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Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 30 juillet 2006 : 04:37

Cette article est tres long, j'en conviens mais chaque ligne, chaque mot sont si bien ecrit et si juste que je ne peux m'empecher de reproduire integralement cet article place en partie seulement par RACHOU que je remercie vivement pour m'en avoir fait prendre connaissance.

Je vous en recommande vivement la lecture. Tout y est ! et surtout l'auteur a l'honnetete de montrer avec justesse les zones bombardees par Israel qui ne touchent que les regions occupees et habitees par le Hizbollah.


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Les gens les plus hypocrites de la terre
29 juillet 2006 - Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency


[www.desinfos.com]


Les politiques, les journalistes et les intellectuels du Liban ont connu, ces jours, le choc de leur vie. Ils savaient bien que le Hezbollah avait constitué un Etat indépendant dans notre pays, un Etat incluant tous les ministères et les institutions parallèles, en double de ceux du Liban. Ce qu'ils ignoraient, qu'ils découvrent à la faveur de cette guerre, et qui les paralyse de surprise et d'effroi, ce sont les dimensions de cette phagocytose.



De fait, notre pays était devenu une extension de l'Iran, et notre soi-disant pouvoir politique servait, de surcroît, de paravent politique et militaire aux islamistes de Téhéran. Nous avons découvert soudain que Téhéran avait stocké plus de 12'000 missiles, de tous types et de tous calibres, sur notre territoire et qu'il avait patiemment, systématiquement, organisé une force supplétive, avec le concours des Syriens, qui s'appropriait, davantage jour après jour, toutes les chambres de la Maison-Liban. Figurez-vous que nous hébergeons des missiles sol-sol sur notre territoire, les Zilzal, et que le tir de tels engins à notre insu a le pouvoir de déclencher un conflit stratégique régional et, potentiellement, l'anéantissement du Liban.



Nous savions que l'Iran, par l'intermédiaire du Hezbollah, construisait une véritable ligne Maginot au Sud mais ce sont les images de Maroun el-Ras et de Bint J'bail qui nous ont révélé l'ampleur de ces travaux. Une dimension qui nous a fait comprendre plusieurs choses d'un seul coup : que nous n'étions plus maîtres de notre sort. Que nous ne possédions pas le commencement des moyens nécessaires à inverser le cours de cet état de fait, et que ceux qui avaient fait de notre pays la base avancée du combat de leur doctrine islamique contre Israël n'avaient pas la moindre intention de renoncer volontairement à leur emprise.



Les discussions de salut national concernant l'application de la résolution 1559 et réunissant la plupart des courants politiques libanais n'étaient donc que de la poudre aux yeux. L'Iran et la Syrie n'avaient pas investi des milliards de dollars pour militariser le Liban afin d'y mener leur bataille, dans l'objectif d'accéder au désir des Libanais et de la communauté internationale qu'ils prennent leur quincaillerie et qu'ils partent la réinstaller chez eux.



Et puis l'indécision, la lâcheté, la division et l'irresponsabilité de nos dirigeants sont telles, qu'ils n'ont même pas eu à forcer leur talent. Pas eu besoin d'engager un bras de fer avec les autres composantes politiques du pays des cèdres. Ces dernières se sont montrées et continuent de se montrer inconsistantes.



Certes, notre armée, réformée durant des années par l'occupant syrien pour ne plus jamais pouvoir remplir son rôle de protectrice de la nation, n'avait pas la capacité à se mesurer aux miliciens du Hezb. Notre armée à qui il est plus dangereux de faire appel, en raison des équilibres explosifs qui constituent chacune de ses brigades, que de l'enfermer à double tour dans ses casernes. Une force encore largement inféodée à ses anciens maîtres étrangers, au point d'être incontrôlable ; au point d'avoir collaboré avec les Iraniens pour mettre NOS radars côtiers à disposition de leurs missiles, qui ont bien failli couler un bâtiment israélien en face de Beyrouth. Les éléments non-Hezbollah du gouvernement ignoraient, quant à eux, et jusqu'à l'existence de missiles sol-mer sur notre territoire... Cela a valu la destruction ultra justifiée de tous NOS radars par l'armée des Hébreux. Et encore nous en tirons-nous à bon compte dans cette embrouille.



On a beau jeu désormais de pleurnicher et de jouer hypocritement le rôle des victimes. Nous nous y entendons à nous faire plaindre et à prétendre que nous ne sommes jamais responsables des horreurs qui se déroulent à intervalles réguliers sur notre sol. Bien sûr cela n'est que foutaise ! La résolution 1559 du Conseil de Sécurité, exigeant de NOTRE gouvernement qu'il déploie NOTRE armée sur NOTRE territoire souverain, le long de NOTRE frontière internationale avec Israël et qu'il désarme toutes les milices évoluant sur NOTRE sol, a été votée le 2 septembre 2004.



