplication des armes aux Etats-Unis dans 6 chapitres.
Comme beaucoup d’Américains, il constate que le clivage idéologique entre « rouges » (Républicains) et « bleus » (Démocrates) s’est intensifié au cours des dernières années. Le pays semble avoir été rarement aussi idéologiquement divisé. Or, cette opposition idéologique se cristallise, en particulier, sur la question du droit de détenir des armes. Pour les « rouges », c’est une conquête démocratique, consubstantielle à l’identité américaine elle-même. Il symbolise non seulement le droit à l’autodéfense, l’autorisation légale de défendre son foyer, mais au-delà, la capacité qu’auraient les citoyens de résister à un Etat qui serait devenu despotique. Il concrétise le fameux droit de résistance à l’oppression des philosophes.
Je cite Stephen King : « Ceux qui s’opposent fermement, et même hystériquement, à toute forme de contrôle des armes à feu aiment leurs voisins et leur communauté, mais éprouvent une méfiance si profonde à l’égard du gouvernement fédéral qu’elle frise la paranoïa. Ils considèrent absolument toute régulation de la vente et de la détention d’armes à feu comme la première étape d’un sinistre complot, visant à désarmer le peuple américain et à le laisser sans défense face à une prise de contrôle par le gouvernement. » Fin de citation. C’est pourquoi, dans certains états, les conducteurs de breaks ou de camping-cars exhibent une affichette portant le slogan « vous arracherez mon revolver de mes mains mortes et froides ».
Les rouges s’abritent derrière le fait que porter des armes est un droit explicitement reconnu à tout citoyen américain par la Constitution des Etats-Unis. C’est le fameux 2° amendement du 15 décembre 1791. Il fait partie de la Déclaration des Droits. Mais, font observer les « bleus », le sens du 2° amendement n’est pas absolument clair, puisqu’il semble placer le droit des citoyens de porter des armes dans le cadre de de la constitution de milices civiques.
Quels sont les arguments des gens qui tentent, justement, d’interdire la vente des armes aux Etats-Unis ?
Toujours dans la revue America, Stephen King, qui avoue posséder lui-même trois armes de poing « en toute bonne conscience », démonte un à un tous les arguments des « rouges ».
Le droit à l’autodéfense ? Fort bien. Concrètement, lorsque des agresseurs pénètrent dans votre domicile, vous êtes pris de court. Personne ne dort avec un automatique 45 sous son oreiller. Défendre son foyer, sa famille ? Cela signifie nécessairement tenir son artillerie sous clé, hors d’atteinte des mains des enfants ou des petits-enfants. Vous n’aurez pas le temps de l’ouvrir en cas d’agression. Un bon système d’alarme vous protégerait plus efficacement. Peu d’intrus résistent au hurlement soudain d’une sirène.
D’autant que vous risquez, la nuit, de prendre votre époux insomniaque ou votre fils rentrant discrètement pour un cambrioleur. Cela arrive constamment aux Etats-Unis. Je cite Stephen King : « en octobre 2012, James Griffith, un policier de Chicago à la retraite, a confondu son fils Michael avec un voleur et l’a tué d’une balle dans la tête. Un mois plus tôt, à la Nouvelle Orléans, Charles Williams avait été abattu par sa femme, qui l’avait pris pour un cambrioleur. »
Laila