Certains d’entre nous se souviennent de la Compagnie de Navigation Paquet qui reliait Marseille au Sénégal, via Casablanca. Nostalgique de notre vie casablancaise comme beaucoup, je viens de m’offrir le probablement seul ouvrage racontant l’histoire de cette compagnie dont nous avons dû emprunter les paquebots une dizaine de fois…..En voici la référence pour ceux que cela intéresse :
« Histoire de la Compagnie de Navigation Paquet et des relations maritimes France-Maroc-Levant-Sénégal de 1862 à nos jours » de Bernard Bernadac et Pierre Gallocher ;
1991, 418 pages 22x30,5 cm, 64 € (+ 9 € de colissimo)
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J’ai téléphoné mardi, payé en donnant mon n° de CB et reçu l’ouvrage (superbe !) ce matin.
Il y est évidemment question de tous les paquebots de la Paquet, du sabordage et du renflouement du Djenné et de la Koutoubia, de l’accident du Djenné, de l’incendie des cuisines du Lyautey, ….. bref, je l’ai feuilleté rapidement et je crois que je vais me régaler pendant les vacances…
Pour moi, cette compagnie, évoque la baffe retentissante que m’a asséné mon père alors que j’avais disparu au moment du repas du soir et qu’on craignait que je ne sois tombé à a la mer (c’était sur le Djenné), le voyage sur la Koutoubia avec ma mère en 53 où le maître d’hôtel, pour me faire plaisir, m’avait fait apporter une pêche melba dans la cabine d’où ma mère s’était absentée, et que j’avais engloutie à toute allure alors que j’avais une gastro-entérite !!, de cette même traversée ou ayant un panaris au gros orteil, le médecin du bord avait dû l’inciser (ouili ouili ouili !!), de cette traversée sur le Lyautey où le commandant m’avait autorisé à tenir la barre sous l’œil vigilant du timonier (inutile de dire qu’après, le sillage du bateau n’était plus aussi rectiligne !), de cette traversée, toujours sur le Lyautey, où nous avons essuyé une tempête dans le golfe du Lion au départ de Marseille : 600 assiettes cassée, plus de potage (évidemment ! les steaks, on peut les ramasser !!!), le plateau de café du steward partant sous mes yeux en vol plané dans le grand salon et atterrissant sur la belle moquette verte ( !), les gros cendriers lestés traversant le salon sur tout sa largeur (19 mètres ! attention les tibias…).
Bref, voilà quelques souvenirs de traversées dont j’ai la nostalgie.
Bonne journée