Nous disposions de deux ans pour mettre en œuvre cette résolution et pour garantir ainsi un avenir paisible à nos enfants et nous n'avons strictement rien fait pour cela. Notre plus grand crime - mais ça n'est pas le seul ! -, encore, n'est pas de ne pas y être parvenus, mais de n'avoir rien tenté ni rien entrepris. Et cela, ce n'est la faute de personne d'autre que celle des minables politiciens libanais.



Notre gouvernement, même depuis le départ de l'occupant syrien, a laissé les bateaux et les camions d'armes se déverser chez nous. Sans même se préoccuper de regarder leur chargement. Il a hypothéqué les chances de renaissance de ce pays en confondant le Printemps de Beyrouth avec la libération de Beyrouth. En fait, nous venions d'obtenir une occasion, une sorte de moratoire inespéré, pour nous permettre de prendre notre avenir en mains, rien de plus.



Dire que nous n'avons même pas été capables de nous entendre pour "pendre" Emile Lahoud - le pantin des Al-Assad - sur la Place des Martyrs et qu'il est toujours président de ce que certains s'entêtent à appeler notre république... Il n'y a pas à chercher beaucoup plus loin : nous sommes ce que nous sommes, c'est-à-dire pas grand-chose.



Toutes les personnes assumant des responsabilités publiques et informationnelles dans ce pays sont responsables de la catastrophe. Sauf ceux de mes confrères, journalistes et éditeurs, qui sont morts, assassinés par les barbouzes syriens, parce qu'ils étaient nettement moins lâches que ceux qui ont leur ont survécu. Et Lahoud est resté à Baabdé ! (le palais du président de la République du Liban. Ndlr).



Et lorsque je parle de catastrophe, je n'entends pas l'action menée par Israël pour répondre à l'agression de ses civils et de son armée, qui s'est produite depuis notre sol et que nous n'avons strictement rien fait pour éviter, et dont nous sommes conséquemment responsables. Toute dérobade à cette responsabilité - certains, ici, n'ont pas les notions du droit des nations minimales nécessaires à le comprendre ! - signifie que le Liban, en sa qualité d'Etat, n'existe pas.



L'hypocrisie se poursuit : même certains éditorialistes du respectable L'Orient-le-Jour mettent dos à dos la sauvagerie du Hezbollah et celle des Israéliens. Honte ! Veulerie ! Et nous serions qui, dans cette fable ? Les pauvres victimes ad aeternam des ambitions des autres ?



Les hommes politiques soit soutiennent cette thèse insensée, soit se taisent. Ceux dont on attendait qu'ils parlent, qu'ils sauvent notre image, se taisent comme les autres. Et je fais précisément allusion au général Aoun, qui aurait pu passer l'épaule en clamant la vérité. Même son ennemi, Walid Joumblatt, le chef des Druzes s'est montré moins... vague.



Victime ? Le Liban ? Quelle plaisanterie !



Avant l'attaque israélienne, il n'y avait plus de Liban, ce n'était plus qu'un hologramme. A Beyrouth, des citoyens innocents comme moi se voyaient interdire l'accès de certaines zones de leur propre capitale. Mais notre police, notre armée et nos juges aussi en avaient été exclus. C'était le cas, par exemple, du périmètre de commandement du Hezbollah et des Syriens dans le quartier de Haret Hreïk (en rouge sur la carte satellite). Un carré d'un kilomètre de côté, une capitale dans la capitale, gardé en permanence par une armée de Horla [1], possédant ses institutions, ses écoles, ses crèches, ses tribunaux, sa radio, sa télévision et surtout... son gouvernement. Un "gouvernement" qui a décidé seul, à la place des potiches de celui du Liban - dans lequel le Hezbollah a également ses ministères ! - d'agresser un Etat voisin, avec lequel nous n'entretenons aucun différent substantiel ou fondé, et de NOUS plonger ainsi dans un conflit sanglant. Et si attaquer un Etat souverain sur son territoire, assassiner huit de ses soldats, en kidnapper deux autres et, simultanément, lancer des roquettes sur neuf de ses villes ne constitue pas un casus belli, il faudra alors revoir sérieusement la définition de ce principe juridique.




Alors ils en sont presque tous, ces politiciens lâches, y compris de nombreux leaders et religieux chiites eux-mêmes, à bénir chaque bombe qui se détache d'un F-16 juif et qui vient réduire à l'état lunaire l'insulte à notre souveraineté que constituait Haret Hreïk, en plein cœur de Beyrouth. Sans les Israéliens, comment aurions-nous fait pour recevoir une nouvelle chance - que nous ne méritons en aucune façon ! - de reconstruire notre pays ?



