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Anna Politkovskaia
Posté par: kirstine (IP enregistrè)
Date: 22 novembre 2007 : 16:58

Bonjour.....si vous avez été comme moi frappée par l'assassinat d'Anna Politkovskaia, je vous recommande de regarder "Envoyé Spécial" ce soir!


- Carnet de route : en mémoire d'Anna

La journaliste Anna Politkovskaia, qui couvrait le conflit russe en Tchétchénie, a été assassinée il y a un an. La station de radio «Echo de Moscou», seule radio indépendante russe, relaie en permanence les informations concernant l'enquête gouvernementale sur le meurtre, pour que la Russie n'oublie pas.


Anna Politkovskaïa, principale journaliste anti-Poutine

Ses milliers d'articles et interviews dénonçaient les crimes commis en Tchétchénie, la corruption du pouvoir et les mensonges du régime • Le parquet russe a ouvert une enquête •
Par Lorraine MILLOT

LIBERATION.FR : Mercredi 11 octobre 2006 - 14:06


«Les mots peuvent sauver des vies», disait la journaliste Anna Politkovskaïa dans une de ses dernières interviews à la radio russe Echo Moscou, l'un des derniers grands médias russes où une certaine liberté d'expression est possible. Pour cette conviction, et pour ses milliers d'articles et interviews où inlassablement elle dénonçait les crimes commis en Tchétchénie, la corruption du pouvoir et les mensonges du régime de Vladimir Poutine, la journaliste russe aura donné sa vie.

«Elle était l'un des derniers journalistes à écrire sur la dictature de fait de Kadyrov, sur l'arbitraire et la violence en Tchétchénie», a témoigné son collègue Andreï Babitski, autre dernier des journalistes russes à tenter d'enquêter sur la Tchétchénie mais forcé pour cela à vivre en exil à Prague. «Elle dessinait un tableau qui ne correspondait pas du tout à l'image de la Tchétchénie qu'essaient aujourd'hui d'imposer Kadyrov et ses publicitaires.»

Biographie

Née à New York, elle est fille de diplomates. Son père, Stepan Mazepa, travaillait à la mission de la RSS d'Ukraine auprès de l'ONU. Après des études de journalisme à Moscou qu'elle termine en 1980, elle commence sa carrière au journal Izvestia. Depuis juin 1999, elle écrivait des articles pour le journal en ligne Novaïa Gazeta.
En 2001, elle s'était réfugiée plusieurs mois en Autriche après avoir reçu des menaces par courriers électroniques. Les messages affirmaient qu'un officier de police, qu'elle avait accusé de commettre des atrocités contre des civils, avait l'intention de se venger. Sergueï Lapine avait été interpellé en 2002 à propos de ces accusations, mais les charges avaient été abandonnées l'année suivante. Celles-ci furent reprises en 2005 et Lapine fut condamné à une peine de onze années d'emprisonnement.


Elle fut également détenue plusieurs jours en février 2001 par les forces russes en Tchétchénie dans la région de Chatoï (sud de la Tchétchénie) pour avoir « enfreint les règlements en vigueur pour les journalistes », alors qu'elle effectuait une enquête sur un centre de détention de l'armée. Elle dit avoir été menacée de viol et de mort, et qu’on s’en prendrait à ses enfants, fait remarquer la Fondation internationale des femmes œuvrant dans les médias (International Women’s Media Foundation, IWMF). Elle avait reçu en 2002 le prix Courage en journalisme de l’IWMF.
Elle s'est engagée dans de nombreuses affaires, notamment en défendant les victimes de la guerre en Tchétchénie. Elle a participé aux négociations lors de la prise d'otages du théâtre de la rue Melnikov en 2002 à Moscou. Lors de la prise d'otages de l'école de Beslan en 2004, Anna Politkovskaïa a été empoisonnée[2], probablement en buvant un thé, dans l'avion qui l'amenait à Rostov-sur-le-Don, sur la route de Beslan pour participer aux négociations avec les preneurs d'otages. Elle est tombée gravement malade et n'a donc pas participé à ces négociations. La nature du poison n'a jamais été déterminée, les analyses de sang ayant été détruites « par mégarde ». La journaliste considère avoir été victime des services spéciaux, qui voulaient à tout prix l'empêcher de se rendre à Beslan.
Son dernier ouvrage Douloureuse Russie, est paru en septembre 2006 aux éditions Buchet-Chastel. Dans ce livre, véritable réquisitoire contre la politique de Vladimir Poutine en Russie aujourd'hui, la journaliste prédit que si une révolution éclate en Russie, elle ne sera ni orange, ni de velours, mais rouge comme le sang.
Elle a été plusieurs fois primée pour ses enquêtes, notamment en 2002 par le Pen Club International, et en 2003 au Danemark, où elle a reçu le prix du journalisme et de la démocratie, décerné par l'OSCE[3]. En 2004, Anna Politkovskaïa avait reçu le prix Olof Palme pour les droits de l'Homme[4]. Elle avait partagé ce prix avec ses compatriotes Lyudmila Alekseyeva et Sergey Kovalyov. Le prix Olof Palme, doté de 50 000 dollars, avait récompensé par le passé Amnesty International.
Anna Politkovskaïa restera synonyme des années Poutine et des guerres de Tchétchénie. Elle aura sans relâche dénoncé les dérives du pouvoir russe. Elle était connue pour sa couverture critique des campagnes du pouvoir russe en Tchétchénie.

Laila

Anna Politkovskaia
Posté par: suzanne (IP enregistrè)
Date: 23 novembre 2007 : 00:28

interessant laila, je me rappelle de cet assassinat.
je le verrais sur tv5.merci.


liberez-le






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