Diabolisation en règle d’Eric Zemmour lors de la première audience du procès que lui ont intenté cinq associations
Hélène Keller-Lind
L’audience a été longue. Eric Zemmour et son avocat faisant face aux présidents ou représentants de cinq associations – SOS Racisme, le MRAP, la LICRA, l’UEJF, J’accuse – et de leurs avocats prompts à couper la parole de son conseil. Le patron de Canal Plus, Bertrand Méheut est également accusé par l’une des associations.
Après un visionnage raté une première fois pour cause de son inaudible des deux émissions contenant les phrases incriminées prononcées par le journaliste, Eric Zemmour, interrogé par la Présidente de la XVII ème chambre, a donné le thème de ses ouvrages et, récusant le terme de « provocateur », expliqué : « j’essaie en tant que journaliste de dire les choses telles qu’elles sont, telles que je les vois. »
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Et sur [
www.marianne2.fr], il y a cette remarque absolument judicieuse concernant la situation paradoxale de Zemmour.
Citation:Ici réside tout le paradoxe Zemmour. Qui se présente comme le chantre du politiquement incorrect en s’installant dans un paysage médiatique gangréné par le politiquement correct. Il veut bousculer les sujets tabous dans des talks-shows où la pensée pré-machée et aseptisée est de mise. Il se revendique de sa qualité de journaliste mais participe à des émissions qui font tout sauf de l'information.