Chaque fortin irano-syrien que Jérusalem détruit, chaque combattant islamique qu'elle élimine, et c'est le Liban qui se remet proportionnellement à revivre ! Les soldats d'Israël font, une nouvelle fois, notre travail. A nouveau, comme en 82, nous assistons, lâches, terrés, minables et en les insultant, en plus, à leur sacrifice héroïque qui nous permet de conserver l'espoir. De ne pas être engloutis dans les entrailles de la terre. Car, bien évidemment, à force de nous être souciés du Liban-Sud comme de notre dernière chemise, d'avoir laissé l'étranger se saisir des privilèges qui nous appartenaient, nous n'avions plus la capacité de recouvrer notre indépendance et notre souveraineté. Si, à l'issue de cette guerre, l'armée libanaise reprend le contrôle de son territoire et se débarrasse de l'Etat dans son Etat, qui œuvrait à la mort par asphyxie du dernier cité, ce sera uniquement grâce à Tsahal, et cela, tous ces poltrons de politiciens, de l'escroc Fouad Siniora, à Saad Hariri, le fils du pilleur du Liban, et au général Aoun-le-droit, le savent parfaitement.



Quant aux destructions causées par les Israéliens... que voilà une autre imposture : regardez la carte satellite ! J'ai positionné, tant bien que mal, MAIS DANS DES PROPORTIONS CORRECTES, les parties de ma capitale qui ont été détruites par Israël. Il s'agit de Haret Hreïk - en totalité - et des demeures des chefs du Hezbollah, situées dans la grande banlieue chiite de Dayaa (comme ils l'écrivent) et que j'ai encadrée en bleu.



En plus de ces deux zones, Tsahal a fait sauter un immeuble de commandement du Hezbollah de 9 étages, dans la city de Beyrouth, plus haut sur la carte que Haret Hreïk et légèrement à gauche (au nord-ouest). Il s'agissait du "perchoir" de Nasrallah à l'intérieur de la cité, par lequel il affirmait sa présence-prédominance sur nous. Un entrepôt d'armes syriennes dans le port, deux radars de l'armée, que des officiers chiites avaient mis à la disposition du Hezb, et un camion suspecté de transporter des armes, dans le quartier chrétien d'Achrafieh.




De plus, les infrastructures routières et aéroportuaires ont été mises hors d'état de fonctionner : elles servaient à nourrir le Hezbollah en armes et en munitions. Hors ceci, Tsahal n'a rien touché, rien abîmé, et tous ceux qui parlent de la "destruction de Beyrouth" sont soit des menteurs, soit des Iraniens, soit des antisémites, soit des absents. Même les maisons situées à une ruelle des objectifs que j'ai mentionnés n'ont pas été touchées, pas même n'ont-elles subi une égratignure ; c'est, en regardant ce travail, que l'on comprend la signification du concept de "frappes chirurgicales" et que l'on peut s'extasier devant la dextérité des pilotes juifs





Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: mayte (IP enregistrè)
Date: 30 juillet 2006 : 11:14

Darlett,
Impressionnant cet article, nous avions tous ce schéma du Hellbollah dans l'esprit, mais toutes ces précisions venant de Monsieur Michaël Béhé sont le constat écrit avec une honnêteté rare de nos jours.
Merci à Rachou de te l'avoir procuré, si seulement cela pouvait faire ouvrir les yeux de certains.
MAYTE

Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: YONA (IP enregistrè)
Date: 30 juillet 2006 : 12:20

C'est bien dommage que cet article ne puisse pas être diffusé dans le monde entier!!!..Et encore!....ils se trouveraient des gens pour condamner ce document si merveilleux de réalisme!!
Merci Darlett.
BERNARD.

Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 30 juillet 2006 : 16:46

enfin la verite explose, mais meme si on la diffuse , ils ne croiraient pas, ils sont aveugles et sourds. la verite fait mal , heureusement ecrite par un libanais.

Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 30 juillet 2006 : 19:40

Article édifiant et que j'ai envoyé un peu autour de moi pour information: ne croyez pas que nous sommes tous sourds et muets, et je lis régulièrement les textes placés sur" BRIC A BRAC".

Amitiés, Laila

Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: RACHOU (IP enregistrè)
Date: 31 juillet 2006 : 19:45

UN témoignage isolé !
Combien de terrorisés se taisent encore ?
Quand les médias en parleront ????

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Le Hezbollah nous empêche de partir
L'Orient le Jour - LIBAN
lundi 31 juillet 2006 - 00:29


Source: L'Orient le Jour - LIBAN

Les habitants organisent des patrouilles pour empêcher les tirs de Katioucha à partir des zones encore peuplées
Ibrahim Andraos pleure sa maison détruite à Aïn Ebel, bourgade chrétienne du Liban-Sud : le Hezbollah avait installé une rampe de missiles sur le toit en pleine nuit, et la riposte d’Israël a éte cinglante, rapporte Béatrice Khadige, de l’AFP.
Pour sauver ce qui peut l’être dans les bourgades proches de Bint Jbeil, le bastion intégriste attaqué sans répit depuis une semaine par l’armée israélienne, les habitants qui n’ont pas fui organisent des patrouilles pour empêcher les combattants intégristes de déployer des armes (à partir des zones peuplées) et attirer sur leurs villages les foudres de Tsahal, souligne l’AFP.

