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LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 10:35

JE SUIS COLLECTIONNEUSE DE LIVRES QUI PARLENT SUR LE MAROC
ET JE SAIS QUE CHACUN DE NOUS A DANS SA BIBLIOTHEQUE AU MOINS UN OU DEUX LIVRES.

ON VA COMMENCE PAR L'HISTOIRE DE :

Une Certaine Histoire des Juifs du Maroc

"Une certaine histoire des juifs du Maroc" est le titre du nouvel ouvrage de Robert Assaraf, président du Centre International de Recherche sur les juifs du Maroc et auteur de plusieurs articls et oeuvrages sur le judaïsme marocain.

Edité par Jean-Claude Gawsewitch, ce livre de 833 pages regorge de témoignages de première main et de recensement de faits finement documentés. Il est scindé en trois parties : De la fin du vieux Maroc (1860-1912) aux Retrouvailles manquées avec Mohammed V et Hassan II (une chronique personnelle racontant la période 1956-1999), l’auteur parcourt l’histoire des juifs du Maroc en s’attardant sur la période 1912-1955, sous le titre "La Marche vers l’Occidentalisation. Le Protectorat."

Dans son long récit, Assaraf apporte des réponses claires à des questions qui taraudent tous ceux qui s’intéressent à une communauté enracinée au Maroc mais aussi "en cours de disparition".

Le livre a le mérite de démontrer avec des preuves concrètes la chose suivante: Bien qu’elle soit belle et intense, l’histoire de la communauté juive au Maroc n’a pas été toujours, comme le veut la version officialisée, "un long fleuve tranquille empreint de tolérance et de respect mutuel".

En effet, à lire Assraf, on croirait que les marocains de confession juive ont été toujours sur le départ, que le Maroc a toujours constitué pour eux une étape transitoire, qu’ils piaffaient d’impatience pour rejoindre Eretz Israël. Cette idée rompt avec les discours sur l’harmonie entre les deux communautés. Elle douche froidement les personnes qui croient en un modèle de cohabitation entre juifs et musulmans au Maroc.

"Sur 164.000 juifs que comptait le Maroc en 1960, plus de la moitié, soit 102.157 avaient émigré entre 1961 et 1964 pour Israël ou pour l’Europe et l’Amérique lors du grand exode connu par les juifs marocains au cours de leur histoire millénaire" écrit Assaraf. "En 1963, le chiffre des départs pour Israël battit tous les records … Il y eut un répit dès 1964 dès lors que les intéressés avaient eu des assurances qu’ils pouvaient quitter s’ils le voulaient à tout moment", a-t-il poursuivi. Aujourd’hui seuls 3.000 juifs environ vivent au Maroc.

Né en 1963 à Rabat, Robert Assaraf a occupé d’importantes fonctions publiques et privées au Maroc. Auteur de plusieurs ouvrages dont Mohammed V et les juifs (1997), il a créé en 1996 le Centre international de Recherche sur les juifs du Maroc et est l’un des fondateurs en 1999 e l’Union mondiale du judaïsme marocain. Très actif dans le monde des médias, il est président de Radio Shalom et vice-président de Marianne.

"Une certaine histoire des juifs du Maroc", Robert Assaraf, Ed Jean-Claude Gawsewitch, 833


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Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 10:41

TAHAR BEN JELLOUN PARLE:

Je suis né à Fès le 1er décembre 1944.
J'ai fréquenté d'abord l'école coranique du quartier, ensuite, à 6 ans je suis entré à l'école primaire franco-marocaine bilingue. Le matin l'enseignement était donné en français, l'après midi en arabe. L'école était dirigée par un Français.
En 1955, mes parents déménagent à Tanger où je rejoins avec mon frère l'école primaire du détroit où je passe le certificat d'études primaires.
En 1956 j'entre au lycée Ibn Al Khatib. Enseignement à majorité francophone.
Après le brevet je passe au lycée français Regnault où j'obtiens mon baccalauréat en 1963.
A Rabat, études de philosophie.
23 mars 1965 : manifestations d'étudiants et de lycéens dans les grandes villes du Maroc. Répression, arrestations.
Juillet 1966 : Mes études de philosophie sont interrompues ; je suis envoyé dans un camp disciplinaire de l'armée (à El Hajeb puis à Ahermemou dans l'Est du Maroc) avec 94 autres étudiants soupçonnés d'avoir organisé les manifestations de mars 65
Je suis libéré en janvier 1968 et je reprends mes études.
Octobre 1968 : je rejoins mon premier poste d'enseignant au lycée Charif Idrissi à Tétouan où je suis le premier professeur de philo dans cet établissement.
Je publie la même année mon premier poème " l'Aube des dalles " dans le revue " Souffles " écrit en cachette dans le camp disciplinaire.
Octobre 1970 : je suis muté au lycée Mohamed V à Casablanca. J'ai peu enseigné durant cette année à cause des grèves des lycéens.
Les éditions Atalantes, rattachées à Souffles que dirigeait le poète Abdellatif Laabi publient mon premier recueil de poésie " Hommes sous linceul de silence " préfacé par Abraham Serfaty.
Juin 1971, un communiqué du ministère de l'intérieur annonce qu'à partir de la rentrée de 71, l'enseignement de la philo sera arabisé. N'étant pas formé pour cela je demande une mise en disponibilité au ministère et décide de venir à Paris pour faire une thèse de troisième cycle en psychologie. Une association caritative française me donne une bourse de 500 FF par mois.
J'arrive à Paris le 11 septembre 1971. J'habite à la Cité universitaire internationale au pavillon " Maison de Norvège ".
Grâce à François Bott, adjoint de Jacqueline Piattier directrice du Monde des Livres, je publie mon premier article dans Le Monde le 19 juin 1972 " Technique d'un viol " (contre Paul Bowles).
" Cicatrices du soleil ", receuil de poésie est publié en 1972 par François Maspero, dans la collection " Voix ", dirigée par Fanchita Maspero.
A partir de 1973, je deviens collaborateur-pigiste du journal Le Monde, rattaché au service Livres.
Septembre 1973 : " Harrouda " mon premier roman est publié par Maurice Nadeau chez Denoël (Lettres Nouvelles). Il jouit du prestige lié à la personnalité de Nadeau. Je reçois des lettres de Roland Barthes, de Samuel Becket
Décembre 1974, le directeur du Monde, Jacques Fauvet m'envoie faire un reportage sur le pèlerinage à la Mecque. Une série de trois articles sera publiée début janvier 75.
Juin 1975 : je soutiens une thèse en psychiatrie sociale à la faculté de Jussieu ; sujet : " problèmes affectifs et sexuels de travailleurs nord-africains en France ". Dans l'assistance, Jean Genet que je venais de connaître. A partir de cette thèse j'écris " la plus haute des solitudes ". Le manuscrit sera refusé par la plupart des grandes maisons d'édition à Paris. Le Seuil accepte de le publier à condition que je m'engage à lui donner mes prochains romans. Après " Harrouda ", Maurice Nadeau publie mon deuxième roman " La réclusion solitaire " toujours chez Denoël. Je suis sous contrat chez cet éditeur. Nadeau s'en va ; par solidarité je refuse de continuer à être édité par Denoël. Je fais partie d'un comité de soutien à Nadeau où sont réunis la plupart des écrivains qu'il a édités comme Georges Pérec, Angelo Rinaldi, Hector Bianccioti, etc.
" La plus haute des solitudes " connaît un succès surprenant. Le Seuil devient mon unique éditeur.

