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Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation, avec l'aide d'Israël
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2010 : 16:42

Cet article, de Tom Gross, ex correspondant à Jérusalem du Sunday Telegraph, a ete publie le 12 decembre 2009, par le Wall Street Journal.

Obama a t-il lu cet article ? Ne connait-il pas ces données ? Le JCall pointant Israel est-il justifie ??? Ne serait-il pas temps pour les medias (AFP, Reuters, etc...etc...) d'informer et de cesser la "desinformation" ????

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Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation, avec l'aide d'Israël



On ne peut plus écouter la radio, regarder la télé ou lire un journal sans qu'un expert ou un autre vous assène avec pessimisme que les perspectives de paix entre Israéliens et Palestiniens sont sombres, ou vous décrive les conditions de vie déplorables des Palestiniens…. Même les journalistes neutres répètent cette triste fable indéfiniment. J'ai entendu l'autre soir le correspondant au Caire de la BBC World Service, Mr Christian Fraser, répéter 3 fois en 45 minutes "Peu de choses ont changé sur le terrain pour le peuple palestinien"

Or rien n'est plus éloigné de la vérité que ces racontars. Je venais de passer cette journée-là à Naplouse, la plus grande ville de Cisjordanie. La ville grouille d'énergie, de vie et de signes abondants de prospérité. En fait, je n'avais jamais vu cela avant, alors que je couvre cette région depuis des années. Alors que j'étais assis dans le bureau cossu d'Ahmed Aweidah, le mielleux banquier formé en Angleterre qui dirige le Stock exchange Palestinien, ce dernier m'informe que la Bourse de Naplouse est la 2ème la plus performante au monde en 2009, après Shanghai. (je précise ici que le bureau de Mr Aweidah donne directement sur le palais résidentiel du milliardaire palestinien Mounib al Masri, l'homme le plus riche de la Cisjordanie)

Je rencontrais un peu plus tard Bashir al Shakah, directeur du reluisant nouveau cinéma de la ville, où 4 des tout derniers succès de Hollywood étaient projetés ce jour-là. "La plupart des séances sont pleines longtemps à l'avance", me dit-il fièrement ajoutant qu'il avait déjà tenu un festival du film, depuis juin, mois d'ouverture.

Errant dans le centre ville, je voyais la foule saturer magasins et restaurants, les voitures somptueuses circulant lentement. A vrai dire, il y avait certainement plus de Mercedes et de BMW que dans les rues de Tel Aviv ou de Jérusalem. Mais plus important encore, nous avons conduit de Jérusalem à Naplouse sans rencontrer un seul poste de contrôle ! Le gouvernement de Benjamin Netanyahou les a supprimés, du fait que ces dernières années les services de Sécurité Israéliens ont été autorisés et ont réussi à restaurer la paix et la sécurité pour les habitants de Cisjordanie et qu'il a créé les conditions pour qu'un boom économique ait lieu (1)

De même, à Hébron les boutiques et les restaurants étaient pleins, et j'étais vraiment surpris de voir sur les collines environnantes surgir des villas comparables à celles de la Côte d'Azur ou de Bel Air. A Ramallah, la vie est encore meilleure, car là il est pratiquement impossible d'avoir une table dans un bon restaurant. Des immeubles flambant neufs, des banques, des agents de change, des concessionnaires de voitures de luxe, et des clubs de mise en forme sont partout. A Qalqilya, une ville proche de Nétanya, réputée naguère pour ses terroristes et ses fabricants de ceintures explosives, la première récolte de fraises vient de se terminer, à temps pour l'expédier en Europe et garnir les tables de Noël. Les fermiers locaux ont été formés par des experts agronomes israéliens et Israël a fourni tout l'équipement d'irrigation et les pesticides.

Une ville nouvelle est projetée au Nord de Ramallah, Rouwabi. Il y a 2 semaines, le Fonds National Juif, un organisme philanthropique, a fourni 3000 plants pour regarnir une forêt proche de la ville nouvelle. Les experts israéliens aident aussi les Palestiniens à aménager les parcs et les espaces publics.