Pour Ibrahim, un sexagénaire, qui a travaillé des années dans le Golfe et en Afrique avant de rentrer chez lui, cette précaution est arrivée trop tard. Et c’est au plus noir d’une nuit récente que le malheur s’est abattu sur lui. « Il était une heure du matin, mercredi, et nous étions sans électricité. Nous avons entendu des gens parler : c’était les combattants du Hezbollah. Ils ont installé un lance-missiles sur le toit et ils en ont tiré au moins cinq », souligne-t-il.

Il ne lui restait plus qu’à fuir. « Nous sommes tous sortis pour courir nous abriter au bas du village », raconte Hassan devant les ruines noircies de sa maison. La frappe israélienne a détruit quatre autres habitations: celles de ses frères et de ses cousins, dont il ne reste que des pans de mur écroulés.

Pris dans le feu croisé d’une guerre qui n’est pas la sienne, Ibrahim, suivi de sa femme et de ses sept enfants, a rejoint la cohorte des déplacés qui, depuis plus de deux semaines, sont les victimes du face-à-face entre Israël et le Hezbollah. Et il a gagné Rmeich, un autre village chrétien du secteur où des milliers d’habitants de la région se sont mis à l’abri. Il y a retrouvé bon nombre de ses voisins d’Aïn Ebel, à qui l’armée israélienne avait ordonné de partir en larguant des tracts les sommant de quitter leur village.

À Rmeich aussi, les combattants du Hezbollah sont venus tirer des missiles contre les positions de l’armée israélienne et contre le nord de l’État hébreu. Mais ils ne l’ont fait qu’une fois : « La semaine dernière, ils ont installé leurs lance-missiles entre les habitations », affirme un habitant de cette agglomération, qui se présente sous le seul nom de Tony. « Quand les Israéliens ont frappé, il y a eu quatre civils tués. » « Depuis, toutes les nuits, des jeunes gens patrouillent dans les quartiers pour empêcher que le Hezbollah ne vienne provoquer des morts », ajoute-t-il, cité par l’AFP.

Identifier les combattants n’est pas chose facile, assure l’un de ces jeunes gens :

« Ils sont habillés comme nous, en tee-shirt et pantalon, mais d’autres sont en uniforme militaire. »

Selon d’autres témoignages, les combattants du Hezbollah tentent également d’empêcher les civils de quitter leurs villages : « Ils veulent nous empêcher de partir d’ici », affirme une femme de la région, qui ne veut pas dire son nom.





Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 31 juillet 2006 : 22:38

BAROUKH HACHEM, ILS COMENCENT A PARLER.
LES PAUVRES , J'ESPERE QU'ILS NE SONT PAS CHRETIENS, SINON ILS SERONT TUES PAR LES HEZBOLLAH, CES DERNIERS SONT CAPABLE DE TUER LEURS MERES ET ENFANTS AU BUT CULPABILISER ISRAEL. DIEU EST GRAND, UN PEU DE LUMIERE NE NUIT JAMAIS.

Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 01 août 2006 : 01:48

Une suite a l'article edifiant du journaliste libanais Michael Behe.

Tout d'abord la photo des regions touchees du Sud du Liban



Cerné de rouge, le quartier rasé, de bleu, celui où les demeures appartenant aux huiles de l'organisation terroriste ont été détruites (Michaël Béhé)



Beyrouth, tout le reste de Beyrouth, 95 % de Beyrouth, vit et respire mieux qu'il y a deux semaines. Tous ceux qui n'ont pas fait cause commune avec le terrorisme savent qu'ils n'ont strictement rien à craindre des avions d'Israël, bien au contraire ! A titre d'exemple, hier soir, le restaurant où je suis allé manger était plein à craquer et j'ai dûattendre 21h 30 pour pouvoir m'attabler. Les gens sont tout sourire, détendus, mais personne ne les filme : drôle de destruction de Beyrouth, n'est-il pas ?



Biensûr, il y a les quelques 500'000 réfugiés du Sud, qui vivent une véritable tragédie et qui ne sourient pas, eux. Mais Jean (Tsadik. Ndlr), qui a les yeux rivés sur Kfar Kileh, et dont j'ai appris que l'on pouvait croire chaque parole, m'assure que la quasi-totalité des maisons desdits réfugiés sont intactes. Ils pourront donc y revenir dès que le Hezbollah aura été vaincu.



