Mais où en est donc Al-Qaida ?
D’un côté, il y a Bruce Hoffman, 53 ans, de l’université de Georgetown, auteur en 1998 du fameux Inside Terrorism [La Mécanique terroriste, Calmann-Lévy, 1999]. Selon cet historien,
Al-Qaida est vivante, en pleine forme, en train de revenir en force et plus dangereuse qu’elle ne l’a été depuis plusieurs années. Il a avec lui un bataillon d’universitaires traditionnels et un rapport des renseignements publié l’été dernier affirmant qu’Al-Qaida s’est reformée au Pakistan.
De l’autre côté, il y a Marc Sageman, 55 ans, d’origine polonaise, psychiatre, sociologue, ancien officier traitant de la CIA et csultant auprès de la police de New York. A en croire son dernier livre, Leaderless Jihad [Djihad sans chefs, paru en 2007, non traduit en français],
la principale menace ne vient plus d’une organisation appelée Al-Qaida mais de la base – de personnes et de groupes radicalisés qui se rencontrent et complotent dans leur quartier et sur Internet.
Si Hoffman pénètre les organisations et se concentre sur les structures de commandement, Sageman entre dans les têtes et analyse la mentalité terroriste.
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En ce qui me concerne je suis plus du cote Marc Sageman: Al-Qaida cela a servi a représenter l'idée du diable plus qu'une organisation hiérarchisée et dirigée puisqu'il fallait signaler et souligner l'ennemi après le 11 septembre. Cette concrétisation a donnée plus de vigueur aux terroristes puisqu'on reliait la somme des attentas alors que des actions a Casablanca, Alger et Pocket étaient des événements distincts diriges dans des buts differents.