On commence seulement à se rendre compte du tournant pris ici. L'agence officielle Wafa de l'OLP a rapporté la semaine dernière que le 3ème trimestre 2009 a vu un record de touristes, avec 135 939 nuitées dans les 89 hôtels ouverts. La moitié des touristes viennent d'Europe et des Etats-Unis. L'essor économique de la Cisjordanie, en pleine crise mondiale, aura été de 7% en 2009, selon le FMI. Mais selon le 1er ministre Salam Fayad, un ancien cadre du FMI et de la Banque mondiale, ce chiffre serait plus près de 11%, reconnaissant que l'aide d'Israël y était pour beaucoup.

A Gaza aussi, les échoppes et les marchés sont pleins à craquer de marchandises et de nourriture (2). Mais cela, la BBC ou les journaux tels que le Monde ou New York Times ne vous le diront pas. Non Gaza n'est pas "un camp de concentration" et il n'y a vraiment pas de "crise humanitaire", comme on la voit au Darfour, et comme la décrit la journaliste britannique Lauren Booth, belle-sœur de Tony Blair…

En juin, Jackson Diehl du Washington Post a raconté comment le président Mahmoud Abbas lui avait confié qu'il avait refusé l'offre de paix d'Ehoud Olmert de créer un état Palestinien sur 97% de la Cisjordanie (en ajoutant 3% de territoire israélien pour compenser). Abbas aurait dit à Diehl, avec une certaine candeur: "En Cisjordanie la réalité est bonne, le peuple vit une vie normale", propos qu'il ne confie pas à d'autres.

Le chef de la Bourse de Naplouse Ahmed A'weidah va encore plus loin, pour m'expliquer qu'il n'était pas urgent de créer un état, l'homme de la rue ayant besoin encore de Tsahal pour le protéger des visées et des tentatives de déstabilisation du Hamas, les policiers formés par Dayton en Jordanie n'étant pas encore en nombre et en qualification suffisante. La vérité est qu'un état indépendant est en fait en cours de création, avec l'aide d'Israël. Aussi longtemps que les politiciens de l'administration Obama et d'Europe ne se mêlent pas indûment comme ils ont pris l'habitude de le faire, en demandant d'accélérer le processus, je suis confiant que ce qui se passe sur le terrain débouchera sur un succès (3)



Les Israéliens et les Palestiniens ne se mettront pas d'accord sans doute sur des frontières satisfaisantes pour les deux parties. Ceci ne signifie pas qu'ils ne vivront pas côte à côte en paix. Pendant longtemps les Français et les Allemands n'étaient pas d'accord sur les frontières et sur le sort de l'Alsace Lorraine. Et partout dans le monde il y a des querelles de frontières, mais les pays coexistent. A condition que les journalistes ayant parti pris et les groupes de "droits de l'homme" ne distillent pas leur prose alarmiste à des politiciens prêts à la gober et à prendre de mauvaises décisions, rien n'empêchera les Israéliens et les Palestiniens de coexister en paix.



Notes

(1) Avec mes 2 compagnons Palestiniens, nous avons rencontré un seul poste frontière à notre retour, aux abords de Jérusalem, mais la préposée en faction nous a seulement fait un geste de la main, de loin.

(2) Les photos prises à Gaza montrent des marchés qui regorgent de marchandises

ont amplement été diffusées sur le net

(3) En 2000, pour des raisons personnelles, Bill Clinton a essayé de précipiter les choses d'une manière peu réaliste, et le résultat obtenu a éclaté au visage de tous, éloignant tout espoir de paix pour longtemps




Traduit par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com




Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation, avec l'aide d'Israël
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2010 : 16:50

Une piscine a Ramallah qui a fait un record de touristes europeens et americains cette annee.

Piscine Grand Park Hotel @ Ramallah, Palestine


Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation, avec l'aide d'Israël
Posté par: CEREJIDO (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2010 : 16:59

En espérant que les Israéliens n'auront pas l'audace de fréquenter cet hôtel?

