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Turquie.
Posté par: derka (IP enregistrè)
Date: 27 juin 2012 : 21:39

exact Gilou il a une attitude qui ne peut s'expliquer que par des raisons purement economiques. Il s'adresse à la rue arabo musulmane pour vendre ses produits d'une technologie bas niveau. Pour les anti assad, il est avec eux, pour les pro assad il n'est pas aussi engagé comme les occidentaux ni le qatar et l'Arabie seoudite, il est avec les palestiniens sans jamais leur etre utile comme l'Egypte qui essai d'avoir une treve avec le hamas, ni les convaincre vers des negociations. Il fait des coups publicitaires pour apparaitre comme un leader, un leader en papier comme les leaders islamistes

Turquie.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2012 : 09:29

Un reponse cinglante de la part d'un parlementaire autrichien, a un ambassadeur turc qui reprochaient aux Autrichiens d'empecher l'integration des immigres turcs dans le pays.

A voir car absolument marrant :


Turquie.
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 18 juillet 2012 : 12:23

Les Turcs sont tellement lâches qu'ils ne peuvent répondre à leur interlocuteur, pauvres têtes de turcs*%(




Turquie.
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 16 avril 2013 : 10:38

Voici le programme deja moins camoufle de l'"islamiste modere" Erdogan, qui est a la tete de la Turquie.
Ceci rejoint le programme dissimule du tunisien Ennahdha d'instaurer doucement mais surement l'Islam dur et pur en Tunisie faisant suite a la revolution dite du "Printemps arabe". Et dire que ce titre de "Printemps Arabe" a ete octroye a ces revolutions par l'Occident. Cela serait amusant si ce n'etait pas aussi tragique.

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TURQUIE • La paix, mais pas au détriment de la démocratie



Erdogan s'adresse aux membres de son parti au pouvoir à l'Institut Turque d'Anthropologie à Ankara, le 26 février


Le plan de paix entre la Turquie et le mouvement kurde PKK sera soumis à référendum. Or le président turc profite de cette occasion pour insérer dans le même texte des amendements renforçant sa mainmise sur l’Etat.


Lors du référendum constitutionnel de septembre 2010, la véritable intention de l’AKP [le parti islamiste modéré au pouvoir] était de prendre le contrôle du système judiciaire. Pour faire avaler cette pilule et la rendre plus attrayante, le gouvernement avait alors soumis à référendum [en plus des articles de la Constitution touchant à la structure de l’appareil judiciaire] l’article permettant que soient jugés les militaires responsables du coup d’Etat du 12 septembre 1980. Il s’agissait évidemment là d’une revendication venant de la société que personne ne pouvait décemment contester.

Ceux qui se demandaient pourquoi mettre ces deux problématiques dans un même paquet soumis à référendum se virent automatiquement accusés d’être favorables aux putschistes. Les libéraux, opposés à la tutelle de l’armée sur la société, ont alors été utilisés pour convaincre la population et le oui l’a emporté. Un mois plus tard, le Conseil supérieur des juges et des procureurs [HSYK, équivalent turc du Conseil supérieur de la magistrature, initialement très anti-AKP] se soumettait au gouvernement AKP. L’indépendance de la justice venait de subir un revers et le Premier ministre affirmait publiquement qu’il expliquait maintenant à la justice ce qu’elle "devait faire". Aujourd’hui, nous vivons le même genre de situation. La pilule à avaler, c’est le projet de passage à un régime présidentiel concocté par [le président] Erdogan. Et pour faire passer la pilule, ce projet va être mis dans le même paquet que le processus de paix entre l’Etat turc et le PKK [la date du référendum n’est pas encore fixée].

Cette paix – tout comme en son temps le désir de juger les responsables du putsch du 12 septembre 1980 – est une demande que nous partageons tous. En effet, il n’y a pratiquement personne qui refuserait d'apposer sa signature au-dessous d’une phrase disant : "Il faut faire en sorte que le sang ne coule plus". Sauf que lorsque nous approuverons ce processus de paix, nous dirons également oui au scénario de régime présidentiel taillé sur mesure pour Erdogan. La publication par Milliyet des enregistrements des entretiens [en principe secrets, entre élus prokurdes du BDP, jouant les intermédiaires, et le leader du mouvement armé kurde PKK Abdullah Öcalan dans sa prison] d’Imrali ont clairement révélé ce marchandage.