La défaite des intégristes chiites d'obédience iranienne est imminente. Les bilans communiqués par les séides de Nasrallah et par la Croix-Rouge libanaise sont trompeurs : premièrement, sur les 400 morts déclarés par le Liban, seuls 150 sont de vraies victimes civiles collatérales de la guerre, les autres étaient des miliciens sans uniforme au service de l'Iran. Le reportage photographique de Stéphane Juffa Les civils des bilans libanais... pour notre agence constitue à ce jour la preuve tangible unique de ce gigantesque bidouillage morbide. Ce qui rend ce document éminemment important.



De plus, l'organisation de Hassan Nasrallah n'a pas perdu 200 combattants, comme l'affirme Tsahal. Ce chiffre ne concerne que les combats s'étant déroulés à la frontière, encore est-il sous-évalué par les Israéliens, pour une raison que j'ignore, d'une centaine de miliciens éliminés. Le bilan réel des pertes du Hezbollah, celui qui inclut les morts de Beyrouth, de la Bekaa, de Baalbek et de ses autres camps, bases de lancement de roquettes et de missiles et dépôts d'armes et de munitions s'élève à 1'100 Hezbollani supplémentaires qui ont définitivement cessé de terroriser et d'humilier mon pays.



Comme l'immense majorité des Libanais, je prie pour que personne ne mette fin à l'attaque israélienne avant qu'elle n'ait fini de désosser les terroristes. Je prie pour que les soldats hébreux pénètrent dans tous les recoins du Sud-Liban et en chassent, à notre place, la vermine qui s'y accroche. Comme l'immense majorité des Libanais, j'ai mis le Champagne au frais pour fêter la victoire des Israéliens.



Mais, au contraire d'eux, je sais admettre, pour paraphraser Michel Sardou, qu'ils combattent également pour notre liberté, une autre bataille "où toi tu n'étais pas" ! Et, au nom de mon peuple, je veux exprimer ma reconnaissance infinie aux parents des victimes israéliennes, civiles et militaires, dont les êtres aimés sont aussi tombés pour que je puisse vivre debout dans mon identité. Qu'ils sachent que je les pleure avec eux.



Quant à la clique de minables qui fait florès à la tête de mon pays, il est temps qu'ils comprennent qu'après cette guerre, après que nos alliés naturels nous auront débarrassé de ceux qui nous empêchaient de reconstituer un Etat, un cessez-le-feu ou un armistice ne suffiront pas. Pour assurer l'avenir du Liban, il faudra qu'ils comprennent qu'il est temps de faire la paix avec ceux contre qui nous n'avons aucune raison de faire la guerre. Il n'y a, en effet, que la paix qui assure la paix. Il faut bien que quelqu'un le leur dise, car dans ce pays, on n'a pas appris ce qu'étaient les lapalissades...


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Et a ceux qui nous signalent concernant la catastrophe d'hier concernant les bombardements israeliens qui aurait fait a Cana 51 victimes dont 30 enfants et 21 femmes, je demande donc :

Ou sont donc les hommes ???

Il n'y avait donc que des femmes et des enfants dans ces abris ???

N'est-ce pas encore la les methodes de desinformations et manipulations de l'information ?

ou bien les hommes ne sont pas la car ce sont justement eux les terroristes du Hizbollah ??








Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: dany (IP enregistrè)
Date: 01 août 2006 : 07:52

PRETS A TOUT

Par Claude Bensoussan pour Guysen Israël News

Lundi 31 juillet 2006 à 21:22


Nous les avions pris au sérieux lorsqu’ils annonçaient vouloir rayer Israël de la carte.
Nous ne doutions pas un seul instant de leurs intentions. Depuis 60 ans, souvenez-vous de la Guerre des Six Jours et de ces millions d’Egyptiens, Syriens et Irakiens qui manifestaient aux cris de Morts aux Juifs !!!! », « Egorgeons les tous !!! », « Fonçons sur Tel Aviv ! ». Qu’aurait fait la soldatesque arabe, si par malheur, elle était parvenue jusqu’à Haïfa ? Je vous laisse imaginer avec effroi, le bain de sang, contraire à toutes les lois de la guerre, qui s’en serait suivi.


Mes propos vous sembleront guerriers, aujourd’hui où nous vivons dans un monde benoîtement pacifiste, mais loin de moi l’idée d’être un va t-en guerre.
Je ne souhaite, avec l’ensemble de mes frères juifs à n’en pas douter, qu’une seule chose : que nos soldats, nos enfants, reviennent sains et saufs, et que l’on en finisse avec toutes ces guerres. Que notre peuple vive enfin en paix, lui qui a tant versé de larmes, vu tant des siens martyrisés, brûlés, égorgés, exterminés, expulsés de contrée en contrée, à peine tolérés partout où ils sont passés dans ce grand désert des nations, ce peuple enfin, qui ne revendique qu’un seul territoire : celui que ces mêmes nations lui ont accordé en 48, mais que les aléas de la guerre ont légèrement redessiné, légitimement à lui, comme la France, la Russie ou la Colombie, l’Angleterre, l’Espagne ou l’Algérie. Tous, sans exception, ont tracé leurs limites par les armes, au travers d’une histoire mouvementée et écrite dans le sang.