Une Palestine indépendante et prometteuse est en cours de formation, avec l'aide d'Israël
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 24 mai 2010 : 17:14

Beverly Hills en Cisjordanie (Judée-Samarie)

Boutiques de luxe, investisseurs à Ramallah et secrets inavouables.

Gucci, Prada, Roberto Cavalli, Just Cavalli, Dolce&Gabbana.





Par tnr le 26 février 2010
De Daniele Ranieri paru sur Il Foglio




Samar Daoud, une blonde de trente-cinq ans en pullover blanc à col roulé, nous ouvre la porte vitrée de sa boutique du centre de Ramallah, capitale des territoires autonomes administrés par l’Autorité Palestinienne, pendant qu’à l’extérieur des ouvriers finissent de travailler aux vitrines et à l’enseigne, «Lifestyle». A l’intérieur, tout de blanc reluisant, est exposé le plus chic de la mode italienne : souliers, bottes, robes des collections hivernales, Gucci, Prada, Roberto Cavalli, Just Cavalli, Dolce&Gabbana. Samar est la propriétaire de ce commerce et c’est elle-même qui passe directement les commandes en Italie par téléphone : « J’ai ouvert il y a six mois » - dit-elle au journaliste du Foglio - amusée de répondre aux questions d’un journal italien, de ce pays d’où proviennent toutes ces merveilles luxueuses qui l’entourent. « J’ai ouvert ce commerce en payant de mes propres poches et maintenant tous mes actifs sont déjà en territoire positif. Je sais que tout ça peut paraître bizarre à un étranger, mais ici, la mode, ça marche fort. Les gens achètent. » - Et les prix? « Tout dépend. Une paire de souliers coûte normalement 300 euros, mais je considère que ce que je fais est une mission, il s’agit de changer les attentes et ce que les Palestiniens ont dans la tête.»



La mission de Samar est décidément au delà de ce qu’elle-même peut penser du haut de son poste d’observation griffé et privilégié. Ramallah vit en silence son éclatant boom économique. Depuis deux ans, les prix des logements, qui montaient en flèche déjà en 2005, ont subi une croissance de 300 %. Les touristes occidentaux viennent et les fonds étrangers circulent. La compagnie koweitienne de télécommunication Wataniya a décidé depuis peu d’investir 700 millions de dollars en Cisjordanie : « parce que le marché du téléphone a un potentiel immense et que la situation est stable » nous informe Allan Richardson, un Irlandais, PDG de la branche palestinienne de la compagnie. Partout à Ramallah on peut voir les énormes affiches rouges de la Wataniya : « Belle couleur, non? Ça a un énorme pouvoir de persuasion. »



La même ferveur commerciale parcourt toute la “capitale”.
« Regarde! De purs chef-d’oeuvres ! Ces écrins viennent de Syrie, toute leur surface est recouverte d’arabesques, c’est petit mais quel poids. Ça vaut 22.000 dollars. » Les dagues d’argent, avec manches en corne, sont dans des étuis et ont été disposées en éventail sur une table de verre, la moins chère d’entre elles vaut déjà 1000 dollars. Quant aux tapis, il y en a partout, sur les planchers, empilés par couches, sur les meubles, sur les murs, suspendus à partir de l’étage supérieur d’où ils débordent. La propriétaire de la “galerie d’art” est radieuse: «Regarde, cette galerie, elle m’a coûté un demi million de dollars , parce qu’ici on n’est dans le centre de Ramallah, mais je l’ai déjà remplie pour plus d’un million de dollars de marchandise. - Et les clients ? « Pour 60% ce sont des Occidentaux, il en vient beaucoup par ici » - Même des Italiens ? « Oui, par exemple des journalistes des chaînes de télé. Mais 40 % de mes clients, ce sont des Palestiniens, souvent des femmes. Elles viennent seules, choisissent, achètent, et puis repartent, et c’est comme ça d’une fois à l’autre. »