1976 : " les amandiers sont morts de leurs blessures " Poésie ; Maspero.
1976 : Maspero publie " La mémoire future ", anthologie de la nouvelle poésie du Maroc (arabophone et francophone), préparée avec Mohamed Berrada. Cette anthologie devait paraître aux éditions Sindbad. Son directeur, Pierre Bernard, qui était aidé financièrement par l'Algérie renonce à ce projet. Depuis que cet ouvrage a été épuisé, je n'ai pas voulu le rééditer, vu qu'il m'a causé un certain nombre d'inimitiés dans le milieu des poètes.
1978 : " Moha le fou, Moha le sage ". roman, le Seuil.
1979 : décès de Pierre Viansson-Ponté, de la direction du Monde ; mon maître en journalisme, devenu ami et protecteur. Sans lui beaucoup de mes textes n'auraient jamais été publiés.
1980 : " A l'insu du souvenir " poésie ; Maspero.
1981 : " La prière de l'absent " ; roman ; Seuil. (j'avais perdu les trois premiers chapitres de ce livre ; pour pouvoir les retrouver par la mémoire, je me suis remis au même endroit et dans les mêmes conditions pour écrire).
1983 : " l'écrivain public " ; récit autobiographique : Seuil
1984 : " Hospitalité française " ; essai sur le racisme en France ; accueil mitigé par la presse et certains libraires ; le titre est provocant et les deux premières pages du livre sont jugées sévères pour la France ; j'y énumère les crimes racistes sur un an et demi.
Une édition revue et corrigée sera publiée en 1997.
1984 : " la fiancée de l'eau " suivi de " entretiens avec M. Saïd Hammadi, ouvirer algérien " ; théâtre ; Actes Sud. Antoine Vitez met en scène au théâtre Chaillot " entretiens.. ; " " Le fiancée de l'eau " sera créé par G. Tordjman au théâtre de l'Est à Metz.
1985 : " l'enfant de sable " ; roman ; Seuil.
1987 : " La nuit sacrée " ; roman, suite de " l'enfant de sable " ; Seuil ; Prix Goncourt.
Durant l'année de tournée de promotion du Goncourt, j'ai tenu à continuer à écrire.
1990 : " Jour de silence à Tanger " ; récit consacré à la vieillesse de mon père ; il meurt une année après la parution du livre.
1991 : " Les yeux baissés " ; roman ; Seuil. Grâce à Chantal Lapique, ce livre reçoit le Prix des Hémisphères décerné en Guadeloupe.
1991 : " Alberto Giacometti " essai ; Editions Flohic ; ce livre sera republié par les mêmes éditions sous un autre titre " La rue d'un seul ". Après le dépôt de bilan de cette maison d'édition avec laquelle j'étais en procès pour récupérer mes droits, le livre sera réédité en 2003 par le Seuil.
1991 : " La remontée des cendres " ; poème -édition bilingue, français-arabe-- ; texte sur les victimes anonymes de la guerre du Golfe.
1992 : " L'ange aveugle " ; nouvelles ; Seuil ; ce livre rassemble des nouvelles publiées par le quotidien de Naples Il Mattino qui m'avait demandé de voyager en Sicile pour écrire des textes de fiction à partir des méfaits de la Camorra et de la Mafia.
1994 : " L'homme rompu " roman ; Seuil ; roman qui m'a été inspiré par la lecture de " Corruption " de l'écrivain indonésien Pram. Pour reconnaître ce que je lui dois, je lui propose de la faire bénéficier d'une partie des droits de cet ouvrage. Il m'écrit une belle lettre pour me remercier.
1994 : " La soudure fraternelle " ; récit sur l'amitié.
1995 : " Poésie complète " ; Le Seuil a rassemblé l'ensemble de mes livres de poésie en un seul volume.
1995 : " le premier amour est toujours le dernier " ; nouvelles ; Seuil.
1996 : " Les raisins de la galère " ; roman ; c'est mon ami Eric Orsenna qui m'a demandé d'écrire un court texte pour les adolescents dans sa collection " Libre ".
1997 : " La nuit de l'erreur " ; roman ; Seuil ; j'ai mis plus de quatre ans à écrire ce livre et j'ai dû le réécrire trois fois.
1998 : " le racisme expliqué à ma fille " ; essai ; Seuil ; ce livre est né des questions que me posait ma fille Mérième. Je ne pensais pas le publier. Traduit en 25 langues dont les langues siswati, ixiXhosa et afrikaans.
1999 : " l'auberge des pauvres " ; roman ; Seuil ; roman sur l'Italie et les ravages de la passion ; c'est en visitant Naples que j'ai découvert le bâtiment l'albergo di poveri ; j'ai imaginé une histoire dans ses sous-sols. Pironti, un ancien boxeur qui fait de l'édition, s'empare de l'édition française, la fait traduire et la publie sans contrat. Le livre paraît quelques mois plus tard chez mon éditeur Einaudi. Procès pour piraterie ; je suis poursuivi par Pironti pour diffamation parce que je l'ai traité de " voleur et de pirate ".
Rupture avec mon ami et traducteur Egi Voletrrani qui a joué un double jeu dans cette affaire et qui est responsable de mes problèmes avec Pironti.
2000 : " Cette aveuglante absence de lumière " ; roman ; Seuil.
Ce livre a suscité une polémique dans la presse française et marocaine. Il a été l'occasion pour un certain nombre d'adversaires politiques ou d'ennemis cachés ou déclarés de m'attaquer.
J'ai écrit sur cette affaire un texte que vous trouverez dans la suite du site sous le titre " chronique d'une polémique ".
En mars 2003 je publie un livre de nouvelles autour du thème de l'amour, l'amitié et la trahison sous le titre " Amours sorcières ". Une façon littéraire de répondre à mes détracteurs et à certains " amis " qui se sont révélés des opportunistes et des traîtres.
En même temps paraît une nouvelle édition (poche-Seuil) de " l'éloge de l'amitié " (paru en 1995 chez Arléa sous le titre " La soudure fraternelle ") suivi de " l'ombre de la trahison ".
J'ai participé à des livres de photos :
" Sahara " avec Bernard Descamp
" Fès " avec Bruno Barbey (Editions de L'imprimerie nationale)
" Medina " avec Jean-marc Tingaud (Edition Assouline)

Ma collaboration avec les journaux se poursuit, surtout à l'étranger.
Italie : après avoir écrit dans Il corriere della sera ; puis dans Panorama, je suis devenu collaborateur régulier à La Repubblica puis de l'Espresso. Je donne des articles sur les questions liées au monde arabe et musulman, à l'immigration et parfois sur des sujets plus précis.
Espagne ; après avoir collaboré durant plusieurs années à El Pais, je suis devenu chroniqueur dans le quotidien de Barcelone Lavanguardia.
Suède : j'écris de temps en temps dans Aftonbladet.

Depuis la publication du livre sur le racisme, je suis très souvent invité dans les écoles et lycées en France et dans de nombreux pays européens pour rencontrer des enfants.
Mes livres sont traduits dans plusieurs langues.
L'enfant de sable et La nuit sacrée ont été traduits dans 43 langues.
" Le racisme expliqué à ma fille " en 25 langues dont l'espéranto !
les autres ouvrages sont traduits dans une quinzaine de langues.
La plupart de mes livres sont traduits en arabe. Malheureusement, l'édition marocaine avec une traduction révisée par moi, est systématiquement piratée par des pseudo-éditeurs en Syrie et Egypte. Le pire c'est qu'ils refont la traduction et suppriment les passages qui pourraient gêner la censure locale. J'ai tellement dénoncé ces pratiques que je pense que c'est une cause perdue. La piraterie qui sévit dans le monde arabe nous informe indirectement que l'état de la culture dans ces pays.







Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 10:46

[www.marocain.biz]

DES LIVRES D'ART ET DE CUISINE

SOLY

Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 10:50


Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 10:54

[www.limag.refer.org]

Après un demi-siècle d’existence, la littérature marocaine de langue française offre une grande richesse d’œuvres et d’auteurs, tant en nombre qu’en diversité. Il est devenu possible d’interroger l’imaginaire propre à l’ensemble de cette littérature. L’hypothèse de départ de cette recherche repose sur le constat de l’importance de l’environnement naturel dans les œuvres, constat suivi de la question : existe-t-il un imaginaire spécifiquement marocain que la littérature marocaine de langue française permettrait de mettre en évidence ?
L’analyse de plusieurs centaines d’ouvrages a permis de répondre qu’un tel imaginaire existe.

