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HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:15

J AI TROUVE TOUT UN DOSSIER SUR L HERITAGE JUIF AU MAROC ET JE M EMPRESSE DE VOUS LE FAIRE PARTAGER
C EST SUR
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hassan

Ce que le Maroc leur doit

L’heritage juif
La coexistence entre les communautés musulmane et juive est le ferment de l’identité marocaine. En nous arrêtant sur l’héritage juif, nous nous interrogeons sur ce que nous sommes.




A Bruxelles, Paul Dahan est un psychanalyste pas tout à fait comme les autres. Cet enfant de Fès œuvre à réconcilier en Belgique, la troisième génération d’immigrés marocains avec une part de son histoire… Un peu malgré lui et beaucoup par hasard.
Quand par quête identitaire, ce fils d’une famille juive du Tafilalet s’est lancé dans une collecte effrénée d’objets liés à la culture juive marocaine, bijoux, costumes mais surtout manuscrits (il en a réuni plus de 6000), il n’avait pas prévu qu’un jour, ses collections allaient intéresser un public de jeunes « beurs »… « On a organisé des tournées dans les écoles sur le thème du judaïsme marocain où l’on présentait costumes, bijoux. Le succès a été incroyable car les enfants d’immigrés étaient fiers qu’on leur présente leurs origines, leur culture de manière positive ». Preuve pour ceux qui en doutaient que le judaïsme marocain est bien une partie intégrante de l’identité marocaine. La semaine passée, Paul Dahan a fait venir dans la capitale belge Tayeb Seddiki et sa troupe, et présenté une pièce sur l’humour juif de Mogador. Salle comble et succès total. Même chose pour l’exposition « Un objet, deux cultures », actuellement au musée juif de Belgique, ou encore pour celle présentée, il y a deux ans au Musée Royal de Belgique.


Ambassadeurs malgré eux
L’exemple de Paul Dahan n’est pas si particulier. Ils sont un certain nombre aujourd’hui, juifs marocains de la diaspora, à devenir un peu malgré eux des sortes d’ambassadeurs improvisés de la culture marocaine. Leurs histoires débutent toujours de la même façon : une quête identitaire purement individuelle. Démarche égocentrique qui finit par faire d’eux, à l’étranger, les meilleurs protecteurs de la culture marocaine. Étonnant ?
« Par rapport au judaïsme, il y a tout un aspect de notre histoire contemporaine qui a été occultée », note Hind Taârji, « On trouve donc surprenant, aujourd’hui, que des juifs marocains véhiculent la culture marocaine alors que l’on trouverait cela normal si c’étaient des musulmans. Tout simplement parce qu’il est difficile aujourd’hui de concevoir que l’on peut être juif et marocain. Aujourd’hui, pour les jeunes Marocains musulmans, le juif est d’abord israélien. Donc son appartenance et son attachement au Maroc lui sont renvoyés au visage avec un effet boomerang ». Cette sociologue s’est lancée dans un travail qui en dit long sur le rapport complexe qu’entretient le Maroc avec son histoire. S’intéressant au rapport à l’autre entretenu par les deux communautés, Hind Taarji inscrit son travail dans une démarche générationnelle : « le regard que portent les générations passées et celui de la nouvelle génération sont totalement différents. Pour nos grands-parents, le lien entretenu était étroitement lié à l’espace dans lequel on se situait. J’ai fait quelques interviews auprès de personnes âgées dans l’ancienne médina de Casablanca et un vieux monsieur me racontait avec une certaine forme de nostalgie la proximité qu’il entretenait avec sa voisine qui était juive. L’autre était quelque part une partie de soi. Aujourd’hui, pour la nouvelle génération, l’autre c’est uniquement l’Israélien vu à la télévision ».
Dans un passé pas si lointain, la communauté juive était toujours là pour rappeler qu’on peut naître marocain et être juif. Aujourd’hui, ils seraient entre 2.000 et 3.000 à vivre encore au Maroc. Mais les liens ont été distendus, et l’essence même du judaïsme marocain s’est quelque peu évaporée. « Je suis surpris quand je reviens au Maroc », fait remarquer Joseph Chetrit, spécialiste de la culture judéo-marocaine. “Les jeunes générations de la communauté ne parlent plus, par exemple, le judéo-arabe. Le judaïsme marocain est une culture qui se perd ».