Ceux des Palestiniens qui s’y connaissent en affaires et en économie parlent un anglais suave et clair : les “majors indicators” disent-ils, sont tous optimaux. Et dans ce cas précis, les “majors indicators” ce sont ces facteurs, comme l’augmentation des prix de l’immobilier, l’arrivée d’investisseurs étrangers, qui leur permettent de mesurer à vue d’oeil si l’économie va bien et si le moment de s’enrichir est arrivé ou si, par contre, les choses vont mal et qu’il est temps de se préoccuper. Depuis deux ans le marché de l’immobilier de Ramallah s’est emballé, la valeur des logements a d’abord doublé pour ensuite tripler, selon Bashir Barghouti, un entrepreneur immobilier de la région.

À Matzioun, le plus beau quartier de la capitale de l’Autorité nationale palestinienne, un “dounam” de terrain, équivalant à près de mille mètres carrés, a une valeur minimale de 1 million de dollars- et malgré de tels prix, partout des ouvriers sont en train de construire, comme sur ce chantier d’un “mall” commercial de cinq étages en forme de château-fort. Barghouti se rappelle qu’en 2002 il a acheté un terrain près de Matzioun pour 150 000 dollars et que maintenant ce même terrain en vaut 1 million, soit six fois plus.

“A Ramallah il y a au moins dix mille familles qui reçoivent un chèque de pension de la “Social Security” américaine”


Il sort sur la terrasse et montre au loin avec la main : « Là-bas? c’est la ligne des quartiers israéliens et on ne peut pas construire au delà. La demande sur le marché de l’immobilier reste toutefois élevée, et comme l’offre reste limitée, les prix, eux, ne cessent d’augmenter, d’autant plus que l’espace disponible reste ce qu’il est et que les investisseurs étrangers continuent à venir acheter pour faire construire. L’année dernière deux grandes entreprises du Qatar sont arrivées ici et ensuite il y a aussi les investisseurs palestiniens, surtout ceux de la diaspora. Beaucoup sont partis pour l’Amérique, il y a trente ans, et, après avoir accumulé un patrimoine là-bas, ils reviennent se construire une maison ici. » Barghouti rit, une cigarette à la main : « Tu sais qu’il y a à Ramallah au moins dix mille familles qui reçoivent un chèque de pension de la “Social Security” américaine ? et maintenant ils veulent investir dans la pierre. » « Il y a deux écoles de pensée: ceux qui disent - j’ai une terre, si je la cultive, j’arrive à faire entre 20 et 25 mille dollars tout au plus à l’année mais si je la vends, j’en retire immédiatement 3 millions. Et les autres : ceux qui pensent que c’est insensé de vendre maintenant parce que déjà l’année prochaine les prix seront démesurément encore plus élevés.



Leur économie, disent-ils calmement en anglais, est en croissance fulgurante, comparable à celle de Shangai, avec une taux de croissance qui, cette année, pourrait être à deux chiffres, de 10 %. Et ils nous disent aussi que l’argent est revenu, il y a beaucoup d’argent qui circule “pumped into the system” [injecté dans le système].
Selon le Fond Monétaire International, en 2009 la croissance de l’économie palestinienne a été de 7% alors que partout ailleurs sur la planète on se débattait avec la crise économique. Selon Salam Fayyad, le premier ministre palestinien qui a déjà travaillé au Fond Monétaire International, déjà l’année dernière la croissance aurait dépassé le seuil des deux chiffres et aurait été de 11 %.



Les Palestiniens instruits restent les gardiens de ce secret agréable et des mieux protégés de tout le Moyen-Orient: depuis qu’Israël a responsabilisé l’Autorité palestinienne et depuis que le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza afin de poursuivre seuls la lutte contre les juifs, les Palestiniens de Judée-Samarie, eux, ont commencé à jouir d’un bien-être matériel et d’une prospérité comme ils n’avaient jamais connu ces quarante dernières années. Et si ces conditions ne changent pas, leur futur promet d’être peu à peu encore meilleur.