Choisir entre la guerre ou un régime d'oppression

C’est certainement pour cette raison que ce scoop a provoqué tant de réactions [que le Premier ministre a dénoncé en le qualifiant de "sabotage" du processus de paix]. Dans ces conditions, si vous osez affirmer que "la paix est évidemment une priorité absolue mais que le projet de régime présidentiel devrait pouvoir être discuté", vous êtes à nouveau stigmatisé et accusé d’être "favorable à la poursuite de la guerre". Cet amalgame est inacceptable. Aucun d’entre nous ne souhaite que cette sale guerre ne dure, ne fût-ce qu’une heure de plus. En effet, ce processus de paix est un acte politique très important et courageux. Pour autant, "cela n’est pas suffisant" [allusion au slogan : "Oui, mais cela ne suffit pas" qu’utilisaient les milieux critiques mais favorables au oui lors du référendum constitutionnel de septembre 2010]. En effet, en plus de la paix, nous voulons aussi la démocratie. Sauf que lorsque la nouvelle Constitution sera soumise à référendum [et elle devrait donc aussi comporter la révision d’articles telle que souhaitée par la mouvance kurde], on nous dira : "Ou bien vous votez pour le tout ou bien vous votez contre. C’est à prendre ou à laisser !" On nous demandera donc d’approuver des articles constitutionnels antidémocratiques afin de soutenir le processus de paix. Et on nous fera du chantage en nous répétant : "Si vous votez non, la guerre continuera".

La phrase d’Erdogan : "La fameuse séparation des pouvoirs n’est qu’un obstacle dressé contre nous" nous permet d’entrevoir ce qui nous attend. La haute magistrature est en train d’être mise au pas. Certaines prérogatives relevant du judiciaire et du législatif sont en train d’être données au président de la République. Les médias sont réorganisés en fonction des ordres émis par le pouvoir. Le rapport d’avancement [de l’Union européenne], contenant des mises en garde liées à l’évolution de la démocratie, a été pour ainsi dire jeté à la poubelle.
La "puissante Turquie", qui s'enorgueillit d'être le seul du pays du monde auprès duquel Israël s'est excusé, à la suite de l'affaire qui a vu des citoyens turcs en route vers Gaza se faire tuer par des soldats israéliens [en 2010], est toujours incapable de demander pardon pour le bombardement d'Uludere où sa propre armée a tué des citoyens innocents. [Le 28 décembre 2011, l'aviation turque bombardait et tuait 35 contrebandiers kurdes confondus par erreur avec des guérilleros du PKK.]

Par ailleurs, la Turquie se distingue toujours par ses neuf députés et ses dizaines de journalistes emprisonnés. Selon un rapport récent de la Ligue des droits de l'homme (IDH), la Turquie, avec 8 300 "terroristes" déférés devant les tribunaux, laisse loin derrière elle la Chine dans le classement des pays du monde comptant le plus grand nombre de terroristes. Quant au monde académique et à la société civile, ils se taisent. Dans un tel contexte, ne forçons pas la population à devoir choisir entre la guerre ou un régime d'oppression. Que la paix ne devienne pas le faire-valoir d'un régime antidémocratique. La Libye et l'Irak ont aussi vécu longtemps en paix. Ne nous trompons pas et réclamons la paix, la démocratie et la liberté.

[www.courrierinternational.com]




Turquie/Le mirage du modèle turc par David Bensoussan
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 juin 2013 : 16:23

Le mirage du modèle turc

David Bensoussan -


Photo : Agence France-Presse Adem Altan

La jeunesse turque se révolte contre le gouvernement Erdogan.

Alors qu’il était en prison, l’actuel premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, écrivait : « Les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées seront nos casernes et les croyants nos soldats. » Durant sa campagne à la mairie d’Istanbul en 1994, Erdogan s’est déclaré être un « serviteur de la charia ». Bien des observateurs préférèrent ne pas tenir compte de ces propos, préférant vanter l’islamisme modéré exemplaire de la Turquie. Peu d’entre eux estimaient alors voir la Turquie sombrer dans une dictature idéologique, convaincus qu’ils étaient de ce qu’Erdogan devait « obligatoirement » diluer ses convictions profondes en raison du réalisme qui devrait « normalement » accompagner l’accession au pouvoir de son parti, l’AKP.

L’Europe louangea la mouvance démocratique de la Turquie, considérant que la toute-puissance des généraux constituait un frein à l’éventuelle adhésion de ce pays à l’Union européenne. Or l’Europe se prononça assez brutalement contre l’adhésion de la Turquie, à commencer par le président français Sarkozy, qui déclara que ce pays n’avait pas sa place dans l’Union européenne. La Turquie se concentra alors sur le développement de relations privilégiées avec le Proche-Orient et l’Asie. Erdogan salua le Printemps arabe et admonesta les dirigeants en place, les incitant à « écouter leur peuple ». La Turquie participa à l’intervention armée en Libye, proposa des accords bilatéraux importants à l’Égypte, appuya le Hamas à Gaza et les rebelles de Syrie. Or le pouvoir syrien se montra plus coriace que prévu et les retombées économiques espérées avec les pays arabes déstabilisés ne se concrétisèrent pas.