SOLY

Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 12:00

ARRIK DELOUYA AUSSI EST UN AUTEUR CONNU, J'AI DEDIE UNE PAGE DE MON BLOG,A LUI ET A SA FAMILLE,AU MOIS DE FEVRIER 2005:

[opc.uva.nl:8080]

ARRIK DELOUYA:

Nom espagnol indicatif d’une origine : la ville de Loya en Navarre.
D’ailleurs l’orthographe ancienne etait,De Loya.
Arrivee d’Espagne en 1492, cette famille s’est illustree dans le passe a Meknes et a Marrakech.
Au XX Siecle nom peu repandu, porte a Marrakech.

Meir De Loya - Rabbin a Marrakech au XVI et XVII Siecles.
Itshak De Loya - Rabbin celebre enseignant a Marrakech, mort en 1711.
Moche De Loya - Rabbin a Meknes au XVIII° Siecle.
Mordekhay De Loya - Rabbin a Marrakech au XVIII° Siecle.
Meir De Loya - Rabbin a Meknes au XIX° Siecle, fils de Mordekhay.
Yehouda De Loya - Rabbin a Marrakech au XIX° Siecle.

Deloya (Dluya)
This name could be derived from the village of Loya

une vie bien emplie et des projets pour encore 30 ans, il, dirige une collection de livres, il a au moins,10 d'ouvrages en cours, des recherches tres,tres longues commencees il y a 25 ans puis un jour il, deviens libre pendant deux ou trois mois et il "torches" un nouvel ouvrage, il aligne des hypotheses et des conclusions, le reste, court seul...Comme lorqu'on mange des jujubes en Sept a Roch hachana a Marrakech.

ce garcon, pas comme les autres, est unique, il a ecrit plus de 10 livres.
allez, voir son livre, Les Juifs du Maroc,dans culture.

arrik delouya est Sociologue,
il n'est pas comme les autres, il est gentil, simple,rigolo, sympa, et je suis fiere d'etre son amie,sa plus grande admiratrice,sa petite soeur.cette perle rare, c'est arrik delouya, le seul, l'unique.

Arrik Delouya est marie depuis 25 ans et pere d’un jeune garcon de 16 ans.
Il vit a Paris et effectue de nombreux deplacements entre Israel, l’Inde, le Maroc, les Etats-Unis, et le Canada.

Il parle couramment l’hebreu, l’arabe et le judeo - arabe, l’anglais, et l’espagnol (quelques oublis pour cette derniere)

Ne a Marrakech en 1946, de culture judeo - arabe et de langue maternelle francaise, il quitte le Maroc en 1964 pour rejoindre le kibboutz Israelien Carmia sur la bande de Gaza a 8 kms au Sud de la ville d’Ashkelon ou il recoit une premiere formation de pionnier en milieu rural.
Il y travaille en qualite de « merakez » responsable de plusieurs branches agricoles mais egalement de la repartition du travail, du comite culturel et educationnel. Il y vit pendant 9 ans.
Parallelement, Il entame ses etudes universitaires en Israel au Seminaire de Guivat Haviva pres de la ville de Hedera et a l’Universite de Jerusalem et les acheve en France ou, sur l’avis du Professeur Henri Desroche et des Commissaires responsables Messieurs les Professeurs et Sociologues Georges Friedmann et Joseph Klatzmann, il obtient en 1974 le Diplome de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (une maitrise en sociologie) - 6eme Section des Sciences Economiques et Sociales - Sorbonne, Paris.

Il est egalement educateur en milieu defavorise (« detached worker ») a Mousrara dans les anciens quartiers defavorises de Jerusalem ou il apporte aide et soutien logistique aux jeunes ados des couches defavorises de la population issus principalement de a communaute juive du Maroc. Enfin, il est « shaliyah » maitre-instructeur dans le mouvement Hashomer Hatzair à Haifa et Natanya ou il prepare une centaine de jeunes ados de 18 ans apres leur Bac a rejoindre le kibboutz avant et apres leur servicie militaire.
Il est aussi conferencier - instructeur a l’institut afro-asiatique de Tel-Aviv aupres de stagiaires seniors issus de 60 pays en voie de developpement. Tous ont une formation de leaders politiques et syndicalistes venant etudierla cooperation sous tous les plans en tirant un enseignement de l’expérience israelienne.


Le 24 Mai 1976, il obtient le titre de Docteur en Sociologie (Lettres et Sciences Humaines) a l’Université de Paris X - Nanterre avec une these intitulee « La stratification sociale dans le kibboutz ? » sous la presidence du Professeur Albert Memmi .

Depuis, il devient conferencier - senior dans les universites et les grandes ecoles en y animant des seminaires de doctorats.

En 1979, il est conseiller technique aupres du Ministre des Affaires Sociales et de la Condition Feminine de la Haute-Volta (aujourd’hui : Burkina Faso) et il aligne une strategie de communication et de developpement concernant 1 million de non-voyants et mal-voyants.
la meme annee, il entre au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en qualite de chercheur - associe (groupe de sociologie des religions, equipes de Judaismes et Judaicites Contemporaines) sous la direction du Professeur Doris Donat-Bensimon.