Le directeur de l’enseigne Harbawe, un homme de 31 ans, me guide à travers les meubles stockés au premier étage de son centre commercial de Rammallah, et c’est dans un ensemble de salon que l’on s’assoit pour parler de “business”. L’année dernière seulement, les ventes ont augmenté de vingt-cinq pour cent, dans toutes les catégories de produits, ça signifie que tous achètent, les Palestiniens fortunés, mais aussi les moins riches. Sa chaine commerciale dispose de six grands points de vente, il y en a même un à Hébron et un autre à Djénine, les villes symboles de la guerre entre Israéliens et Palestiniens.

il ne faut pas faire trop de publicité en ce qui concerne ces nouvelles conditions économiques de la Cisjordanie


Mais pour plusieurs raisons il ne faut pas faire trop de publicité en ce qui concerne ces nouvelles conditions économiques de la Cisjordanie : il faut que se perpétue cette impression d’état d’impasse qui caractérise les relations entre les Palestiniens et Israël, et il faut entériner, qu’officiellement, la condition des Palestiniens ne peut être qu’insupportable, ensuite il faut désavouer l’offre de paix économique du premier ministre israélien Netanyahu qui aurait dit que : puisque pour l’instant il n’y a pas de solution en vue, laissons les choses comme elles sont et, en attendant, progressons ensemble. Toutefois le premier ministre palestinien Fayyad a malgré tout admis que la croissance record enregistrée l’année dernière a été aidée par la bonne performance de l’économie israélienne. Mais malheur à tous si jamais on venait à savoir que l’on peut effectivement s’enrichir de cette façon.

Une autre raison pour se taire est aussi, plus au sud, le Hamas, l’organisation terroriste qui a pris le contrôle militaire et politique de la bande de Gaza et qui l’a transformée en une zone de guerre permanente, en une base de lancement de missiles et de roquettes et en un repaire pour le trafic d’armes. Plus au nord, leurs frères palestiniens pensent ainsi : faisons des affaires mais sans trop d’ostentation car sinon on risque de passer pour des traîtres à la cause, par contre, en privé, certains d’entre eux se laissent aller à dire que : là-bas à Gaza, le risque de conflagration bloque tous les investissements, et qui irait jeter de l’argent dans une zone qui par principe a été choisie comme front de guerre ? Et encore, s’il n’y avait que la tension externe avec Israël, le fanatisme extrême du Hamas bloque lui aussi l’économie, les investisseur n’y vont pas et ne veulent pas y aller, ils préfèrent venir chez nous parce qu’ils ne sont pas obligés de changer complètement leur style de vie ou leur vision personnelle des choses pour en arriver à conclure une affaire, il peuvent sortir le soir pour aller prendre un café ou pour aller au cinéma.

l’image des Palestiniens misérables, telle que propagée par les médias, attire de généreuses contributions de partout sur la planète


Une autre bonne raison pour garder le silence est que l’image des Palestiniens misérables, telle que propagée par les médias, attire de généreuses contributions de partout sur la planète et pas besoin de sortir tambours et trompettes pour aller crier sur tous les toits que la situation évolue lentement pour le mieux. Il y a à peine quelques jours l’Union Européenne a fourni à l’Autorité Palestinienne 21 millions d’euros qui serviront à payer les salaires de ses fonctionnaires. Une partie de cette somme a été prélevée sur les fonds destinés à faire fonctionner la centrale électrique de Gaza qui par conséquent ne pourra garantir que 12 heures par jour d’électricité.