Israël n’aurait donc pas le droit de repeupler ce pays perdu il y a deux mille ans, au motif qu’il est terre d’islam, islam qui n’a pas plus de droit ici qu’en Andalousie ?
C’est à dessein que j’évoque cette contrée, puisque, vous le savez maintenant, depuis hier, Al Qaïda que nous soupçonnions d’être déjà du côté de Gaza, a lancé un appel à la « guerre sainte contre les Juifs et les Croisés », pour retrouver le lustre d’antan et récupérer les terres perdues par la guerre, de l’Arabie au Guadalquivir…

Notons, au passage, que les Iraniens, car ceux sont eux qui se battent déjà au sud Liban, n’ont en rien été « humiliés » par les défaites arabes. Leur seule revendication est d’ordre religieux, islamique, profondément antisémite.
Le droit humanitaire ? Ils ne connaissent pas. Ils sont prêts à tout, et d’abord à sacrifier des milliers de civils pour arriver à leurs fins. Nous en avions un avant goût avec la guerre Iran Irak et le bombardement des villes, faisant des millions de morts.
Aujourd’hui, ils ont pris en otages leurs femmes et leurs enfants. La vie humaine n’a aucune valeur pour ces fous apocalyptiques. Si Israël touche des civils malgré toutes les précautions prises, eux ne visent que des civils sur le sort duquel nul, en dehors du peuple juif et de ses amis indéfectibles, ne se lamente.

Cette guerre que mène Tsahal, contre le Hezbollah, le Hamas, les multiples factions djihadistes ou liées au Fatah, et maintenant Al Qaïda, c’est au monde libre, encore libre, qu’il aurait incombé de la mener.
Les manifestations de sympathie qu’il nous a été donné de voir hier à Paris, font froid dans le dos.
Le Hezbollah est glorifié, des affiches à croix gammée sont réapparues dans les rues de Lille, sans qu’il ne soit pris de mesures, comme lors du déclenchement de la guerre d’Irak. Les Français se rendent-ils compte que ceux qui envoient de missiles sur les villes israéliennes sont les mêmes que ceux qui assassinèrent le 23 octobre 1983, 56 militaires français en se faisant exploser dans le bâtiment Drakkar à Beyrouth…

Non ?

Alors il serait temps. Il est temps de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et que ceux qui ne veulent pas que l’on gâche leur trêve estivale, qui n’en peuvent plus de voir les images de destructions à sens unique qu’on leur fait parvenir de Beyrouth, continuent de bronzer idiots, bientôt ils n’auront plus que leur string pour éponger leurs larmes…

Qui « on » ?
Radio Paris voyons ! Mais réveillez vous braves gens !

Ne vous semble t-il pas suspect ce matraquage médiatique ? Moi, et je ne suis pas le seul, il me rappelle les bilans de victoire des radios arabes de juin 1967. Ce n’est pas peu dire…
Quand on sait que les frappes chirurgicales sont d’une telle précision, qu’en dehors du quartier général du Hezbollah et de l’un ou l’autre de ses fiefs, la vie suit son cours, et que les restaurants sont ouverts, bondés même, et que les Libanais qui en ont marre de ce gouvernement de marionnettes, de l’emprise totale de leur pays, jusqu’aux stations radars et toute l’infrastructure, par les Iraniens et les Syriens, ne rêvent que d’une chose : la victoire totale d’Israël, qui les débarrassera à jamais de la prison dans laquelle les ont enfermés les deux pays que je viens de citer.

C’est malheureusement nos soldats qui tombent pour que nos villes ne soient plus à la merci d’un tir de roquettes, que vive le Liban demain, en pays libre et en paix avec Israël.
Car, vous le savez, le Liban n’existe pas. Il n’est que cet entrepôt d’armes et le terrain de bataille que les persans sataniques en ont fait. Que les Syriens approvisionnent par terre, mer et air. D’où les frappes à ces trois niveaux, indispensables pour couper le Hezb de ses approvisionnements.
Alors bien sûr, il y a des civils qui tombent. Mais contrairement à ce que l’on raconte, sur les 400 et quelques morts, près des deux tiers sont des chiites combattants. 150 morts de trop, oui. Mais la guerre n’est pas un jeu vidéo, et les missiles ne sont pas les faux avec lesquelles Bové et ses amis fauchent les champs de maïs transgénique.

