Re: Triomphe de la terreur
Posté par:
charly (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2006 : 13:58
Comment les islamistes recrutent en France
Les Renseignements g?n?raux ont diss?qu? les m?thodes d?enr?lement des mouvements musulmans radicaux en France.
Article du Figaro.fr
COMMENT devient-on fou de Dieu dans la France de 2006 ? Une note r?cente des Renseignements g?n?raux, que Le Figaro a pu consulter, livre, sous le titre ? Le processus de radicalisation dans la mouvance islamiste ?, quelques ?l?ments. Les RG ?voquent ? la fois les acteurs (cibles et recruteurs), les mouvements et les lieux de radicalisation. Concernant les acteurs, le rapport, pour ?viter toute stigmatisation, souligne que la France compte environ cinq millions de personnes de religion musulmane. Sur cet ensemble, les radicaux viseraient tout particuli?rement les jeunes pratiquants, estim?s ? un peu plus de 200 000. En comparaison, la mouvance la plus dangereuse, celle des salafistes, ne regroupe au plus que 5 000 militants.
Bon niveau d??tudes
Les recruteurs n?en sont pas moins pr?sents. Dans la quasi-totalit? des cas, ils sont plus ?g?s que leurs proies (30 ans en moyenne, selon le rapport). Les RG constatent qu?ils ne commencent pas par le discours religieux, mais les abordent avec les difficult?s de la vie quotidienne. Les recruteurs cherchent ? conna?tre leurs envies ou leurs centres d?int?r?t. Selon la note, ils ont souvent poursuivi des ?tudes et nombre d?entre eux exercent des professions scientifiques. Ils affirment souvent avoir r?ussi gr?ce ? l?islam.
Au chapitre du vivier de recrutement, le rapport ?voque les jeunes Fran?ais des banlieues, majoritairement issus de familles originaires du Maghreb ou d?Afrique noire, frapp?s par la crise ?conomique. Les RG soulignent que la radicalisation frappe ? de plus en plus vite des individus de plus en plus jeunes ?. D?o? la n?cessit? de d?tecter les d?marches le plus t?t possible. Les femmes joueraient un r?le de plus en plus actif dans ces processus de radicalisation. La floraison sur Internet de forums de discussion r?serv?s aux femmes en serait un signe. Les convertis fournissent aussi un vivier int?ressant pour les salafistes. Selon les Renseignements g?n?raux, le quart des 1 610 convertis, recens?s en 2005, ont adh?r? ? leur id?ologie. En prison, 12 % de ceux qui ont ?t? identifi?s comme pros?lytes sont des convertis.
Le rapport retient deux grandes ?coles de pens?e de r?islamisation radicale. D?un c?t?, les pi?tistes notamment du Tabligh, un mouvement d?origine indo-pakistanaise implant? en France depuis 1972 (10 % des pratiquants). Plusieurs terroristes d?masqu?s ces derni?res ann?es ?taient pass?s par ses ?coles en Europe et dans la zone Pakistan-Afghanistan. De l?autre, le salafisme ? ennemi des pr?c?dents ? pr?sent? pour son activisme et son exaltation du djihad, comme ? le noyau dur de la menace pour la R?publique ?. Apparu en France en 1997, il ne serait pas structur?, mais les RG soulignent qu?il tend ? se d?velopper.
En prison, 173 ?pros?lytes ?
Les salafistes s?appliquent ? occuper les endroits o? l?on peut pr?cher la radicalisation. Les mosqu?es d?abord, qui fournissent des points de ralliement, de propagande et une source de financement gr?ce ? la qu?te. La prison ensuite, qualifi?e par les auteurs du rapport de ? lieu de pros?lytisme et de recrutement actif ?. Ce sont 173 ? pros?lytes ? qui auraient ?t? recens?s pour une population d?environ 60 000 d?tenus dont 2 000 class?s ? dangereux ?. Les d?linquants de droit commun de culture musulmane seraient plus actifs que les condamn?s pour terrorisme particuli?rement surveill?s. Les ? barbus ? se seraient fix? un nouvel objectif : les ?tablissements scolaires et les cr?ches islamistes clandestines. Pour ?tayer leur propos, le rapport cite les recommandations de docteurs de la foi salafiste : ? Il n?est pas permis (aux croyants) d?abandonner ce qu?ils ont de plus cher ? des enseignantes m?cr?antes. ?