ON AIME OU ON N'AIME PAS LA FRANCE
MAIS CE QUI SE PASSE AU MONDIAL 2010 DE SOCCER NE PEUT NOUS LAISSER INDIFFERENTS.
SURTOUT CETE POLEMIQUE ENTRE JOUEUR ET ENTRAINEUR NATIONAL
Je suis obliger d’en parler, puisque depuis mon jeune age,
j’ai gagne ma vie dans le sport en l’enseignant aux jeunes et aux adultes, pendant 38 ans
Humiliée par le Mexique hier soir, l’équipe de France a vraisemblablement dit adieu à la Coupe du Monde. Les coupables de cette débâcle sont nombreux, mais le premier d’entre eux se nomme une nouvelle fois Raymond Domenech
Mine de rien, on y croyait. Malgré un Euro 2008 pitoyable, malgré une phase de qualification risible, malgré des matches de préparation décevants, l’équipe de France suscitait l’espoir pour cette Coupe du Monde en Afrique du Sud. Attention, pas l’espoir de remporter le trophée, mais au moins de passer le premier tour sans encombre. Aujourd’hui, il est difficile de ne pas avoir la gueule de bois face à une telle déception. Certes, la qualification est encore possible, mais qui ose encore y croire ? En conférence de presse, même Raymond Domenech a affiché son scepticisme sur une telle éventualité.
Ses paroles étaient en tout cas attendues avec une grande impatience. Et pour la première fois peut-être de son mandat à la tête des Bleus, il parut humain. Visiblement très touché par la défaite catastrophique, il ne s’est pas caché derrière un nouvel artifice. Pas de mariage ou de naissance à annoncer, juste le constat de l’échec. Malheureusement, cela arrive bien trop tard. Ce constat-là, Raymond Domenech aurait pu le faire depuis si longtemps, afin de repartir sur de nouvelles bases.
S’il n’était pas jugé responsable du beau parcours des Bleus en 2006, alors il ne peut pas l’être pour la débâcle de 2010. Mais comment peut-il échapper aux critiques ? Le sélectionneur français doit faire face à ses contradictions. Rappelez-vous ses déclarations avant la confection de sa liste de 23 joueurs : pas de guerre d’égos, pas de têtes qui dépassent, le collectif d’abord. Quelques semaines plus tard, le voilà qui subit la loi de cadres aux chevilles enflées (Anelka, Ribéry) qui renâclent à jouer avec Gourcuff. Pour le résultat que l’on sait. Coupable de céder face à des joueurs qui n’ont rien prouvé sous le maillot bleu depuis des mois, Domenech n’a même pas été capable de cibler les véritables problèmes des Bleus, ou alors bien trop tard.
En sortant Anelka à la pause hier soir, il a soulagé tout le public français. Il aurait cependant dû le faire bien plus tôt. Et comment Sidney Govou, libre de tout contrat et toujours sans club, peut-il se retrouver titulaire indiscutable en équipe de France sans avoir livré une seule rencontre correcte ? De la défense à l’attaque, personne ne peut être épargné après une telle performance. Oui, la France ne possède pas une grande génération de joueurs, mais il est clair que
Domenech n’a pas su en tirer le maximum.
Et pourtant, c’est un euphémisme que de dire qu’il a eu le temps. Aujourd’hui, à un match de la très probable fin, il laisse à son successeur Laurent Blanc un chantier si vaste qu’il pourrait lui faire peur. L’Euro 2008 devait servir à préparer la Coupe du Monde 2010 ? En un sens, Domenech a bel et bien préparé les supporters français à une honte et un dégoût infiniment supérieurs…
Léon