Il publie quelques articles scientifiques sur la sociologie de la cooperation et du developpement ainsi que quelques ouvrages :
• Le kibboutz ou l’utopie vivante (POF)
• Nouvel inventaire bibliographique des travaux sur les juifs du Maroc publie avec la collaboration d’Identite et Dialogue
• Israel des Annees 80 : des realites economiques et sociales au monde cooperatif publie par l’asso des coop maritimes de Lorient
• J’ai 15 ans et je ne veux pas qu’ils meurent (ouvrage sous sa direction dans sa collection)
• 3 ouvrages sur le developpement et la sociologie de la pauvrete en Inde (Directeur de Collection chez l’Editeur l’Harmattan). Des 1980,Arrik, travaille en tant qu’homme de terrain pour des missions humanitaires de prospection et de reconnaissance, d’execution et de suivi de projets a caractere humanitaire en Inde, en Argentine, au Costa Rica, au Cambodge, au Maroc et en Israel.
Au total, 600 missions, 3 Millions de Kms parcourus et 100 Millions de US $ leves pour financer ses multiples actions. Arrik,consacre tout son temps a ses equipe composees de plus de
2 000 personnes : de medecins, d’hommes et femmes de terrain, sociologues et chercheurs, economistes et travailleurs sociaux locaux et français experts.

Avec eux, il va creer des villages communautaires pour enfants orphelins et abandonnes et appliquer son concept d’action évaluee.
Au total plus de 200 000 enfants seront pris en charge. Il y fait construire une centaine d’ecoles et de creches.

Il lutte contre la tuberculose et la lepre et sort d’affaire plus de 20 000 personnes atteintes de ces endemies.

Il apporte sa contribution a d’autres pays en voie de developpement dans le cadre de missions ponctuelles d’identification, de suivi ou d’evaluation. Il est surtout leveur de fonds (fund raiser) specialise dans le Direct - Mail.

Arrik, enseigne le concept de la sociologie du Fund Raising qu’il ramene des Etats-Unis.

Actuellement, il se consacre a des activités intellectuelles dans le cadre d’une collection d’ouvrages (itinerante entre le Maroc, Israel, la France, les Etats-Unis et le Canada) en association avec des chercheurs de haut niveau.
Des mecenes, dont notamment le Conseil des Communautes Israélites du Maroc, ont pris en charge la totalité du financement de la Bibliographie Generale des Juifs du Maroc et de bien d’autres ouvrages encore. Il dirige une equipe de recherche d’ouvrages a publier dans une collection recente : «Heritage Culturel du Judaisme Marocain ».

En Decembre 2001, il publie en plusieurs langues, une importante bibliographie annotee et critique en 8 langues sur les Juifs du Maroc qui s’étend sur 5 siecles. Il y recense plus de 3 000 ouvrages de reference uniques en leur genre et en profite pour y faire des recensions et annotations. Il y passe plus de 25 ans pour faire aboutir cette recherche.

Il travaille egalement a temps partiel en qualite de Conseiller International en mettant en place des strategies de communication et de developpement orientees vers une meilleure efficience du Fund Raising et prepare avec attention les business plans necessaires a la presentation des dossiers pour trouver des partenaires strategiques en high tech pour les incubateurs et start-ups, pour une dizaine d’institutions et entreprises internationales (Inde, Maroc, Israel, France...).
Enfin,notre cher Arrik Delouya est conseiller aupres de plusieurs Ministeres, français et etrangers, pour evaluer des actions humanitaires qui visent l’autonomisation des partenaires relais locaux de pays en voie de developpement.

Dans son dernier projet, il s'occupe de la formation d’ingénieurs agronomes du Maroc en Israel dans le cadre de Cooperation Bilaterale Israelo – Marocaine et ses premiers elements de reflexion portent sur la Formation et Perfectionnement d’Ingenieurs et de Techniciens Agronomes Marocains en Israel et au Maroc

Enfin, il est conseiller de start-ups et d’incubateurs Israeliens et devient leur « coach » en Europe, en Inde et au Maroc.


Les missions d'Arrik Delouya:

• Inde (62 missions)
• Maroc (35 missions)
• Argentine (20 missions)
• Israel (105 missions)
• Costa Rica (18 missions)
• USA - Canada (42 missions)
• Dans 20 autres pays emergents : mise en place, lancement, execution et suivi pour des projets de developpement emanant de la cooperation.
Plus de 200 000 personnes ont beneficie de ce travail aux aspects multiples : lutte contre la tuberculose et la lepre, creation d’emplois generateurs de profits, aide a l’education via la construction de 140 creches et ecoles, experiences pilotes aupres de cooperatives indiennes et creation de Cites d’Enfants, direction de 2000 travailleurs sociaux locaux et 30 experts europeens (coordinateurs).

