DURBAN 2
Posté par:
Carla (IP enregistrè)
Date: 27 avril 2009 : 21:34
C'est l'Organisation des Nations Unies qui est à blâmer
Ce sont tous les Pays membres qui financent abondament l'ONU que l'on doit montrer du doigt: En 2005, la composition était la suivante : États-Unis (22 %)[3], le Japon (19,5 %), l'Allemagne (8,6 %), la France (6,5 %), le Royaume-Uni (6,1 %), l'Italie (4,9 %), le Canada (2,8 %), l'Espagne (2,5 %), la République populaire de Chine (2 %), la Corée du Sud (1,8 %).
Comment les Etats Unis qui apportent 22% des fonds de l'ONU, les grands Pays d'Europe qui participent à environ 30% au dit financement, ne se sont ils pas opposés à l'organisation de cette infâme mascarade appelée Durban 2?
Pour mémoire, René Cassin écrivait à propos de l'ambiance qui présidait au texte fondateur:
"La conférence de San Francisco, consacrée à la rédaction de la Charte des Nations unies au printemps 1945 fut unanime sur ce point. La découverte des camps d'extermination hitlériens, faite à la même époque, suscita une telle horreur que, sous la pression de l'opinion publique, les gouvernements durent, indépendamment du châtiment des auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, promettre aux peuples la rédaction d'un "Bill of Rights". A cette fin, ils ont créé, par l'article 68 de la Charte, un organe spécial, la Commission des droits de l'homme instituée en vue de travailler aux progrès des droits de l'homme et chargée de soumettre, en priorité, un projet de Charte des droits de l'homme à l'Assemblée générale des Nations unies.
Telle est l'atmosphère dans laquelle, en 1946, a été établie une Division des droits de l'homme, animée par Henri Laugier, secrétaire général adjoint des Nations Unies, et les vux des associations civiques ont été entendus par un groupe initial.
Dès janvier 1947, les dix-huit membres de la nouvelle commission se sont réunis à Lake Success pour aborder leur tâche avec bonne volonté et "dans un esprit d'idéalisme pratique" excluant des débats philosophiques et doctrinaux. Appartenant à tous les continents et représentant des compétences variées, ils ont, sous la présidence de Mme Eleanor Roosevelt, veuve du président des Etats-Unis, délibéré aussitôt sur la méthode à suivre et ils ont choisi de conjuguer, en les menant de front, la rédaction d'une Déclaration internationale de principes, inspirée d'illustres précédents nationaux, et celle d'une Convention internationale qui serait à la fois précise, concrète et obligatoire.
Un comité de rédaction de huit membres m'a chargé, sur la base de l'excellente documentation préparée par les professeurs John P. Humphrey et Emile Giraud, et des propositions de certains gouvernements (Panama et Cuba), de rédiger un premier avant-projet de Déclaration qui fut déposé le 3 juin 1947."
Voilà le vrai problème sur lequel il est urgent de se pencher, attaquer la Suisse qui accueille une Conférence Internationale ou 192 Nations sont en principe représentées (sauf défections de dernière minute), c'est réinventer le fusil à tirer dans les coins et fustiger un Chef d'Etat qui en reçoit un autre, présent dans son Pays, c'est ignorer les règles immuables de protocole.
Et de toutes façons, c'est bien loin de l'invitation officielle qui fut faite à Khadafi par la France de Sarkozy qui y déploya ses fastes.
Alors de grâce, quelques soient les rancoeurs et inimitiés personnelles, essayons d'aller à l'essentiel tout en pensant à la magnifique tribune qu'avaient offerte en son temps, les Etats Unis, au tyran d'Iran.
Ne passons pas sous silence les erreurs de nos alliés en fustigeant ce qui ne compte pas ou si peu.
Insistons plutôt pour que les subsides de nos Pays démocratiques s'abstiennent d'engraisser des fonctionnaires qui contribuent, en organisant des conférences du type Durban 1 et 2 à démolir et nos démocraties et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
J'ai eu la chance de bien connaitre et Henri Laugier, un des pères de la Charte des Nation Unies, et René Cassin qui rédigea la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, je suis honorée de l'affection qu'ils me montraient, ils ont définitivement laissé en moi ce désir de justice et de lumière qui doit guider chacun de nous.