Place Taksim

Au fil des ans, le « modèle turc » devint de moins en moins attrayant. Après les généraux, ce fut au tour des journalistes libéraux d’être emprisonnés. Sur le plan de la liberté de presse, la Turquie est aujourd’hui classée au 154e rang (sur 179 pays) par Reporters sans frontières. À titre d’exemple, alors que CNN montrait des dizaines de milliers de manifestants sur la place Taksim, la version turque de CNN faisait passer un documentaire sur les manchots de l’Antarctique ! Des mesures d’islamisation rampantes furent prises : relaxation des lois sur le port du voile islamique ; tentative de loi visant à criminaliser l’adultère ; condamnation à 13 mois de prison d’un intellectuel ayant critiqué le prophète Mahomet ; arrêt de vente de boissons alcoolisées la nuit. La revalorisation de la gloire passée de l’Empire ottoman alla jusqu’à exalter devant des audiences de jeunes turcs l’illustre bataille de Manzikert au cours de laquelle les Turcs seljuks défirent les chrétiens byzantins en 1071.

Pourtant, le parti d’Erdogan fut réélu avec une majorité de 50 % aux élections législatives en 2011, ce qui le dispensa de tout accommodement avec des partis d’opposition. Durant la campagne électorale, Erdogan vanta la performance économique de la Turquie, 17e puissance économique du monde. Peu de personnes prêtèrent alors attention aux dessous de ce succès économique dû en partie à l’infusion de prêts à court terme consentis essentiellement par les émirats du Golfe en 2009 et qui atteignirent 115 milliards en 2012. Or, la dette extérieure à court terme augmente de 30 % par an. La dette publique est de l’ordre de 80 % du PIB. La dette des consommateurs turcs augmente annuellement de 40 %, et l’inflation gravite autour de 7 %. Le taux de croissance prodigieux du PIB à partir de 2010 est maintenant revenu à un niveau inférieur à celui de 2008. Qui plus est, le ralentissement des économies d’Europe et de Russie, de même que l’instabilité qui prévaut dans bien des pays arabes, ont rétréci les marchés d’exportation turcs. Le miracle économique turc est encore en sursis.

Conflit syrien
Sur la scène internationale, Erdogan a tenté de s’imposer partout, avec un succès plus qu’incertain : attaques répétées et démesurées contre Israël qui lui valurent des réserves sérieuses de la part des leaders européens ; tentative - avortée - de servir d’intermédiaire pour résoudre le problème de la prolifération de la technologie nucléaire iranienne ; soutien systématique du Printemps arabe et, pour ce qui est de la crise syrienne, la Turquie doit composer aujourd’hui avec l’afflux des réfugiés syriens, lequel mécontente grandement les populations frontalières. Elle doit aussi trouver sa place entre l’Arabie saoudite qui soutient les salafistes ; le Qatar qui finance les Frères musulmans ; l’Iran qui appuie le Hezbollah libanais et le régime syrien ; la Russie et la Chine qui soutiennent le pouvoir syrien et l’Occident qui ne finit pas d’hésiter d’appuyer des rebelles syriens de peur que ces derniers ne finissent par être dominés par des extrémistes musulmans, ce qui pourrait engendrer ultérieurement un problème majeur. L’incertitude qui prime à l’heure actuelle n’augure rien de bon pour l’économie turque dont la performance fut l’atout majeur du succès électoral de l’AKP en 2011.

On pourra noter que le conflit syrien débuta avec une simple manifestation d’adolescents et une répression démesurée. Au parc Gezi d’Istanbul, la répression policière devant la revendication écologique fut également démesurée, ce qui déclencha l’expression ouverte de la frustration des mécontents turcs, dont les libéraux. Défiant, Erdogan a affirmé pouvoir réunir un million de manifestants ce qui, selon lui, naniserait la contestation en cours. Actuellement, Erdogan se donne le crédit d’une paix (prématurée ?) avec la rébellion kurde et cherche à établir un changement constitutionnel pour établir un régime présidentiel en Turquie, lequel prendrait effet lorsqu’il aura achevé son second mandat de premier ministre en 2015.

Après une longue pério de de silence, la contestation politique devant la dégradation des libertés s’est enfin déclenchée.


David Bensoussan - L’auteur est professeur de sciences à l’Université du Québec

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