Publications :

1. Nouvel inventaire bibliographique des travaux sur les Juifs du Maroc
Tome 1. Paris. 154 p. 1978. Publie par Identite et Dialogue. DL N 35262 BN Paris DL 031288 Ministere de l’Interieur

2. Le kibboutz ou l’Utopie Vivante
Preface de Serge Moscovici. Dessins d’Yves Yacoel. Avec le concours du CNRS. Publications Orientalistes de France, 132 p., Paris. ALC, février 1982
ISBN 2-7169-0165-1

3. Israel des annees 1980 : des réalites economiques et sociales au monde cooperatif

Direction de collections d’ouvrages sur la sociologie de la cooperation et de la pauvrete :
4. Le journal d’un intouchable (Inde)
5. Le Developpement au féminin (Inde)
6. Les parias de l’eternel (Inde)

7. J’ai 15 ans et je ne veux pas qu’ils meurent : une experience pedagogique inedite
Paris, 1987. 104 p. DL N0 13 389 BN Paris et DL N0 011087 Ministere de l’Intérieur

8. Les Juifs du Maroc – Bibliographie generale – Resumes Annotations Recensions
Paris, editions Geuthner, 680 p. Collection « Heritages du Judaisme Marocain » dirigee par Arrik Delouya. Traduction vers l’hebreu en cours par l’Universite Bar-Ilan de Ramat-Gan et la Brit Yotse Morocco (Israel). Traduction vers l’arabe en cours par l’UNESCO.

9. Articles scientifiques : 12 articles


Actuellement :

• Directeur scientifique de la collection itinerante « Heritages du judaisme marocain, Editions Geuthner, Paris, et des maisons d’editions israeliennes

• Conseiller international pour l’Europe, Israel, le Maroc et l’Inde dans le cadre d’actions humanitaires, de start-ups et d’incubateurs d’Israel et d’autres entreprises Indiennes

• Chercheur et écrivain

SOLY ANIDJAR






David Bensoussan
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 13:20

David Bensoussan
David Bensoussan, président de la Communauté sépharade unifiée du Québec,est titulaire d’un doctorat en génie électrique de l’Université McGill. Il est professeur au Département de génie électrique de l’École de technologie supérieure de Montréal. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques dans le domaine de la télécommunication et de la commande. Il a également plusieurs brevets à son actif, principalement dans le domaine de l’énergie.


[www.melca.info]

[www.melca.info]


Knafo Asher, 1935- David Bensoussan 1947
A Jewish wedding in Mogador : the illuminated ketuba from Modador, Morocco = Mariage juif à Mogador : la ketouba enluminée de Mogador, Maroc / Asher Knafo, David Bensoussan. — Israel : Bimat Kedem Pub. : Ot Brit Kodesh ; Montréal : Éditions du Lys, 2004. — 75 p., p. H-4 - H-197 : ill. en coul., fac-sim. en coul. ; 31 cm.

Page de t. additionnelle en hébreu. — Texte anglais en regard du texte français et suivi du texte hébreu. — "Le poème Mariage à Mogador fait partie d'une production musicale de l'Orchestre andalou d'Israël." - P. [4]. — ISBN : 2-922505-15-4 (rel.).

1. Kétouba — Ouvrages illustrés 2. Enluminure juive — Maroc — Essaouira — Ouvrages illustrés 3. Contrats de mariage (Droit juif) — Ouvrages illustrés 4. Mariage — Rites et cérémonies juifs — Maroc — Essaouira I. Bensoussan, David, 1947- II. Ot berit kodesh (Organisation) III. Titre. IV. Titre : Mariage juif à Mogador V. Titre : The illuminated ketuba from Modador, Morocco VI. Titre : La ketouba enluminée de Mogador, Maroc.

[www.melca.info]

soly






Haïm Zafrani
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 13:36

Haïm Zafrani

Historien spécialiste du monde sépharade, attaché à sa double culture juive et marocaine, vivant à Paris.
Né en 1922 à Essaouira (Mogador), Haïm Zafrani est professeur émérite de l’université de Paris-VIII où il a dirigé le Département de langue hébraïque et de civilisation juive. Il est titulaire du doctorat de recherches en études orientales, licencié en Droit et Sciences économiques, diplômé d’arabe classique (Université de Rabat) et de langue hébraïque (Université de Jérusalem) Il est membre de l’Institut des Hautes études sémitiques (Collège de France), du Conseil de coopération collège de France-universités, membre du comité de parrainage de la revue Horizons maghrébins, membre correspondant de l’Académie du Royaume du Maroc...

Il est l’auteur de quinze ouvrages et de plus de cent cinquante articles portant sur la pensée, les littératures et les langues juives en Occident musulman.

Parmi ses publications

2000 ans de vie juive au Maroc (Eddif).

Juifs d'Andalousie et du Maghreb (Maisonneuve-Larose, 1996).

Les traducteurs d'Espagne et de Provence Ouvrage écrit avec Michèle Bayar.

Éthique et mystique, Judaïsme en terre d’Islam (Maisonneuve et Larose, 1991).