L’exode
Le départ massif d’une communauté dont l’importance dans l’histoire du Maroc dépasse de loin le nombre numérique (3% de la population dans les années 50 étaient de confession juive) a laissé un vide qu’aucun travail de mémoire n’a encore pleinement comblé. Certes, il y a des écrits, des lieux de mémoire mais aucun encore n’a pu insuffler dans le Maroc contemporain cette histoire particulière qui fait que deux cultures de confession religieuse distincte ont pu s’imbriquer si étroitement que leurs cultures populaires aujourd’hui se confondent. Peut-être parce que la volonté politique n’est pas là pour imprimer pleinement l’idée que l’identité marocaine est le fruit d’une histoire plurielle. Car l’histoire du judaïsme marocain est frappée dans les esprits d’une forme de tabou : ces enfants du pays sont partis un soir pour ne plus jamais revenir. La plupart sont partis en France, aux Etats-Unis ou encore au Canada mais certains sont allés en Israël. N’est-ce pas là une forme ultime de trahison qui renverrait dans l’inconscient l’image tronquée de ces juifs qui avaient déjà, par le passé, trahi le prophète Moïse ? « Aujourd’hui, je ne peux rien affirmer qui ne relève de l’intuition, mais il est clair qu’il y a une forme d’ambivalence de la part des Marocains musulmans à l’égard de cette communauté : le départ est perçu, d’une part comme une forme de trahison, et d’autre part celui qui hier avait un statut d’inférieur est aujourd’hui celui qui nargue le monde arabe. C’est donc une dimension de notre histoire contemporaine qui n’est pas développée car elle touche à notre inconscient collectif ». Tant que les raisons complexes qui ont poussé une communauté installée depuis plus de deux mille ans au Maroc à s’exiler n’auront pas été clairement enseignées dans les livres d’histoire, les générations futures ne pourront jamais concevoir que l’on peut être juif et marocain.
Le judaïsme marocain n’est ni une histoire rose, comme s’en gargarise le discours officiel, ni une histoire composée que de pages noires. La réalité est toujours plus complexe que les images d’Epinal. À l’image du Maroc, les communautés juives marocaines ont été plurielles. Leur coexistence avec l’autre n’a pas été linéaire. Elle dépendait étroitement des régions, des tribus et des espaces partagés. C’est cette pluralité qui s’est inscrite de manière indélébile dans l’identité marocaine. Le legs patrimonial en témoigne : musique, costumes, bijoux. Tout ce qui constitue une culture populaire et qui vous renvoie votre propre image.


Le racisme ashkenaze
Quand Joseph Chetrit a décidé d’axer son travail universitaire sur la musique judéo-marocaine, ce natif de Taroudant devenu professeur à l’université d’Haïfa n’a inspiré autour de lui que mépris. « Folklore tout au plus », lui répondait une bonne partie de l’establishment universitaire israélien dont un grand nombre n’avait que dédain pour ces juifs « qui se disent nos cousins... », écrivait un éditorialiste du quotidien israélien « Haaretz » dans les années 70, « ...alors que leurs ancêtres descendent des singes de l’Atlas ». Ce féru de musique n’a pourtant rien abandonné. Trente ans plus tard, Chetrit est l’un des rares chercheurs au monde à avoir archivé et travaillé sur une grande partie du patrimoine musical marocain. « Au départ, c’est par quête identitaire que j’ai été amené à m’intéresser à ce patrimoine. La culture israélienne a voulu faire abstraction de toutes les cultures juives, on a voulu créer une nouvelle culture juive israélienne. On a dit aux Marocains : "oubliez votre passé". Cela n’a pas été sans dégâts car il y a eu une population qui a tout un problème identitaire ». Tout le monde y a perdu. Car il n’est pas étonnant de trouver chez les plus respectueux des valeurs du judaïsme marocain des hommes qui militent pour la paix, et pour le respect des droits des Palestiniens. C’est le cas de Joseph Chetrit mais aussi d’André Azoulay, le conseiller royal, qui dans une interview au quotidien « Achark Al Awsat » avait cette réponse explicite : « Lorsque je milite pour les droits des Palestiniens, je le fais dans le cadre de ma judaïté. Celui qui spolie les droits des Palestiniens me prive d’une part de ma judaïté. C’est une bataille spirituelle, politique, philosophique et idéologique ». C’est en luttant contre le déni des juifs marocains en Israël et en reconsidérant la part de judaïté dans la culture marocaine que les ponts du dialogue pourront être reconstruits.




Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:19

2eme partie

Entretien : Joseph Chetrit
« La présence juive remonte à plus de 2 000 ans »

Quelle est la part du judaïsme aujourd’hui dans l’identité marocaine ?
C’est une question à laquelle seuls ceux qui vivent au Maroc peuvent répondre. Car la présence juive au Maroc est très ancienne. Elle remonte à plus de deux mille ans puisque l’on a retrouvé à Volubilis un site de pierres tombales à caractère hébraïque. Cette présence a profondément marqué le Maroc, surtout avec l’arrivée des arabes.
Quel type de relations ont entretenu les deux communautés ?
Depuis 13 siècles, la relation entre Arabes et juifs au Maroc a été ambivalente. D’un côté, les juifs étaient des protégés, des dhimmis, et d’un autre côté on ne les aimait pas beaucoup. Mais cela n’a pas empêché les communautés d’exister et de devenir complémentaires des communautés musulmanes, notamment sur le plan économique. Or, il ne pouvait pas y avoir de liens économiques s’il n’y avait pas eu d’intéraction continue entre les deux communautés.
Quelle était l’importance de la communauté juive d’un point de vue économique ?
Dans les villes, les juifs s’étaient spécialisés dans la bijouterie et l’orfèvrerie, ce qui était interdit aux musulmans pour une question d’usure. Ils étaient aussi des marchands et des artisans. Dans les campagnes, la complémentarité était tout aussi forte, les juifs étaient les colporteurs. D’ailleurs, lors d’une de mes enquêtes au Maroc, j’ai interviewé un grand nombre de vieux musulmans. Et là j’ai été très étonné par le vide qu’ils ont laissé. Car les juifs dans les campagnes avaient un rôle très important. Le plus souvent, ils n’avaient pas de terres mais c’était eux les entrepreneurs car ils avaient un petit pécule pour cela. Donc ils prêtaient l’argent pour les semences, pour l’achat du cheptel. Les relations étaient basées sur la confiance.
La culture est l’espace dans lequel les deux communautés se sont le plus mélangées
Au Maroc, la poésie hébraïque a adopté les mêmes structures prosodiques et musicales que la poésie arabo-andalouse. La poésie orale des femmes juives, qui se transmettait de génération en génération, était quasiment la même que celle des femmes musulmanes. Par la suite, les juives ont oublié son origine musulmane alors que l’on trouve des traces marquantes avec des références à l’Achoura ou au Hajj. Je fais aujourd’hui un travail sur les proverbes juifs marocains, c’est exactement la même chose. 90 % sont d’origine arabo-musulmane. En fait, malgré les cloisonnements, la culture populaire est quasiment la même avec des transformations mineures entre les deux communautés…
Cette relation s’est-elle institutionnalisée d’une manière ou d’une autre ?
Sur le plan culturel, le dialogue s’est institutionnalisé. C’est la fête de la Mimouna, spécifique au judaïsme marocain et qui a lieu le dernier jour de la Pâque. À cette occasion, les familles juives préparaient un panier plein de mets juifs et allaient prendre leur premier thé sucré chez une famille musulmane. En échange de l’offrande, la famille recevait de la part de ses hôtes musulmans de la farine, du lait et du miel. Cette fête a donc institutionnalisé le dialogue entre les communautés et nulle part on ne retrouve une telle symbiose.









Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:21

3eme partie
hassan

Les juifs et la construction du capitalisme marocain




Il est difficile d’établir la part d’héritage judéo-arabe dans la constitution du proto-capitalisme marocain. Il faut remonter à la société pré-coloniale marocaine pour identifier l’apport strictement juif. Le chercheur Simon Lévy, dans une contribution à l’ouvrage collectif « civilisation marocaine », considère que « les juifs, seule minorité religieuse au Maroc, avaient une place spécifique aux plans économique, juridique et administratif (…) une répartition tacite des tâches économiques, une spécialisation -non obligatoire- qui répondait aux besoins d’une société ». Pour S. Lévy, les juifs étaient Le joker, « l’élément mobile » d’une société qui commençait seulement à subir le choc du commerce international et la pression des puissances aux XVIIIe et XIXe siècles. Pour Louis Massignon, dans son « enquête sur les corporations musulmanes d’artisans et de commerçants », la part des traditions juives dans la vie corporative des musulmans est « certainement importante car ce sont surtout des artisans dans les villes qui figuraient parmi ces convertis passés du judaïsme à l’islam ».


Pour les métiers " interdits "
En milieu rural, les musulmans étaient essentiellement agriculteurs ou éleveurs, les juifs exerçaient des métiers méprisés par les tribus musulmanes ou frappés du sceau de l’interdit. Il en est ainsi du travail du métal, de la cordonnerie, de la fabrication des seaux de puits. Des pans entiers de l’artisanat marocain ont ainsi été développés par les juifs « beldyines » (berbères) dans les campagnes marocaines. En milieu urbain, outre le travail de l’orfèvrerie, du brocard et de la numismatique (frappe de monnaie). « Une main d’œuvre juive était employée à l’hôtel de la monnaie, travaillant avec d’autres artisans chrétiens sous la direction d’un amine musulman, au temps où les sultans battaient monnaie à Fès », souligne feu Haïm Zafrani dans l’immense ouvrage « deux mille ans de vie juive ».


A l’origine du commerce international
Les juifs qui pratiquaient couramment, en milieu urbain, un certain nombre de langues étrangères, ont été au centre du développement du commerce international. Les réseaux tissés avec des coreligionnaires établis à Manchester ou à Hambourg ont créé les premiers jalons de rapports entre un pays musulman et le monde chrétien. Le grand négoce, comme le souligne Haïm Zafrani, se trouve entre les mains d’une oligarchie qui, disposant de capitaux, de relations avec le makhzen et de moyens d’information de caractère économique grâce à leurs correspondants internationaux, monopolise l’exportation de produits locaux (céréales, cuirs et peaux) et l’importation de diverses denrées, en particulier les textiles. Les juifs ont été aussi à l’origine de la création des premières banques marocaines. S. Lévy souligne que « les couches aisées pratiquaient également les métiers du courtage, le commerce de produits agricoles et une activité interdite aux musulmans, le prêt à intérêt. A partir du XIXe siècle, ils assurèrent la représentation des banques de Tanger, dont trois avaient été créées par des juifs marocains (banques Nahon, Pariente, Benchimol) ».






Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:24

4eme partie
hassan

Métiers
D’autres héritages...


Construction
La profession de maçon, comme l’indique Zafrani, était exercée par les juifs : « l’existence de ce type d’artisan est attestée par l’épithète « ha-bannay », le maçon . « Des textes signalent, au XVIIIème siècle, un usage de la ville de Fès reconnaissant une créance à tout juif qui contribue, en sa qualité de maçon, à la construction d’une maison ».
Habillement
Dans les industries vestimentaires, il y avait, outre les tailleurs, des artisans qui fabriquaient des calottes ou des chéchias. Les juifs sont les inventeurs des shrabel (babouches serties de sqalli), spécialistes du travail de la soie (tahrarat) et de la dentelle, des boutons et des ceintures...
Tabac
Le monopole de la commercialisation des tabacs (saka) est acquis par de nombreux négociants juifs, moyennant un droit perçu par le trésor royal.
En 1802, les autorités rabbiniques à Salé statuent sur un certain nombre d’affaires relatives à des litiges dans le secteur.

Agriculture
Les marchands de grains commercialisent la production de leurs propres terres mais aussi celle provenant des collectes dans les souks ou des récoltes qu’ils se font donner en gage par les campagnards en garantie des avances de fonds consenties. Ce sont les ancêtres du crédit agricole.

Traitement et commerce des peaux
Les peaux, salées et séchées par une main d’œuvre juive, font l’objet de transactions locales avant d’être exportées. De ce commerce naîtra le cuir « maroquin » célèbre dans toute l’Europe aux XVIIIe et XIXe siècles.