Finalement la dernière raison pour ne pas faire trop de publicité à toute cette nouvelle richesse c’est, qu’en plus, elle n’est pas distribuée équitablement et il suffit de jeter un coup d’oeil sur l’état des routes pour comprendre que quelque chose ne va pas. La Cisjordanie reste un endroit où les boutiques de luxe et les immeubles de grand standing sont raccordés par un réseau mal entretenu de voies publiques en bien piteux état…
Source : Il Foglio

Traduction Bivouac-id
[www.bivouac-id.com]

L'Autorite palestinienne, c'est comme l'Europe...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 04 janvier 2011 : 00:53

L'Autorité palestinienne c’est comme l'Europe dit un journaliste de Dubaï en visite à la télévision palestinienne

Par Itamar Marcus et Nan Jacques Ziberdik

Version francaise : Galila


«Je me suis sentie comme si j'étais en Europe", a déclaré un lecteur d’informations de Dubaï à la télévision palestinienne, décrivant sa surprise devant la qualité de vie lors d'une visite rendue à l'Autorité palestinienne dans la ville de Ramallah. Elle a expliqué que ses impressions erronées étaient parce que les reportages d’actualités préféraient se concentrer sur les mauvaises nouvelles: «Les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles," pour les médias, et «si quelqu'un meurt, ou quelque chose est détruit, alors ce sont des nouvelles d’importance médiatique, dit-elle. N’ayant été témoin que de reportages uniquement négatifs sur la vie dans les territoires palestiniens, le journaliste palestinien qui a vécu à Dubaï a ajouté: "Je ne m'attendais pas à vous trouver en vie." Mais elle a trouvé que la vie dans les territoires palestiniens était différente de l'image donnée par les medias et s’est sentie comme en Europe.

Maisun Azzam, un journaliste d'Al-Arabiya à Dubaï, a été interviewé à un débat télévisé de la TV de l’Autorité Palestinienne, la Palestine, ce matin.

Ce qui suit est un extrait de l'interview:

l’animateur TV de l’AP demande à Azzam : Quelle est votre image de la Palestine ?

Azzam: "Voyez, l'image principale est l'image que nous voyons à la télévision car, malheureusement, dans les médias de mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles pour nous [les journalistes]."

l’animateur TV de l’AP: " Ce sont les nouvelles les plus marquantes."

Azzam: "Oui, les nouvelles les plus importantes, les plus marquantes, parce que s’il y a d’autres nouvelles, nous disons qu'elles n'ont pas d’intérêt médiatique Mais si quelqu'un meurt, ou quelque chose est détruit, alors c'est pour nous dignes d'intérêt. Donc, en tant que Palestinien, je ne m'attendais pas à me rendre ici, je ne m'attendais pas à vous trouver en vie, et j'ai dit cela [aussi] à l'Université de Bir-Zeit. J'ai regardé et j'ai dit: «vous êtes vivant!" Je suis allé au restaurant Stones [à Ramallah] pour faire une campagne de publicité à notre directeur, Hassan Nadal, je me suis sentie comme si j'étais en Europe ".

[TV PA (Fatah), le 29 novembre 2010]

[israel-chronique-en-ligne.over-blog.com]

La situation palestinienne est payante...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 janvier 2011 : 11:23

Sur ce sujet et avec des details interessants, voici un texte en anglais qu'il serait bon de traduire tellement il est interessant. Vous y trouverez, en details, l'etonnante situation des Palestiniens de Ramallah (et du Hamas egalement) pour qui des milliards d'euros, de sterlings et de dollars sont deverses a un rythme inimaginable.
Tout cela evidemment, sans que les riches pays voisins arabes n'y mettent la main a la pate, sauf peut-etre l'Iran qui "genereusement" participe en envoyant des masses d'armes...Une maniere comme une autre de se manifester...

Avec un gain pareil, pourquoi ne pas eterniser une situation si avantageuse ? Quel interet ont donc les Palestiniens a cesser de se presenter en "victimes". Exemple recent de la palestinienne pretendument tuee par les israeliens alors qu'elle est morte d'une leucemie. Refus curieux de la part des Autorites a Ramallah de montrer le dossier medical).

Quelle chance ont ces Palestiniens et combien les victimes reelles et les creve-la-faim du monde entier aimeraient prendre leur place !