Kabbale, vie mystique et magie

Deux mille ans de vie juive au Maroc
par Haïm Zafrani

( Livre )
Maisonneuve et Larose
Collection Référence
décembre 1999
Première édition : 1983
ISBN : 2-7068-1330-X - coéditeur : EDDIF

Ce livre évoque la mémoire de ce qui fut (et reste) la plus importante communauté juive du monde arabe. La nouvelle édition a été mise à jour et augmentée d’une postface remplaçant l’épilogue des éditions précédentes.
« L'ouvrage de Haïm Zafrani restitue en trois cents pages l'essentiel des composantes de la vie juive marocaine et plus généralement maghrébine, au cours des deux derniers millénaires. Depuis les premières vagues de dispersion des juifs palestiniens jusqu'à la désintégration de la communauté marocaine sous l'effet conjugué de l'indépendance du pays et d'un incessant mouvement d'Aliyah, une « société juive bipolaire » a généré et perpétué une culture fort originale insérée et enracinée en terre d'islam, la population juive ne s'est pas montrée imperméable aux influences arabo-berbères, sans renoncer pour autant à cultiver sa riche tradition religieuse, ravivée par les megorashim venus d'Espagne après l'Expulsion. Ce tour d'horizon historique circonstancié permet de mieux saisir le sens du syncrétisme culturel des juifs marocains, de leurs rites propres - comme la mimouna et la hilloula - et de la « mémoire judéo-maghrébine » qu' ils ont reçue en héritage. Le mépris condescendant qu'a pu manifester à leur égard (et que manifeste encore) un certain establishment israélien n'en parait que plus déplacé. » (extrait du site de Chochana P.)

« Le judaïsme marocain entretient avec la pensée juive universelle et ses divers modes d’expresiion des liens étroits et des relations privilégiées au niveau de la création littéraire hébraïque classique et traditionnelle. Toutefois, ce judaïsme est aussi le produit du terroir marocain où il a prospéré durant deux millénaires. Dans cet espace de convergence et de dialogue, s’est élaborée une personnalité judéo-marocaine multipolaire complexe. Cet ouvrage apporte un éclairage inédit sur l’Histoire d’une communauté éclatée et sa mémoire. » (extrait d’un article de Jean-Michel Zurfluh, dans le Temps du Maroc, 8 Octobre 1999).

Ce livre a reçu le Prix Grand Atlas de la Création en 1999, décerné par l’ambassadeur de France au Maroc, au titre de la promotion et de la diffusion du livre.


[www.mondeberbere.com]

[www.bouchene.com]

[www.melca.info]

[www.ambafrance-ma.org]

[www.chapitre.com]

Un hommage posthume a été rendu à l’intellectuel marocain Haïm Zafrani, jeudi 16 décembre 2004, à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris, sous le thème “Actes de mémoire et de savoir d'un érudit". Cet hommage, auquel ont participé des proches, disciples et amis de Haïm Zafrani, qui s'est éteint le 31 mars 2004 à l'âge de 82 ans, s'inscrit dans le cadre des “Jeudis" de l'IMA et se veut un acte de mémoire et de reconnaissance.
Né à Essaouira, Haïm Zafrani était professeur émérite de l'Université Paris VIII où il a dirigé le département de langue hébraïque et de civilisation juive, membre de l'Institut des hautes études sémitiques (Collège de France), du Comité de parrainage de la revue "Horizons Maghrébines" et membre correspondant de l'Académie du Royaume du Maroc. Ses nombreux écrits (plus de 200) ont fait sa notoriété et notamment sa première thèse, fruit de plusieurs enquêtes menées dans l'Atlas marocain, qui s'intitule “Pédagogie juive en terre d'Islam" (1969).


SOLY




LES JUIFS AMAZIGHS
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 13:58


Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 15:24

je vous parlerais de asher knafo,d'ashdod,l'auteur de plusieurs livres,et du celbre nourisson d oufrane.

de david elmoznino,de eilat l'epoux de mon amie d'enfance,bella dahan

de david ohayon,de dimona,le frere a aliza ohayon,qui nous parle d'agadir

de mon cousin amram amsellem qui habite tel-aviv


et autres.......................

soly

Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 16:43

Bonjour Soly,

Je ne sais si ton intention est la meme mais j'ai deja ouvert un sujet concernant les livres parus sur le Maroc et celui de Robert Asseraf y est deja mentionne.

Regardes ici

[www.darnna.com]

J'ai fait un bref resume + photo centree. Si tu as d'autres livres a ajouter alors autant le faire selon ce schema, et sur cette rubrique deja ouverte afin que le sujet y soit concentre.

Vas voir et dis moi si c'est celle la ton idee.

Merci et bisou

Darlett




Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2005 : 20:31

bonjour darlett,oui,je n'avais pas vu cette rubrique,mon intention,etait de mettre l'ouvrage et la biographie de l'auteur.
oui super tu peux mettre dans le lien qui existe

bisous soly

POURQUOI ONT-ILS QUITTE
Posté par: Bint Bladi (IP enregistrè)
Date: 02 mai 2006 : 12:52

CYCLE YIGAL BIN NUN

POURQUOI ONT-ILS QUITTE LA COMMUNAUTE JUIVE DU MAROC APRES L'INDEPENDANCE ?
Th?me : "Ben Barka demande de l'aide ? Isra?l pour prendre le pouvoir"