Le raffinage et le commerce de la cire d’abeille
Ils sont très répandus dans les principales villes marocaines où les négociants juifs en détiennent le monopole. Les pains de cire sont exportés. Dès le XVIIIe siècle, ce commerce permet de mettre en place les liaisons avec un certain nombre de pays européens.

Source Haim Zafrani : « Deux mille ans de vie juive au Maroc »,







Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:26

5eme partie
hassan
L’héritage musical

Dès le IXème siècle, la coopération de musiciens juifs et musulmans, notamment en Andalousie et dans le royaume de Cordoue, battait son plein. C’est le musicien juif Mansour, souligne le chercheur Joseph Chetrit (voir interview), qui a été chargé d’accompagner en 822 le grand maître musicien Ziryab qui fuyait Baghdad et qui allait créer à la cour de Abderrhamane II, un nouveau et vaste corpus musical appelé depuis lors musique andalouse. Il fut joué et enrichi dans différentes cours princières en Andalousie puis au Maghreb, particulièrement au Maroc et en Algérie. Cette musique symbolise parfaitement la mixité et les interférences culturelles qu’il y avait entre les musulmans et les juifs. Des interférences qui ne pouvaient se développer que grâce à la coopération d’hommes de culture et de bonne foi.


Perpetuer la tradition
Les juifs marocains ont perpétué la tradition musicale andalouse de deux façons : dans les mariages et autres cérémonies familiales par les musamiines et dans des fêtes plus ouvertes par les muwashahat et azjal. Plus près de nous, la musique contemporaine marocaine a été revivifiée grâce à la créativité de musiciens juifs marocains. La musique libertine marocaine des Botbol, Bensoussan, Karoutchi puis Pinhas a même trouvé un nouveau souffle après le départ d’un certain nombre de ses créateurs en Israël. Contrairement à ce que l’on peut penser, des chansons comme « Dour biha ya chibani dour biha » ou « Caftanek mehloul ya lala » ont été conçues en Israël. Elles sont revenues au Maroc à travers les orchestres juifs qui faisaient des allers-retours entre leurs pays d’origine et leur terre d’accueil. La génération précédente a connu les « talents de Nissim Anneqqab dans le genre sérieux et de Zohra El Fassia dans le domaine de la chanson populaire », souligne le chercheur Simon Lévy. Mais le chanteur populaire Sami El Maghribi reste incontestablement la star d’une génération. Tout récemment, le quotidien « Al Ittihad Al Ichtitaki » lui a consacré un dossier extrêmement documenté.







Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: Jacotte (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:29

HASSAN
PASSIONNANT ARTICLE A LIRE ET RELIRE ET MEDITER. MERCI DE NOUS L AVOIR FAIT CONNAITRE.
AMITIES
JACOTTE

Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:34

autre article cocernant nos compatriotes


Juifs marocains dédommagés



L’info vient du journal israélien « Haaretz ». Mercredi dernier, l’Allemagne a pris la décision de dédommager 4000 juifs nord-africains qui ont été détenus dans des camps d'internement durant la Seconde Guerre mondiale, en Algérie, au Maroc et en Tunisie. La sentence a été rendue lors de la rencontre entre des représentants du Trésor allemand et des délégués de la « Claims Conference », chargée des restitutions de biens juifs. Le journal précise également que des camps d’internement créés par le régime de Vichy existaient particulièrement au Maroc et en Algérie.



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Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: ETTEDGUI ALBERT (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 14:52

MERCI MON CHER AMI POUR CES ARTICLES TRES INTERRESSANT.
AMITIES ALBERT E

Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 15:09

Merci cher Hassan d'avoir repris ces nombreux et excellents articles concernant l'ancienne communaute Juive du Maroc.

C'est la raison pour laquelle je t'avais pose la question il y a 2 jours au sujet de ce journal[www.lejournal-hebdo.com]. (J'en ai mis les titres dans le sujet "Maroc"). Mais c'est certainement une bonne initiative de les reprendre en details car ils sont effectivement tres interessants.

Bien amicalement,

Darlett

Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: hassanazdod (IP enregistrè)
Date: 26 mai 2005 : 15:16

la couverture de ce numero
hassan







Re: HERITAGE JUIF AU MAROC
Posté par: MESSAGE DEPLACE (IP enregistrè)
Date: 28 août 2007 : 17:56

xxx



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