Qu’attendions-nous des médias ? Qu’ils applaudissent à deux mains les valeureux guerriers juifs qui tentent de libérer la région et le monde de la terreur islamique ?
On peut rêver.
Le premier F16 de Forces Aériennes Israéliennes n’avait pas encore décollé pour anéantir les rampes de missiles, que déjà Tsahal était coupable.
Tout comme la condamnation immédiate de Kofi Annan lors de la mort des quatre observateurs de l’ONU à Khiam. « Attaque délibérée » disait-il, avant même le début d’une enquête, sur la foi des rapports de la FINUL. Nulle, comme chacun sait…
S’arrêter maintenant, serait refaire les erreurs du passé. Les roquettes et autres missiles arriveront par milliers, derrière le rideau d’une soit disant force internationale. Laisser la sécurité du pays entre les mains de forces étrangères, bienveillantes envers les terroristes, nous l’avons assez vu ailleurs, serait le pire des scénarios…
Des observateurs dignes de foi, parlent de plus de mille hezbollahis éliminés. C’est toujours cela de moins au Liban. Quelques milliers de rampes et camions détruits, il en reste encore le triple. Tsahal doit continuer à bombarder de paisibles troupeaux de vaches, comme dit Radio Paris.
Seulement voilà : pour garder ces troupeaux, il y a plus de bergers que de bêtes et les laiteries ressemblent à s’y méprendre à des casemates.
Cherchez l’erreur…
Mais Radio Paris ment, Radio Paris c’est Téhéran.

Je l’ai entendu quelque part. Je vais finir par y croire…


Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: RACHOU (IP enregistrè)
Date: 01 août 2006 : 20:33

Encore un témoignage de libanais lucides
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TOUS OTAGES. Je refuse d’être libanaise dans un Liban détruit au nom de chimères - Nawal El-Méouchi
Paru le 30 juillet 2006, La presse (Montréal)

Le 28 décembre 1968, l’aéroport international de Beyrouth était bombardé.
Cette attaque israélienne avait laissé, cloués au sol et détruits, 13 avions libanais.
Lourd tribut (déjà alors) payé par le Liban à cause de la présence de l’armée palestinienne sur son sol, et de l’action des fedayins palestiniens dans le sud du Liban.

Le 13 juillet 2006, 37 ans, 6 mois et 13 jours plus tard, l’aéroport international de Beyrouth, qui nous a coûté des millions de dollars et dont nous étions si fiers est bombardé de nouveau. Ses trois pistes sont rendues inutilisables. En un jour, nous basculons d’une réalité dépassant nos espérances, maigres il est vrai, à un cauchemar bien réel vécu depuis 14 jours au quotidien. Lourd tribut payé par le Liban tout entier à cause de la présence sur notre sol qui est le leur aussi d’une faction armée, omnipotente et tyrannique, et de son agitation au Liban.

Oui, omnipotente et tyrannique et dont nous sommes tous otages. Il est grand temps de le dire, de l’écrire, de le crier. Le penser seulement, ou le chuchoter, est aujourd’hui une lâcheté et un crime contre le Liban, contre nous-mêmes, contre l’avenir de nos enfants, et contre la vérité.

Nous sommes tous les otages d’une décision qui a été prise par des irresponsables (pourtant au gouvernement), décision unilatérale et isolée, provoquant en quelques jours la destruction de ce que des dizaines de milliers de Libanais ont reconstruit pendant 15 ans, avec acharnement et détermination, foi et courage, au prix d’un labeur quotidien qui, pour beaucoup d’entre eux, a dévoré les plus belles années de leurs vies, pour rendre possible un avenir digne et civilisé à leurs enfants.

J’ai été de toutes les guerres, de toutes les campagnes nationales, de toutes les manifestations, de 1975 à ce jour. Lorsque la résistance avait sa raison d’être parce que le Liban était occupé, et bien que cette résistance n’ait combattu qu’une seule des deux occupations de mon pays, l’israélienne et non la syrienne, j’ai soutenu et aidé cette résistance, dans la mesure des mes moyens, et bien qu’étant à des années-lumière de sa doctrine.

Après l’assassinat sauvage et odieux de Rafic Hariri, pendant des semaines et des semaines, après 10 à 12 heures de travail au bureau, je suis descendue chaque jour manifester à la place des martyrs.

Je suis libanaise et fière de l’être, mais je refuse d’être libanaise dans un Liban détruit et ruiné sans autre raison que la poursuite de chimères. J’ai une indigestion des chimères, une nausée des grandes causes, un dégoût de tous les mots en isme, arabisme, nationalisme, christianisme, sionisme, islamisme, fanatisme, héroïsme et autres.
Aujourd’hui, je ne manifesterai pour rien ni personne, surtout pas la résistance. La résistance n’a plus sa raison d’être. Toutes les raisons qu’elle avance pour justifier sa permanence sont factices, c’est-à-dire fausse, et fallacieuses, c’est-à-dire qui cherchent à tromper; elles sont dictées de surcroît par des intérêts non libanais. Je veux défendre seulement la cause du Liban, ma cause, qui doit devenir leur cause, puis un jour, je l’espère, notre cause.