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Would you invest 100 millions euros in a Palestinian start-up ?

The European Commission decided today (22.12.10) to provide an initial financial package worth €100 million (link in French) for the Occupied Palestinian Territory under the 2011 budget.

Now that is a pretty cool donation, especially from an international organisation also financing at least 4 economies suffering meltdown. And this public money is going to end up in an economy that does not officially exist, at least as a member of the UN.

This is not the only set of Western taxpayers funds ending up in the Treasury of the Palestinian Authority. The UK recently confirmed that it had contributed approx US$45 in 2010 to the World Bank Trust Fund, which “pays the salaries of public sector workers in both Gaza and the West Bank”. Japan gave US$12m in early December (link in french). Mrs H Clinton came up with US$150m (link in French). And so the list seems to go on.

Conglomerates from the private sector have also joined the game:
Cisco will invest $5 million in a venture capital fund for Palestinian startups.

Google is investing $2 million which will include contributions to the same VC fund and to the local operations of NGO Mercy Corps.
A long term commitment by HP to expanding business operations in Palestine and local collaborations with USAID.

Intel will expand cooperation with Palestinian IT/software firm Asal Technologies.

Is this a wise bet on the future or just politically correct? SKY TV recently reported on the new strengths of the Palestinian economy. Google Bethlehem at Christmas and you will find plenty of info on how Manger Square has been full of tourists this year.

According to David Makovsky of the Washington institute for Near East Policy, Prime Minister Salam Fayyad claims that 120 schools have been built in the last decade. Those and 3 new hospitals, 50 health clinics, hundreds of new or resurfaced roads, etc, etc. And tax collection was up 50% in 2010, although starting from a meager base.
Bottom line for Fayyad is that poverty is down a third as are expected contributions from foreign assistance.

It’s all looking very positive….that is until you start to ask a few questions.

1) The European press release above recognises that “the EU now fulfils by far the pledges made at the Paris Donors’ Conference in December 2007.” Good. Encouraging. So where are the equivalent donations from Arab countries. What do they know that is stopping them from fulfilling their pledges and thus investing?

2) If the World Bank Trust Fund (Fond Monetaire international) is asking the UK and others to contribute to salaries of public workers in Gaza, they are effectively paying the wages of Hamas officials. Hamas is listed as a terrorist organisation. As I write, news came through that Hamas has illegally arrested over 3000 political opponents in 2010 alone.

3) If the Palestinian economy is improving so much, why is so much aid needed in the first place. The World Bank talks about 8% annual growth. New luxury hotels are to be seen in Gaza and in the West Bank. Israel is no longer withholding tax revenues as all debts by the Palestinian Authority are accounted for. Even the number of manned Israeli roadblocks in the West Bank is only 14 in number, thus allowing for easier commerce.

So here’s my issue: When an investor or venture capital group seeks to become involved with a new project, they look at the skills available, the team, transparency, history, and future accountability. They consider who else will share the risk. Above all, is it possible to assess the true need.

Would you invest 100m Euro in one go under such conditions? There again, in this case, it was signed off by those who are not necessarily accountable.

By Micheal Horesh for his blog

[jssnews.com]




La situation palestinienne est payante...
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 05 janvier 2011 : 11:48

Ahh les fautes d'orthographe ! Lorsque je me relis, j'ai honte...'P(^

Cafe branche a Ramallah " ZMAN "
Posté par: darlett (IP enregistrè)
Date: 13 juin 2011 : 10:59

Si on ne le sait pas encore, a Ramallah, les cafes s'ouvrent prennent pour modele les cafes occidentaux et particulierement israeliens.

Voici ZMAN, un cafe branche a Ramallah dirige par une femme qui s'exprime sans accent, en anglais. Elle espere developper la condition feminine palestinienne et le laicisme dans la ville, contrairement a la rigueur de Gaza.

Son programme est d'ouvrir une succursale a Jerusalem afin de reunir Palestiniens et Israeliens sous une enseigne commune.

Excellente initiative et bonne chance








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