Par Yigal Bin-Nun,
historien isra?lien, Universit? de Paris VIII


L?histoire des Juifs du Maroc apr?s son ind?pendance est m?connue par la masse de ceux qui l?ont v?cue. En effet, apr?s la guerre, les organismes juifs internationaux ainsi que les divers organismes isra?liens ont d?cid? de prendre en main le sort de la communaut? juive marocaine. Les dirigeants locaux de cette communaut?, malgr? leur courage et leur d?vouement pour les probl?mes sociaux et la lutte pour leurs droits, sont rest?s relativement passifs. Ils se sont retrouv?s entre les autorit?s marocaines qui ont tout fait pour les retenir et les Isra?liens qui les poussaient ? partir. Malgr? un r?pit que v?curent beaucoup de Juifs juste apr?s l?ind?pendance, les craintes et les m?fiances ne cess?rent de ronger l?atmosph?re d?entente qui commen?a ? s?instaurer, ? tel point qu?on pourrait placer cette p?riode sous le signe de la catastrophe qui n?a pas eu lieu.
Ce cycle de 8 conf?rences r?v?lera aussi bien au grand public qu?aux personnes ayant pris une part active aux ?v?nements de l??poque le dessous des cartes des entretiens secrets qu?ont entretenu certains dirigeants juifs marocains avec les autorit?s marocaines proches du Palais ; avec les dirigeants de l?opposition et avec les ?missaires isra?liens de l?Agence juive et du Mossad. On comprendra ainsi comment s?est effectu?e l?immigration clandestine, comment a ?t? ?labor? "L?accord de compromis" en ao?t 1961 apr?s le naufrage du Pisces, comment s?est d?roul?e l?Op?ration Yakhin et quand a commenc? la collaboration entre les services de s?curit? du g?n?ral Oufkir avec les agents du Mossad et le gouvernement isra?lien.
.





Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2006 : 15:41


Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2006 : 15:54


Abdelkader Benali, n? au Maroc en 1975 mais vivant depuis 1979 ? Rotterdam, a vu s?affirmer sa vocation litt?raire pendant ses ?tudes d?histoire ? Leyde. Pur produit du ?choc culturel? entre le Maghreb et l?Europe, son premier roman Noces ? la mer histoire d?un retour au pays mouvement?, c?l?bre la rencontre de ces deux univers. Prix de la meilleure premi?re ?uvre aux Pays-Bas, Noces ? la mer a ?t? traduit en sept langues et a obtenu en France le Prix du Meilleur Roman ?tranger en 1999. Critique, essayiste ou chroniqueur, Benali ne d?daigne pas la pol?mique. En 2002 a paru aux Pays-Bas son second roman, L?enfant tant attendu (De langverwachte)

Traduction disponible :
Noces ? la mer, traduit par Caroline Auchard, ?d. Albin Michel, 1999


Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2006 : 16:03

said el hadji







Voici Hamid, treize ans, qui pr?f?re dessiner des ciels ou jouer au foot plut?t qu'aller ? l'?cole coranique le dimanche.
Voici son p?re, hadji autoritaire, qui refuse de comprendre pourquoi Hamid s'acharne ? devenir un fils insoumis.
Voici l'imam de Berkerode, un peu seul dans sa chambre d'un m?tre sur deux o? il ?crit ses pr?ches.
Voici Shaytan, jeune rebelle flanqu? de deux acolytes, qui effraie les bons musulmans de la mosqu?e par ses propos enflamm?s.

Qui est Shaytan ? L'alter ego d'Hamid ? Son double plus ?g?, prompt ? d?noncer toute forme de vision manich?enne du monde? Ou encore l'ange d?chu, rebelle, tentateur, qui ?loigne le musulman de la foi ?

Les jours de Shaytan est un roman d'apprentissage plein d'humour et de tendresse, un r?cit o? se disputent les p?res et les fils, les dieux et les anges, o? s'opposent la rebellion et la loyaut?, l'oppression et la lib?ration.








Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 09 mai 2006 : 20:01

Sa?d El Haji



N? en 1976 dans l'Isoufien, au Maroc, Sa?d El Haji a grandi dans une petite ville des Pays-Bas. Apr?s des ?tudes de litt?rature n?erlandaise ? l'universit? de Leyde, il remporte en 1999 le Prix d'encouragement de la Fondation El Hirzja pour la nouvelle Le petit Hamid, pr?lude aux Jours de Shaytan, son premier roman. Il vit aujourd'hui ? Rotterdam.


Re: David Bensoussan
Posté par: place de france (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2006 : 10:55

Ajoutez vos livres s'il vous plait

Re: LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: charly (IP enregistrè)
Date: 10 mai 2006 : 14:06

Sa?d El Haji



N? en 1976 dans l'Isoufien, au Maroc, Sa?d El Haji a grandi dans une petite ville des Pays-Bas. Apr?s des ?tudes de litt?rature n?erlandaise ? l'universit? de Leyde, il remporte en 1999 le Prix d'encouragement de la Fondation El Hirzja pour la nouvelle Le petit Hamid, pr?lude aux Jours de Shaytan, son premier roman. Il vit aujourd'hui ? Rotterdam.



LITTERATURE MAROCAINE
Posté par: Tourouch (IP enregistrè)
Date: 13 novembre 2007 : 18:50

Bonjour,

Je prépare une thèse sur l'oeuvre d'Edmond Amrane El Maleh où j'aborde justement la problématique des langues, la menace qui pèse sur le judéo-arabe, tout cela lié au départ des juifs du Maroc. J'aimerais beaucoup créer un blog interactif dédié à ce grand écrivain. En fait, j'ai initié l'opération mais cela reste encore très imparfait. Voici l'adresse du blog en question: [mawalih.over-blog.com]
N'hésitez pas à le visiter et à me faire parvenir vos remarques, suggestions, critiques, etc.
D'avance merci.



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