Je veux défendre la cause d’un Liban libre dans tous les sens du mot, souverain dans tous les sens du mot, indépendant dans tous les sens du mot.

Ce Liban-là exige des décisions courageuses, qu’il est grand temps d’exprimer et mettre en place, car nous payons aujourd’hui le prix de nos lâchetés. Ces décisions sont :

1) Un cessez-le-feu, mais pas n’importe lequel : un cessez-le-feu qui ne nous ramène pas au statu quo ante, qui ne soit pas qu’un report du problème, qui institue une solution radicale, claire, durable.

2) Le désarmement du Hezbollah : ses armes, au lieu de protéger le Liban, ont provoqué sa destruction. Dorénavant, il faut qu’il soit clair que nul autre que l’armée libanaise ne peut porter les armes.

3) Le retour déclaré à l’état d’armistice avec Israël.

4) Cela en attendant de négocier ensuite, dans la sérénité, une paix équitable, seule issue réaliste à ce conflit qui n’en finit plus, solution à laqeuelle se sont rendus de nombreux pays arabes, et non des moindres, dont l’Égypte, championne de l’arabisme, et à laquelle rêvent TOUS les pays arabes modérés, sans oser le dire et sans savoir comment y parvenir sans être traités de traîtres.

J’ai bien paix, pas fraternité – nous l’avons vue à l’œuvre – ni amitié. Les modalités d’application de cette paix décideront de l’amitié et / ou de la fraternité (Dieu nous en préserve).

Dans toute existence, celles des hommes, des nations ou des empires, il y a LE moment de vérité. Ce moment de vérité est arrivé pour le Liban.





Re: Article a lire absolument et ecrit par un journaliste libanais !
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 01 août 2006 : 23:29

TOUS OTAGES. Je refuse d’être libanaise dans un Liban détruit au nom de chimères - Nawal El-Méouchi Paru le 30 juillet 2006, La presse (Montréal)

Le 28 décembre 1968, l’aéroport international de Beyrouth était bombardé.
Cette attaque israélienne avait laissé, cloués au sol et détruits, 13 avions libanais.
Lourd tribut (déjà alors) payé par le Liban à cause de la présence de l’armée palestinienne sur son sol, et de l’action des fedayins palestiniens dans le sud du Liban.
Le 13 juillet 2006, 37 ans, 6 mois et 13 jours plus tard, l’aéroport international de Beyrouth, qui nous a coûté des millions de dollars et dont nous étions si fiers est bombardé de nouveau. Ses trois pistes sont rendues inutilisables. En un jour, nous basculons d’une réalité dépassant nos espérances, maigres il est vrai, à un cauchemar bien réel vécu depuis 14 jours au quotidien. Lourd tribut payé par le Liban tout entier à cause de la présence sur notre sol qui est le leur aussi d’une faction armée, omnipotente et tyrannique, et de son agitation au Liban.
Oui, omnipotente et tyrannique et dont nous sommes tous otages. Il est grand temps de le dire, de l’écrire, de le crier. Le penser seulement, ou le chuchoter, est aujourd’hui une lâcheté et un crime contre le Liban, contre nous-mêmes, contre l’avenir de nos enfants, et contre la vérité.
Nous sommes tous les otages d’une décision qui a été prise par des irresponsables (pourtant au gouvernement), décision unilatérale et isolée, provoquant en quelques jours la destruction de ce que des dizaines de milliers de Libanais ont reconstruit pendant 15 ans, avec acharnement et détermination, foi et courage, au prix d’un labeur quotidien qui, pour beaucoup d’entre eux, a dévoré les plus belles années de leurs vies, pour rendre possible un avenir digne et civilisé à leurs enfants.
Ce Liban-là exige des décisions courageuses, qu’il est grand temps d’exprimer et mettre en place, car nous payons aujourd’hui le prix de nos lâchetés. Ces décisions sont :
1) Un cessez-le-feu, mais pas n’importe lequel : un cessez-le-feu qui ne nous ramène pas au statu quo ante, qui ne soit pas qu’un report du problème, qui institue une solution radicale, claire, durable.
2) Le désarmement du Hezbollah : ses armes, au lieu de protéger le Liban, ont provoqué sa destruction. Dorénavant, il faut qu’il soit clair que nul autre que l’armée libanaise ne peut porter les armes.
3) Le retour déclaré à l’état d’armistice avec Israël.
4) Cela en attendant de négocier ensuite, dans la sérénité, une paix équitable, seule issue réaliste à ce conflit qui n’en finit plus, solution à laqeuelle se sont rendus de nombreux pays arabes, et non des moindres, dont l’Égypte, championne de l’arabisme, et à laquelle rêvent TOUS les pays arabes modérés, sans oser le dire et sans savoir comment y parvenir sans être traités de traîtres.



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